تقي زاده

تقي زاده

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’Iran était pleinement vigilant et prêt à se défendre si le régime israélien rompait le cessez-le-feu « fragile » qui a mis fin à 12 jours d’agression contre le pays le mois dernier.

Araghchi a fait ces remarques lors d’une interview accordée mercredi à China Global Television Network (CGTN) à Tianjin, en Chine, où il participait mardi à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).

Il a souligné que la guerre de 12 jours lancée par le régime israélien contre l’Iran était une agression militaire non provoquée et non un simple « conflit ».

« Ce n’est pas un conflit. C’est un acte d’agression, une agression non provoquée d’Israël contre la République islamique d’Iran », a-t-il ajouté.

« Nous n’avions d’autre choix que d’exercer notre droit de légitime défense. Nous avons donc défendu notre pays. Nous l’avons défendu avec beaucoup de courage et avons contraint les agresseurs à cesser leur agression et à demander un cessez-le-feu inconditionnel, que nous avons accepté », a souligné le haut diplomate iranien.

Il a mis en doute la volonté d’Israël de respecter véritablement le cessez-le-feu, qu’il a qualifié de « fragile ».

« Le cessez-le-feu est, bien sûr, fragile et la raison est évidente : aucun cessez-le-feu de la part du régime (israélien) n’est fiable, car il a un très mauvais bilan en la matière », a-t-il expliqué.

« Nous sommes très prudents et pleinement préparés en cas de rupture du cessez-le-feu, mais ce n’est pas notre souhait. Ce n’était pas notre souhait depuis le début. Nous ne voulions pas de cette guerre, mais nous y étions préparés », a-t-il souligné.

L’équipe iranienne de mathématiques a décroché six médailles lors de la 66 édition de l’Olympiade internationale de mathématiques (OIM), qui s’est tenue cette année en Australie, organisée par l’Australian Maths Trust.

Mehdi Aghajanlou et Bardia Khosheghbal ont remporté la médaille d’or, tandis que Mohammad-Sajad Memari, Mohammad-Reza Attaranzadeh et Amir-Hossein Zareï ont obtenu la médaille d’argent. Parsia Tajallaï a reçu une médaille de bronze.

L’équipe iranienne s’est ainsi classée 12 parmi 110 pays participants. Ce résultat marque une nette progression par rapport à l’année précédente, où l’Iran s’était classé 19.

À ce propos, Zabihollah Tarasi, directeur général de l’éducation de la province de Zanjan, a salué cette réussite, en affirmant : « L’Olympiade internationale de mathématiques, en tant que compétition scientifique la plus prestigieuse au monde, a toujours été une scène d’émergence pour les talents les plus brillants ».

Selon le site officiel de l’événement, l’OIM est « la plus grande et la plus prestigieuse des Olympiades internationales, réunissant chaque année les représentants de plus de cent pays après avoir commencé avec seulement sept ».

Cette compétition rassemble « les jeunes esprits les plus brillants du monde et représente l’aboutissement de nombreuses années d’efforts mathématiques et de centaines de tentatives de résolution de problèmes ».

A noter que la semaine dernière, les six membres de l’équipe iranienne ont participé à un concours organisé par un camp d’entraînement scientifique compétitif en Chine qui réunissait 32 pays. Lors de cette compétition scientifique de haut niveau, l’équipe iranienne s'était classée deuxième ex æquo avec le Kazakhstan.

Bardia Khosheghbal a remporté la médaille d’or. Mehdi Aghajanlou, Parsia Tajallaï, Mohammad-Reza Attaranzadeh ainsi que Mohammad-Sajad Memari ont chacun obtenu la médaille d’argent. Amir-Hossein Zareï a décroché le bronze.

Lors du camp d’entraînement scientifique compétitif en Chine, l’équipe iranienne a réussi à se classer deuxième ex æquo avec le Kazakhstan.

En 2025, la Chine et ses entreprises ont investi quelque 39 milliards de dollars sur le continent africain dans le cadre de l’initiative des « nouvelles routes de la soie », dont 21 milliards de dollars destinés au Nigeria et 3,6 milliards à la Tanzanie.

D’après un rapport de l’université australienne de Griffith, les investissements chinois en Afrique ont bondi de près de 400 % cette année, dans le but de renforcer cette initiative stratégique.

Cependant, aucun nouveau projet d’infrastructure financé par Pékin n’a vu le jour cette année au Cameroun, à Madagascar, au Zimbabwe ou encore en Afrique du Sud, contrairement à l’année 2024.

Selon l’Institut asiatique de cette université, Pékin cherche à minimiser les risques financiers tout en sécurisant son accès à des ressources stratégiques telles que le gaz naturel, le pétrole et les terres rares.

La Chine privilégie ainsi l’octroi de prêts aux pays capables de garantir ces ressources en contrepartie. C’est notamment le cas du Nigeria, qui a obtenu la plus grande enveloppe de financement pour un vaste projet de parc industriel gazier à Ogidigben, dans le sud de Lagos. La Tanzanie bénéficie également de projets chinois visant à faciliter le transport de minerais, y compris de terres rares.

 

Des dizaines de Palestiniens ont été tués lors des frappes israéliennes sur des points de distribution d'aide dans le sud de la bande de Gaza, dans un contexte d'aggravation de la crise alimentaire dans le territoire assiégé.

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a rapporté que 41 Palestiniens ont été tués, samedi 18 juillet, lors de raids israéliens sur Rafah. 29 des victimes attendaient de l'aide humanitaire. 

Selon les rapports, 10 autres Palestiniens ont également été tués et 70 blessés lors d'une autre frappe israélienne sur un point de distribution d'aide situé dans la rue Al-Tina à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

Toujours à Khan Younès, au moins 20 personnes en quête d’aide alimentaire ont été tués, mercredi, lors d'une bousculade dans l'un des centres de distribution d'aide, géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation controversée soutenue par les États-Unis et Israël.

Les Nations Unies (ONU) ont signalé que depuis fin mai, quelque 900 Palestiniens ont été tués alors qu'ils cherchaient de l'aide dans des centres gérés principalement par la GHF.

Par ailleurs, selon le ministère de la Santé de Gaza, un nombre sans précédent de personnes affamées de tous âges ont été emmené aux services d’urgence dans un état d'« épuisement et de fatigue extrêmes ».

« Nous alertons sur le fait que des centaines de personnes, dont le corps est complètement décharné, sont désormais en danger de mort imminente », a déclaré vendredi le médecin Sohaib al-Hums, directeur de l'hôpital de campagne koweïtien situé dans la zone d’Al-Mawassi, à Khan Younès. 

 

L’équipe féminine iranienne de basket-ball a réalisé un exploit inédit en se qualifiant pour la finale de la Coupe d’Asie 2025, après trois victoires consécutives face aux Îles Cook, à la Mongolie et à la Thaïlande. En terminant première de son groupe en Division B, l’Iran s’offre une place parmi les quatre meilleures équipes du tournoi.

L'Iran a dominé dès le début, remportant le premier quart-temps 18-7 et conservant son avance jusqu'à la fin de la première mi-temps 42-21. Lors de la demi-finale, disputée contre la Thaïlande, les Iraniennes se sont imposées sur le score de 78 à 52.

Les scores des quatre quart-temps ont été les suivants :

1er quart-temps : 18 – 7 (Iran)

2e quart-temps : 24 – 14 (Iran)

3e quart-temps : 18 – 13 (Iran)

4e quart-temps : 18 – 18 (égalité)

Avant cette rencontre décisive, les joueuses iraniennes avaient déjà marqué les esprits lors des matchs de la phase de groupes, en battant les Îles Cook 82-32, la Mongolie 89-55 et puis la Thaïlande 80-62.

Le cinq de départ iranien face à la Thaïlande en demi-finale était composé de Mahla Abedi, Farnaz Khodamoradi, Sheida Shojaï, Negin Rasoulipour et Roxana Barahman.

Roxana Barahman s’est particulièrement illustrée en signant un double-double impressionnant avec 20 points et cinq rebonds, auxquels elle a ajouté deux passes décisives, quatre interceptions et une évaluation de 22, faisant d’elle la meilleure joueuse du match.

Selon le calendrier officiel, l’équipe iranienne affrontera Taïwan en finale ce dimanche 20 juillet. Notons que l’adversaire de l’Iran en final a éliminé la Mongolie en demi-finale.

À l’issue de la compétition, l’équipe championne de la Division B obtiendra son ticket pour la Division A du basket-ball de l’Asie en 2027. Une promotion qui représenterait un tournant historique pour le basket-ball féminin iranien, marquant son retour au plus haut niveau continental. Une éventuelle accession en Division A constituerait un événement sans précédent pour le sport féminin en Iran.

Au-delà de leur éclatante performance sur le terrain, les joueuses iraniennes ont particulièrement brillé par leur salut unifié et respectueux pendant l'hymne national, geste symbolique de fierté nationale après l'agression israélienne sur le territoire iranien le 13 juin dernier.

Voici quelques images du match entre l’équipe d’Iran et celle de la Thaïlande en demi-finale de la Coupe d’Asie féminine de basket-ball Division B, le samedi 19 juillet 2025. ©FIBA

Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, affirme que le régime israélien a cherché à faire avancer son projet destructeur contre l’Iran via la guerre qu’il a lancée contre la République islamique le mois dernier mais que Téhéran a réussi à déjouer ses complots et lui asséner un échec cuisant.

La guerre a eu lieu sous prétexte de viser les activités nucléaires iraniennes, a rappelé le chef du mouvement de résistance libanais, vendredi 18 juillet lors d'un discours. 

Cheikh Qassem a souligné que le régime sioniste a lancé la guerre, alors que tous les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avaient confirmé la nature pacifique des activités nucléaires de la République islamique d'Iran.

« Il est donc clair que le véritable objectif d’Israël était de détruire l’Iran; Téhéran a toutefois réussi à s’en sortir haut la main. »

Le 13 juin, Israël a lancé un acte d’agression flagrant et non provoqué contre l’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang et scientifiques nucléaires, ainsi que des civils iraniens.

 

 

Les forces armées yéménites ont frappé l'aéroport Ben Gourion, le plus important aéroport du régime israélien, pour la troisième fois en seulement deux jours, frappant cette fois l'installation avec un missile balistique hypersonique.

« L'opération a atteint son objectif avec succès, stoppant des opérations aéroportuaires et forçant des millions de personnes à fuir vers des abris », a indiqué le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, dans un communiqué publié ce vendredi 18 juillet. Le général Saree a précisé que le projectile utilisé lors de l'opération était un missile Palestine-2.

Entre-temps, le journal israélien Calcalist a rapporté qu'un avion en provenance de Dubaï avait refusé de se diriger vers l'aéroport après le tir du missile.

Israel Hayom, un autre quotidien israélien, a également indiqué que l'aéroport avait été fermé pendant une demi-heure à la suite de la frappe yéménite.

Cette opération a été menée dans le cadre du blocus aérien imposé par Sanaa au régime sioniste depuis mai, tout au long duquel, les militaires yéménites ont effectué de nombreuses frappes contre l’aéroport Ben Gourion.

 

Le président américain Donald Trump a réitéré vendredi sa menace d’imposer des tarifs douaniers aux membres du groupe BRICS, avertissant que cette alliance s’effondrerait rapidement si elle devenait une force économique significative.

S’exprimant vendredi lors d’un événement à la Maison-Blanche, où il a signé une loi sur les cryptomonnaies, Trump a accusé les pays des BRICS de chercher à affaiblir la domination mondiale du dollar américain.

« Quand j'ai entendu parler de ce groupe BRICS, composé de six pays, je les ai critiqués très, très fort. Et s’ils se forment un jour vraiment de manière significative, cela se terminera très rapidement », a déclaré Trump sans préciser à quelles nations il faisait référence. « Nous ne pouvons jamais laisser quiconque jouer avec nous. »

 

Dans son message consécutivement à la fin de l'agression israélienne contre la République islamique et la déclaration unilatérale de « cessez-le-feu » par le régime de Tel-Aviv, le Leader de la Révolution islamique a félicité jeudi la nation iranienne pour sa glorieuse victoire.

Dans un message télévisé, le troisième depuis le 13 juin, date à laquelle le régime israélien a lancé son agression non provoquée contre la République islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a déclaré que le régime sioniste avait été écrasé sous les coups des forces armées iraniennes.

« Je pense qu'il est nécessaire d'adresser plusieurs félicitations à la grande nation iranienne. Tout d'abord, félicitations pour la victoire sur le faux régime sioniste. Malgré toutes ses vociférations et ses affirmations, le régime sioniste a été mis à genoux et écrasé sous les coups de la République islamique », a déclaré l'Ayatollah Khamenei.

Le Leader de la Révolution islamique a rendu hommage aux martyrs des récents événements, notamment aux hauts commandants militaires et aux scientifiques, qu'il a décrits comme « véritablement et légitimement précieux » pour la République islamique et fidèles à leur service jusqu'au martyre.

L'Ayatollah Khamenei a noté que l'idée que la République islamique soit capable de mener des frappes aussi dévastatrices n'avait jamais effleuré l'esprit de l'ennemi, mais que cela s’est bien produit.

« Nous remercions Dieu d'avoir aidé nos forces armées, qui ont réussi à percer leurs systèmes de défense multicouches avancés et à raser de vastes zones de leurs centres militaires et urbains grâce à de puissantes frappes de missiles et d'armes », a-t-il ajouté.

Cela prouve au régime sioniste, a fait remarquer l’Ayatollah Khamenei, que l'agression contre la République islamique a un coût élevé qu'il devra payer, rendant hommage à la fois aux forces armées et à la nation iranienne pour cette glorieuse victoire.

Le Leader de la Révolution islamique a également félicité la nation pour sa victoire contre les États-Unis, qui ont mené une agression non provoquée contre les sites nucléaires iraniens et subi des représailles massives sous forme de frappes de missiles sur leur plus grande base militaire en Asie occidentale, au Qatar.

« Les États-Unis sont entrés directement en guerre, craignant l’anéantissement total du régime sioniste s'ils ne le faisaient pas », a déclaré le Leader de la Révolution islamique. « Ils sont intervenus pour le sauver, mais n'ont rien gagné de cette guerre.»

Il a ajouté que les Américains avaient attaqué les installations nucléaires iraniennes, un acte qui implique des poursuites judiciaires devant les tribunaux internationaux.

Évoquant les fanfaronnades du président américain Donald Trump après l'agression et les puissantes représailles de l'Iran, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le président américain avait exagéré les événements de manière inhabituelle, montrant clairement à quel point il avait besoin de créer un récit.

« Quiconque a entendu ses propos a pu sentir que derrière ces mots se cachait une vérité bien différente », a-t-il déclaré. « Ils n'ont pas atteint leurs objectifs et ont gonflé leurs affirmations pour masquer la réalité », a-t-il poursuivi.

« Ici aussi, la République islamique est sortie victorieuse, portant un coup dur aux États-Unis, ciblant spécifiquement la base d'Al-Udeid, l'une de ses bases régionales clés, et infligeant des dégâts », a-t-il affirmé.

« Ceux-là mêmes qui avaient exagéré leurs propres actions ont tenté de minimiser cette frappe, prétendant que rien ne s'était passé, alors qu'en réalité, un événement majeur s'était produit », a-t-il réaffirmé.

Le Leader de la Révolution islamique a ajouté que le fait que la République islamique puisse accéder aux installations américaines vitales dans la région et les frapper si nécessaire n'était pas une mince affaire.

« Il s'agit d'un événement majeur, qui pourrait se reproduire à l'avenir », a-t-il averti. « Si l'agression se répète, l'ennemi en paiera sans aucun doute le prix.»

Dans la troisième partie de son message, l'Ayatollah Khamenei a salué « l'unité et la solidarité extraordinaires dont a fait preuve la nation iranienne face à l'agression israélo-américaine. »

« Par la grâce de Dieu, une nation de près de 90 millions d'habitants s'est unie, unie par sa voix et ses objectifs, épaule contre épaule, sans aucune division dans ses revendications ou ses intentions », a-t-il renchéri.

« Ils se sont mobilisés, ont pris la parole, ont soutenu les actions des forces armées et continueront de le faire… La nation iranienne a prouvé sa noblesse et son caractère remarquable et exceptionnel », a réitéré le Leader.

Le Leader de la Révolution islamique a souligné que cela démontrait que dans les moments critiques, une voix unie s'élève au sein de la nation, et c'est ce qui s'est produit.

Il a également dénoncé les propos de Trump selon lesquels l'Iran doit capituler, rappelant au président américain la richesse de l'histoire et de la culture iraniennes.

Dans une de ses allocutions, le président américain avait appelé Téhéran à une « capitulation sans condition ».

« Bien sûr, une telle déclaration est bien trop grande pour la bouche du président américain », a fait remarquer le Leader de la Révolution islamique. Pour une nation comme celle de l'Iran, avec sa grandeur, son histoire, sa culture et sa volonté nationale inébranlables, parler de capitulation en référence à un tel pays est une plaisanterie pour quiconque connaît le peuple iranien. »

Il a rappelé que depuis la Révolution islamique de 1979, les gouvernements américains successifs sont en désaccord avec la République islamique d'Iran.

« Ils se sont affrontés à nous à maintes reprises, chaque fois sous un prétexte différent : droits humains, démocratie, droits des femmes, enrichissement d'uranium, développement de missiles », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

« Mais au fond, ils ont toujours voulu la capitulation de l'Iran.»

L'Ayatollah Khamenei a noté que les prédécesseurs de Trump n'avaient pas tenu de telles affirmations ouvertement, car aucun être humain rationnel n'accepte de demander à une nation de capituler, et qu'ils ont donc dissimulé cette idée sous des slogans.

« Ce président a exposé cette vérité : il a clairement indiqué que les Américains ne se contenteront que de la capitulation totale de l'Iran, et rien de moins », a ajouté le Leader de la Révolution islamique.

« Le peuple iranien doit savoir : c'est pourquoi nous nous opposons aux Etats-Unis. C'est la racine de l'hostilité, et c'est la grande insulte que les Américains lancent à notre nation », a-t-il indiqué, soulignant qu'une telle chose « n'arrivera jamais ».

Il a rappelé aux Américains que le peuple iranien est une grande nation, imprégnée d'une civilisation ancienne et dotée d'une richesse culturelle et civilisationnelle des centaines de fois supérieure à celle des États-Unis ou de nations similaires.

« Attendre qu'un pays comme l'Iran se soumette à un autre est une pure absurdité ; toute personne sage et sensée s'en moquera certainement », a martelé l'Ayatollah Khamenei.

« La nation iranienne est honorable et le restera. Elle est victorieuse et, par la grâce de Dieu, elle continuera de l'être », a ponctué le Leader de la Révolution islamique.

Téhéran dénonce le double standard des États-Unis en matière de droits de l’homme, qui va imposer des sanctions à la rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, pour avoir critiqué le génocide mené par Israël dans la bande de Gaza, et qui dans le même temps déroulent le tapis rouge aux criminels de guerre de ce régime.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a fait ces remarques dans message publié sur X vendredi, deux jours après que les États-Unis ont annoncé des sanctions contre Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, au moment même où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était en visite à Washington.

« Albanese est harcelée et sanctionnée pour avoir dit la vérité et s’être opposés au génocide, à l’occupation et à l’apartheid. Pendant ce temps, Benjamin Netanyahu, reconnu coupable de crimes de guerre par un tribunal, se voit dérouler le tapis rouge à Washington », a écrit M. Baghaï.