
تقي زاده
La déclaration de Guide suprême, L'Ayatollah Khamenei À l'occasion de la profanation et l'exhumation du compagnon du Prophète Mohammad" Hajar ben Oudaï al-Kindi "en Syrie. 06/05/2013
Ayatollah Khamenei, (le Guide suprême de la révolution islamique d`Iran) a déclaré que les musulmans et spécialement les intellectuels, les religieux et les politiciens du monde de l'islam devaient réagir à cet acte odieux et éviter les divisions dans la communauté.
« La présence de gens rétrogrades et malveillants dans la communauté, qui considèrent le respect des brillantes personnalités du début de l'islam comme une forme de polythéisme et de mécréance, augmente le chagrin causé par cet acte hideux. Ce sont eux qui dans le passé, ont détruit les sanctuaires des membres de la famille de Saint Prophète (SAWA), dans le cimetière de Baqi à Médine, et si les musulmans ne s'étaient pas soulevés de toutes parts, ils auraient aussi détruit la tombe du prophète Mohammad (SAWA). Pour eux, se recueillir auprès des tombes des grandes personnalités de l'islam, et prier pour leur âme et nous-mêmes, sont des actes polythéistes, ce sont des gens qui sont dans l'erreur et souffrent d'une très mauvaise foi. Le polythéisme véritable est d'être un objet aux mains des services d'espionnage anglais et américains, et de faire du tort aux musulmans. Comment qualifier cette idéologie qui ne considère pas le service aux taghuts de notre époque comme une forme de polythéisme mais considère le respect des Saints et des personnalités vénérées comme une forme de polythéisme ? Les groupes takfiris qui sont soutenus financièrement et d'autres manières, constituent actuellement un vrai malheur pour l'islam. Les chiites ne doivent pas entrer dans le jeu des ennemis qui veulent attiser les discordes entre chiites et sunnites. Ils doivent au contraire montrer leur haut niveau de réflexion et de perspicacité. Les réactions des musulmans après cet évènement amer, et les condamnations qui ont suivi, doivent se poursuivre. Si les intellectuels et les élites politiques du monde de l'islam ne remplissent pas leur devoir, les problèmes et les dissensions deviendront de plus en plus graves. Il faut recourir à des solutions politiques, aux fatwas et aux travaux des intellectuels pour éteindre le feu de cette fitna » a fait remarquer l'imam Khamenei.
Le Guide suprême aussi signalé que le silence des personnalités et organisations internationales et des politiciens qui « pleurent la destruction d'un site historique » était étonnant et dénonçait une présence des ennemis derrière ces actes profanatoires.
« Dieu les attend au tournant et assurément, la ruse divine sera la plus forte, les atteindra et mettra un terme aux méfaits de ceux qui veulent nuire à l'union islamique et au progrès de la communauté », a conclu l'Ayatollah Khamenei
Rajab, le mois de Dieu et l'oasis de paix, La Question de Paix en Islam
Rajab, le mois de Dieu et l'oasis de paix
Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a dit dans Son Noble Livre : ((Le nombre des mois, pour Dieu, est de douze mois inscrits dans le Livre de Dieu, le jour où Il créa les cieux et la terre. Quatre d'entre eux sont sacrés. Telle est la religion immuable. Ne vous faites pas tort à vous-mêmes durant ce temps et, tous, combattez les polythéistes, comme tous ils vous combattent. Sachez que Dieu est avec ceux qui Le craignent)) (Coran IX, 36).
Le mois de Dieu
En rencontrant ce mois, nous rencontrons beaucoup de grandes significations, beaucoup d'émanations spirituelles et relatives à la foi, ainsi que beaucoup de bénédictions divines. Pour sa grande valeur, et ses grâces magnanimes, Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a attaché ce mois à Sa propre Personne. Le Messager de Dieu (P) a dit à ce propos : "Rajab est le mois de Dieu, sha'bân est mon mois, et Ramadân et le mois de ma Nation".
Durant ce mois, le mois de rajab, se réalisent beaucoup de but parmi ceux que Dieu veut qu'ils soient réalisés par Ses serviteurs. Il est un mois pendant lequel les cœurs, les raisons et les organes s'ouvrent à Dieu à travers l'adoration, l'obéissance, le repentir et le pardon qu'on invoque de Dieu. Il est signalé que le jeûne y est d'une grande valeur. Le Hadîth dit à ce propos : "Il existe au Paradis un palais que personne n'y entre en dehors de ceux qui jeûnent pendant le mois de rajab". Un autre Hadîth dit : "Celui qui, poussé par la foi et par la préemption, jeûne pendant un jour de rajab, aura le droit au grand pardon de Dieu. Son jeûne pendant ce jour éteindra la colère de Dieu, et fermera devant lui l'une des portes de l'Enfer".
C'est un mois qui est chargé de beaucoup de souvenirs et d'occasions en relation avec ceux institués par Dieu, à Lui la Grandeur, comme modèles et exemples à suivre. Au vingt-septième jour de ce mois est né l'Islam avec la Descente de la Révélation au Messager de Dieu (P). La nuit de ce même jour a eu lieu le miracle divin, lorsque le Prophète (P) a vue les Grands Signes, lors de son Voyage nocturne de la Mosquée Sacrée à la Mosquée Eloignée (al-Aqçâ), lorsqu'il a fait son Ascension de l'Alcôve du Rocher vers les Cieux Sublimes. Lors de ce mois sont nés les Imâms 'Alî Ibn Abû Tâlib (p), Mohammad al-Bâqir (p) et Mohammad al-Jawâd (p).
Un oasis de paix
Dieu a consacré ce mois comme un oasis de paix au niveau du temps, tout comme Il a, à Lui la Grandeur, consacré la Mecque comme oasis de paix au niveau de l'espace. C'est pour cette raison qu'il n'est pas loisible, pendant le mois de rajab, ainsi que pendant les autres mois sacrés qui sont dhû al-qi'da, dhû al-hijja et muharram, du tuer et de combattre. Si, pendant les mois sacrés, on tue même par erreur et non pas sciemment, le prix du sang sera double par rapport aux autres mois.
Cette qualification qu'est l'interdiction de tuer et de combattre pendant ce mois existe dans tous les messages divins à partir de l'époque du prophète Ibrâhîm (Abraham) (p), et elle a continué à être respectée même à l'ère antéislamique (Jâhiliyya). L'Islam a consacré cette qualification, sauf en cas d'agression menée contre les Musulmans qui ont le cas échéant, le droit de riposter à l'agression.
La portée de cette qualification est claire : Donner aux belligérants l'occasion de faire une trêve pour réfléchir calmement loin des climats de tension que provoquent les guerres. Cela les aide à mieux voire les mauvaises conséquences de la guerre et des pertes que subissent toutes les parties qui y participent. Cela peut les inciter à revenir sur les causes de la guerre pour les étudier d'une manière objective et rationnelle.
Cet attachement au calme et à la paix, à éviter les guerres et leurs méfaits dans la mesure du possible, trouve ses racines dans l'appel de Dieu, à Lui la Grandeur, à la paix. C'est la cause servie par l'Islam à travers son éducation et ses législations. Il a appelé à éliminer toutes les raisons qui conduisent à la tension et qui incitent à la guerre. C'est dans ce cadre que s'inscrit son appel à éviter la colère, à se prémunir contre ses répercussions et à refuser la logique du fanatisme. Il insisté sur la nécessité de ne pas avoir recours à l'injustice, à la médisance, à l'iniquité, et l'envie et au fait d'agresser les autres. Un Hadîth de l'Imâm Jafar as-Sâdiq (p) dit à ce propos : "Le Musulman est celui que les gens se sentent en sécurité à l'abri des méfaits de sa main et de sa langue. Le Croyant est celui que les gens considèrent comme digne de confiance quant à leurs âmes et leurs biens".
L'Islam a appelé aussi les gens à communiquer les uns avec les autres. Il a encouragé le dialogue et a considéré la douceur comme une base dans les échanges, ce qui fait de la guerre une exception. Le Messager de Dieu (P) a dit : "Dieu est doux. Il aime la douceur et donne pour la douceur ce qu'Il ne donne pas pour la violence". Même lorsque la guerre éclate et lorsqu'elle est justifiable, les Musulmans sont appelés à ne pas être les premiers à la lancer. Ils devraient insister avant le commencement de la guerre à montrer leur désir de dialoguer. En envoyant ses soldats à la guerre, l'Imâm 'Alî (p) leur a dit : "Ne les combattez pas avant qu'ils ne commencent pas eux-mêmes à vous combattre. Vous avez, grâce à Dieu, des bons arguments et ne pas les combattre vous assure un argument supplémentaire. Que le haine que vous leur portez ne vous incite pas à les combattre avant de les appeler à la paix et avant de leur présenter vos justifications".
Répandre le salut est le meilleur bon caractère
Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, a appelé les croyants à opter pour la paix dès que ses conditions soient présentes, considérant ainsi que ne pas opter pour la paix comme une manière de suivre le Diable : ((O vous qui croyez ! Entrez tous dans la paix; ne suivez pas les traces du Démon : Il est votre ennemi déclaré)) (Coran II, 208). Dieu, à Lui la Grandeur, insiste sur la nécessité de profiter de toutes les opportunités de la paix chaque fois que ses conditions se présentent : ((S'ils inclinent à la paix, fais de même)) (Coran VIII, 61). Il a considéré que le moyen d'obtenir l'amour de Dieu est l'effort pour établir la paix dans la société. L'Imâm Mohammad al-Bâqir (p) a dit à ce propos : "Dieu aime le fait de donner à manger et de répandre le salut". Le Messager de Dieu (P) a dit : "Ne voulez-vous pas que je vous dise quels sont les meilleurs bons caractères dans ce monde-ci et dans l'Autre monde ?". Ils lui ont répondu : "Mais si, ô Messager de Dieu !". Il a alors dit : "C'est répandre le salut partout dans le monde".
Pour consolider l'idée de la paix et pour inciter les hommes à y réfléchir, Dieu a fait de la paix la salutation du Musulman. Un Hadîth dit à ce propos : "La paix est la salutation des adeptes de notre religion. Elle est une garantie de sécurité à ceux qui sont sous notre protection". Il a fait de la paix une partie des actes de la prière ainsi que la clôture de celle-ci.
Etant donné l'importance de la paix, Dieu, à Lui la Grandeur, en a fait l'un des ses Augustes Noms : ((Il est Dieu ! Il n'y a de Dieu que Lui ! Il est le Roi, le Saint, la Paix, celui qui témoigne de sa propre véridicité, le Vigilant, le Tout-Puissant, le Très-Fort, le Très-Grand. Gloire à Dieu ! Il est très éloigné de ce qu'ils Lui associent)) (Coran LIX, 23). Dieu a fait de la paix la salutation des habitants du Paradis ainsi que le mot-clé de leurs relations les uns avec les autres : ((Quant à ceux qui croient et qui accomplissent des œuvres bonnes, leur Seigneur les dirigera, à cause de leur foi. Les ruisseaux couleront à leurs pieds dans les Jardins du délice où leur invocation sera : "Gloire à Toi, ô Dieu !", leur salutation : "Paix !", et la fin de leur invocation : "Louange à Dieu, Seigneur des Mondes")) (Coran X, 9-10).
L'Islam, un appel pour la paix
Ainsi, nous pouvons résumer l'Islam à un appel pour la paix. Il est paix avec Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, à travers l'adoration qu'on Lui voue, l'attachement au fait de Lui obéir et le fait d'éviter d'exciter Sa colère. Il est paix avec l'âme, à travers les bonnes échanges qu'on noue avec elle en l'éduquant, en la purifiant de tous les maux, en la dirigeant vers le bien et en l'éloignant du fanatisme, de la passion, de la rancune et de la haine. Il est paix avec l'autre, qu'il soit une épouse ou un époux, à travers le traitement avec compassion et miséricorde, à travers la fréquentation convenable et la patience. Il est paix avec les proches, à travers les échanges charitables, la communication et le fait de ne pas rompre avec eux même s'ils entreprennent des gestes de rupture. Il est paix avec les voisins, à travers l'établissement avec eux de bonnes relations de voisinage. Cela ne se fait pas seulement en évitant de leur faire du tort, mais en supportant avec patience le tort qu'ils nous font. Il est paix avec les croyants, à travers le fait de les traiter avec charité, miséricorde et en leur rendant ce que nous leur devons. Il est paix avec ceux avec qui nous séparent des litiges à travers la communication et le dialogue objectif avec eux, mais aussi en le traitant avec justice et charité.
L'Islam est également un appel à la paix avec ceux-là même que nous combattons. Nous n'avons pas à tuer un fuyard, ni à achever un blessé. Il est paix avec l'animal en évitant de le maltraiter ou de le tuer qu'en cas de nécessité. Il est paix avec l'environnement en ne le polluant pas, en le préservant et en le soignant avec permanence.
Lorsque nous parlons de la paix, certains pourraient se dresser pour nous dire : Pourquoi vous ne mettez pas à profit tous ses appels à la paix avec l'ennemi sioniste, et avec tous ceux qui vous combattez parmi vos ennemis ? Nous leur répondons : La paix à laquelle nous appelle Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, est la paix digne qui ne nous conduit pas à faire concession de nos terres et de nos principes. L'appel à la guerre lancé par l'Islam est destiné à repousser l'agression, car il n'est pas possible de riposter par des bouquets de fleurs aux agressions des injustes. En appelant au dialogue avec les Gens du Livre, Dieu, le Très-Haut, a exclu d'entre eux les injustes. Il a dit à ce propos : ((Ne controversez avec les Gens du Livre que de la plus belle sorte, sauf avec ceux d’entre eux qui auraient fait preuve d’iniquité)) (Coran XXIX, 46). Il est indispensable dans cette situation d'opposer résistance et confrontation à leur agression et à leur injustice. Dieu, le Très-Haut, a dit : ((Dieu ne vous a pas interdit, pour ceux qui ne vous ont pas combattus pour cause de religion, et ne vous ont pas expulsés de vos maisons, de vous montrer vertueux et charitables envers eux. Dieu vous interdit seulement, pour ceux qui vous combattent à cause de votre religion, ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à votre expulsion)) (LX, 8-9).
Une opportunité pour dépasser la haine
En accueillant ce mois sacré qui est le mois de l'obéissance et de l'adoration, le mois de la paix, de la sécurité et de la quiétude, il nous faut agir dans le sens de geler tous les désaccords qui déchirent notre réalité, que ces désaccords soient familiaux, claniques, politiques ou du genre qui régit les rapports des confessions les une avec les autres. Il nous faut régler ces désaccords par tous les moyens disponibles, légaux, intellectuels ou politiques, et à travers le dialogue ininterrompu.
Pour y arriver, il faut que les éléments conscients et loyaux se mettent sérieusement en action pour éteindre tous les incendies qui peuvent résulter de ces désaccords. Il nous faut profiter des climats spirituels qui embaument ce mois, ainsi que de l'esprit de paix que Dieu nous appelle à en faire le mot-clé de ce mois et des mois à venir.
Que ce mois soit une occasion pour revenir à nous-mêmes, pour éliminer toutes les haines qui pèsent sur nos cœurs, et toutes les tensions qui tourmentent notre vie, pour les remplacer du langage de la communication et de l'amour. Nous découvrirons à travers tout cela que la vie sera meilleure, plus belle et plus heureuse. Cela sera également le moyen de gagner la satisfaction de Dieu car, comme le signalent les Hadîth, la haine est ce qui fait table rase de la religion et du monde.
A l’occasion de l’anniversaire de Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
A l’occasion de l’anniversaire de Martyre de L’Imâm al-Hâdî (p) :
Dieu dit dans Son Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Parmi les Gens de la famille, on note le dixième Imâm ‘Alî Ibn Muhammad al-Hâdî (p) dont l’anniversaire qui se présente ces jours-ci constitue une émanation scientifique et spirituelle. Comme nous l’avons toujours dit, nous avons besoin de nous représenter la vie, les paroles et les recommandations des Imâms parmi les membres de la famille (p), car ils rapportent les Traditions prophétiques avec fidélité absolue. Ces Traditions sont riches en éléments utiles pour la vie et nécessaires pour empêcher toute déviance dans la procession de l’Islam.
Cet Imâm n’a pas vécu longtemps. Mais tout le monde avait confiance en lui, même ceux qui détenaient le pouvoir politique sous le califat des Abbassides. Dès qu’il se trouvait dans une assemblée, toutes les personnes présentes s’élevaient pour lui en signe de respect et lui donnaient la place d’honneur le privilégiant ainsi aux notables des Banû Hâshim. La raison en était sa science et ses connaissances abondantes dans tout ce qui concerne l’Islam et la vie. Comme ses pères (p), l’Imâm ‘Alî al-Hâdî (p) nourrisait les gens de sa spiritualité que lui procurait son attachement à Dieu et qui se traduisait dans son intelligence, dans son cœur et dans toute sa vie comme s’il était un esprit incarné. Il se distinguait par la droiture dans sa conduite et ses valeurs car il représentait l’Islam dans sa totalité.
Entre foi et Islam
A cette occasion, il nous faut nous rappeler de certaines des paroles de l’Imâm (p) qui constituent une voie droite nécessaire à suivre pour combler le vide dans nos pensées et la déviance dans nos concepts.
L’Imâm (p) rapporte une Tradition prophétique qui dit : « La foi est ce qui se fixe fermement dans les cœurs et qui est corroboré par les actions. Quant à l’Islam, il est ce qui est dit par les langues et ce qui procure la légalité aux mariages ».
Cette Tradition est semble-t-il inspirée du verset coranique qui dit : ((Les Bédouins disent : ‘Nous croyons’. Dis : ‘Vous ne croyez pas. Dites plutôt : ‘Nous nous soumettons, tandis que la foi n’est point entrée dans vos cœurs’)) (Coran XIL, 14).
Ce verset parle de deux catégories de personnes ayant adopté l’Islam : Ceux qui l’ont fait, après le triomphe de l’Islam, par ambition et par désir d’en profiter ; et ceux qui l’ont fait par peur -bien que l’Islam ne persécute point ceux qui ne lui appartiennent pas- lorsque l’Islam est devenu une grande puissance. Le Prophète (P) acceptait ces personnes pour les éloigner des polythéistes …
La raison est l’argument
En réponse à une question posée par l’un de ses compagnons du nom de Ibn as-Sukkayt, l’Imâm al-Hâdî (p) a dit : « Lorsque Dieu a envoyé Moïse (p), la magie régnait en maîtresse à cette époque. Il a apporté quelque chose dans ce genre mais que les magiciens étaient dans l’incapacité de le confronter, ce qui a servi comme argument et qui a annulé leur magie et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur.
Dieu a envoyé Jésus (p) à une époque où sévissaient des fléaux et où les gens comptaient beaucoup sur la médecine. Il a donc apporté quelque chose dont ils étaient incapables dans ce domaine : Il a guéri l’aveugle et le lépreux et ressuscité les morts par la permission de Dieu, ce qui a servi comme argument et qui a annulé leur art et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur.
Dieu a envoyé Muhammad à une époque où régnaient les discours oratoires et l’art de la parole (et de la poésie, selon une autre version). Il a donc apporté des paroles qui ont servi comme argument et qui ont annulé leurs arts et prouvé qu’ils étaient dans l’erreur ». Alors Ibn as-Sukkayt a dit : « Par Dieu ! Je n’ai jamais rencontré quelqu’un comme toi. Quel est l’argument à notre époque ? ». L’Imâm a répondu : « C’est la raison ; grâce à elle on reconnaît celui qui est sincère devant Dieu, elle confirme ce qu’il dit, on reconnaît celui qui ment devant Dieu et elle infirme ce qu’il dit ».
L’Imâm (p) s’appuyait en l’affirmant sur le Coran et la Sunna du Prophète (P) : Une Tradition prophétique reconnu par les Sunnites et les Chiites dit : « Lorsque Dieu a créée la raison, Il lui a dit : ‘Avance !’ ; et elle a avancé. Puis il lui a dit : ‘Recule !’ ; et elle a reculé. Alors Dieu a dit : ‘Par Ma Gloire et Ma grandeur ! Je n’ai rien créée qui soit mieux que toi ! C’est toi que j’ordonne d’agir ou de ne pas agir; c’est par toi que Je récompense et que Je châtie !». La raison est donc l’argument de Dieu face aux gens et même face à ceux qui, faute d’avoir reçu de message, vivent dans l’ignorance. La raison est la devise qui doit être suivie par les gens et notamment par les Musulmans. C’est par la raison qu’ils doivent résoudre leurs problèmes culturels, scientifiques et politiques au lieu de suivre leurs instincts, leurs affections ou leurs sentiments.
La place des Imâms (p)
L’époque de l’Imâm al-Hâdî (p) fourmillait d’extrémistes qui attribuaient aux Imâms (p) une place proche de celle de Dieu. Corrompus par un déséquilibre de leurs facultés mentales ou par un élan sans limite de leur passion, certains d’entre eux allaient même jusqu’à leur attribuer une place qui est celle de Dieu. Un transmetteur qui s’appelait Ibrahim Ibn Shayba a écrit à l’Imâm al-Hâdî (p) une lettre où il lui a fait part de l’existence dans son pays de certaines personnes qui prononcent au sujet des Imâms (p) des paroles inacceptables et rapportent des Traditions qu’ils attribuent aux mêmes Imâms (p) et que personne n’ose les réfuter du fait qu’elles leur sont attribuées.
A titre d’exemple, ceux-là prétendaient que le péché dont parle le Coran désigne un homme, que la prière n’est ni génuflexion ni prosternation et que l’aumône légale (Zakât) n’est ni biens ni argent à verser… L’Imâm (p) a répondu : « Ce n’est pas notre religion. Ecarte-toi donc d’elle ». Dans une autre version, il aurait répondu : « Nous sommes les Tuteurs et les serviteurs de Dieu. Nous ne Lui associons rien. Si nous Lui obéissons, Il nous donne Sa Miséricorde, si nous Lui désobéissons, Il nous châtie ». C’est en substance ce que le Coran dit dans la bouche du Prophète (P) lorsqu’il dit : ((Oui, je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d’un jour terrible)) (Coran VI, 15).
L’Imâm al-Hâdî (p) essayait de redresser les concepts et d’enseigner la droiture et la modération pour ce qui est de l’engagement dans la voie de l’Islam et des Gens de la Famille, et ce dans le but d’éloigner les Musulmans de l’extrémisme et de tout ce qui les écarte de la profondeur de l’Islam et de sa droiture. Notre rapport aux Imâms (p) doit être celui qui nous permet de redresser nos concepts. Les Imâms (p) ont fixé la voie droite lorsqu’ils nous ont appris à comparer les Traditions rapportées par des personnes bienveillantes ou malveillantes au Livre de Dieu : « Ce qui est compatible au Livre de Dieu, prenez-le et ce qui est incompatible au Livre de Dieu, lancez-le contre le mur ».
Les femmes compétentes doivent rendre plus saillante leur présence (Guide suprême)
"Le regard juste que l'on doit porter sur la femme est celui qui la reconnaît, dans le cadre de son sexe et de ses valeurs sublimes", a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.
Lors d'une audience accordée samedi, au seuil du mois béni de Radjab du calendrier lunaire, à des centaines de femmes universitaires ou actives dans différents secteurs ayant trait aux questions familiales, dans les appareils exécutifs, dans les sciences coraniques, les médias et les organisations populaires, le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei a souligné: "Consolider les bases du foyer familial et respecter la femme au sein de la famille comptent parmi les deux nécessités importantes de la société."
"Les femmes actives et compétentes sur le front de la Révolution islamique doivent rendre plus saillante et plus manifeste, leur présence sur la scène de la défense de la Révolution islamique d'Iran", a-t-il indiqué.
11 morts dans 2 attaques à Karachi et Peshawar le jour des élections
Au moins onze personnes ont été tuées et 31 blessées samedi à Karachi (sud) et Peshawar (nord-ouest) dans deux attaques à la bombe quelques heures après le début du vote pour les élections législatives pakistanaises, selon des sources locales.
Le premier attentat a été revendiqué par les rebelles talibans, opposés à ce scrutin considéré comme crucial pour la consolidation de la démocratie dans le pays, et qui avaient annoncé des attaques le jour du vote.
Peu après, à l'autre bout du pays, au moins huit personnes ont été blessées par l'explosion d'une bombe à Peshawar (nord-ouest), a annoncé un responsable de l'hôpital Lady Reading de Peshawar. "La bombe avait été placée sur une moto devant une bureau de vote pour femmes. Parmi les blessés figurent des policiers" qui étaient chargés de le protéger, a déclaré un responsable de la police locale, Shafiullah Khan.
Plus de 86 millions de Pakistanais votaient samedi pour choisir leurs 342 députés de l'Assemblée nationale et leurs représentants dans les quatre assemblées provinciales. Le parti arrivé en tête du scrutin national sera chargé de former le gouvernement, au besoin en formant une coalition majoritaire.
Ce scrutin est considéré comme historique car il va permettre à un gouvernement civil de passer la main à un autre après avoir terminé un mandat complet de cinq ans, une première dans ce pays créé en 1947 et à l'histoire jalonnée de coups d'Etat.
L'Iran se dit satisfait de l'entente russo-américaine au sujet de la crise en Syrie
L'Iran a exprimé sa satisfaction de l'entente russo-américaine sur une solution pacifique de la crise en Syrie et la tenue d'une conférence internationale dans ce sens.
Dans une déclaration faite à Genève, Mohammadi Zadah, adjoint du président iranien, a affirmé que son pays croit que le seul règlement de la crise syrienne se ferait par les Syriens via le dialogue politique.
Le général Firouzabadi: La victoire de la Syrie sur les groupes armés se réalisait grâce au soutien du peuple à sa direction
Le chef d'Etat-major des forces armées iraniennes, le général Hassan Firouzabadi, a affirmé que la victoire de la Syrie sur les groupes armés et ceux qui les soutiennent se réalisait grâce au soutien du peuple à sa direction.
Dans une déclaration, citée par l'agence Fares, le général Firouzabadi a affirmé que les pays participants à la guerre contre la Syrie n'ont de choix que de reconsidérer leurs positions à l'égard de ce pays.
Il a assuré que le président Bachar al-Assad est le seul à réaliser les exigences du peuple syrien dans la sauvegarde la souveraineté nationale.
Bataille navale: l’outil stratégique de l’Iran
Alors que les Etats Unis continuent à mener des exercices navales de déminage aux portes de l'Iran, en présence de quarante de leurs alliés, et qu'ils ont clairement annoncé avoir pour objectif d'intimider la république islamique d'Iran, la marine iranienne continue d'équiper ses bâtiments de missiles de petite et grande taille.
Le commandant en chef des forces navales iraniennes, l'amiral Habibollah Sayyari, a déclaré que "l'Iran surveillait tous les mouvements des Etats-Unis et de leurs alliés, dans les eaux du golfe Persique, soulignant que "la présence des pays extrarégionaux dans la région crée l'insécurité" a rapporté l'agence d'information iranienne Farsnews.
Sayyari, qui parlait, en marge de sa rencontre avec les forces navales du Soudan, a évoqué les récentes manœuvres des forces navales iraniennes , annonçant un nouveau bateau de déminage de ces forces, rappelant que ces manœuvres avaient eu de bonnes répercussions.
"Avec nos bateaux démineurs, nous sommes capables de déminer nos eaux territoriales et les eaux internationales, d'autant plus que nos hélicoptères sont à même d'effectuer des vols de plus de quatre heures"a-t-il ajouté .
Sayyari a fait, également, allusion aux manoeuvres de déminages des Etats-Unis et de leurs alliés, dans le golfe Persique, avant de marteler : "Qui veut déstabiliser la région ? L'insécurité est le produit directe des politiques amèricaine dans le monde".
Le commandant en chef des forces navales de l'Iran a rappelé les allégations concernant la participation de quarante pays, dans ces manœuvres, participation qui vise à intimider l'Iran, et de poursuivre : "Nous suivons de près tous leurs mouvements, et à l'issue de ces manoeuvres, nous aurons notre idée, sur le nombre des pays participants".
Il a ensuite annoncé l'adhésion le 24 mai du destroyer "Bayandor" aux forces navales iraniennes. Ce destroyer est muni d'équipements, haut de gamme, comme les missiles, les torpilles, l'artillerie et des systèmes de télécommunication.
"Désormais, le destroyer "Bayandor" sera utilisé pour des missions dans les eaux libres", a-t-il précisé.
La grande responsabilité des courants islamistes nord-africains au pouvoir
Plus de deux ans après le déclenchement du mouvement qui a conduit à ce que l'on a appelé les «printemps arabes» selon les milieux médiatiques occidentaux et «l'éveil islamique» selon certains grands penseurs du monde musulman, la Tunisie, l'Egypte et la Libye cherchent toujours leurs la voie de la démocratie et de la stabilité politique.
Ailleurs, où les soulèvements populaires caractérisés par le vœu de l'instauration des valeurs religieuses ont eu lieu, le verdict des urnes ( en Egypte) ou autres signaux (en Libye) montrent qu'il faudra compter tout autant avec les partis religieux, soit parce qu'ils constituent, après des années de lutte contre la dictature, une «marque repère» dans le nouveau contexte politique pluraliste (les Frères musulmans en Egypte), soit parce que dans un contexte plus chaotique encore (comme en Libye) des acteurs avancent des références culturelles fortes, à l'image de la charia.
Se fondant sur le message d'islam, les partis islamistes se trouvent devant une lourde responsabilité en général, à savoir la gouvernance de leur pays selon les enseignements de l'islam. Dans le cadre d'une analyse plus détaillée, il faut dire que la rentrée de ces partis dans le jeu démocratique leur impose au moins une double responsabilité:
D'abord par rapport à l'image de l'islam; Car ces mouvements sont conduits vers le pouvoir, bien que via les urnes, sur la base du message d'islam en tant qu'une religion légitimement porteuse des espoirs des plus opprimés. Ainsi disant, si les islamistes au pouvoir n'arrivent pas à réaliser les valeurs islamiques et à concrétiser les objectifs et les bienfaits d'islam dans la gestion de la société, c'est l'image de l'islam qui est réduite sur le plan international comme sur le plan interne de ces pays. De ce point de vue l'exemple de l'Iran est à souligner. La gestion de la société iranienne par les dirigeants islamiques pendant trois décennies écoulées après la révolution islamique de 1979, démontre un succès dont les éléments se trouvent dans les bilans culturels, politiques, économiques, scientifiques et même sportifs de ces dernières années. Le développement de l'Iran sous le régime islamique dont les scènes sont même visibles dans les régions rurales les plus éloignées de ce pays, en est un autre signe.
La seconde responsabilité des islamistes à l'épreuve du pouvoir, porte sur le sens même du pouvoir islamique en route de devenir un modèle de pouvoir alternatif aux démocraties libérales. Les pays arabes où les révolutions ont abouti, ont sérieusement, pour la première fois la probabilité de construction d'une démocratie réelle, et non plus formelle, et cette fois basée sur les valeurs islamiques.
Dans ces sociétés musulmanes dans lesquelles, l'éducation politique s'inspire de la tradition, et la tradition repose sur les fondements de la religion islamique qui fait partie intégrante des principes constitutifs et des finalités de la vie quotidienne et politique, peut-on assister à une démocratie musulmane?
Il est vrai que la victoire électorale du parti Ennahda en Tunisie, et celle du parti « la liberté et justice» en Egypte, ouvrent une perspective nouvelle dans le monde arabe. C'est la première fois que l'Etat garantit un scrutin libre et pluraliste (en Algérie en 1992 l'armée n'a pas hésité à mettre à un coup d'arrêt brutal au processus électoral.
Sauront-ils gouverner dans la durée? Cette question est politiquement la plus importante pour l'avenir du mouvement islamique. Si Ennahda et «la liberté et justice» parviennent à instaurer un Etat digne des valeurs islamiques, répondant aux vrais besoins mondains et spirituels des peuples musulmans de Tunisie et d'Egypte, le monde entier pourra assister à un modèle de pouvoir islamique, inspirant même les autres nations musulmanes ou non musulmanes. Le contexte historique dans lequel ces partis accèdent au pouvoir leur confère la responsabilité de faire la démonstration que l'on peut être islamiste et démocrate sans renier son identité.
En ce sens, les islamistes peuvent être également porteurs de modernité parce qu'ils tenteront de ramener dans la sphère publique la question de l'unité des musulmans d'autant par conviction que par calcul politique, en s'appuyant sur les fondements qui constituent la tradition.
C'est une perspective nouvelle qui s'ouvre et qui pourrait rouvrir le débat sur la centralité de l'islam au sein de l'Etat, non pas seulement dans les pays à majorité musulmane mais aussi chez toute autre nation ayant envie de salut.
Les a‘mâl (les actes cultuels) du mois de Rajab
Ils sont de deux catégories :
1- 1- Les actes cultuels communs que l’on accomplit pendant tous les jours du et non à des occasions ou anniversaires précis.
2- 2- Les actes (a‘mâl) à accomplir pendant des jours précis du mois
1- Les actes cultuels communs à tous les jours de Rajab
2- ■ ■ Selon le Prophète (Psl) : «Quiconque dit au mois de Rajab l’invocation suivante 100 fois et offre une aumône après, Allah lui accorde Son Pardon et Sa Miséricorde ….
3- «Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa, Wahdahu lâ charîka Lahu wa atûbu Ilayh-i »
4- (Je demande pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité, et Qui est Unique et sans associé – et je me repens auprès de Lui !) [1][7]
5- اَسْتَغْفِر اللهَ الَّذي لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ وَاَتُوبُ اِلَيْه
6- ■ ■ Selon le Prohète (P) il est hautement recommandé d’accomplir le vendredi du mois de Rajab 4 rak‘ah de prière entre la Prière de Midi (çalât al-Dhuhr)et celle de l’après-midi (çalât al-‘Açr), et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd (al-Fâtihah), 7 fois Äyat al-Kursî, et 5 fois sourate al-Ikhlâç; et de dire par la suite 10 fois :
7- «Astagh-fir-ullâh-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa, wa as’aluhu-t-tawbah»
8- (Je demande pardon à Allah - en dehors de Qui il n’y a pas d’autre divinité – et je me repens auprès de Lui !)[2][9]
9- اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذى لا اِلـهَ اِلاّ هُوَ وَاَسْئَلُهُ التَّوْبَةَ
10■ ■ Il est très recommandé de jeûner trois jours de ce mois. Ce sont le jeudi, le vendredi et le samedi
a- Réciter tous les jours du mois le du‘â’ suivant que l’Imam Zayn al-‘Âbidine (p)(le fils de Imam Hussein p ) a récité pendant sa rétention au mois de Rajab :« Ya man yamliku hawâ’ij-as-sâ’ilîn-a, wa ya‘lamu dhamîr-aç-çâmitîna, likulli mas’alatin minka sam‘un hâdhirun wa jawâbun ‘atîdun. Allâhumma mawâ‘îduk-aç-çâdiqatu wa ayâdik-al-fâdhilatu wa rahmatuk-al-wâsi‘atu, fa-as’aluka an tuçallî ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammadin wa an taq-dhî hawâ’ijî lid-dunyâ wa-l-âkhiratî innaka ‘alâ kulli chay’in qadîr » (O Toi Qui disposes des besoins des solliciteurs et Qui sais ce qui se passe dans le for intérieur des gens silencieux, Tu as pour chaque demande une ouïe attentive et une réponse toute prête ! O mon Dieu, Tes Promesses sont véridiques, Tes Mains généreuses et Ta Miséricorde est large ! Je Te demande donc de prier sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et de satisfaire mes besoins de ce monde et de l’aitre monde. Tu as certes un Pouvoir sur toute chose)
يا مَنْ يَمْلِكُ حَوآئِجَ السّآئِلينَ ويَعْلَمُ ضَميرَ الصّامِتينَ لِكُلِّ مَسْئَلَة مِنْكَ سَمْعٌ حاضِرٌ وَجَوابٌ عَتيدٌ اَللّـهُمَّ وَمَواعيدُكَ الصّادِقَةُ واَياديكَ الفاضِلَةُ ورَحْمَتُكَ الواسِعَةُ فَاَسْئَلُكَ اَنْ تُصَلِّىَ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد واَنْ تَقْضِىَ حَوائِجى لِلدُّنْيا وَالاَْخِرَةِ اِنَّكَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ.
b- Réciter le du‘â’ suivant que l’Imam Jafar al-Sâdiq (p)(le 6em Imam descendant de Prophete psl) récitait chaque jour de Rajab :
« Khâb-al-wâfidûna ‘alâ ghayrika wa khasir-al-muta‘arridhûna illâ laka, wa dhâ‘a-l-mulimmûna illâ bika, wa ajdab-al-muntaji‘ûna illâ man-intaja‘a fadhluka. Bâbuka maftûhun li-r-râghibîna wa khayruka mab-thûlun li-t-tâlibîna, wa fadhluka mubâhun li-l-âmilîna, wa rizquka mabsûtun li-man ‘açâka, wa hilmuka mu‘taridhun li-man nâwâka. ‘âdatuk-al-ihsânu ilâ-l-musî’îna, wa sabîluk-al-ibqâ’i ‘alâ-l-mu‘tadîna. Allâhumma fa-hdinî hudâ-l-muhtadîna, wa-rzuqnî-jtihâd-al-mujtahidîna, wa lâ taj‘alnî min-al-ghâfilîn-al-mub‘adîn-a, wa-gh-fir lî yawm-ad-dîn-i »
(Seront déçus ceux qui se rendent chez quelqu’un d’autre que Toi, perdants ceux qui sollicitent la bienfaisance de quelqu’un d’autre que Toi, égarés ceux qui se dirigent vers quelqu’un d’autre que Toi, reviendront bredouilles ceux qui recherchent des faveurs, en dehors de Toi. Ta porte est ouverte à ceux qui désirent quelque chose, Ton bienfait est généreusement offert aux solliciteurs, Ta faveur est à la disposition de ceux qui espèrent (l’obtenir), La subsistance (dont Tu es le pourvoyeur) est offerte (même) à ceux qui Te désobéissent, Ta clémence est Ta réaction à ceux qui se montrent hostiles envers Toi. Ton habitude est la bienfaisance envers ceux qui font le mal, et Ta voie est de T’apitoyer sur les transgresseurs. O mon Dieu ! Guide-moi donc de la guidance des ceux qui sont bien-guidés, accorde-moi le savoir des mujtahids (juristes), ne fais pas que je sois au nombre des oublieux et profanes, et pardonne-moi le Jour de la Religion)[3][4]
الثّاني: أن يدعو بهذا الدّعاء الّذي كان يدعو به الصّادق (عليه السلام) في كلّ يوم من رجَبَ:
خابَ الوافِدُونَ عَلى غَيْرِكَ وَخَسِرَ المُتَعَرِّضُونَ اِلاّ لَكَ وَضاعَ المُْلِّمُونَ اِلاّ بِكَ وَاَجْدَبَ الْمُنْتَجِعُونَ اِلاّ مَنِ انْتَجَعَ فَضْلَكَ بابُكَ مَفْتُوحٌ لِلرّاغِبينَ وَخَيْرُكَ مَبْذُولٌ لِلطّاغينَ وَفَضْلُكَ مُباحٌ لِلسّآئِلينَ وَنَيْلُكَ مُتاحٌ لِلامِلينَ وَرِزْقُكَ مَبْسُوطٌ لِمَنْ عَصاكَ وَحِلْمُكَ مُعْتَرِضٌ لِمَنْ ناواكَ عادَتُكَ الاِْحْسانُ اِلَى الْمُسيئينَ وَسَبيلُكَ الاِبْقآءُ عَلَى الْمُعَتَدينَ اَللّـهُمَّ فَاهْدِنى هُدَى الْمُهْتَدينَ وَارْزُقْنى اجْتِهادَ الْمُجْتَهِدينَ وَلا تَجْعَلْنى مِنَ الْغافِلينَ الْمُبْعَدينَ واغْفِرْ لى يَوْمَ الدّينِ.
L’Imam al-Sâdiq (p) a recommandé la récitation le du‘â’ suivant pendant tous les jours du mois de Rajab :
« Allâhumma innî as’aluka çabr-al-châkirîna laka, wa ‘amal al-khâ’ifîna minka, wa yaqîn-al-‘âbidîna laka. Allâhumma anta-l-‘Aliyy-ul-‘Adhîmu, wa anâ ‘abduka-l-bâ’is-ul-faqîru, Anta-l-Ghaniyy-ul-Hamîdu wa anâ-‘abdu-l-thalîlu. Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi wa-mnun bi-ghinâka ‘alâ faqrî, wa bi-hilmika ‘alâ jahlî, wa bi-Quwwatika ‘alâ dhu‘fî, Yâ Qawwiyyu Ya ‘azîzû. Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âlihi-l-Awçiyâ’-il-mardhiyyina, wa-kfini mâ ahammani min amr-id-duniyâ wa-l-âkhirati, Yâ Arham-ar-Râhimîn-a » (O mon Dieu ! Je Te demande de m’armer de la patience des reconnaissants, de me faire accomplir les actes de ceux qui Te craignent, de m’inspirer la certitude de Tes vrais adorateurs ! O mon Dieu ! Tu es le Très-Haut, l’Immense, et je suis Ton serviteur misérable et pauvre ! Tu es l’Auto-suffisant, le Didne-de-Louanges, et je suis le serviteur humilié ! O mon Dieu. Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, et comble par Ton Auto-suffisance ma pauvreté, couvre par Ta Clémence mon ignorance, et par Ta Force ma faiblesse, O Fort, O Puissant ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa Famille, les Héritiers-prédésignés et agréés, et dissipe mes soucis relatifs aux affaires de ce monde et de l’autre monde ! Tu es certes le plus Miséricordieux des miséricordieux ! »[4][5]
اَللّـهُمَّ اِنّى اَساَلُكَ صَبْرَ الشّاكِرينَ لَكَ وَعَمَلَ الْخائِفينَ مِنْك وَيَقينَ الْعابِدينَ لَكَ اَللّـهُمَّ اَنْتَ الْعَلِىُّ الْعَظيمُ وَاَنَا عَبْدُكَ الْبآئِسُ الْفَقيرُ اَنْتَ الْغَنِىُّ الْحَميدُ وَاَنَا الْعَبْدُ الذَّليل اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ وَاْمْنُنْ بِغِناكَ عَلى فَقْرى وَبِحِلْمِكَ عَلى جَهْلى وَبِقُوَّتِكَ عَلى ضَعْفى يا قَوِىُّ يا عَزيزُ اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الاْءَوصياءِ الْمَرْضِيِّينَ وَاكْفِنى ما اَهَمَّنى مِنْ اَمْرِ الدُّنْيا وَالاخِرَةِ يا اَرْحَمَ الرّاحِمينَ.
■ Sayyid Ibn Tâwûs, rapporte le témoignage suivant de Muhammad Ibn Thakwân, surnommé al-Sajjâd (le Prosternateur), à force de ses longues et fréquentes prosternations, pendant lesquelles il pleurait tellement qu’il était devenu aveugle : « J’ai dit à l’Imam al-Sâdiq (p) : « Que je te sois sacrifié ! Nous sommes au mois de Rajab. Apprends-moi-y un du‘â’ qui me soit utile auprès d’Allah ». L’Imam (p) m’a dicté le du‘â suivant et m’a recommandé de le réciter chaque jour du mois de Rajab, matin et soir, après les prières, jours et nuits :
«Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm. Yâ Man arjûhu bi-kulli khayr-in, wa âmanu sakh-tahu ‘inda[5][6] kulli charr-in ! Yâ Man yu‘tî-l-kathîra bi-l-qalîl-i ! Yâ Man yu‘tî man sa’alahu ! Yâ Man yu‘tî man lam yasa’alahu wa man lam ya‘rif-hu tahannunan Minhu wa Rahmatan ! I‘tinî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a khayr-id-dunyâ wa jamî‘a khayr-il-âkhirati, wa-çrif ‘annî bi-mas’alatî Iyyâka jamî‘a charr-id-dunyâ wa charr-il-âkhirati, fa-innahu ghayru manqûçin mâ a‘tayta, wa zidnî min Fadhlika Yâ Karîm-u ! » (Au Nom d’Allah, le Clément, le Miséricordieux. O (Toi) Celui en Qui je palce mon espoir pour chaque bien et dont la Colère m’épargne chaque fois je ferais un mal ! O (Toi) Celui qui donne beaucoup pour le peu (de bien) qu’on fasse ! O (Toi) Celui Qui donne, par Tendresse et par Miséricorde, à celui qui Le sollicite et Qui donne également et à celui qui ne Le sollicite pas ne ne Le connaît. Donne-moi donc, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le bien de ce monde et de l’autre monde, et écarte de moi, suite à la prière de demande que je formule à Ton Intention, tout le mal de ce monde et de l’autre monde ! Car il n’est jamais incomplet ce que Tu donne ! Et augmente ma part dans Ta Grâce, O Généreux ! )
يا مَنْ اَرْجُوهُ لِكُلِّ خَيْر وَآمَنَ سَخَطَهُ عِنْدَ كُلِّ شَرٍّ يا مَنْ يُعْطِى الْكَثيرَ بِالْقَليلِ يا مَنْ يُعْطى مَنْ سَئَلَهُ يا مَنْ يُعْطى مَنْ لَمْ يَسْئَلْهُ وَمَنْ لَمْ يَعْرِفْهُ تَحَنُّناً مِنْهُ وَرَحْمَةً اَعْطِنى بِمَسْاَلََتي اِيّاكَ جَميعَ خَيْرِ الدُّنْيا وَجَميعَ خَيْرِ الاْخِرَةِ وَاصْرِفْ عَنّى بِمَسْئَلَتى اِيّاكَ جَميعَ شَرِّ الدُّنْيا وَشَرِّ الاْخِرَةِ فَاِنَّهُ غَيْرُ مَنْقُوص ما اَعْطَيْتَ وَزِدْنى مِنْ فَضْلِكَ يا كَريمُ.
■ ■ Il est très recommandé d’accomplir pendant ce mois 60 rak‘ah de prière, à raison de 2 rak‘ah par nuit, et de réciter dans chaque rak‘ah 1 fois sourate al-Hamd, 3 fois sourate al-Kâfirûn (chap. 109), 1 fois sourate al-Ikhlâç, et une fois la prière terminée, de lever les mains vers le ciel pour réciter l’invocation suivante :
« Lâ ilâha illâ-llâh, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulk wa Lahu-l-Hamd, yuhyî wa yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un, wa Ilayhi-l-maçîru wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i. Allâhumma çalli ‘alâ-al-Nabiyy-il-ummiyyi wa Âlihi »
(Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose. Tous les destins se dirigent vers Lui. Et il n’y a de Force ni de Pouvoir si ce n’est par Allah, le Très-Haut, l’Immense ! O mon Dieu ! Prie sur Muhammad l’illettré et sur les Membres de sa Famille ! »[6][10]
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَهُوَ حَىٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ وَاِلَيْهِ الْمَصيرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِىِّ الْعَظيمِ اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد النَّبِىِّ الاُْمِّىِّ وَآلِهِ
Puis on passe les deux main sur le visage.
■ ■ Selon le Prophète (Psl) : « Quiconque accomplit une nuit du mois de Rajab 10 rak‘ah de prière, dont chacune comporte la récitation de la sourate al-Hamd (1 fois), la sourate al-Kâfirûn (1 fois) et la sourate al-Ikhlâç (3 fois), Allah lui pardonnera tous ses péchés[7][11].
■ ■ Selon le Prophète (Psl) cité par l’Imam Ali (p), il est très recommandé de réciter 3 fois chaque jour et chaque nuit des mois de Rajab, de Cha‘bân et de Ramadhân :
- sourate al-Hamd,
- Äyat al-Kursî,
- sourate al-Kâfirûn,
- sourate al-Ikhlâç,
- sourate al-Falaq (chap.113),
- sourate al-Nâs (chap. 114), et les trois invocations suivantes :
- « Subhân-Allâh wa-l-hamdu lillâh wa lâ ilâha illâllâh wallâhu akbar, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm)
(Gloire à Allah, Louanges à Allah et il n’y a de Dieu qu’Allah, et il n’y a ni force si pouvoir qui n’émanent pas d’Allah, le Très-Haut, l’Immense !)
سُبْحانَ اللهِ وَالْحَمْدُ للهِ وَلا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَاللهُ اَكْبَرُ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِىِّ الْعَظيمِ
- « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in» (O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur les Membres de sa famille)
اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد
- « Allâhumma-gh-fir li-l-mu’minîna wa-l-Mu’minâti » (O mon Dieu ! Pardonne aux croyants et aux croyantes)
اَللّـهُمَّ اغْفِرْ لِلْمُؤمِنينَ وَالْمُؤمِناتِ
et de conclure le tout par la récitation de l’istigh-fâr :
- « Astagh-fir-ullâh wa atûbu Ilayhi » (Je sollicite le Pardon d’Allah et je me repens auprès de Lui ) 400 fois.[8][12]
اَسْتَغْفِرُ اللهَ وَاَتُوبُ اِلَيْهِ
2-Les actes cultuels à accomplir pendant des jours précis du mois
A- La nuit de la veille du 1e Rajab : C’est une nuit bénie pendant laquelle beaucoup d’actes de piété sont à accopmlir :
a- A la vue du croissant, on emboîte le pas au Prophète (P) qui récitait l’invocation suivante à la vue du croissant du mois de Rajab :
« Allâhumma Bârik lanâ fî Rajab-a wa Cha‘bân-a wa ballighnâ chahra Ramadhâna, wa a‘innâ ‘alâ-ç-çiyâmi wa-l-qiyâmi wa hif-dh-il-lisâni wa ghadh-dhi-l-baçari wa lâ taj‘al hadh-dh mihu al-jû‘a wa-l-‘atachi » (O mon Dieu ! Bénis-nous pour l’avènement de Rajab et de Cha‘abân et fais-nous atteindre le mois de Ramadhân, et aide-nous à y observer le jeûne, la veillée d’adoration, la rétention de notre langue (ne pas dire de mal) et de notre vue (ne pas regarder ce qui est interdit), et donne que notre lot n’y soit pas uniquement la faim et la soif)[9][13]
اَللّـهُمَّ بارِكْ لَنا فى رَجَب وَشَعْبانَ وبَلِّغْنا شَهْرَ رَمَضانَ واَعِنّا عَلَى الصِّيامِ وَالْقِيامِ وَحِفْظِ اللِّسانِ وَغَضِّ الْبَصَرِ وَلا تَجْعَلْ حَظَّنا مِنْهُ الْجُوعَ وَالْعَطَشَ.
b- Le ghusl : On rapporte que le Prophète (P) dit : «Quiconque accomplit le ghusl les veilles du 1e, du milieu et de la fin du mois de Rajab, se dépouille de ses péchés, comme au jour où sa mère l’a mis au monde. »[10][14]
c- Accomplir la Visite pieuse (ziyârah) de l’Imam al-Hussain (p)
d- Accomplir 10 prières de deux rak‘ah après la Prière du Maghrib (crépuscule) en récitant dans chaque rak‘ah sourate al-Hamd et sourate al-Ikhlâç, ce qui lui vaudra la protection de sa famille, ses enfants et ses bien, ainsi que l’exemption des épreuves de la tombe, et le passage rapide sur le çirât (sans interrogatoire le Jour de la Résurrection)[11][15]
e- Accomplir 2 rak‘ah de prière après la Prière de ‘Ichâ’ (Pière de la Nuit) : dans la 1ère rak‘ah on récite sourate al-Hamd 1 fois, sourate al-Charh (chapt. 94) 1 fois et sourate al-Ikhlâç 3 fois, et dans la seconde : sourate al-Hamd, sourate al-Charh, sourate al-Ikhlâç, sourate al-Falaq (chap. 113) et sourate al-Nâs (chap. 114). Une fois la prière terminée, on récite 30 fois « lâ ilâha illâllâh »[12][16] (Il n’y a de Dieu qu’Allah) et 30 fois « çallâ-llâhu ‘alâ-n-Nabiyy »[13][17] (Allah prie sur le Prophète) [1][1]
f- Consacrer cette nuit à l’adoration d’Allah : Selon l’Imam al-Sâdiq (p), l’Imam Ali (P) aimait se dégager de toutes ses occupations pour se consacrer à l’adoration pendant 4 nuits par an : la nuit de la veille du 1e Rajab, la nuit de la veille du milieu de Cha‘bân, la nuit de la veille de la Fête de Ramadhân, et la nuit de la veille de la Fête du Sacrifice[14][18].
B- Le 1e Rajab
a- Le jeûne : il est hautement recommandé de jeûner ce jour. En effet, le Prophète Nûh (Noé-P) s’embarqua sur son arche ce jour et demanda à tous ceux qui s’étaient embarqué avec lui de jeûner. Et il est rapporté que l’Enfer s’éloigne de celui qui y jeûne d’une distance d’une année de marche[15][20].
b- La Ziyârah de l’Imam al-Hussain (p
c- Commencer la Prière de Salman(le grand compagnon du prophete p (qu’Allah l’agrée), laquelle consiste en 30 rak‘ah (15 prière de 2 rak‘ah ) divisée en trois étapes de 10 rak‘ah, dont chacune est accomplie à une date déterminée : le 1e Rajab, le milieu de Rajab et la fin de Rajab. Au premier Rajab on accomplit donc 5 prières de deux rak‘ah dont chacune comporte la lecture de la sourate al-Hamd 1 fois, la sourate al-Ikhlâç 3 fois et la sourate al-Kâfirûn (chap. 109) 3 fois. Après chaque prière on lève les main vers le ciel et on récite l’invocation suivante :
« Lâ ilâha illâ-llâh, Wahdahu lâ charîka Lahu, Lahu-l-Mulk wa Lahu-l-Hamd, yuhyî wa yumîtu waHuwa Hayyun lâ yamût-u, bi-Yadihi-l-khayru waHuwa ‘alâ kulli chay’in Qadîr-un,» (Il n’y a de Dieu qu’Allah ! Il est Unique et Il n’a pas d’associé ! A Lui le Royaume et à Lui les louanges ! Il fait vivre et fait mourir, alors qu’Il est Vivant et Immortel. Dans Sa Main est le Bienfait et Il a pouvoir sur toute chose.»[16][21]
لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ لَهُ الْمُلْكُ وَلَهُ الْحَمْدُ يُحْيى وَيُميتُ وَهُوَ حَىٌّ لا يَمُوتُ بِيَدِهِ الْخَيْرُ وَهُوَ عَلى كُلِّ شَىْء قَديرٌ
Puis on prononce cette autre invocation :
« Allâhumma lâ mâni‘a li-mâ a‘tayta wa lâ mu‘tî li-mâ mana‘ta wa lâ yanfa‘u thâ-l-jaddi minka-l-jaddu »
(Om mon Dieu ! Rien ne peut retenir ce que Tu donnes, et personne ne peut donner ce que Tu retiens, la richesse d’un riche ne lui sert à rien auprès de Toi !)
اَللّـهُمَّ لا مانِعَ لِما اَعْطَيْتَ وَلا مُعْطِىَ لِما مَنَعْتَ وَلا يَنْفَعُ ذَا الْجَدِّ مِنْكَ الْجَدُّ
Et de passer les deux mains ensuite sur le visage en l’essuyant[17][22].
Le jour du milieu de Rajab, il accomplit de la même façon les 10 rak‘ah suivantes, mais en remplaçant la dernière invocation par celle-ci :
« Ilâhan wâhidan ahadan fardan çamadan, lam yattakhith çâhibatan wa lâ waladan »
(Un Dieu Unique, Un, Seul, Impénétrable, ne Se donnant ni compagne ni enfant !)
اِلهاً واحِداً اَحَداً فَرْداً صَمَداً لَمْ يَتَّخِذْ صاحِبَةً وَلا وَلَداً وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد
Et enfin le dernier jour de Rajab, on accomplit les 10 dernières 10 Rak‘ah toujours de la même façon, en remplaçant la dernière invocation par celle-ci :
« wa Ilâh-it-tâhirîna wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i » (et le Dieu des purs, et il n’y a de force ni de puissance en dehors d’Allah, le Très-Haut, l’Immense ! )
وَآلِهِ الطّاهِرينَ وَلا حَوْلَ وَلا قُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ الْعَلِىِّ الْعَظيمِ
Puis, on passe les deux mains sur le visage en l’essuyant et on demande à Allah la satisfaction de ses besoins et l’exaucement de ses vœux.
Il est à noter que cette prière est très hautement recommandée et appelle beaucoup de récompenses et de mérites. A ne pas négliger[18][23].
TRANSLITTÉRATION
I. Les Voyelles
a Fat-hah ) َ ) ex. ba ( بَ )
â Alîf (a long) ) ( آ ex. (bâ) ( با )
i Kasrah ( ِ ) ( ex.(bi) (بِ )
î Yâ' (i long) Exp (bî) بي
u Dhammah ( ُ ) Exp. bu بُ
û Wâw (= ou ) (و ) Exp. bû بو
II. Les Semi-Voyelles
w Wâw (û précédé ou suivi de voyelle) exp. Wâhid واحِد
y Yâ' ( î précédé ou suivi de voyelle) exp. Yâ Allah ياالله
III. Les Consonnes
ch chîn ش
gh ghayn غ
h hâ' ه
h hâ' ح
kh khâ' خ
j jîm ج
q qâf ق
ç çâd ص
dh dhâd ض
dh dhâ' ظ
th thâ' ث think, thank (anglais)
th thâlذ the, this (anglais)
t tâ' ط
’ hamzah ء Exp : (sa’ala) سَــأ لَ ; ( samâ’ ) سَماء
‘ ‘ayn ع Exp : ( ‘Alî ) علي
--------------------------------------------------------------------------------
[2][9] Id. Ibid.
[3][4] «Mafâtih al-Jinân», op.cit. p.186.
[4][5] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.pp.186.187.
[6][10] Id. Ibid.
[7][11] Id. Ibid.
[8][12] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.pp.192-193.
[9][13] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.p.194.
[10][14] Idem
[11][15] Idem.
[12][16] لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ
[13][17] وصلّى على النّبي
[14][18] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.p.194.
[15][20] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.p.196.
[16][21] Id. Ibid.
[17][22]Id. Ibid
[18][23] «Mafâtih al-Jinân», op.cit.pp.196-197.
Syrie : l'OTAN suppléée ?, par Ahmed Halfaoui
Tout le monde finira bien par admettre que l'entité sioniste n'a pas d'armée, mais des Forces de défense (FDI), affectueusement, appelées Tsahal, pour «Tsva Hagana LeIsrael», en hébreu. Comprendre que si les FDI s'attaquent aux enfants palestiniens, font un carnage, à Gaza ou au Sud-Liban ou bombardent la Syrie, comme ces derniers jours, ce ne sont pas des agresseurs. Il s'agit, seulement, de se défendre contre des «menaces émergentes». D'où l'explication que les Etats-Unis ont toujours mis un veto, lorsque, par extraordinaire, il y a une résolution onusienne, qui risque de «dénoncer» les Sionistes et ont toujours insisté sur «le droit d'Israël à se défendre». Par exemple, les derniers deux raids aériens, qui ont fait des dizaines de morts, au sein de la Garde républicaine syrienne, relèvent de ce principe. Ne nous étonnons donc pas que l'ONU ne s'est pas cru obligée de réagir, sur ce qui serait, communément, appelé une agression contre un pays tiers, au moins, une ingérence, dans ses affaires intérieures. Dans le même temps, c'est tout bénéfice, pour les «révolutionnaires», qui se frottent les mains devant l'aubaine, même s'ils n'osent pas afficher toute leur satisfaction. Car les raids, tout en visant une «menace» contre les sionistes, ont, comme par hasard, affecté les lignes de défenses de la capitale Damas. Un résultat collatéral d'une «attaque contre un convoi d'armes destiné au Hezbollah», pourrait-on conclure. Il faut s'en tenir au fait que le Hezbollah fait partie des «menaces émergentes» permanentes, celle qui va certainement justifier d'autres bombardements aériens et d'autres bénéfices collatéraux, au profit de la «révolution». Tant pis, si certains vont y voir une similitude avec l'action de l'Alliance atlantique, en Libye. Parce qu'il est tout de même évident que l'armée sioniste a débuté le travail que l'OTAN a été empêchée de faire, par la Russie et la Chine. Avec l'inestimable avantage de l'immunité-impunité, qui lui est conférée, depuis 65 ans. L'OTAN sera, ainsi, avantageusement, suppléée, sans les risques de confrontation planétaire que son intervention aurait posés. Un analyste israélien est, par contre, inquiet. Selon lui : «Si certains, dans la région, en particulier, en Syrie ou au Liban, voyaient, dans ces attaques, une intervention directe, dans la guerre civile, ce serait un vrai problème, pour Israël.» On ne voit pas pourquoi il y aurait un problème, quand le Sionisme n'a jamais cessé de se situer en dehors de la «légalité internationale», par dérogation des puissances occidentales. A moins qu'il ne s'agisse de la probabilité que la chose renforce encore plus la détermination des populations syriennes, qui refusent la destruction de leur pays. «Il ne faut jamais sous-estimer le nombre de Syriens, qui s'accrochent au tyrannique Bachar al-Assad», nous dit Thomas Loren Friedman du "New York Times". Là serait l'objet de la crainte. C'est-à-dire le caractère contre-productif des frappes aériennes, par l'impact fortement négatif, qui aggraverait l'isolement des «révolutionnaires», qui n'ont pas eu le luxe, soulignons-le, de voir une armada occidentale leur offrir la «victoire» sur un plateau.