تقي زاده

تقي زاده

Dimanche 22 août, peu avant que le Secrétaire général du Hezbollah ne jette une deuxième pavé dans la marre US-Israël en annonçant non seulement le départ imminent d’un second pétrolier iranien chargé d’essence en direction de Beyrouth, mais encore la « parfaite disponibilité » des « sociétés pétrolières iraniennes », toutes liées au CGRI, à s’implanter sans peur ni crainte aucune, en zone gazière offshore libanaise pour en extraire, dans le cadre des accords gagnant-gagnant, la richesse pétrogazière, y compris dans ce fameux « bloc 9 » sur quoi les USA et leurs alliés golfiens ont tout misé pour déclencher un début de normalisation Israël-Liban et partant, un désarmement du Hezbollah, annonce qui a eu l’effet d’une « bombe nucléaire » au point de pousser le chef du renseignement égyptien à atterrir en urgence au Liban et aller droit frapper à la porte du Hezbollah pour lui demander d’arrêter en échange des « concessions US », sa folle dynamique anti sanctions US qui à n’en pas douter, fera un cas d’école, puis que « le pétrole iranien injecté au Liban via la Syrie », cela veut dire faire d’une pierre trois coups, et casser « César » à Damas et à Beyrouth et noyer les 5700 sanctions US anti Iran sous les flots de la Méditerranée, le gourou « normalisant » et  sioniste notoire, Doré Gold a affirmé qu’il avait diablement peur. De quoi ? De ce que la débandade américaine en Afghanistan ne se reproduise plus à Bahreïn !

 
mardi, 24 août 2021 08:46

Afghanistan: "Non" de Taïwan aux USA

Alors que le retrait des troupes américaines d'Afghanistan a suscité des inquiétudes parmi les alliés de Washington quant au respect de ses engagements, la vice-présidente américaine entame sa tournée en Asie de l’Est, au menu: contrer l'influence économique et politique croissante de Pékin.

En visite à Singapour, la vice-présidente américaine Kamala Harris a rencontré des responsables singapouriens ce lundi 23 août: les entretiens se sont concentrés sur des cyber-menaces, le manque de ressources pour faire face à l'épidémie de Covid-19 et d'autres domaines de coopération entre Washington et le Singapour.

Réitérant les accusations de cyber-attaques contre la Chine lors des réunions avec la présidente singapourienne Halima Jakob et le Premier ministre Lee Hsien Loong, la vice-présidente américaine a également abordé la manière de contrer l'influence économique et politique croissante de Pékin dans le monde et en Asie de l’Est.

Au cours de sa visite, Harris prévoit de se rendre à la base militaire américaine à Singapour et de rencontrer l'équipage de l'USS Tulsa.

"Washington et Singapour sont déterminés à relever les défis de sécurité communs dans la région, mais les États-Unis ne demandent pas aux pays de choisir entre Washington et la Chine", a déclaré un responsable américain.

"Nous essayons de développer ces partenariats pour des raisons positives qui servent nos intérêts communs... Nous avons également dit que nous défendons la liberté de navigation en mer de Chine méridionale, mais nous ne cherchons pas la confrontation”, a prétendu le responsable américain sous couvert d’anonymat.

La prochaine destination de la tournée en Asie de l’Est de la vice-présidente américaine sera le Vietnam, tandis que le retrait des troupes américaines d'Afghanistan a suscité des inquiétudes parmi les alliés de Washington quant au respect de ses engagements.

Dans ce contexte il convient de rappeler qu’auparavant, l'armée chinoise avait organisé des exercices militaires offensifs près de Taïwan en réponse à ce qu'elle a appelé "l'intervention étrangère et les provocations" dans la région, à la suite de l'ingérence continue de Washington dans les affaires intérieures de Pékin et de l'approbation de 750 millions de dollars de ventes d'armes américaines à Taïwan.

Ce mystérieux « drone à sens unique » doté d’IA auquel The Drive a donné le nom de «  Shahed 136 » et qui en ce 29 juillet fatidique aurait attaqué en deux reprises, l’un des navires-espions les mieux protégés qu’ait jamais envoyé Israël aux Emirats, à savoir Mercer Street, une première fois pour en aveugler la DCA Aiegis et une second, pour en perforer le quai à l’image d’un vrai missile anti-bunker, quitte à liquider deux agents israéliens, n’aurait jamais cru que son exploit militaire irait à ce point changer le rapport de force : car depuis cette attaque qui a acculé l’entité et ses parrains US/Israël au mur, au point de les pousser à avaler les couleuvres et à revenir,  lamentablement sur leur promesse de riposte anti-Iran, anti-Résistance, la mer s’est trouvée soudain au cœur de la bataille Empire finissant/Résistance.

A plus d’une reprise l’axe US/Israël a tenté à coup de F-16, F-35, de SPICE 1000, de Delilah… un retour à l’époque où le ciel du Moyen-Orient servait largement à ses démonstrations de force, mais en tout pour tout, il n’a eu droit qu’à cette évacuation catastrophe de l’aéroport de Kaboul qui restera de loin dans les annales de l’histoire à titre de l’une des pires défaites de l’US Air Force et Cie, les Américains ayant servi de civils afghans comme de chair à canon pour éviter toute éventuelle apparition de missiles sol- air ou de drones de combat dans le ciel afghan que les Taliban pourraient s’être procurés  pour cause de « liens tacites » avec la Résistance .

L’agence de presse russe Ria Novosti a fait part ce lundi 23 août de la tenue d’un nouveau tour d’exercices militaires russo-sino-iranien dans les eaux du golfe Persique.                                                                                                                       

« Les marines iranienne, russe et chinoise organiseront un exercice militaire conjoint dans le golfe Persique pendant les derniers jours de l’année 2021, ou les tout premiers jours de l’année 2022 », a annoncé l’ambassadeur de Russie en Iran, Levan Jagarian, cité par Ria Novosti.

« Des embarcations appartenant aux armées de ces trois pays participeront à cette manœuvre militaire qui sera focalisée sur la sécurité de la navigation et la lutte contre la piraterie maritime », a indiqué le diplomate russe qui a insisté sur une approche logique et mesurée de son pays, car « une nouvelle escalade ne serait point dans l’intérêt des pays de la région ».

L’ambassadeur de Russie à Téhéran a également affirmé que Moscou prêtait une importance particulière à ce qu’il a appelé le « rapprochement entre l’Iran et certains pays arabes du golfe Persique ».

 

Depuis que la Jordanie a loué sa moitié nord aux Yankee pour que quelques 30 000 soldats US puissent s'y positionner avec avions, arme lourde, drone et commando et tutti quanti et ce, dans le double objectif d'abord de barricader Israël qui en mai a prouvé qu'il était bien vulnérable non seulement  sur le front Nord ou sur le front sud ou encore sur le front intérieur mais que flan nord ouest du côté de la Jordanie se trouve lui aussi largement ouvert aux missiles et aux drones de la Résistance,  les Américains s'y attendaient : un embrasement anti US en Syrie orientale et partant un "remake de ce qu'endurent les troupes US en Irak" à savoir des attaques quotidiennes contre leurs convois, bases et campement . La première semaine de juillet marquée par cinq attaques aux missiles et aux roquettes  de la Résistance est-syrienne contre les deux bases de contrebande et de pillage du pétrole syrien que sont al Omar et Connoco, a d'ailleurs placé l'axe US/Israël face à la dure réalité : le maintien de l'US Army en Syrie orientale où sa mission consiste à répandre Daech à Homs et dans l'ouest de l'Irak demande bien plus qu'un contingent de 900 soldats à al-Tanf, autant sinon un peu plus à al Omar ou à Connoco.

Une fois de plus, le général de brigade Yitzhak Brick, officier supérieur et l’ancien commandant de l’armée israélienne, a sévèrement mis en garde contre l'incapacité de l'armée sioniste à se déployer sur plusieurs fronts, si une prochaine guerre venait à éclater. Énumérant les faiblesses de l'armée, en particulier celles de la force terrestre, il a qualifié de “canular” le système antimissile américain appelé Dôme de fer.

Sur fond de la montée des tensions aux frontières nord et sud des territoires occupés, le régime sioniste, n’ayant pas oublié les expériences du passé, continue à appeler à une solution au dangereux défi militaire que posent les missiles de la Résistance. Les milieux politiques sionistes ont d’ores et déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité d'une guerre de missiles sur divers fronts, affirmant qu'une telle guerre est un cauchemar. D’autant plus qu’il est désormais clair que le Dôme de fer n'est pas en mesure d’assurer la couverture complète de toute la Palestine occupée.

Les demandes font suite aux tensions militaires avec la bande de Gaza en mai dernier, mais aussi au tir d'un certain nombre de missiles depuis le sud du Liban sur les colonies sionistes situées à la frontière nord de la Palestine occupée à la fin de la semaine dernière.

Le général de brigade Yitzhak Brick est un membre haut placé de l'armée sioniste et une figure qui avertit depuis des années qu’Israël est incapable d’entrer en guerre sur divers fronts, ni militairement ni politiquement. Brick est aussi le commissaire aux plaintes des forces armées depuis dix ans et prête l’oreille aux voix qui montent au sein de l’armée israélienne et parmi les soldats et les commandants.

« Il n’est caché à personne que depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed ben Salmane en tant que prince héritier de l’Arabie saoudite, Riyad ne dissimule plus les relations étroites avec Tel-Aviv ». Selon l’agence de presse Tasnim qui cite le journal en langue arabe The Saudi Reality, « les responsables des renseignements israéliens affirment voir en Mohammed ben Salmane le prince saoudien qui a offert le plus grand appui à Israël ».

Israël tire un grand profit de ses relations avec l’Arabie saoudite ; le projet Neom (un projet de ville futuriste située au nord-ouest de l’Arabie saoudite) donnera lieu à une première colonie israélienne construite par l’Arabie saoudite, et ce, en favorisant l’influence israélienne au sein des pays arabes.

S'appuyant sur une politique de réalisme, Amman s'est finalement rendu compte que la question du “changement de régime” en Syrie est écartée et qu'il n'y a pas d'autre moyen que de s'engager avec Damas pour compenser les dommages causés à la Jordanie en raison d’avoir suivi la politique de Washington dans cette affaire.

Dans un communiqué publié le vendredi 20 août, le Kremlin a annoncé que le président russe accueillerait le roi Abdallah II de Jordanie lundi (aujourd'hui) à Moscou. Au menu: le dossier syrien et les préoccupations d’Aman pour réformer sa politique étrangère envers Damas afin d'éviter de nouvelles pertes, d’après le site Web Arabi 21.

Un mouvement diplomatique continu a récemment commencé sous la direction de la Jordanie, l'une des questions les plus importantes étant la question syrienne: le Royaume de Jordanie, en coopération avec l'Égypte et certains pays du golfe Persique, cherche à reconstruire la Syrie et à la réintégrer dans la Ligue arabe”, peut-on lire dans une note signée Mohammed al-Arsan publiée par Arabi 21.