تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 22 octobre 2017 22:01

N'oublie pas Kerbala

Que tu sois assoiffé ou non,
Je te montrerai la Source
Où tu pourras étancher ta soif
Quelle qu'en soit l'intensité.
Et si tu veux t'y baigner,
Libre à toi tout entier!
 
Et n'oublie pas la soif d'Al-Hussein à chaque gorgée
que tu boiras,
N'oublie pas la soif de ces nobles martyrisés..
Et prie sur lui et sa famille et ses compagnons!
N'oublie pas la soif des martyrs au Jour de Kerbala..
Abreuve-les de tes larmes et de ton émotion
 
Maudits soient-ils les satans déguisés
Maudits les pervers et leurs associés
Maudit Yazid et maudite son armée
Maudits les trente mille bouchers
 
N'oublie pas le cri du nouveau-né,
N'oublie pas le Porte-Etendard aux bras coupés
N'oublie pas les quarante compagnons
N'oublie pas les tous petits garçons
N'oublie pas la trentaine de repentis
Changeant de camp durant la nuit
N'oublie pas les prières des femmes
N'oublie pas leur courage
N'oublie pas leur grandeur d'âme
N'oublie pas l'Outrage
N'oublie pas les corps décapités
N'oublie pas les tentes brûlées
N'oublie pas ces temps inchangés
N'oublie pas le funeste sort
De ceux qui se réjouissent encore
du cri de l'Opprimé
 
LABAYKA YA ABU SALEH!
ALLAHUMMA SALLI
ALA MUHAMMADIN WA ÂLE MUHAMMAD
WA 'AJAL ALLAH FARAJAK ..
 
les coeurs sont rouillés quand ils ne sont pas morts!!
N'oublie pas Kerbala ô toi qui rencontreras un jour ce sort
Et subiras l'interrogatoire dans la tombe et son châtiment
pour avoir ignoré le sang du Maître du Temps!!
 
Chaque jour est Achoura,
Chaque terre est Kerbala:
Labayka ya Hussein,
Labayka labayka labayka
 
N'oublie pas Kerbala,
Alors je dis à tous ceux qui s'imaginent
Qu'effacer de tels hommes de la mémoire collective
de l'Humanité, en les calomniant
et en les reniant, est un
bien
... de bien réfléchir
au sens du mot
TRAHISON
et du mot RESISTANCE . ..
Et de se souvenir du Soulèvement de Al-Hussein (AS) ..
Oublier la grandeur des résistants, c'est oublier Kerbala..
N'oublie pas Kerbala,
quelle que soit ta religion,
quelle que soit ta foi
ou ton absence d'idéal,
N'oublie pas Kerbala,
dans le soleil devenu pâle,
N'oublie pas Kerbala,
à l'horizon de ton ignorance,
N'oublie pas Kerbala,
N'oublie pas la Résistance,
Branche active de la foi,
Arme de la Miséricorde,
Arc de la Confiance,
N'oublie pas Kerbala,
Et musulman ou pas,
sois d'abord un HOMME,
...sois..
au Nom de Celui qui te créa...
LABAYKA YA HUSSEIN
LABAYKA YA ABU SALEH
 
Melina Nilles,
Il y a plusieurs événements historiques Durant ce  mois:

Le 1e du mois :
 -En ce jour de l'an 37 de l'hégire débuta le combat dans la campagne de Çiffine (qui opposa les partisans de Mo'âwiyah fils d’Abousufiane, à l'armée du 4e Calife légal, l'Imam Ali Ibn Abitaleb).
 
-Selon certaines sources, c'est en ce jour de l'an 61 de l'hégire que ;20 jour après le massacre de la famille du prophète psl le jour Achoura, la tête du Maître des Martyrs, l'Imam al-Hussayn Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalâ', fut amenée à Damas accompagne de la famille de Imam Hussein  prisonnier dans un état catastrophique …,mais fière et courageux.
 
-Parmi ce groupe prisonnier de guerre, se figure une petite fille au nom Soukeina, connue aussi:Roukhaya.Elle est la fille d’Imam Hussein. Prophète psl avait une fille au même nom également. Roukhaya n`avait que 4 ans. Elle a trop souffert par perte de son père, aussi elle a été maltraite durant ce voyage horrible, une nuit elle s’est réveillée en pleurant disant a sa tante Zaynab la fille de Fatma p, Ma tante ! Dans mon rêve j'ai vu mon père ! Je ne l'avais pas vu depuis qu'il m'a quitté, ce jour horrible... Alors je lui ai tout raconté. Tout ce que nous avons enduré jusqu'à aujourd'hui. Il m'a dit : "Roukhaya, tes souffrances ont assez duré ! Roukhaya, ma fille chérie, je suis venu te chercher !»
Roukhaya éclata en sanglots. Alors toutes les femmes, et les enfants aussi se mirent à sangloter. Yazid,le Calif Tyran qui passait à ce moment-là près d'un soupirail de la prison, demanda ce qui se passait. Des gardes lui dirent que Roukhaya, la fille de l'Imam Hussein voulait voir le visage de son père. Yazid donna des ordres.
Des gardes entrèrent bientôt dans le cachot. L'un d'eux portait un plateau d'argent recouvert d'une étoffe de tissue. Le garde déposa le plateau devant Roukaya. Il retira l'étoffe. La torche qu'il brandissait éclaira la tête de l'Imam Hussein.
Roukaya s'empara de la tête de son père. Elle la serra contre elle, l'embrassant comme elle l'avait embrassée des milliers de fois quand il était vivant. Au bout d'un moment ses sanglots se calmèrent.
Dame Zaynab s'approcha de Soukeina qui était immobile, recroquevillée autour de la relique de l'Imam.
- Roukhaya ma fille, ne reste pas ainsi courbée sur la tête de ton père.
Soukeina ne répondait pas. Zaynab voulut secouer doucement l'épaule de l'enfant. Mais Soukeina avait cessé de vivre. Son père tant aimé avait tenu la promesse qu'il lui avait faite en rêve. Maintenant elle était avec lui, au Paradis.
Sa tombe est à Damas en Syrie d’aujourdhui ,un lieu de visite.
Le 3 Çafar : Il est recommandé d'accomplir en ce jour deux rak'ah de prière : dans la première on récite la sourate al-Hamd (al-Fâtihah) et la Sourate al-Fath (No 48), et dans la seconde également la sourate al-Hamd et la sourate al-Tawhîd. Après quoi, on récite cent fois la prière sur Muhammad (P) et sur sa Famille (Allâhumma çalli `alâ Muhammadin wa Âle Muhammad = Ô mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur sa Famille), ensuite, on récite l'istighfâr (astaghfir-ullâha Rabbî wa atûbu ilayhi = Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui). On demande à Allah enfin d'exaucer ses vœux.
 
Parmi d’autres évènements historiques de ce mois, on peut noter :
Le 28 Safar : C'est le jour anniversaire du décès du Sceau des Prophètes, notre Noble Prophète, Muhammad Ibn Abdullâh (P) (décédé le lundi 28 çafar de l'an 10 de l'hégire selon certain source et selon d`autre source le 12 rabi-aval) à l'âge de 63 ans.
 L'Imam Ali (p) s'occupa alors du lavage rituel de son corps (ghusl al-mayyet), de son embaumement, de son enveloppement. Puis il pria sur lui. Puis les Compagnons vinrent par fournées pour prier sur lui individuellement. Après quoi, l'Imam Ali (p) l'enterra sur place (l'endroit même où il était décédé). Anas Ibn Mâlik témoigne : "Lorsque nous avons terminé l'enterrement du Prophète (P), Fâtimah est venue vers moi et m'a dit :"Comment avez-vous pu jeter de la terre sur le visage du Messager d'Allah. Ensuite elle se mit à pleurer et dit :"Ô mon père! Ô celui qui a répondu à l'appel du Seigneur Qui l'avait appelé auprès de lui ! Ô mon père ! Que tu es près de ton Seigneur". Puis, selon un récit digne de foi, elle ramassa une poignée de terre de la sainte tombe et y posa ses yeux en récitant quelques vers plaintifs et élégiaques. 
-
 Le 7/ou28 de mois Safar : C'est le jour anniversaire du martyre de l'Imam al-Hassan Ibn Ali, al-Mujtabâ (p) le petit fils du Noble Prophète(Psl), décédé en l'an 50 de l'hégire. Le même jour de l'an 128 naquit l'Imam Mûssâ Ibn Ja'far-Sadiq (p), près de Médine. (En pièce joint un article concernant Imam Hassan(p))
Le 20 Safar : C'est l'anniversaire du quarantième jour du Martyre de l'Imam al-Hussain (p), le petit-fils du Prophète (psl). Ce jour marque aussi l'anniversaire de la venue du Compagnon Jâber Ibn Abdullâh al-Ançârî, à Karbalâ', pour visiter la tombe de l'Imam al-Hussain (p), le premier à avoir effectué cette visite depuis l'assassinat du petit-fils du Prophète (psl). Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalâ', auprès de sa tombe. Ainsi depuis 14 siècle, chaque année des milliers des musulmanes participent à cette visite pieuse pour garder vivant à l`esprit le message du maitres des martyres Al-Hussein a savoir : Le vraie Djihad, le courage, la résistance et le sacrifice pour la cause d`Allah, la lutte contre les tyrans (comme son grand père (p) a ordonné) ,….
dimanche, 22 octobre 2017 21:49

Derrière les affaires Sarkozy et Lafarge

Si la presse ne s’intéresse plus au Moyen-Orient élargi depuis la chute de Raqqa qu’elle interprète à tort comme la défaite du jihadisme, les magistrats français travaillent désormais sur deux affaires venues d’Orient : le présumé financement par la Libye de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et le présumé achat de pétrole à Daesh par Lafarge. Deux instructions qui, pour le moment, n’ont pas abordé le fond des dossiers.

Serge Marchand : Deux des affaires que vous évoquez dans Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trumpfont actuellement l’objet de poursuites judiciaires en France. Pouvez-vous nous en parler ? Commençons par le financement présumé de la campagne électorale du président Sarkozy par la Jamahiriya arabe libyenne.

Thierry Meyssan : Durant l’attaque de la Libye, État souverain membre des Nations unies, par le Royaume-Uni, la France et leurs alliés, j’ai constitué à Tripoli un groupe de travail gouvernemental pour reconstituer les affaires qui pourraient être évoquées pour rappeler Paris à l’ordre. Nous avons rassemblé des preuves dans plusieurs affaires —libyennes, tunisiennes et égyptiennes— dont celle du financement de la campagne électorale présidentielle de 2007. Ce groupe comprenait notamment le fonctionnaire qui a opéré les versements en main propre aux émissaires de Nicolas Sarkozy.

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Fabrice Arfi et Karl Laske ont poursuivi la même enquête [1]. Comme ils n’ont pas eu accès aux preuves de ce pacte, ils ont reconstitué en détail les circuits de transfert de fonds.

Contrairement à ce qui est paru dans la presse, il n’y a jamais eu de preuves écrites de cet arrangement, mais il existe des preuves audio. Elles sont aujourd’hui détenues par un collaborateur du Guide Mouamar Kadhafi qui a ainsi pu échapper à la vindicte de l’Otan et s’est réfugié aujourd’hui dans un autre État africain. Il existe par contre des traces de certains transferts de fond, que la Justice pourra aisément vérifier à partir des informations de Fabrice Arfi et de Karl Laske

Dans cette affaire, les poursuites pénales contre Nicolas Sarkozy sont légitimes car il a bien illégalement financé sa campagne électorale en violant le plafond prévu par la loi, en la finançant avec des fonds étrangers et au détriment de ses concurrents. Mais elles sont injustes car elles ne concernent que lui et pas un autre candidat qui a également bénéficié du même argent, quoique pour un montant de moitié du sien. Si l’on applique la loi, on doit l’appliquer à tous lorsqu’on a les éléments pour cela, ou laisser Monsieur Sarkozy tranquille.

Comme je l’ai souvent déclaré publiquement et écrit, Ségolène Royal s’est rendue coupable de la même infraction avec l’aide de l’ancien président du Conseil constitutionnel Maître Roland Dumas…

Serge Marchand : Dans votre livre, vous citez Ségolène Royal, mais pas le nom de Roland Dumas [2]…

Thierry Meyssan : Et bien c’est fait. D’un commun accord, l’éditeur français et moi avons masqué les noms de quelques personnalités françaises pour éviter qu’elles ne lancent des poursuites en diffamation. Mais ces noms sont lisibles dans les éditions étrangères. Je vais les publier sur notre site ce qui n’engagera pas la responsabilité juridique de mon éditeur. L’important est que les faits que j’ai relatés n’aient pas été contestés.

Au demeurant, je fais la différence entre Roland Dumas, le militant anti-impérialiste pour qui j’éprouve un profond respect, et le même Roland Dumas, aventurier, que nous traînons comme un boulet.

Je reviens à mon propos. Non seulement je ne considère pas en l’état les poursuites contre Nicolas Sarkozy comme justes, mais sachant que presque tous les autres candidats ont également cherché de l’argent d’autres gouvernements étrangers, et que ceci se pratique depuis des lustres, je pense qu’il a simplement été plus malin que ses concurrents et a obtenu plus qu’eux. Malheureusement ce système est la conséquence de notre conception erronée de la Démocratie. Un autre aspect, dont personne ne parle, me choque beaucoup plus : selon la totalité des collaborateurs du Guide, le président Sarkozy et Madame Royal ont tous deux pris l’engagement qu’une fois élus, ils feraient « annuler » la condamnation d’Abdullah Senussi dans l’affaire du vol 772 d’UTA.

Abdullah Senussi est le beau-frère de Mouamar Kadhafi et était le chef des services secrets intérieurs. Durant la guerre du Tchad, en 1989, il avait commandité cet attentat qui coûta la vie à 170 personnes. Tripoli considérait que c’était un acte de guerre et qu’il ne devait donc pas faire l’objet d’une condamnation pénale. Personnellement, je pense comme les magistrats français, que si c’était un acte durant la guerre ce n’était pas un acte de guerre car il était dirigé délibérément contre des civils. Au demeurant, chacun sait que Senussi et moi ne nous entendions pas du tout.

S’engager à « annuler » cette condamnation ne pouvait signifier qu’amnistier le condamné —ce qui est possible au plan constitutionnel, mais pas politiquement— ou pire, manipuler la Justice française —ce qui est contraire à la responsabilité constitutionnelle du président de la République—. Ce faisant, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal ont montré qu’ils étaient tous deux indignes de cette fonction.

Serge Marchand : La seconde affaire, c’est celle de Lafarge [3]. Cette société est poursuivie par d’anciens employés pour ne pas les avoir régulièrement payés et pour avoir acheté du pétrole à Daesh [4]. Laurent Fabius, pourrait être entendu dans le cadre de l’instruction.

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Thierry Meyssan : Là encore, nous sommes en face d’une vaste hypocrisie. J’ignore si c’est le Parquet qui a limité ainsi l’instruction ou si ce sont les juges d’instruction eux-mêmes qui se sont rognés les ailes, à moins que tout cela ne soit instrumenté par les parties civiles. Le problème est complètement différent.

L’usine de Jalabiyeh (à la frontière turque, au nord d’Alep) ne fonctionnait pas au pétrole, mais au coke. Durant deux ans, les services secrets turcs, le MIT, ont affrété des trains pour la livrer en charbon.

Le quotidien Le Monde a reconnu que durant deux ans, l’usine fonctionnait à plein régime. Or, il n’était pas possible de transporter de marchandise de cette zone vers celle contrôlée par Damas, on avait arrêté toute construction civile dans la zone des jihadistes, et il n’y a pas d’exportation vers la Turquie. Alors pourquoi produire et qu’est devenu ce ciment ?

La réponse est simple. Il était utilisé par les jihadistes pour construire des fortifications [5]. On est alors passé à une guerre de position, non pas avec des tranchées, mais avec des bunkers souterrains. Cette stratégie avait été décrite par Abou Moussab «  Le Syrien  » dans son livre de 2004, La Gestion de la barbarie [6].

La quantité de ciment produite par Lafarge à Jalabiyeh et remise aux jihadistes est équivalente à celle utilisée par le Reich allemand pour construire la ligne Siegfried. Ce sont ces bunkers que l’armée de l’air russe est venue détruire avec des bombes pénétrantes.

En 2013, Daesh n’existait pas encore sous sa forme d’État non reconnu. Les jihadistes étaient divisés en de multiples groupes, mais leurs opérations militaires étaient coordonnées de facto par le centre de commandement des Forces terrestres de l’Otan (LandCom) à Izmir (Turquie). Ainsi ont-ils pu bénéficier des conseils des ingénieurs de l’Otan pour construire ces installations.

Laurent Fabius était évidemment un acteur de cette opération…

Serge Marchand : Nicolas Sarkozy y est-il aussi mêlé ?

Thierry Meyssan : Non, pas du tout. L’affaire Lafarge a débuté sous la présidence de François Hollande, l’ex-compagnon de Ségolène Royal. Le président Sarkozy avait conclu un accord de paix avec la Syrie après la libération de Baba Amr où les jihadistes avaient déjà proclamé un Émirat islamique.

À l’époque donc, Laurent Fabius et le général Benoît Puga pensaient que la France et ses alliés renverseraient la République arabe syrienne et placeraient au pouvoir le général Manaf Tlass [7]. Or, le frère de Manaf, Firas, était administrateur de l’usine de Jalabiyeh.

Serge Marchand : Tous deux sont les fils de l’ancien ministre syrien de la Défense, le général Moustapha Tlass.

Thierry Meyssan : Absolument, mais Moustapha Tlass, lui, ne s’est jamais dressé contre la République et n’a jamais soutenu les jihadistes.

Il importe de savoir que par le passé, Hillary Clinton avait été avocate, puis administratrice de Lafarge et qu’à l’époque de Saddam Hussein, cette société avait travaillé avec la CIA pour transporter illégalement des armes en Irak et préparer la guerre.

Évidemment, si l’instruction s’intéressait à ces faits, elle se heurterait immédiatement au Secret-Défense, seul moyen de protéger le gouvernement Hollande pour qu’il n’ait pas à rendre de compte sur la guerre qu’il a coorganisé en Syrie et sur ses relations avec les jihadistes.

Tous ces éléments et beaucoup d’autres sont présents dans mon livre. Je m’étonne qu’aucun magistrat n’ait eu la curiosité de le lire.

Serge Marchand : Je vous remercie.

L'armée israélienne a bombardé samedi des positions militaires du régime en Syrie, en riposte à la chute de plusieurs obus tirés depuis ce pays voisin sur le plateau occupé du Golan.
 
Depuis le déclenchement de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a effectué de nombreux raids aériens contre des cibles dans ce pays, principalement contre des convois transportant des armes de l'armée syrienne.

A Damas, le ministère de la Défense a confirmé une attaque israélienne contre l'une de ses positions dans la province de Qouneitra, proche du Golan occupé, qui a causé des dégâts matériels.
Le président américain Donald Trump a prédit samedi l'ouverture d'une ère de transition vers la paix en Syrie, avec l'implication diplomatique des Etats-Unis, la reprise de la ville de Raqa annonçant selon lui "la fin du califat de Daech".
 
"Avec la libération de la capitale de Daech, ainsi que de la vaste majorité de son territoire, la fin du califat de Daech est en vue", a estimé M. Trump dans un communiqué transmis par la Maison Blanche.

Cette victoire de l'alliance dominée par les Kurdes, alliés à Washington, annonce "une nouvelle phase" en Syrie, a ajouté le président américain.

Cibles de multiples offensives, les militants armés du groupe Daech sont actuellement acculés dans leurs derniers fiefs en Syrie et voient s'effondrer le "califat" proclamé sur les régions conquises en 2014 à cheval entre l'Irak et la Syrie.

Les forces syriennes ont encore repris à Daech samedi une ville symbolique de la province de Homs, a rapporté l'agence officielle syrienne Sana.

"Nous allons rapidement évoluer vers une nouvelle phase dans laquelle nous soutiendrons les forces locales de sécurité, ferons retomber les violences en Syrie et mettrons en place les conditions pour une paix durable, afin que les terroristes ne puissent revenir menacer notre sécurité commune", a prévu M. Trump.

Il n'a pas mentionné quel sort Washington prévoyait pour le président syrien Bachar al-Assad, ni quelle influence serait laissée à Moscou dans ces négociations, deux questions qui chacune ont déjà fait capoter de précédentes discussions.

Alors que des capitales européennes exigent le départ d'al-Assad, M. Trump lui a insisté sur le fait que le processus de transition politique devait "respecter la volonté du peuple syrien".

L’Agence de presse iranienne IRNA a publié ce samedi, les images montrant le chef d’état-major général des forces armées de l’Iran, le général de division Mohamad Hussein Baqeri, visite de la ville d’Alep (nord-ouest de la Syrie).

Général Baqeri s’est également entretenu jeudi avec le président syrien, Bachar al-Assad et pour le président syrien a remis un message de salutation du leader de la révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, par les victoires remportées contre le terrorisme (selon ABNA).

Le chef militaire Perse élevé est arrivé mardi en Syrie pour renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la défense et de remédier à la situation actuelle dans le pays arabes.

dimanche, 22 octobre 2017 21:42

Le ministre iranien des AE à Pretoria

Le ministre iranien des Affaires étrangères est parti pour Pretoria, la capitale administrative de l'Afrique du Sud où il participera à la 13e commission mixte économique Iran/Afrique du Sud. 

À la tête d'une haute délégation politique et économique, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad-Javad Zarif s'est rendu à Pretoria pour participer à la 13ème réunion de la conférence mixte économique Iran/Afrique du Sud.

Le ministre iranien des Affaires étrangères doit également rencontrer le président, le ministre des Finances et son homologue sud-africains.

Visiter des secteurs privés et s'entretenir avec des hommes d'affaires et des commerçants des deux pays figurent, aussi, à l'agenda de la visite de M. Zarif en Afrique du Sud.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi  a annoncé qu'une délégation d'hommes d'affaires et de directeurs de compagnies des secteurs gouvernementaux et privés actifs dans divers domaines bancaires, industriels, financiers et commerciaux, accompagnait le ministre iranien des Affaires étrangères et qu'un partenariat commercial devait être établi à l'occasion de cette visite.

Une fois achevée sa visite en Afrique du Sud, M. Zarif partira pour l'Ouganda et le Niger où il doit s'entretenir avec les responsables ougandais et nigériens des questions d'intérêt commun et des évolutions régionales et internationales.

La 12e commission mixte Iran/Afrique du Sud  s'est tenue, au mois de mai 2015 à Téhéran lors de laquelle les deux pays ont signé un document en 106 paragraphes et 22 pages.

Le Front Fatah al-Cham a confirmé avoir perdu neuf membres dans une frappe aérienne russe.

Le groupe terroriste Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra) a confirmé, ce dimanche 22 octobre, avoir perdu neuf de ses éléments dans un raid aérien de l’aviation russe dans la banlieue d’un village à l’est de Hama.

Ce groupe terroriste a refusé de fournir plus de détails à ce propos et d’identifier ses éléments qui ont été tués.

 

 
 
 

10 terroristes appartenant au groupe terroriste Daech ont perdu la vie dans une attaque lancée par les talibans contre leur fief dans le district Qush Tapa dans la province de Djôzdjân.

Le porte-parole du commandement de la police de Djôzdjân, Hekmatollah Aminzadeh a expliqué à ce sujet que le village de Chaqma Chaqa dans le district de Qush Tapa était depuis l’année précédente devenu le fief de Daech dans cette province, mais qu’il venait d’être repris aux daechistes par les talibans.

« Lors de ces accrochages, des dizaines terroristes de Daech ont été tués et leurs positions ont été placées sous contrôle des talibans », a poursuivi ce porte-parole. Il a ajouté que les affrontements entre les antagonistes se poursuivaient et qu’un chef daechiste nommé Ibrahim Lang et deux ressortissants ouzbeks y ont trouvé la mort, tandis que d’autres ont pris la fuite vers Sar Dara dans le district de Darzab.

« Ces affrontements n’ont heureusement fait aucune victime parmi les civils, car les habitants de la région avaient déjà quitté leur maison avant le commencement des combats », a-t-il dit.

« Les talibans ont fait venir dans cette région plusieurs personnes des provinces de Badghîs, Fâryâb, Helmand et Sar-e Pol pour combattre Daech et ils ont fouillé chaque maison à la recherche des terroristes », a-t-il expliqué.

En Somalie, 7 personnes ont trouvé la mort ce dimanche 22 octobre dans une explosion au passage d’un minibus sur une route menant à la capitale Mogadiscio.

Selon le site internet Al-Bawaba, la bombe a explosé au passage d’un minibus transportant des habitants, pour la majorité des agricultrices, du village de Danija, situé à 40 kilomètres du nord-ouest de Mogadiscio.

« Nous avons entendu un bruit terrible et nous nous sommes rendu sur-le-champ sur les lieux de l’incident où nous nous sommes trouvés face à un minibus désintégré et des cadavres de personnes, majoritairement des femmes, cadavres qui étaient déchiquetés et éparpillés », a confié un témoin.

L’explosion s’est produite à proximité d’une zone sous la domination du groupe terroriste des Shebab.

La semaine dernière, l’explosion d’un camion a coûté la vie à 358 Somaliens dans la capitale, tandis que 56 sont toujours portés disparus.