
تقي زاده
La prière
Abadi: ce sont les forces irakiennes qui se battent dans tous les frontes
"Les combattants du Hachd al-Chaabi sont des Irakiens qui ont combattu le terrorisme, ont défendu leur pays et se sont sacrifiés pour vaincre le groupe Daech", a dit M. Abadi lors d'une réunion avec M. Tillerson, selon un communiqué de son bureau.
Le Hachd al-Chaabi est une coalition d'unités paramilitaires qui regroupent plus de 60.000 Irakiens.
Ce groupe a été formé en 2014 pour aider les forces régulières gouvernementales face à Daech et a participé aux différentes batailles contre ce groupe terroriste en Irak, auxquelles la coalition internationale menée par les Etats-Unis a contribué.
Dimanche à Ryad, le secrétaire d'Etat américain avait appelé "les combattants étrangers" et "les milices iraniennes qui sont en Irak" à "rentrer chez eux".
"Le Hachd est une institution dépendant de l'Etat irakien et la Constitution n'autorise pas la présence de groupes armés hors du cadre de la loi", a insisté M. Abadi. Son cabinet avait auparavant affirmé qu'"aucune force étrangère" ne combattait en Irak et que "personne n'avait le droit d'interférer dans les affaires irakiennes".
Le Hachd al-Chaabi dépend du Premier ministre irakien, commandant en chef des armées, et le Parlement a voté son intégration au sein des troupes régulières.
« Programme de missile rencontre les besoins défensifs de l’Iran »
« Programme de missile de l’Iran fait partie du pouvoir de dissuasion du pays et a été conduit à répondre aux besoins de défense et de sécurité et les commentaires à cet égard ne peuvent être faits sans tenir compte de notre environnement de sécurité, » a déclaré lundi le Adjoint de l’Iran à l’Organisation des Nations Unies (ONU), Leila Ale-Habib.
Devant un Comité des Nations Unies, le fonctionnaire Perse a déclaré que la République islamique d’Iran a fait clairement à plusieurs reprises que son missile programme n’est pas négociable et qui va aller de l’avant « avec force » avec les essais de leur institution.
Se référant à la guerre imposée par l’Irak à l’Iran (1980-88), il a fait valoir que l’expérience acquise au cours de cette période a enseigné à l’Iran qu’il devrait avoir ses propres potentialités pour assurer son indépendance et la sécurité et devrait jamais doute développer leurs capacités à répondre à vos besoins dans les aspects défensifs et de la sécurité.
En réponse aux allégations que les essais de missiles balistiques de l’Iran violent la résolution du Conseil de sécurité (CSNU) 2231, Ale-Habib a souligné que cette résolution établit que Téhéran ne devrait pas entreprendre toute activité liées aux missiles balistiques qui se chargent des armes nucléaires et, ajoute-t-elle, l’Iran a toujours insisté que « ses missiles balistiques ne visent pas à porter des armes nucléaires ».
Pour sa part, les autorités iraniennes ont défendu à plusieurs reprises que son programme de missile unique cherche à contrer toute menace de guerre par procuration et d’empêcher ses ennemis de toute agression contre le pays de Perse.
Terrorisme: les USA veulent renforcer leur présence militaire en Afrique
Après la chute de Daech anticipée par ses défaites successives dans ses capitales autoproclamées en Irak et en Syrie, le groupe terroriste tente de s’établir en Afrique. Voilà un bon prétexte pour que les États-Unis y renforcent leur présence.
L’information a été annoncée par le chef d'état-major américain, le général Joe Dunford, le lundi 23 octobre.
« Après la libération de Raqqa en Syrie et Mossoul en Irak, anciens bastions clé des terroristes dans la région, l'Afrique est l'un des endroits potentiels où ils espèrent renforcer leur présence terroriste », a lancé le général Dunford, lors d’un point de presse consacrée à une enquête sur les quatre militaires américains tués le 4 octobre par des groupes armées au Niger.
Cité par l’AFP, le général américain a déclaré que « Washington sait à quel point la Libye et le Sinaï sont importants pour Daech ».
« Nous savons à quel point ils ont essayé de s'établir en Afrique de l'Est et bien sûr, nous parlons maintenant de l'Afrique de l'Ouest », a-t-il ajouté.
Le chef d’état-major américain a ensuite déclaré que « le Pentagone va faire des recommandations au ministre de la Défense Jim Mattis et au président Donald Trump sur le renforcement des unités nécessaires pour répondre au niveau de menace que nous évaluons ».
Ce général américain doit présider mardi à Washington une réunion avec les représentants militaires de 75 pays pour « discuter de la prochaine phase de la campagne militaire » contre Daech.

Vendredi, le sénateur républicain Lindsey Graham avait été encore plus clair sur le sujet: « La guerre est en train de se déplacer. Nous allons assister à davantage d'actions en Afrique », avait-il déclaré à la presse à la sortie d'un entretien avec M. Mattis.
L'Afrique est déjà la deuxième zone d'intervention dans le monde des Forces spéciales américaines, après le Moyen-Orient. Ces unités d'élite y sont chargées de former les militaires locaux à la lutte antiterroriste. Ils ne sont pas censés partir en mission avec les militaires locaux quand il y a un risque de combat, a souligné le général Dunford.
Avec AFP
La Russie a opposé son veto à la résolution de l’ONU sur la Syrie
Aujourd’hui, mardi 24 octobre, Moscou a opposé son veto au projet de résolution américain présenté au Conseil de sécurité de l’ONU et destiné à prolonger d’un an l’enquête sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie.
Cette résolution américano-israélienne cherche à mettre sur le dos du régime syrien l’incident chimique de Khan Cheikhoun d’avril dernier.
Un rapport des experts de l’ONU sur l’attaque au gaz sarin le 4 avril à Khan Cheikhoun doit être présenté jeudi au Conseil de sécurité et Moscou a indiqué à juste titre qu’il fallait attendre la publication de ce rapport avant de voter une quelconque résolution contre Damas.
Mis à part la Russie, la Bolivie s’est opposée aussi à ce projet de résolution et la Chine s’est quant à elle abstenue de voter.
L’Iran et la France comptent embellir leurs relations économiques
L’ambassadeur de la République islamique d’Iran en France et le secrétaire général du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères ont discuté de l’essor des relations bilatérales ainsi que des questions régionales et internationales.
Ce mardi 24 octobre, Maurice Gourdault-Montagne et Abolqassem Delfi se sont retrouvés à Paris pour discuter des moyens censés élargir les relations Téhéran-Paris ainsi que des récentes évolutions survenues au Moyen-Orient et dans le monde entier.
Lors de ce tête-à-tête, le secrétaire général du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, Maurice Gourdault-Montagne, a déclaré que son pays prêtait une importance toute particulière à ses relations avec l’Iran, disant que la France était totalement prête à exploiter les capacités politiques et économiques des coopérations Téhéran-Paris.
Maurice Gourdault-Montagne a souligné que la République islamique d’Iran avait honoré tous ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire et a ajouté que la France appelait tous les pays signataires à respecter ce document.
Il a ensuite souligné que les deux pays devraient élargir leur coopération économique dans le cadre d’une commission mixte afin d’augmenter le volume de leurs échanges commerciaux.
De son côté, l’ambassadeur de la République islamique d’Iran en France Abolqassem Delfi a évoqué les pas concrets que l’Iran et la France avaient franchis pour développer leurs relations, disant que la mise en application des accords et des contrats conclus lors de la visite du président Rohani à Paris pourrait donner un coup de pouce aux relations bilatérales entre les deux pays.
M. Delfi a rappelé l’engagement de l’Iran à l’accord nucléaire de 2015 et a qualifié d’important le rôle de l’Union européenne, notamment de la France dans la mise en application de cet accord.
Washington ne délivre pas de visas à une délégation du ministère turc de la Justice
Selon la chaîne CNN turque, l’administration américaine n’a pas délivré de visas à une délégation du ministère turc de la Justice qui devait justement se rendre dans les prochains jours en Amérique dans le cadre d’un projet d’apaisement des tensions entre Washington et Ankara.
Ce nouvel incident fera certainement monter encore d’un cran les tensions, vieilles de plusieurs semaines déjà, entre ces deux pays alliés au sein de l’OTAN.
À la suite de l’expulsion pour cause d’espionnage d’un agent du consulat américain, le département d’État américain a émis un communiqué le 8 octobre pour annoncer la suspension de l’octroi des visas pour les ressortissants turcs.
La Turquie a aussitôt annoncé à son tour l’adoption d’une mesure réciproque : l’interdiction d’entrée sur le sol turc des ressortissants américains.
Des images diffusées sur Raqqa confirme la présence d’éléments de Blackwater
Des sources d’information ont diffusé des images montrant les éléments de la compagnie euro-américaine Blackwater dans les rangs des paramilitaires kurdes dans la ville de Raqqa en Syrie.
Certaines sources confirment la présence d’au moins 2 000 mercenaires internationaux à Raqqa et dans la province homonyme dans le nord de la Syrie.

Pas mal d’observateurs ou personnalités politiques avaient déjà dénoncé d’autres aspects étonnants voire effroyables des opérations de libération de Raqqa, menées par les Forces démocratiques syriennes, soutenues par les Américains. Le bilan lourd des pertes civiles en fait partie.
Le Jihad islamique met en garde contre la judaïsation de Qods
En visite à Téhéran, le chef du mouvement du Jihad islamique en Palestine (MJIP), Nasser Abou Charif, a mis en garde contre la judaïsation de Qods.
« Les sionistes sont arrivés en Palestine en 1917. À l’époque, la Palestine était une terre prospère. Même les historiens le confirment ; 700 000 personnes habitaient à cette époque-là sur la terre de la Palestine, qui disposait déjà de près de 120 villes il y a 5 000 ans de cela », a affirmé Nasser Abou Charif.
« Les deux tiers du peuple palestinien ont été expulsés de la terre de la Palestine, avant que 500 000 autres Palestiniens ne connaissent le même sort en 1967 », a affirmé le chef du Jihad islamique.
« La ville de Qods est en passe d’être judaïsée ; déjà, c’est le régime sioniste qui contrôle la circulation des Palestiniens dans cette ville », a-t-il averti.
Zarif se rend en Ouganda pour y inaugurer un hôpital iranien
Selon l’agence de presse Tasnim, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, vient de quitter Pretoria pour Kampala, la capitale ougandaise.
Accompagné d’une délégation de hauts responsables iraniens, Zarif assistera à l’inauguration d’un hôpital de 50 lits construit à l’aide de la République islamique d’Iran.
Le chef de la diplomatie iranienne aura également plusieurs rencontres avec des responsables ougandais, au cours desquelles il sera discuté des possibilités de développement de nos relations commerciales.