
تقي زاده
Des médias internationaux réclament un accès libre pour les journalistes à Gaza
Trois grandes agences de presse internationales et la chaîne BBC ont demandé au régime sioniste d’autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Elles se sont dites profondément préoccupées par la situation de leurs journalistes dans l’enclave palestinienne assiégée par le régime israélien, où la population est en danger de famine.
Les agences de presse AFP (Agence France-Press), AP (Associated Press) et Reuters, ainsi que la chaîne BBC, ont lancé, jeudi 24 juillet, un appel commun à Israël d’autoriser l’entrée et la sortie des journalistes en mission à Gaza, territoire en danger de famine selon l’ONU et des ONG, suite aux 21 mois de guerre génocidaire.
« Les journalistes doivent affronter de nombreuses privations et difficultés en zone de guerre. Nous sommes profondément inquiets du fait que la faim menace leur survie », alertent l’Agence France-Presse, ainsi que l’agence américaine Associated Press, l’agence canado-britannique Reuters et la chaîne britannique BBC News dans un communiqué commun.
« Nous exhortons une nouvelle fois les autorités israéliennes à autoriser l’entrée et la sortie des journalistes à Gaza. Il est essentiel que des vivres en quantités suffisantes parviennent à la population sur place », peut-on lire dans le communiqué.
Ces médias internationaux ont fait part de leurs profondes préoccupations par la situation de leurs journalistes à Gaza, « qui peinent de plus en plus à subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles et d’eux-mêmes ».
Les témoignages de journalistes en grande détresse à Gaza se sont multipliés ces derniers jours. Ils évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre.
Le président tunisien Kaïs Saïed dénonce le génocide commis par Israël à Gaza
Le président tunisien Kaïs Saïed a fermement condamné le génocide perpétré par le régime israélien dans la bande de Gaza, lors d’un entretien avec Massad Boulos, conseiller principal du président américain, Donald Trump, pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et d’Afrique.
Cette rencontre, qui s’est tenue mardi au palais de Carthage, a été l’occasion pour le chef de l’État tunisien de réaffirmer sa position sans équivoque concernant la cause palestinienne, qualifiant de « crimes contre l’humanité » les crimes israéliens à l’encontre des Gazaouis.
De même, Kaïs Saïed a brandi des photos bouleversantes d’enfants palestiniens affamés et agonisants, victimes, selon lui, d’une politique « d’extermination systématique ». Pour le président tunisien, ces scènes d’horreur sont « insupportables au XXIe siècle » et mettent en cause les fondements mêmes du droit international.
Il a accusé la communauté internationale de manquer à ses responsabilités morales et juridiques, pointant une érosion de la légitimité des institutions internationales, incapables, selon lui, d’agir face à la tragédie qui frappe le peuple palestinien.
Kaïs Saïed a réitéré que l’ensemble du territoire palestinien revient légitimement à son peuple, insistant sur le fait que la ville occupée de Qods doit en être la capitale. Il a également fustigé la poursuite de la colonisation et le silence des grandes puissances, avant de rappeler que la Tunisie soutient sans condition le droit des Palestiniens à l’autodétermination.
Plusieurs colons blessés dans une attaque à la voiture bélier près de Tulkarem en Cisjordanie
Une attaque à la voiture bélier près de Tulkarem, en Cisjordanie, a blessé huit colons israéliens. Suite à l’accident, les forces israéliennes ont bloqué des routes dans le territoire occupé.
Le véhicule a percuté un groupe de personnes qui attendaient dans un arrêt de bus près de l’entrée de Kafr Yona. Les blessés ont été transférés vers les hôpitaux voisins, selon les médias du régime sioniste.
Selon certaines informations, parmi les victimes de l’attaque, pourraient également figurer des soldats du régime. Les blessures subies étaient classées du moyen au léger.
Le conducteur a pris la fuite après l’incident ; ce qui a incité les forces israéliennes à bloquer plusieurs points de passage en Cisjordanie occupée. Les autorités ont ensuite indiqué qu’un véhicule suspecté d’être impliqué dans l’accident avait été retrouvé dans le quartier de Beit Lid.
Cette attaque intervient alors qu’Israël poursuit sa campagne d’agressions meurtrières et d’arrestations massives en Cisjordanie occupée, qui s’est considérablement intensifiée depuis le lancement de sa guerre génocidaire contre Gaza en octobre 2023.
Le Hamas a soumis sa réponse à la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu
Alors que l'envoyé spécial du président américain pour le Moyen-Orient se prépare à se rendre en Europe pour des « négociations très sensibles » sur un cessez-le-feu à Gaza et un accord de libération des captifs israéliens, le mouvement palestinien a annoncé avoir remis sa réponse à la dernière proposition israélienne de cessez-le-feu.
Le Hamas a confirmé dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 juillet avoir soumis sa réponse à la proposition israélienne d'un cessez-le-feu de 60 jours à Gaza, alors que des négociateurs des deux camps tiennent des discussions indirectes au Qatar.
« Le Hamas vient de soumettre aux médiateurs sa réponse et celle des groupes palestiniens à la proposition de cessez-le-feu », a déclaré le mouvement de résistance palestinien dans un communiqué publié sur Telegram.
L'ONU met en garde contre la phase la plus horrible de la campagne de famine menée par Israël à Gaza
Israël inflige des horreurs d’une ampleur inédite aux Palestiniens de Gaza, en les soumettant à l’une des campagnes de famine les plus graves de l’histoire, a averti Michael Fakhri, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, appelant à une intervention urgente de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Nous sommes entrés dans la phase la plus atroce de cette campagne de famine orchestrée par Israël. Nous atteignons un niveau d’horreur que nous n’aurions jamais pu imaginer », a-t-il déclaré à l’agence de presse officielle turque Anadolu.
« Le nombre de décès dus à la faim, à la malnutrition et aux maladies, conséquence directe d’un système immunitaire affaibli, augmente de manière exponentielle », a-t-il déploré.
Le Parlement israélien vote massivement en faveur de l’annexion de la Cisjordanie
Le Parlement israélien (Knesset) a approuvé mercredi à une large majorité un texte appelant le régime à annexer la Cisjordanie, dans le but affirmé d'empêcher toute création d'un État indépendant palestinien.
Adopté par 71 voix contre 13, avec le soutien des élus de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mais aussi de députés de l'opposition, le texte, équivalent d'une motion, n'a pas valeur de loi mais entend affirmer « le droit naturel, historique et légal » d'Israël sur ce territoire palestinien.
Il prétend que l'annexion de la Cisjordanie « renforcera l'État d'Israël et sa sécurité et empêchera toute remise en question du droit fondamental du peuple juif à la paix et la sécurité sur sa patrie ».
Le Brésil s’est élevé contre le génocide commis par Israël dans la bande de Gaza
Le Brésil se prépare à apporter son soutien juridique à l'affaire de génocide de l'Afrique du Sud contre le régime israélien devant la Cour internationale de justice (CIJ).
La décision a été révélée dans un premier temps par le journal brésilien Folha de S. Paulo et confirmée mercredi par Reuters, l'agence citant une source proche du dossier.
L'Afrique du Sud a lancé cette action en justice en 2023 après que le régime a plongé la bande côtière dans une véritable guerre génocidaire, en violation de la Convention sur le génocide de 1948.
En octobre 2024, Pretoria a déposé une requête détaillée présentant les preuves du génocide auprès du tribunal de La Haye.
Manif pro-Gaza : les Marocains réclament la fin du génocide et de la normalisation des relations avec Israël
Les Marocains sont descendus dans la rue pour condamner le nettoyage ethnique des Palestiniens, réclamant l'abolition de la normalisation des relations avec le régime israélien.
Des dizaines de milliers de personnes ont protesté ce dimanche 20 juillet à Rabat, la capitale marocaine, contre la situation humanitaire « insoutenable » des Palestiniens dans la bande de Gaza et la normalisation des relations entre le régime israélien et leur pays.
Les manifestants ont défilé sur l’une des principales avenues du centre-ville de la capitale en brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant notamment à la fin du blocus israélien à Gaza.
« C’est une honte, Gaza est sous le feu », « Levez le blocus », « Maroc, Palestine, un seul peuple » et « Non à la normalisation », ont scandé les manifestants, réunis à l’appel de différentes organisations, notamment une coalition regroupant le mouvement Al Adl Wal Ihssane et des partis de gauche.
Ceci intervient alors que les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de guerre génocidaire lancée par le régime de Tel-Aviv contre le territoire palestinien, le 7 octobre 2023.
« Israël commet un nettoyage ethnique »
« Les Palestiniens sont affamés et tués sous les yeux du monde entier. Il est de notre devoir de dénoncer cette situation dramatique insoutenable », a déclaré l’un des manifestants, Jamal Behar, à AFP. Pour la jeune Hibattallah Rifqat, « Israël commet un nettoyage ethnique à Gaza. Ma participation à cette manifestation est une manière d’amplifier la voix des Palestiniens », a-t-elle dit.
« Dénoncer le drame à Gaza est la moindre des choses. Il est crucial que ça cesse. Et (…) nous sommes contre toute forme de normalisation (avec Israël) », confie une autre manifestante, Hasna Ouazzani.
Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu à travers le Maroc depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, en soutien aux Palestiniens mais également pour réclamer l’abrogation de la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, actée fin 2020.
Plan de colonisation israélien : l'ONU signale le déplacement de 69 communautés palestiniennes
Les Nations Unies ont signalé que 69 communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée ont été déplacées depuis 2023 en raison de l’escalade de la violence des colons israéliens.
Selon un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) en Palestine, environ 2 895 Palestiniens ont été contraints de quitter leur domicile au cours des deux dernières années.
L'OCHA attribue ce déplacement à un environnement coercitif favorisé par la violence croissante des colons et les restrictions d’accès à la terre et aux ressources.
L'OCHA a souligné que l’intensification des actes de violence des colons a conduit à des conditions de vie insupportables, poussant les familles à abandonner leurs maisons et leurs terres.
Le rapport indique que 45% des familles déplacées sont originaires du gouvernorat de Ramallah, avec un nombre important également des gouvernorats d'al-Khalil, de Bethléem, de Naplouse, de Tubas, de Salfit, de Qods et d'Ariha.
Signature de plusieurs accords et mémorandums d'entente entre l'Algérie et le Zimbabwe
L’Algérie et le Zimbabwe ont signé, samedi, plusieurs accords et mémorandums d'entente dans divers domaines de coopération.
La cérémonie de signature a été co-présidée, samedi en début de soirée, par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune et son homologue Zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, qui effectue, depuis samedi, une visite de deux jours en Algérie.
Les documents paraphés englobent un accord entre les chambres de commerce et d'industrie des deux pays et un mémorandum d'entente entre l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) et l'Agence zimbabwéenne pour l'investissement et le développement (ZIDA).
Les deux pays ont également signé un accord dans le domaine de la formation professionnelle et de l'enseignement technique et un autre dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le quatrième accord bilatéral porte sur la coopération dans le tourisme. En outre, un mémorandum d'entente dans le domaine des archives, ainsi qu'un procès-verbal final de la 4e session de la commission mixte de coopération algéro-zimbabwéenne ont été signés.
Dans une déclaration à la presse à l'issue de cette cérémonie, les deux présidents ont affiché la convergence totale de points de vue entre l’Algérie et le Zimbabwe sur les questions internationales et régionales, notamment sur la promotion des solutions pacifiques aux conflits en Afrique, le respect de la souveraineté des États et le rejet des ingérences étrangères.
« Nous partageons une même fierté et un même héritage, liés à la lutte de libération africaine, qui nous incitent à renforcer nos relations historiques », a rappelé le chef de l'État algérien.
Selon lui, la visite du président zimbabwéen en Algérie « reflète la volonté politique commune de développer ces relations, couronnées au terme de la 4e session de la Commission mixte algéro-zimbabwéenne, par la signature d’accords de coopération et de mémorandums d’entente dans des domaines vitaux ».
« Nous avons convenus de créer un Conseil d’affaires conjoint et d’encourager les opérateurs économiques à explorer les opportunités d’investissement dans les deux pays », a-t-il poursuivi, invitant le Zimbabwe à participer à la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine, prévue en septembre prochain à Alger.
Le deux présidents ont réitéré aussi leur condamnation des crimes commis contre le peuple palestinien, et réaffirmé leur soutien à son droit légitime à l’établissement de son Etat indépendant.
De son côté, Emmerson Mnangagwa a réaffirmé le « caractère révolutionnaire» des relations bilatérales entre les deux pays. Des relations, a-t-il assuré, qui sont « fortes et enracinées entre les deux pays, découlant de l’esprit de solidarité et de lutte continue contre le colonialisme et l’impérialisme ».
Il a estimé que sa visite à Alger « permettra aux deux pays de concrétiser leur volonté commune d’œuvrer à réformer l’ordre mondial, de contribuer à mettre fin à la prolifération des armes et des conflits, ainsi que de lutter contre le terrorisme ».