
تقي زاده
Manifestations en Cisjordanie pour dénoncer le génocide et la famine à Gaza
Des milliers de Palestiniens ont organisé des manifestations massives à travers la Cisjordanie occupée pour exiger la fin de la guerre génocidaire israélienne à Gaza et dénoncer la crise humanitaire provoquée par la campagne de famine menée par le régime occupant dans le territoire assiégé.
Les médias locaux ont rapporté que ces rassemblements massifs se sont déroulés samedi soir dans plusieurs grandes villes de Cisjordanie, notamment à Ramallah, Jénine et Naplouse, en soutien à la population de Gaza.
Les manifestants ont scandé des slogans en soutien à Gaza et ont condamné les crimes du régime d’occupation d’Israël ainsi que la guerre génocidaire qui se poursuit depuis 652 jours, dans un contexte de crise humanitaire catastrophique.
Plus tôt dans la journée, le mouvement de résistance palestinien Hamas a publié un communiqué appelant la communauté internationale ainsi que le monde arabe et musulman à se mobiliser à l’échelle mondiale contre l’entité illégale.
Le Hamas a demandé une action internationale urgente pour sauver le peuple palestinien à Gaza et a dénoncé la campagne de famine systématique menée par le régime israélien.
« Que tous les jours à venir soient des journées mondiales de solidarité et de mobilisation internationale, auxquelles participeront tous les pouvoirs et les peuples épris de liberté à travers le monde, afin de dénoncer la famine ainsi que les crimes génocidaires commis par le régime sioniste contre les civils innocents de Gaza, y compris les enfants, les femmes et les malades », peut-on lire dans le communiqué du Hamas.
La troïka européenne n’a pas la compétence juridique, politique ou morale d'invoquer le mécanisme de snapback (Araghchi)
L’Iran affirme que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni n’ont pas la compétence juridique, politique et morale pour invoquer le mécanisme de snapback prévu dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au président du Conseil de sécurité et à ses membres, ainsi qu'à la haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné dimanche la position de Téhéran.
Araghchi a souligné que les trois pays européens ont soutenu l'agression d'Israël contre l'Iran, rejeté les principes fondamentaux du Plan global d'action global commun (PGAC) et n'ont pas honoré leurs engagements envers l'accord nucléaire de 2015.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que l'Iran avait épuisé la procédure de règlement des différends prévue par le PGAC après le retrait des États-Unis de l'accord. Cependant, au lieu de collaborer, la troïka européenne (E3) s'est alignée sur la campagne dite de « pression maximale » menée par Washington contre l'Iran.
Il a déclaré qu'à travers ses actions et déclarations - telles que le soutien politique et matériel apporté à la récente agression militaire non provoquée du régime israélien et des États-Unis, le rejet des principaux piliers du PGAC et sont incapacité continue à respecter ses engagements - le groupe E3 a perdu son statut de « participant » au PGAC.
Par conséquent, toute tentative de rétablir les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont été abrogées est nulle et non avenue, a souligné Araghchi.
L'Iran a initialement répondu au retrait unilatéral des États-Unis du PGAC en utilisant pleinement les mécanismes de résolution des différends de l'accord avant de mettre progressivement en œuvre des mesures correctives telles que décrites au paragraphe 36 du PGAC, a noté le ministre des Affaires étrangères.
L'Iran s'est efforcé d'encourager les autres « participants » à revenir au respect des engagements, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.
« Cependant, les États de l'E3 ont renié leurs engagements et ont activement contribué à la prétendue politique américaine de "pression maximale", ainsi qu'à la récente agression militaire contre notre peuple. Les acteurs avec un tel bilan devraient être les derniers à prétendre à leur "bonne foi" », a noté Araghchi.
Le groupe E3 ne doit pas être autorisé à saper la crédibilité du Conseil de sécurité de l'ONU en faisant un usage abusif d'une résolution qu'il n'a lui-même pas respectée, a ajouté Araghchi.
« Le groupe doit tenir compte de ses propres conseils aux États-Unis dans sa lettre du 20 août 2020 et s’abstenir de toute action qui ne ferait que creuser davantage les divisions au sein du Conseil de sécurité ou qui aurait de graves conséquences négatives sur son travail », a-t-il déclaré.
En conclusion, Araghchi a réaffirmé que l’Iran a constamment démontré sa capacité à faire face à tout « sale boulot » malavisé, tout en restant ouvert à des efforts diplomatiques sincères et de bonne foi.
L'IRIB commémore les journalistes tués en martyr lors de l'agression israélienne contre l'Iran
Le Sobh Media Center a organisé, ce dimanche 20 juillet, une cérémonie commémorative en hommage aux journalistes tombés en martyre lors de la récente agression israélienne contre l'Iran.
Les familles des journalistes martyrs ont assisté à l'événement, ainsi que 15 journalistes étrangers actuellement en visite en Iran à l'invitation du Sobh Media Center.
Le président de la Radiotélévision de la République islamique d’Iran (IRIB), Peyman Jebelli, était également présent à la cérémonie, tandis que le directeur du service mondial de l'IRIB, Ahmad Norouzi, a prononcé le discours d'ouverture.
Les deux hommes ont tous deux exprimé leur profonde admiration pour le courage et le dévouement des journalistes tombés en martyre à Téhéran ainsi qu’à Gaza.
L’UNRWA appelle à une action mondiale pour mettre fin au blocus israélien à Gaza
L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a lancé un nouvel appel à l'action mondiale pour mettre fin au blocus israélien de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, avertissant que l'inaction équivaudrait à une complicité dans la famine des Palestiniens.
Dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux dimanche 20 juillet, le directeur général de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré que l'agence n'avait pu acheminer aucune aide à Gaza depuis le 2 mars.
« Je cherche de quoi nourrir mes enfants, mais il n'y a rien », a-t-il déploré, ajoutant : « Comment répondre à de tels messages de désespoir ? Cela me fait honte et amplifie le sentiment d'impuissance. »
Manif pro-Gaza : les Marocains réclament la fin du génocide et de la normalisation des relations avec Israël
Les Marocains sont descendus dans la rue pour condamner le nettoyage ethnique des Palestiniens, réclamant l'abolition de la normalisation des relations avec le régime israélien.
Des dizaines de milliers de personnes ont protesté ce dimanche 20 juillet à Rabat, la capitale marocaine, contre la situation humanitaire « insoutenable » des Palestiniens dans la bande de Gaza et la normalisation des relations entre le régime israélien et leur pays.
Les manifestants ont défilé sur l’une des principales avenues du centre-ville de la capitale en brandissant des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant notamment à la fin du blocus israélien à Gaza.
« C’est une honte, Gaza est sous le feu », « Levez le blocus », « Maroc, Palestine, un seul peuple » et « Non à la normalisation », ont scandé les manifestants, réunis à l’appel de différentes organisations, notamment une coalition regroupant le mouvement Al Adl Wal Ihssane et des partis de gauche.
Ceci intervient alors que les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de guerre génocidaire lancée par le régime de Tel-Aviv contre le territoire palestinien, le 7 octobre 2023.
« Israël commet un nettoyage ethnique »
« Les Palestiniens sont affamés et tués sous les yeux du monde entier. Il est de notre devoir de dénoncer cette situation dramatique insoutenable », a déclaré l’un des manifestants, Jamal Behar, à AFP. Pour la jeune Hibattallah Rifqat, « Israël commet un nettoyage ethnique à Gaza. Ma participation à cette manifestation est une manière d’amplifier la voix des Palestiniens », a-t-elle dit.
« Dénoncer le drame à Gaza est la moindre des choses. Il est crucial que ça cesse. Et (…) nous sommes contre toute forme de normalisation (avec Israël) », confie une autre manifestante, Hasna Ouazzani.
Plusieurs manifestations de grande ampleur ont eu lieu à travers le Maroc depuis le déclenchement de la guerre à Gaza, en soutien aux Palestiniens mais également pour réclamer l’abrogation de la normalisation des relations entre Rabat et Tel-Aviv, actée fin 2020.
Vladimir Poutine et Ali Larijani ont tenu des discussions approfondies sur le nucléaire iranien et les tensions régionales
Le président russe Vladimir Poutine et Ali Larijani, conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, ont discuté des dernières questions concernant le programme nucléaire de Téhéran et les tensions dans la région.
Lors de la rencontre surprise à Moscou dimanche, Larijani « a fait part de ses évaluations de l’escalade de la situation au Moyen-Orient et autour du programme nucléaire iranien », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il a ajouté que le président russe avait exprimé les « positions bien connues de Moscou sur la manière de stabiliser la situation dans la région et sur le règlement politique du programme nucléaire iranien ».
Entre-temps, le président russe a confirmé la tenue de cette rencontre, soulignant que Larijani, sur instruction du Leader de la RII, avait exposé les perspectives de l’Iran face à l’escalade actuelle dans la région et, notamment, autour du programme nucléaire iranien.
Téhéran présente à l’ONU un rapport détaillé sur les crimes commis par le régime sioniste pendant les 12 jours d'agression
La représentation de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies a remis une lettre officielle au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, pour présenter un rapport complet et détaillé sur les crimes du régime sioniste, en particulier la mort des enfants et des femmes pendant l’agression militaire israélienne de 12 jours contre la République islamique d’Iran. L’Iran a demandé l’enregistrement de la lettre et sa diffusion en tant que document officiel du Conseil de sécurité.
Dans une lettre envoyée par la Mission permanente de la République islamique d’Iran auprès des Nations unies au secrétaire général de l’ONU et au président du Conseil de sécurité, l’Iran évoqué les lourdes pertes humaines et les destructions généralisées causées par les attaques du régime sioniste, et a mis l’accent sur la responsabilité juridique des auteurs de cette agression illégale.
L'Iran et la troïka européenne reprendraient les négociations nucléaires la semaine prochaine
L’Iran et la troïka européenne –la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne– auraient accepté en principe de reprendre les négociations nucléaires la semaine prochaine.
Une source bien informée a déclaré ce dimanche 20 juillet à l’agence de presse Tasnim que les deux parties avaient convenu de reprendre les pourparlers, mais que l’heure et le lieu des négociations n’avaient pas encore été finalisés.
« Le principe des négociations a été accepté, mais les consultations se poursuivent sur la date et le lieu des pourparlers ; et le pays où les discussions pourraient se tenir n’a pas encore été définitivement déterminé », a indiqué la source.
Selon la source, les discussions se dérouleraient au niveau des ministres des Affaires étrangères.
Lors d’entretiens avec ses homologues allemand, français et britannique et la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que l’UE et la troïka européenne devaient abandonner leurs « politiques éculées » de menace et de pression si elles cherchaient à jouer un rôle dans un nouveau tour des négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis.
Faisant référence aux menaces européennes répétées concernant l’activation d’un mécanisme qui réimposerait de lourdes sanctions à la République islamique d’Iran, Araghchi a déclaré : « Si l’UE et le groupe E3 veulent jouer un rôle, ils doivent agir de manière responsable et mettre de côté les politiques éculées de menace et de pression, y compris le snapback, pour lequel ils n’ont absolument aucun fondement moral et juridique. »
Le mécanisme dit « snapback » mettrait en vigueur six résolutions antérieures du Conseil de sécurité relatives à l’Iran, adoptées entre 2006 et 2010. Il rétablirait l’embargo sur les armes, qui interdisait les pays de fournir, de vendre ou de transférer la plupart des équipements militaires à l’Iran et interdisait à Téhéran d’exporter des armes.
Il imposerait également des contrôles à l’exportation, des interdictions de voyager, des gels des avoirs et d’autres restrictions sur les individus, les entités et les banques.
L’Iran et les États-Unis ont tenu cinq tours de négociations indirectes sur le programme nucléaire pacifique de l’Iran avant le 13 juin, date à laquelle le régime israélien a lancé des actes d’agression non provoqués contre la République islamique d’Iran, assassinant de nombreux commandants militaires de haut rang et scientifiques atomistes, ainsi que des civils ordinaires.
Avec la médiation d’Oman, le 6e tour de négociations devait se tenir à Mascate, le 15 juin, mais il a été annulé en raison des attaques anti-iraniennes.
Le 22 juin, les États-Unis ont explicitement rejoint la guerre contre l’Iran en lançant des attaques contre trois installations nucléaires du pays, en violation de la Charte des Nations unies et du Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP).
L'Iran a remplacé ses systèmes de défense aérienne endommagées lors de l'agression israélienne
Le responsable adjoint des opérations de l’armée iranienne a déclaré que le pays avait réussi à remplacer les défenses aériennes, endommagées lors de la récente agression israélienne soutenue par les États-Unis, par de nouveaux systèmes.
S’exprimant dimanche 20 juillet, le contre-amiral Mahmoud Moussavi a déclaré que les systèmes de radar et de défense aérienne étaient parmi les premières cibles d’Israël lors de son agression lâche de 12 jours, mais que le personnel des forces de défense aérienne est resté à ses postes 24 heures sur 24 et a affronté l’ennemi.
« L’ennemi sioniste a cherché à détruire les capacités défensives de l’Iran, et certains de nos systèmes de défense aérienne ont été endommagés dans cette guerre », a-t-il ajouté.
« Grâce aux efforts de mes camarades, les systèmes endommagés ont cependant été remplacés et les nouveaux systèmes ont été déployés à leurs positions. »
Le contre-amiral Moussavi a noté que grâce aux systèmes de défense aérienne existants et les nouveaux systèmes déployés, les forces armées iraniennes ont réussi à couvrir le ciel du pays pour empêcher l’ennemi d’atteindre ses objectifs.
66 Palestiniens tués par l'armée israélienne alors qu'ils attendaient de la nourriture
Ce dimanche 20 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont commis un massacre ignoble dans le quartier de Sudaniya, dans le nord-ouest de Gaza. Des civils affamés, rassemblés dans l’espoir de recevoir une aide humanitaire vitale, ont été froidement mitraillés par des soldats sionistes.
Les habitants de Gaza, déjà éprouvés par le siège et la famine, ont vu leurs espoirs d’assistance humanitaire brutalement anéantis par des tirs israéliens. Une attaque meurtrière survenue dans le nord-ouest de la bande de Gaza a causé la mort de dizaines de personnes, laissant derrière elle un bilan de nombreux blessés.
Des sources palestiniennes ont rapporté que 66 Palestiniens ont été tués en raison des frappes de l’armée israélienne, tandis que plus de cent autres ont été blessés dans cette offensive.