تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 16 novembre 2017 09:52

Séisme: deuil national en Iran

Des dizaines de milliers d'Iraniens, épargnés par le puissant séisme de dimanche soir, ont passé une deuxième nuit dehors, avant une journée de deuil national.
 
date de publication : Tuesday 14 November 2017 10:23
Code d'article: 293539
 
Séisme: deuil national en Iran
 
Lundi soir, alors que, selon les autorités, les opérations de sauvetage étaient pratiquement terminées, le bilan du tremblement de terre, d'une magnitude de 7,3, s'établissait toujours à au moins 421 morts et 7.370 blessés, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l'Irak.

Fortement ressenti à Bagdad et dans de nombreuses provinces d'Irak, le bilan officiel du drame dans ce pays était de 8 morts et 336 blessés.

A l'approche du crépuscule, tandis que les secours iraniens s'activaient pour trouver d'éventuels survivants, les autorités faisaient face au défi d'abriter et de nourrir des dizaines de milliers de personnes contraintes de coucher dehors, dans la fraîcheur, pour une deuxième nuit d'affilée.

"Les besoins immédiats des gens, c'est d'abord des tentes, de l'eau et de la nourriture", a déclaré à la télévision d’État iranienne le général Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de la République islamique, lors d'une visite dans les zones sinistrées.

"Les immeubles construits récemment (...) ont bien tenu, mais les anciennes maisons en terre ont été totalement détruites", a-t-il dit, ajoutant espérer que les opérations de déblaiement soient terminées avant la nuit.

Selon l'Institut de géophysique de l'Université de Téhéran, le séisme a été suivi par plus de 150 secousses, dont une vingtaine d'une magnitude supérieure à 4, avec un maximum de 4,7 sur l'échelle de Richter.

L’armée zimbabwéenne, qui a installé ses unités dans les rues de la capitale Harare, a démenti ce mercredi tout coup d’État.

Le général Sibusio Moyo, chef d'état-major logistique, est apparu ce mercredi sur l’écran de la télévision d’État pour déclarer que « ce n’est pas un coup d’État militaire contre le gouvernement » et que l’opération de l’armée « vise des criminels dans l’entourage du chef de l’État ».

Le général a ajouté que l’action des militaires est une opération contre les tensions politiques, économiques et sociales au Zimbabwe, et a promis que l’armée quitterait les rues après la fin de cette opération.   

Selon l’AFP, dans le centre de Harare, les unités de l’armée et des véhicules blindés ont bloqué les rues qui mènent aux principales institutions gouvernementales, au Parlement et aux tribunaux.   

L'armée déclare avoir procédé à des arrestations de plusieurs personnes, dont le ministre des Finances, Ignatius Chombo, un proche de Grace Mugabe, l’épouse du président. Par ailleurs, le président sud-africain Jacob Zuma a déclaré que son homologue zimbabwéen était confiné chez lui à Harare.

La semaine dernière, le président Robert Mugabe (93 ans) a limogé son vice-président, Emmerson Mnangagwa, en l’accusant de préparer sa montée au pouvoir. M. Mnangagwa, perçu auparavant comme successeur de Robert Mugabe et soutenu par les généraux de l’armée, a fui le Zibabwe en affirmant que sa vie était en danger.

Le général Constantino Chiwenga, chef de l’armée zimbabwéenne. ©AFP

Le chef de l’armée zimbabwéenne, le général Constantino Chiwenga, a publié lundi un communiqué pour demander une purge au sein du ZANU-PF (parti au pouvoir), alors que le parti accuse le commandant de l’armée de trahison. Robert Mugabe est au pouvoir au Zimbabwe depuis 1987.   

Au Zimbabwe, des soldats ont pris le contrôle du siège de la ZBC, le groupe de radiotélévision public du pays, donnant l'ordre aux employés, dont plusieurs ont été rudoyés, de quitter les lieux, ont dit des membres du personnel du diffuseur et des militants des droits de l'homme.

Cela intervient alors que des officiers ont démenti qu’un coup d’État militaire était en cours au Zimbabwe et assuré que le président Robert Mugabe était sain et sauf, alors que des échanges de tirs ont été entendus dans la nuit de mardi à mercredi près de sa résidence à Harare.

 « Vers deux heures du matin, nous avons, pendant trois à quatre minutes, entendu des coups de feu en provenance de la résidence privée de Robert Mugabe», a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’AFP un résident du quartier de Borrowdale.

Cette fusillade est intervenue alors qu’un convoi de blindés a été observé mardi en mouvement près de la capitale du pays, nourrissant les rumeurs d’un coup d’État militaire en préparation contre le président Mugabe.

« Ce n’est pas un coup d’État militaire contre le gouvernement », a déclaré un général dans une déclaration lue dans la nuit à la télévision nationale.

« Nous assurons à la nation que son Excellence, le président (...) et sa famille sont sains et saufs et que leur sécurité est garantie », a-t-il ajouté, précisant «viser des criminels» de l’entourage de Mugabe.

Robert Mugabe, président du Zimbabwe. ©AFP

Robert Mugabe, 93 ans, est considéré comme l'un des « pères de l’indépendance » de l'ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud car il a été l'un des chefs de la guérilla qui combattit pour l'établissement d'un pays souverain et non ségrégationniste. 

Avec Le Journal de Montréal

Le Leader de la Révolution islamique a accordé, ce mardi 14 novembre, une audience aux chefs des trois pouvoirs et à un certain nombre de responsables iraniens.

Lors de cette audience, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, s’est dit profondément attristé par la catastrophe du séisme ayant frappé Kermânchâh. Il a également remercié les responsables qui se sont rendus sur place d’avoir compati avec les sinistrés.

« La compassion qui a été exprimée devrait se prolonger à travers des actions afin de pouvoir alléger la peine et les problèmes des sinistrés. Nous partageons cette peine avec les habitants des régions frontalières de Kermânchâh. La perte des êtres chers est difficile et triste, mais nous souhaitons que le Très-Haut fasse descendre Sa sérénité sur les cœurs des familles des victimes et qu’Il leur ouvre les yeux sur Sa grâce et Sa bénédiction. »

Selon le Leader de la Révolution islamique, « de tels événements font couler le sang de l’altruisme et de la solidarité dans les veines de la communauté islamique ».

« Ces événements poussent les gens à s’engager pour témoigner leur solidarité et nous espérons que, grâce à cette gentillesse et cette fraternité, les habitants courageux de Kermânchâh, ainsi que toute la nation iranienne, pourront goûter aux grâces divines. »   

Le Leader de la Révolution islamique a déclaré que cette récente catastrophe constituait une épreuve divine et pratique pour les responsables iraniens.

« Pendant ces deux derniers jours, plusieurs responsables, dont le président, se sont rendus sur les lieux sinistrés pour compatir avec les gens en peine. Nous espérons que cette compassion sera suivie d’actions concrètes qui pourront alléger les souffrances des sinistrés en pleine saison froide. »

Lors de cette même réunion, le président iranien Hassan Rohani a souligné que tous les services de secours faisaient de leur mieux pour traiter les blessés et les survivants de cette catastrophe.

« Cet événement est une épreuve difficile pour nous. Je remercie tous les organismes, dont les forces armées, qui ont essayé et qui essaient d’aider les sinistrés », a-t-il indiqué.

En visite en France, le ministre libanais des Affaires étrangères a rencontré le président français, Emmanuel Macron.

Lors d’une conférence de presse conjointe, Gibran Bassil a fait état de la volonté du Liban de trouver des solutions pacifiques et fraternelles avec les pays arabes, notamment l’Arabie saoudite.

« Nous espérons ne pas être obligés de recourir au droit international », a-t-il souligné.

Pour le ministre libanais des Affaires étrangères, le Liban traverse une période difficile et la situation ambiguë du Premier ministre démissionnaire doit être clarifiée avec son retour.

Bassil a également annoncé que la France avait fait état de son soutien au Liban dans cette affaire.

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a annoncé sa démission depuis Riyad le 4 novembre dernier en accusant l’Iran d’ingérence dans les pays arabes et de volonté de nuire aux pays de la région.

Hariri a annoncé qu’il ne serait pas prêt à exercer ses fonctions dans de telles conditions.

Une semaine après cette déclaration, des informations avaient fait état de la détention de Hariri en Arabie saoudite. Ainsi, toutes les parties politiques du Liban ont insisté sur la nécessité du retour de Saad Hariri, ce qui a poussé ce dernier à accorder un entretien à la chaîne libanaise Al-Mustaqbal. 

Bien que cet entretien ait apparemment été organisé afin d’apaiser les tensions et les rumeurs, l’air maussade de Hariri lors de cet interview a renforcé les spéculations sur sa détention.

Le président libanais avait de son côté annoncé que la démission de Hariri ne serait valable que lorsque ce dernier l’aurait annoncée depuis le territoire libanais.

En France, une centaine d’adhérents de La République en marche ont signé, le mardi 14 novembre, une tribune dans laquelle ils dénoncent la conduite politique du parti et annoncent leur départ.

Une centaine de « marcheurs », parmi lesquels quelques élus, devraient quitter La République en marche (LaREM) vendredi, veille du conseil national du parti présidentiel appelé à désigner Christophe Castaner au poste de délégué général.

Dans une tribune, publiée le mardi 14 novembre sur le site de Franceinfo, ces « 100 démocrates » autoproclamés dénoncent le manque de démocratie qui règne, selon eux, au sein de la formation du président de la République. Quelque 800 membres, dont des parlementaires, des élus, des référents et 200 militants tirés au sort doivent se réunir le samedi 18 novembre, à Lyon.

C’est lors de cette réunion que Christophe Castaner, unique candidat au poste de délégué général de LaREM, doit être désigné. Mais, là où d’autres partis consultent l’ensemble de leurs adhérents, M. Castaner devrait être désigné par un vote à main levée de l’ensemble de ce collège.

Un mode de désignation qui n’a pas manqué de faire tousser les signataires de la tribune. « Le prochain “sacre” de Christophe Castaner, élu à la tête du parti avant l’heure en l’absence de concurrents, laisse peu d’espoirs aux militants en attente de démocratie », peut-on lire.

Pour Michel Coste, ancien référent départemental de LaREM en Ardèche et signataire de cette tribune, « la désignation de Castaner c’est la cerise sur le gâteau ». « Ça symbolise le système en place dans ce parti », explique-t-il au Monde.

Parmi les démissionnaires figurent également Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire). Leur départ devrait être officialisé dans un message délivré vendredi par huissier au siège de LaREM à Paris.

 « Aucune instance de régulation n’a été activée », déplorent les « marcheurs » en partance.

Ils affirment ne pouvoir « continuer au sein d’un mouvement ou parti sans ligne politique qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple ».

Au siège de La République en marche, on dit attendre l’officialisation de ces défections pour réagir tout en mettant en regard ces cent départs avec les 166 000 adhésions enregistrées depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir il y a six mois.

Source : Le Monde

Un convoi de plusieurs chars était visible aujourd’hui, mardi 14 novembre, sur une des artères principales des environs de la capitale zimbabwéenne, Harare, au lendemain d’une mise en garde sans précédent du chef de l’armée à l’encontre du président Robert Mugabe, ont rapporté à l’AFP des témoins.

« J’ai vu un long convoi de véhicules militaires, dont des chars, il y a environ une heure. Je ne sais pas dans quelle direction ils allaient », a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat une vendeuse de fruits près du centre commercial Westgate, à environ 10 km du centre de la capitale.

Une deuxième témoin a confirmé à l’AFP avoir vu le convoi. La raison de la présence de ce convoi n’était pas claire dans l’immédiat.

 

Emmerson Mnangagwa, longtemps considéré comme le dauphin du président Robert Mugabe dont il est un des anciens fidèles, a été humilié et démis de ses fonctions de vice-président la semaine dernière, après un bras de fer avec la première dame, Grace Mugabe.

Ce départ forcé d’un des lieutenants de Robert Mugabe a fait éclater au grand jour les rivalités au sein du parti présidentiel, la ZANU-PF, au pouvoir depuis l’indépendance en 1980.

Des chars sur une des artères principales des environs de la capitale zimbabwéenne, Harare, le 14 novembre 2017. ©Twitter

« La purge actuelle, qui vise clairement les membres du parti qui ont été engagés dans la guerre d’indépendance, doit cesser immédiatement », a martelé le lundi 13 novembre le général Constantino Chiwenga, chef de l’armée zimbabwéenne, cité par l’AFP.

Avec Sputnik et AFP

Se disant menacé par le mouvement du Jihad islamique, l’armée israélienne emploie les grands moyens: elle installe ses systèmes de défense anti-missile « Dôme de fer » au centre de la Palestine occupée.

Les autorités militaires israéliennes ont confirmé la nouvelle. Toutefois, elles ont refusé de donner des détails sur les menaces auxquelles elles prétendent être confrontées et le lieux où ses systèmes seront mis en place, a fait savoir le web site de Jewish Press.

En outre, la télévision israélienne Channel 2 a fait état du renforcement des mesures sécuritaires dans les environs de la bande de Gaza.

La décision militaire intervient après que le Jihad islamique a déclaré vouloir se venger de la récente offensive d’Israël qui s’est soldée par la mort de 12 combattants.

Selon la chaîne de télévision Moscou 24, Vladimir Poutine a l’intention de se porter candidat à sa réélection à la tête du pays.

« Actuellement, le Kremlin s’occupe de la date et de la manière dont Poutine doit annoncer sa décision », a rapporté Moscou 24 citant des autorités de la Fédération de Russie.

« Poutine annoncera sa candidature à la présidentielle avant ou après que le Conseil de Fédération de Russie (chambre haute) fixe la date des campagnes électorale », a ajouté le média russe.

Certains sont d’avis qu’après avoir annoncé la date officielle du commencement des campagnes électorales, Poutine annoncera sa candidature au milieu de décembre ou début janvier.

Les élections présidentielles en Russie auront lieu le 18 mars 2018. A moins de 5 mois de l'échéance des élections, un récent sondage montre que le peuple russe est déjà enclin à la candidature de Poutine.

Selon ce sondage réalisé par le Centre panrusse d'étude de l'opinion publique (VTsIOM), 82,2% des Russes soutiennent les actions menées par le président russe dans différents domaines.

La Constitution de la Fédération de Russie autorise permet l'enchaînement de deux mandats présidentiels consécutifs.

Dmitri Medvedev, Premier ministre russe. ©RIA Novosti

Pour rappel, Poutine a effectué depuis le 31 décembre 1999 deux mandats présidentiels, avant d’être nommé jusqu’en 2012 Premier ministre sous la présidence de Dmitri Medvedev. En mars 2012, Poutine a entamé son troisième mandat présidentiel en nominant son prédécesseur au poste de Premier ministre. En vertu de la Constitution, il peut se représenter aux présidentielles de 2018 et briguer un quatrième mandant de six ans.

Réunis en conseil lundi 13 novembre, à Bruxelles, 23 ministres européens des Affaires étrangères ont conclu un accord qui, selon le ministre allemand des Affaires étrangères, permettrait à l'UE de fonctionner indépendamment de l’OTAN.

Selon le siège de la radiotélévision iranienne basé à Paris, dans une atmosphère tendue où les USA sont de plus en plus en désaccord avec l’Europe, où la France commémore le deuxième anniversaire de l'attentat le plus meurtrier de son histoire qui a fait 500 victimes, dans une atmosphère marquée par le bilan noir de la coalition militaire internationale menée par les USA, en Irak et en Syrie, les ministres européens ont conclu un accord de coopération militaire que Federica Mogherini a qualifié d’historique.

L’accord intitulé Permanent Structured Coopération (Pesco), censé renforcer la capacité défensive de l’UE et la rendre plus indépendante de l’OTAN, oblige les pays signataires à augmenter régulièrement leur budget de la défense afin de mettre en commun leurs ressources qui permettraient de financer une série de projet notamment les recherches en matière militaire et la construction de drones.