تقي زاده

تقي زاده

L’armée algérienne a découvert plusieurs bases souterraines et des quantités de munitions appartenant au groupe terroriste Daech.

L’agence de presse officielle algérienne APS a annoncé aujourd’hui, mardi 24 octobre, en citant des responsables du ministère algérien de la Défense que des bases souterraines et des quantités de munitions appartenant au groupe terroriste Daech venaient d’être découvertes.

Ce rapport indique que les terroristes se servaient de ces bases souterraines pour entreposer leurs ressources alimentaires. Dans le même temps, une unité des forces de défense algériennes a réussi à neutraliser un grand nombre de bombes artisanales dans les provinces de Betna et d’Aïn Defla.

Le journal algérien Al-Shorouq a également annoncé aujourd’hui que les forces de sécurité avaient identifié et démantelé une cellule de Daech dans la province de Tizi Ouzou, à 150 kilomètres à l’est de la capitale. Cette cellule projetait de mener des opérations terroristes et d’attaquer des centres de sécurité du pays. Il s’agissait plus précisément de quatre jeunes de 21 à 30 ans, originaires de Tizi Ouzou et de provinces voisines qui s’étaient connus à travers Facebook et qui avaient mené des échanges réguliers avec des terroristes de Daech présents à l’étranger.

Cette cellule avait projeté de mener des attentats-suicides avec des ceintures explosives contre des centres de sécurité de l’Algérie.

L’université de Warwick en Angleterre, a annoncé le lancement d’un réseau d’études islamiques suite aux programmes organisés pendant l’été, pour permettre l’enseignement du Coran, malgré le contexte tendu qui existe actuellement dans ce pays.
Ce programme permettra aux chercheurs de coopérer dans les domaines de recherches islamiques et un meilleur dialogue religieux et culturel.
 
Abdoullah Shahin, professeur de recherches islamiques à l’université de Warwick et un des créateurs de ce réseau, a déclaré que ce travail était nécessaire pour permettre un enseignement scientifique fondé sur la recherche.  
Le président américain Donald Trump a prédit samedi l'ouverture d'une ère de transition vers la paix en Syrie, avec l'implication diplomatique des Etats-Unis, la reprise de la ville de Raqa annonçant selon lui "la fin du califat de Daech". 
 
"Avec la libération de la capitale de Daech, ainsi que de la vaste majorité de son territoire, la fin du califat de Daech est en vue", a estimé M. Trump dans un communiqué transmis par la Maison Blanche.

Cette victoire de l'alliance dominée par les Kurdes, alliés à Washington, annonce "une nouvelle phase" en Syrie, a ajouté le président américain.

Cibles de multiples offensives, les militants armés du groupe Daech sont actuellement acculés dans leurs derniers fiefs en Syrie et voient s'effondrer le "califat" proclamé sur les régions conquises en 2014 à cheval entre l'Irak et la Syrie.

Les forces syriennes ont encore repris à Daech samedi une ville symbolique de la province de Homs, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.

"Nous allons rapidement évoluer vers une nouvelle phase dans laquelle nous soutiendrons les forces locales de sécurité, ferons retomber les violences en Syrie et mettrons en place les conditions pour une paix durable, afin que les terroristes ne puissent revenir menacer notre sécurité commune", a prévu M. Trump.

Il n'a pas mentionné quel sort Washington prévoyait pour le président syrien Bachar al-Assad, ni quelle influence serait laissée à Moscou dans ces négociations, deux questions qui chacune ont déjà fait capoter de précédentes discussions.

Alors que des capitales européennes exigent le départ d'al-Assad, M. Trump lui a insisté sur le fait que le processus de transition politique devait "respecter la volonté du peuple syrien".

Un triple attentat terroriste à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, a fait 13 morts et 16 blessés.

Trois femmes terroristes se sont fait exploser dimanche 22 octobre, à Maiduguri, capitale de l’État du Borno au Nigeria, faisant une dizaine de morts et seize blessés, selon un dernier bilan annoncé par les sources sécuritaires du pays.

 

Selon l’AFP, les terroristes ont déclenché leurs ceintures explosives dans une région où près d’un million de personnes ont trouvé refuge et vivent dans des camps de déplacés, où la situation humanitaire et sécuritaire est très précaire.

Le HCR, Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, s’est dit préoccupé par les attaques terroristes visant les régions où sont installés les camps de réfugiés.

L’armée nigériane se retrouve confrontée à Boko Haram dans le nord-est du pays. Le groupe terroriste qui sème la terreur menace également les pays voisins dont le Mali et le Niger.

Les violences du groupe terroriste Boko Haram, particulièrement meurtrière depuis 2009, ont dévasté le nord-est du Nigeria, faisant au moins 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés.

Il y a dix jours, quatre membres des forces spéciales de l’armée américaine et cinq soldats nigériens ont été tués par des individus armés lors d’une patrouille au Niger.

Lors d'un point de presse conjoint, lundi 23 octobre à Pretoria, avec son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réagi aux récentes allégations du secrétaire d'État américain.

Rex Tillerson a prétendu dimanche que le temps était venu pour ceux qui luttaient contre Daech de "retourner chez eux".

La réponse du chef de la diplomatie iranienne ne s'est fait pas attendre: "Ils sont déjà chez eux. En fait, ils n'attendent et n'attendront l'ordre de personne; car, s'ils avaient attendu jusqu'ici l'ordre de Tillerson ou du gouvernement américain, aujourd'hui Daech serait entré à Bagdad et Erbil."

Concernant, la création du conseil de coordination irako-saoudien, M. Zarif a affirmé que les relations entre l'Irak et ses voisins faisaient partie des questions qui concernent le gouvernement irakien.

"C'est une question qui concerne le gouvernement irakien. Contrairement aux États-Unis qui voient le maintien de leurs intérêts dans la discorde et la division dans la région, la RII le voit dans l'entente et la coopération entre les pays. Donc, l'entente et la coopération entre l'Irak et ses voisins arabes ne sont aucunement au détriment des intérêts de l'Iran; au contraire, elles sont en notre faveur."

Le chef de la diplomatie iranienne s'est envolé dimanche pour l'Afrique du Sud dans le cadre d'une tournée africaine qui doit l'amener en Ouganda et au Niger.

Par leurs bombardements, les États-Unis et leurs alliés dans la soi-disant coalition anti-Daech ont réduit en ruine la ville de Raqqa, juste pour se vanter d'une victoire ultime contre Daech en Syrie, écrit un journal russe.

"Il ne reste presque rien de Raqqa où des milliers de civils ont été victimes des raids aériens de la coalition américaine; c'est la triste réalité que les responsables américains préfèrent ignorer", a écrit ce lundi 23 octobre le journal russe La Pravda. C'est avec une parfaite indifférence envers toutes ces pertes et ruines que les Américains se targuent d'une  "victoire impressionnante" dans la lutte contre Daech, ajoute le journal.

Mais ce n'est pas tout. Un sénateur russe évoque l'arrière-plan politique et les objectifs séparatistes qui se cachent derrière cette annonce.

Le Premier vice-président du comité du Conseil de la Fédération de la Russie pour la défense et la sécurité, Frants Klintsevich. ©Sputnik

Selon le Premier vice-président du comité du Conseil de la Fédération de la Russie pour la défense et la sécurité, Frants Klintsevich, les États-Unis et leurs alliés cherchent maintenant, à travers leurs aides humanitaires, à faire de Raqqa une ville syrienne hors du contrôle du président syrien Bachar al-Assad.

Cité par l'agence de presse Sputnik, Frants Klintsevich dénonce ainsi le double standard de l'Occident auquel même la question sensible des aides humanitaires ne fait pas exception:

"À mon avis, il y a des tentatives séparatistes visant à transformer Raqqa en capitale d'une autre Syrie, qui serait hors du contrôle du président Bachar al-Assad."

Selon lui, c'est à ces fins que Paris, Washington et Berlin ont récemment annoncé débloquer une aide financière à destination des habitants de Raqqa.

"L'aide de millions de dollars et d'euros apportée en urgence à Raqqa est encore un exemple de la politique ambivalente de la coalition internationale en Syrie, un exemple de division en ami-ennemi."

Les opérations des Forces démocratiques syriennes, soutenues par les États-Unis, contre la ville de Raqqa ont commencé le 6 juin 2017. Les terroristes se sont trouvés le 21 septembre sérieusement encerclés, mais ils continuaient de résister. La dernière phase des opérations marquées par les raids aériens de la coalition était de sorte que la population civile s'est vue obligée de fuir la ville; de nombreux civils ont ainsi trouvé la mort dans les bombardements, avant que les FDS n'annoncent officiellement le 20 octobre la libération de Raqqa.

Par ailleurs, le vice-président de la fraction Russie Unie et membre du Comité pour les Affaires internationales de la Douma russe évoque lui aussi l'empressement des chefs de la coalition internationale d'annoncer une victoire écrasante face à Daech en Syrie, comme quoi ils auraient devancé l'armée syrienne soutenue par les Russes et les Iraniens. C'est pourquoi les Américains et leurs alliés ne sont pas préoccupés du lourd bilan des pertes civiles, a aussi déclaré le parlementaire russe au journal La Pravda.

Ce que la soi-disant coalition internationale a commis à Raqqa, était un acte barbare politico-militaire. Alors que la fin de Daech en Syrie est proche, ladite coalition se focalise sur un objectif: créer un dénouement qui assure ses intérêts et devancer les forces gouvernementales syriennes soutenues par Téhéran et Moscou.

Le cri de victoire des Américains à Raqqa suscite plutôt un sentiment de colère et d'indignation, d'après le parlementaire russe qui, pour compléter son analyse, établit une comparaison entre l'attitude de la coalition et celle des forces syriennes: "(...) Et ce, alors que plus de 90% du territoire syrien a été libéré millimètre par millimètre par l'armée syrienne. Or, l'aviation russe a employé tous ses moyens pour que les frappes aériennes soient précises. Mais Washington et ses alliés ont mené des opérations barbares et sacrifié les civils pour atteindre leurs objectifs politiques."

lundi, 23 octobre 2017 22:14

Syrie: la Russie a mis en garde Israël

Selon le journal israélien, Yediot Aharonot, le ministre russe de la Défense aurait lancé un sévère avertissement à Israël au cours de sa récente visite à Tel-Aviv. Le journal israélien souligne que " la mise en garde russe", l'une des "plus sévère jamais lancée à Israël", aurait eu lieu après les menaces formulées par Israël contre la Syrie et ses alliés iraniens et du Hezbollah, quant à leur présence dans le sud syrien. 

"Le général russe a mis en garde Israël contre la poursuite de ses raids contre le sol syrien et il a lancé la phrase fatidique : " vous, israéliens, vous ne pouvez plus frapper des cibles en Syrie puisque la Russie a fini par livrer au gouvernement syrien des batteries de missiles anti-missile", affirme Choïgou cité par Yediot.

Le représentant adjoint de la République islamique d’Iran aux Nations unies a qualifié de « non négociable » le programme balistique iranien.

L’ambassadeur adjoint iranien à l’ONU Eshaq Ale Habib a déclaré, lundi 23 octobre, que le programme balistique de l’Iran était de nature purement défensive et dissuasive et que la portée et la précision des missiles iraniens étaient conformes aux menaces proférées par les ennemis.

Devant la Commission des questions de désarmement et de la sécurité internationale à l’ONU, Eshaq Ale Habib a réservé à tous les pays le droit naturel de fabriquer, d’importer et de stocker des armes conventionnelles pour se défendre, et a souligné que le programme balistique de son pays ne pourrait jamais faire l’objet d’aucune discussion.

Eshaq Ale Habib s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité, le 25 juillet 2017, au siège des Nations unies. ©AP

Il a ensuite mis en garde contre la hausse alarmante des budgets militaires dans le monde, notamment au Moyen-Orient, disant que les armes atomiques, les armes de destruction massive et les armes sophistiquées dont disposait le régime israélien, menaçaient la paix et la sécurité du monde.

« Alors que certains pays de la région ne cessent d’acheter des armes aux États-Unis, on reproche à l’Iran de tester des missiles qui sont uniquement capables de porter des ogives conventionnels. Le programme balistique de l’Iran vise à subvenir à ses besoins en matière de défense et de sécurité. Pourquoi l’Iran doit-il hésiter à subvenir à ses besoins concernant la défense, lorsque les politiques hostiles des États-Unis et celles de leurs alliés régionaux, dont et surtout le régime d'Israël, pourraient mettre le feu aux poudres au Moyen-Orient. »  

Le représentant adjoint de la République islamique d’Iran après des Nations unies a rejeté les allégations selon lesquelles les tests balistiques de l’Iran contredisaient la résolution 2231 du Conseil de sécurité.

« La résolution 2231 demande à l’Iran de ne jamais se livrer à des activités avec des missiles balistiques capables de porter des têtes atomiques, alors que l’Iran ne cesse de dire qu’aucun de ses missiles n’a été conçu pour porter des ogives nucléaires », a-t-il expliqué.

Une annulation du Plan global d'action conjoint (PGAC) conduirait Daech aux portes de l'Europe.

Lors d'une interview avec l'agence de presse Jamaran, le député iranien Heshmatollah Falahat-Pisheh a fait allusion aux prises de position des États européens vis-à-vis de l'approche de Washington envers le PGAC (l'accord sur le nucléaire iranien).

"Les relations Iran-Europe sont entrées dans une phase sérieuse. Dans le monde politique, la donne change dès lors que la sécurité nationale et les intérêts nationaux des pays sont compromis. Et aujourd'hui, c'est des intérêts nationaux et de la sécurité de l'Europe qu'il s'agit."

Selon M. Falahat-Pisheh, le président Rohani devrait profiter de la future visite en Iran de son homologue français pour lui parler sérieusement de ce sujet. "Au cas où l'Iran abandonnerait sa politique participative, le trafic des terroristes, stupéfiants, armes et réfugiés augmenterait à destination de l'Europe", a-t-il estimé.

Sans en imposer les coûts au monde entier, l'Iran a contribué à la lutte contre le terrorisme et les facteurs déstabilisateurs et l'Europe est aujourd'hui inquiète des atteintes qui à l'avenir pourraient être portées aux facteurs contribuant à la sécurité.

"Les Européens savent bien qu'en cas d'une annulation du PGAC, le premier endroit dont la sécurité sera menacée, est l'Europe", a-t-il précisé.

"Tout comme l'a mentionné le Guide suprême de la Révolution islamique, les Européens doivent savoir que c'était avec eux que les Iraniens ont commencé les négociations nucléaires", a-t-il affirmé.

"De ce fait, les Européens ne doivent pas chercher à mettre l'Iran sous pression. Au contraire, ils devraient plutôt faire pression sur les Américains, en raison de leurs prises de positions sur les activités militaires de l'Iran", a indiqué le parlementaire iranien avant d'ajouter qu'au lieu adhérer aux positions américaines, l'Europe devrait respecter les lignes rouges défensives et sécuritaires de l'Iran.

Les Israéliens guettent, avec inquiétude, les déplacements des responsables de la RII en Syrie. Et ils s’emploient, donc, à changer la situation en faveur de leur libre agissement aussi bien en Syrie qu’au Liban.

Les experts israéliens sont d’avis que Tel-Aviv, confronté à des défis stratégiques, doit se réconforter, en oubliant toutes les déclarations optimistes des hommes politiques et militaires israéliens, pour pouvoir agir librement sur les territoires syrien et libanais.

Nasser Kandeel ©Youtube/capture d'écran

L’analyste de renom libanais Nasser Kandeel s’est penché, dans une analyse pour le journal libanais Al-Binaa, sur les récents déplacements des responsables de la RII qui ont été, de près une inquiétude, suivie par le régime israélien.

Ils ont guetté, minutieusement, la nature des missions accomplies par les responsables iraniens en Syrie dans la mesure où ils font une distinction entre les objectifs poursuivis par le président de la commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère, Alaeddin Boroujerdi, le président du Parlement Ali Larijani ou le conseiller du Leader de la Révolution islamique l'Ayatollah Ali Khamenei, et ceux qui ont poursuivi le général Qassem Soleimani, commandant de l’armée de Qods et le général de division Mohammad Baqeri, commandant en chef des forces armées iraniennes.

Ce sont certes des visites très importantes, les Israéliens en sont convaincus, car elles traduisent les efforts sans répit de l’Iran et de la Russie en vue de changer les rapports de force face à Israël surtout après que Tel-Aviv a échoué à obtenir de Moscou des garanties pour sa sécurité sur le front du Golan.

Israël s’est rendu compte qu’il n’est pas en mesure d’empêcher la décision de Damas de couvrir l’espace aérien libanais. C’est justement l’un des objectifs de la visite en Syrie du général de division Mohammad Baqeri : la mise sur pied d’un système de dissuasion le long des frontières entre la Syrie et le Liban. Une décision partagée par les Syriens, les Iraniens et le Hezbollah libanais.

Damas a demandé à la Russie de l’aider à former un système anti-balistique ; les Israéliens affirment que cela créerait une défense aérienne non seulement pour la Syrie, mais aussi pour le Hezbollah et le Liban.

Or, les experts israéliens estiment qu’Israël fait face à des défis stratégiques et qu’il doit oublier toutes les déclarations optimistes de leurs hommes politiques et commandants de manœuvres militaires. Le nouveau défi qu’Israël doit surmonter, c’est de se procurer des missiles sol-air et sol-mer, avec une portée de plus d’une centaine de km, pour lui permettre un libre agissement aussi bien au Liban qu’en Syrie bien que cela risque, évidemment, de mettre les armes israéliennes à la portée des armes plus efficaces de l’axe de la Résistance, conclut l’analyste Nasser Kandeel.