تقي زاده

تقي زاده

Le ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que contrairement à la prétention du Pentagone, la présence des États-Unis en Syrie était tout à fait illégale. 

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé les États-Unis et la coalition internationale de perturber les activités de l’aviation russe en Syrie.

Citant le ministre russe des Affaires étrangères, l’agence de presse russe Sputnik a qualifié la présence des États-Unis en Syrie d’illégale, contrairement à la prétention du département américain de la Défense.

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. 

En réaction aux rapports diffusés sur l’évacuation hors de Raqqa des terroristes de Daech avec l’aval de Washington, Lavrov s’est exprimé en ces termes : « On a entravé les actions de l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe visant à anéantir les derniers daechistes, alors que l’objectif était à portée de main. »

« La Russie demande des explications sur l’évacuation des terroristes de la région et sur sa répercussion sur la situation dans la région », a ajouté Lavrov.

Interrogé pour savoir si la Russie disposait de preuves établissant la complicité des États-Unis avec Daech, il a affirmé qu’il ne pouvait pas parler de connivence ni de complot, qu’il se référait aux réalités mais qu’il ne disposait d’aucune preuve de connivence.

« Les États-Unis cherchent à justifier leur présence en Syrie, mais cette présence est illégale, car elle n’est pas intervenue à la demande du gouvernement légal syrien ni suite à une décision du Conseil de sécurité », a-t-il rappelé.

Selon le site d’information Al-Masdar News (AMN), la 42e brigrade de la 4e division de l’armée syrienne a annoncé avoir été la cible d’une attaque de l’armée israélienne dans les hauteurs du Golan. 

Le commandant de brigade a déclaré que l’attaque avait eu lieu le mercredi 15 novembre et avait fait 4 morts parmi ses combattants. 

Par ailleurs, selon une autre dépêche, les avions israéliens auraient bombardé des positions de l’armée syrienne.

Alors que des rumeurs autour de la nouvelle invasion d'Israël contre le sud du Liban se sont intensifiées ces derniers jours, certaines sources sur terrain font part des agissements suspects des forces armées israéliennes sur la frontière avec le sud du Liban.

Certaines sources sur terrain ont annoncé des actes suspects de l'armée israélienne dans la frontière proche de la zone méridionale du Liban. Certains observateurs politiques n'ont pas entre temps écarté la probabilité d'une nouvelle offensive d'Israël contre le sud du Liban.

Hier mercredi, plusieurs bulldozers israéliens, escortés par des forces armées israéliennes, ont procédé à construire des bunkers juste en face du village libanais d'Abbassieh, situé sur le trajet entre les fermes occupées de Chebaa et le village de Ghajar, sur le plateau du Golan.

Des bulldozers israéliens, épaulés par l'armée israélienne, ont ces dernières semaines détruit une grande partie des zones forestières communes avec le Liban.

 

Certains médias israéliens ont néanmoins déclaré qu'Israël n'avait l'intention d'entrer pour l'instant en guerre avec le Hezbollah. " L'affrontement avec le Hezbollah ne plaît qu'à l'Arabie saoudite et Israël ne le souhaite pas", ont-ils prétendu, citant certaines sources de sécurité israélienne.

Les sources médiatiques israéliennes font ces allégations, tandis que les deux parties saoudienne et israélienne avaient ces derniers mois entamé des discussions approfondies et sérieuses pour achever le processus de normalisation.

Source des photos: Harbi Press

Lors d'un point de presse conjoint à Riyad, le ministre français des AE a eu le droit à entendre son homologue saoudien évoquer tout sauf le sort du Premier ministre Hariri. Adel al-Jubeir a répété des insanités contre le peuple libanais, provoquant l'étonnement de Le Drian qui est pourtant un vieux routier de la diplomatie. 

Le point de presse conjoint du MAE français, Yves Le Drian (G) et son homologue saoudien Adel al-Jubeir (D), 16 nov. 2017 à Riyad. ©AFP

Al Jubeir a qualifié le Liban de pays " occupé" et non souverain en raison de la présence du Hezbollah qu'il faut désarmer et mettre à la porte du Liban. A travers l'ahurissant discours de Jubeir, les journalistes n'ont pas compris si oui ou non Hariri sera autorisé à quitter l'Arabie saoudite, pays où il est détenu depuis bientôt 15 jours pour se rendre en France. Toujours est-il que même au cas où il réussirait à échapper au régime de Ben Salmane pour aller en France, le président libanais n'accepterait sa démission. 

Le chef de l’État libanais, Michel Aoun a annoncé qu’il s’attendrait le retour du Premier ministre, Saad Hariri de Paris. « Une fois que Saad Harir regagnera le pays on franchira le prochain cas », a-t-il rassuré.

« J’espère que la crise actuelle prenne fin avec l’aval de Saad Hariri à se rendre à Paris », a-t-il souhaité qui a ensuite poursuivi : « Pendant le règlement de cette crise nous avons fait de notre mieux pour renforcer l’unité nationale et soutenir la stabilité sécuritaire du pays. Nous nous sommes engagés à adopter une politique impartiale vis-à-vis des conflits régionaux ».  

Une source proche du Premier ministre démissionnaire à tri-nationalité du Liban, Saad Hariri a annoncé qu’il quittera dans les 48 heures l’Arabie à destination de la France.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drain s’est entretenu jeudi 16 novembre à Riyad avec le prince-héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane. Après cette entrevue Saad Hariri a donné son aval à quitter Riyad pour Paris.

Saad Hariri devrait se décider de remettre officiellement sa démission au président Aoun une fois qu’il se déplacera à Paris.

Il est "possible" que des jihadistes étrangers du mouvement Daech aient pu s'échapper de Raqa juste avant sa chute, a admis mardi la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, après la publication d'un reportage de la BBC. 
 
Juste avant la chute de cette ville syrienne dont Daech avait fait la capitale de son "califat", un convoi présenté comme transportant plus de 3.000 civils avait quitté Raqa le 14 octobre, à la faveur d'un accord négocié avec le "Conseil civil", une administration locale mise en place par les combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis.

Dans un reportage publié lundi, la BBC a rapporté les propos de plusieurs chauffeurs des véhicules du convoi, qui ont raconté avoir transporté plusieurs centaines de combattants lourdement armés, notamment des étrangers. Selon la BBC, plusieurs d'entre eux auraient réussi à passer en Turquie pour y préparer des attentats en Europe.

Interrogé mardi à ce sujet lors d'une téléconférence au Pentagone, le porte-parole de la coalition américaine, le colonel Ryan Dillon, a reconnu que "sur les 3.500 civils qui ont quitté Raqa à ce moment-là, moins de 300 ont été identifié comme de possibles combattants de Daech.

Le comité des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis a ratifié la proposition de loi concernant la punition des États et des parties étrangères qui portent leur soutien matériel et financier au mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas.

Le comité des Affaires étrangères du Sénat des États-Unis a approuvé verbalement la proposition de loi. 

Le projet en question demande la suspension d’aides financières américaines à l’Autorité autonome pour la contraindre à entreprendre des mesures empêchant les actes que Washington qualifie de violents envers les citoyens israélo-américains.

Les États-Unis considèrent le Hamas comme étant responsable des prétendues attaques surprises des Palestiniens contre les militaires israéliens.

Cependant, le massacre des Palestiniens en territoires occupés se répète tous les jours sous le silence de la communauté internationale.

L’armée israélienne a attaqué des régions à Jenin en Cisjordanie, occupée par Israël.

Des unités de l’armée du régime de Tel-Aviv ont fait irruption dans plusieurs régions à Jenin, a rapporté l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.

Les militaires israéliens faisant irruption dans les régions de Fahma et Ajma, au sud de la ville de Jenin, ont provoqué des affrontements avec les Palestiniens habitants dans ces zones.

L’armée israélienne a tiré des balles assourdissantes et du gaz lacrymogène sur la foule, toujours selon le rapport.

D’autre part les militaires du régime occupant, faisant irruption dans plusieurs habitations dans les quartiers d’al-Zaytoun et d’al-Tour, à Qods occupée, ont incarcéré au moins 16 Palestiniens.

 
 
 

Moscou a vendu un système de missiles tactiques Iskander-E à « un pays de la région du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord ».

Le porte-parole du Service fédéral russe de coopération militaire et technique a confirmé ce mercredi la nouvelle, en marge du Salon aéronautique de Dubaï, sans toutefois citer le nom de ce pays.

Outre la Russie, l’Arménie était restée jusque-là le seul pays ayant confirmé disposer de systèmes Iskander, selon Sputnik.

Pourtant, on se souvient qu’en 2013, l’Algérie aurait reçu quatre systèmes de missiles Iskander-E, selon le registre des Nations unies pour les armes conventionnelles.  

L’Iskander-M est un missile sol-sol disposant d’un appareillage électronique lui donnant à la fois la précision, une quasi-invulnérabilité à l’interception et la capacité de changer de cible ou de suivre une cible mouvante, selon les sources militaires russes. Iskander-E est la version modifiée du système Iskander-M, destiné aux exportations.

Source : Sputnik    

Dans un article publié dans le journal Israel Hayom, Eyal Zisser, professeur à l’Université de Tel-Aviv, a examiné les dernières évolutions en cours en Syrie, estimant qu’à l’approche de la guerre contre le terrorisme dans ce pays, le conflit entre « l’axe Russie/Iran et l’axe États-Unis/Israël » s’intensifierait.

Évoquant le nouvel accord entre Moscou et Washington au sujet de la désescalade dans le sud de la Syrie, l’auteur rappelle que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré hier, mardi 14 novembre, que Moscou n’avait jamais garanti le départ des forces soutenues par l’Iran du sud du territoire syrien.

Eyal Zisser a admis qu’actuellement les forces de l’armée syrienne contrôlaient la majeure partie du territoire, et a conclu que dans une telle circonstance, « les Russes ne permettront à personne, surtout aux Américains, d’exploiter cette guerre pour porter atteinte à la position russe ».

« Le président Donald Trump a beau avoir promis de rendre puissante l’Amérique, Washington restera pour les Russes un punching-ball qu’ils continueront joyeusement à frapper. »   

Et d’ajouter : « Quant à Israël, la Russie ne laissera pas les Israéliens porter préjudice à leur alliance stratégique avec l’Iran, alliance qui renforce la position régionale de Moscou. D’autant plus que les Russes croient qu’Israël exagère l’étendue de la “menace iranienne”. »

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a réagi à l’adoption par la Troisième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution anti-iranienne portant sur les droits de l’homme.

« La République Islamique d’Iran considère comme irrecevable et inacceptable la résolution sur la situation des droits de l’homme en Iran qui a été présentée par le Canada et quelques autres pays occidentaux lors de la 72e Assemblée générale de l’ONU. L’instrumentalisation et l’utilisation sélective et politique de la question des droits de l’homme par les pays occidentaux contre les États indépendants est un acte condamnable et n’aboutira au final qu’à affaiblir ces droits », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, avant d’ajouter : « Par ailleurs, le soutien apporté à cette résolution par quelques-uns des plus grands violateurs des droits de l’homme — ceux-là mêmes qui commettent des crimes de guerre, qui soutiennent les terroristes et qui répandent l’extrémisme — ne fait que rendre un peu plus illégitime ce texte. ».

« La République islamique d’Iran est un système fondé sur la démocratie religieuse et elle s’est toujours engagée à promouvoir les droits de l’homme et à remplir ses obligations internationales. Elle s’est toujours montrée prête à engager le dialogue et une coopération constructive pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde, conformément à ses principes-clés d’équité, d’égalité et de justice, loin des impulsions politiques et avec tous les instruments internationaux légitimes », a rappelé Qassemi.

83 pays ont approuvé aujourd’hui une résolution de la Troisième Commission des Nations unies, qui critique la situation des droits de l’homme en Iran.

La résolution de la Troisième Commission des Nations Unies sur les affaires sociales, humanitaires et culturelles, tout en notant les progrès réalisés dans certains domaines, a exprimé de « graves préoccupations » dans de nombreux autres, où de prétendues violations des droits de l’homme auraient été relevées en Iran.