تقي زاده

تقي زاده

Le leader de la Révolution islamique a présenté ses condoléances suite au séisme meurtrier qui a touché l’ouest de l’Iran et une large partie de ses frontières.
L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé, ce lundi 13 novembre, à tous les responsables de l’ordre islamique et aux sauveteurs de faire le maximum pour sauver des vies et mettre à l’abri les blessés.

Ce séisme, d’une violence historique, a atteint une magnitude de 7,3.

Le tremblement de terre qui a aussi été ressenti en Irak, Turquie, Arménie, au Koweït, Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis a fait, seul en Iran, au moins 200 tués et plus de 1.000 blessés.
 
Séisme à l’ouest de l’Iran : message du Guide Suprême

Le bilan le plus meurtrier a été enregistré dans la province de Kermanshah, toujours à l’ouest de l’Iran.

L’hôpital de Shohada dans la ville de Sarpol-e-Zahab de cette province a été entièrement détruit.

Le bilan du drame reste toujours provisoire.

Les écoles ont été fermées lundi, dans les villes les plus touchées.
presstv
Au moins 213 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées dans un tremblement de terre de magnitude 7,3 qui a frappé dimanche soir le nord-est de l'Irak et des régions frontalières en Iran et en Turquie.
 
Pour l'heure seul l'Iran a annoncé un bilan officiel provisoire, qui n'a cessé d'augmenter au fil des heures. En Irak, où se situait l'épicentre du séisme, les responsables locaux ne parlent pour l'instant que de six morts. En début de matinée côté iranien, il s'élevait à 207 morts et environ 1.700 blessés, tous recensés dans la province occidentale de Kermanshah, limitrophe de l'Irak.

Les autorités iraniennes s'attendent à ce que ces chiffres augmentent compte tenu de la difficulté des secours à atteindre certaines zones reculées.

Selon l'Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d'Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh.

Elle a eu lieu à 18h18 GMT et a également été ressentie en Iran ainsi qu'en Turquie où ni dégâts ni victimes n'ont été enregistrés, selon les autorités.

Les médias publics iraniens ont appelé la population au calme. "La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme", dans l'ouest de l'Iran, a assuré la télévision d’État.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a ordonné au gouvernement et aux forces armées de mobiliser "tous leurs moyens" pour venir en aide à la population.


En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux.

Dans l'ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés, d'après un correspondant de l'AFP.

La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d'Irak, qui ont toutes été touchées, ont témoigné des journalistes de l'AFP.

Selon le site internet de l'Institut de géophysique de l'Université de Téhéran, le séisme a été suivi par une centaine d'autres secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l'échelle de Richter.

Côté iranien, la ville la plus touchée est Sar-e Pol-e Zahab, avec 142 morts. La ville d'Islamabad et le poste-frontière de Qasr-e Shirin, tous deux également dans la province de Kermanshah ont aussi été touchés.

Selon El-Nashrah, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a appelé à la "non-ingérence" dans la crise libanaise.

Pour qu’il y ait une solution politique au Liban, il faut que chacun des responsables politiques ait évidemment sa totale liberté de mouvement et que la non-ingérence soit un principe de base", a prévenu le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en déplacement à Bruxelles.

La démission choc de Saad Hariri en Arabie saoudite a fait monter les tensions entre Riyad et Beyrouth de sorte que le président français, Emmanuel Macron tentant de s’y poser en médiateur, a prolongé son voyage de deux jours aux Émirats et s’est rendu, jeudi, à l’improviste à Riyad. Le président français a contacté au téléphone son homologue libanais, Michel Aoun et annoncé le soutien de la France à la souveraineté, la stabilité, l’unité et l’intégrité du Liban.

Avec le voyage du ministre français des Affaires étrangères, censé rencontrer, jeudi prochain, le prince héritier saoudien à Riyad, les tentatives consécutives de Paris censées résoudre la crise libanaise entrent dans une nouvelle phase, ont fait part les sources françaises.

En vue d’épauler son allié saoudien, Paris aurait donc conçu plusieurs scénarios dont l’un consisterait à transférer provisoirement Saad Hariri à Paris sous prétexte que sa vie est en danger au Liban. Ainsi les allégations avancées par Riyad sereraient-elles en conformité avec les causes de la démission. 

L’Arabie saoudite semble être favorable à l’initiation française à condition que Saad Hariri accepte de maintenir son silence et de démentir sa détention en Arabie saoudite.

Ce week-end, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot a fait une visite secrète à Bruxelles où il a rencontré le général Curtis Scaparrotti nommé par l'OTAN au poste de commandant en chef des forces alliées en Europe.

Eizenkot était accompagné pour ce voyage d'Erez Maisel, le chef de la division des relations étrangères et de Ram Yavne, le chef de la division stratégique de l’armée israélienne.

Selon Times of Israël, les protagonistes ont échangé des vues sur les dernières évolutions régionales dont la présence iranienne en Syrie et dans les hauteurs du Golan.

Les détails de la rencontre n'ont pas été publiés. Néanmoins, aujourd'hui, 13 novembre, le journal Haaretz a écrit que les généraux de l'armée israélienne et de l'OTAN avaient très probablement discuté de la nécessité de faire sortir de la Syrie, les forces étrangères soutenues par l'Iran et de les éloigner du Golan, conformément au nouvel accord américano-russe sur la Syrie. 

La trêve dans le sud-ouest de la Syrie sur laquelle la Russie, les États-Unis et la Jordanie disent être tombés d'accord n'a pas fait que des heureux : en Israël, l'heure est à la consternation. 

Depuis quatre mois, pas un jour n'est passé sans que le régime israélien ne menace l'axe de la Résistance d'« action militaire préventive ». Les Israéliens, ces adeptes du discours « victimaire », disent avoir peur que l'Iran ou le Hezbollah ne s'installent définitivement, quelque part à Quneïtra ou à Qalamoun, soit aux portes du Golan, qu'occupe impunément et depuis des décennies Israël et qui une fois Daech éliminé, risque de lui échapper comme une anguille. La présence militaire iranienne, affirme Tel-Aviv, est une menace intolérable. De Washington à Moscou en passant par les capitales européennes, Netanyahu reprend la même antienne, sans penser un seul instant que l'on ne se trouve plus en l'an 2000 ou en 2006 ni même en 2013 et que depuis la victoire presque acquise de l'armée syrienne et de ses alliés en Syrie, Israël ne pèse plus grand-chose.  

Le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi. ©AFP

Au cabinet de sécurité d'Israël, le Premier ministre a décidé donc de se taire, faisant passer sous silence le triple coup de pied reçu de la part de « l'ami américain », du « partenaire russe » et du « bon voisin jordanien ». Signe de rage et de déception, le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi, a annoncé à l’intention « des amis infidèles » qu’Israël « poursuivra ses raids contre le sol syrien » et qu’il « fera respecter ses lignes rouges » que sont « l’acheminement d’armes pour le Hezbollah » ou encore « tout raid anti-Israël dont l’origine se trouverait sur le territoire syrien ».

Tzachi Hanegbi a même affirmé que l’accord tripartite était loin de « satisfaire les exigences israéliennes concernent les agissements du Hezbollah et de l’Iran ».

Où veut en venir le ministre ?

Très clairement, les Américains et les Russes ne sont pas prêts à relever le défi insurmontable qu’est désormais la restriction du champ de manœuvre de l’axe de la Résistance en Syrie et que le régime israélien largement impliqué dans le projet de la création de Daech pour inciter à la guerre des religions a lamentablement échoué et qu'il n’a qu’à se débrouiller seul !

Les Israéliens ont très bien compris le message que Moscou et Washington tenaient à leur faire passer : C’est en plein voyage asiatique samedi au Vietnam et alors qu’il participait au sommet de l’Organisation pour Coopération économique Asie-pacifique que Trump a choisi de rencontrer brièvement Poutine et c’est encore là qu’ils ont émis un simple communiqué où ils mettent l’accent sur les efforts communs censés stabiliser la Syrie, surtout «  dans le sud-ouest syrien sur les frontières communes avec la Jordanie et Israël » et ce, sans souffler mot sur la présence des alliés de l’armée syrienne. C’est désormais l’Asie qui compte pour Trump et non pas, ou peu, le Moyen-Orient.   

Quant à la Russie, le lâchage était encore plus durement annoncé : Le porte-parole du Kremlin, M. Peskov  a appelé très solennellement Washington à  éviter d’internationaliser le dossier dit «  zone de désescalade au sud », ce qui signifie qu’il faut bien qu’Israël s’adapte au statu quo et se fasse à l’idée d’avoir sous son nez le Hezbollah.  

Reste à savoir quelle forme aura la foudre tant de fois promise par les Israéliens pour punir l’axe de la Résistance d’avoir voulu stopper la métastase sioniste. Le ministre israélien de la Coopération régionale n’a pas été trop précis là- dessus : « certes on ne cherche pas à créer des tensions en Syrie… mais on ne tolérera ni l’armement du Hezbollah ni le tir venu de la Syrie ». Bref, rien de trop original si ce n’est les mêmes actes stériles qu’Israël a commis depuis 2011 en Syrie et qu’il compte continuer.

Le porte-parole du mouvement palestinien Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que les menaces du général israélien, Yoav Mordechai, chargé de la coordination des activités du régime de Tel-Aviv dans les territoires occupés palestiniens, montrent clairement l’état de panique d’Israël.

Fawzi Barhoum qui a publié un bref communiqué sur sa page Facebook a ajouté que les déclarations et les menaces lancées par le régime israélien expriment l’état de panique de l’envahisseur au sujet de la réaction réservée par la Résistance palestinienne à un bombardement ayant provoqué la mort d’un nombre de combattants des mouvements palestiniens.

Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas. ©Centre palestinien d'Information
Le général Yoav Mordechai est promu major général. (Archives)

« Les enfants braves de la Résistance sont toujours prêts et décidés pour soutenir la Palestine et sa cause et leur engagement à cette fin reste infaillible. Ils pourront anéantir le mythe de l’invincibilité de l’oppresseur et briser ses plans », a-t-il insisté.

La même position de la part d’un haut membre du mouvement palestinien du Jihad islamique, Khaled al-Batch. Ce haut cadre a insisté sur le fait que « les menaces israéliennes n’empêcheront pas les représailles de la Résistance » contre Israël qui a récemment provoqué la mort de 12 Palestiniens avec un bombardement sur un tunnel palestinien reliant la bande de Gaza sous blocus à l’extérieur.

Khaled al-Batch, leader du mouvement palestinien du Jihad islamique. ©Qodsna.com

Le régime de Tel-Aviv a récemment menacé dans une vidéo de liquider les leaders du Jihad islamique de la Palestine et de faire étendre la guerre au Liban et en Syrie.

Remerciant le peuple, le gouvernement et les jeunes combattants irakiens pour avoir organisé les cérémonies de l’Arbaïn, le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que la marche de l’Arbaïn était un phénomène divin et spirituel sans précédent et indescriptible.

Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei a reçu, ce lundi 13 novembre au matin à Téhéran, nombre de responsables culturels des deux provinces de Qom et de l’Azerbaïdjan de l’Est.

Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Khamenei a glorifié le « grandiose et incroyable phénomène qu’est la marche de l’Arbaïn ». Il a tenu à prier pour tous les pèlerins et adressé sa gratitude aux organisateurs de cette cérémonie.

« La présence d'une foule immense venue de différentes régions du monde à cette marche malgré les menaces terroristes témoigne du fait que l’esprit de lutte sur le chemin de Dieu est plus fort que jamais », a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique.

L’Ayatollah Khamenei a aussi tenu à remercier le gouvernement irakien pour avoir réuni les conditions et moyens nécessaires à la tenue de la marche de l’Arbaïn. Le Leader de la Révolution islamique a également remercié le peuple irakien pour avoir accueilli et servi sincèrement et à bras ouverts les pèlerins du saint mausolée de l’Imam Hossein (béni soit-il). L’Ayatollah Ali Khamenei n’a pas manqué de remercier cordialement les jeunes combattants irakiens et les forces des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) pour avoir assuré la sécurité des cérémonies de l’Arbaïn ainsi que les responsables des saints mausolées de l’Imam Ali et de l’Imam Hossein (bénis soient-ils) dans les villes saintes de Nadjaf et de Karbala, pour qui il a également souhaité la bénédiction divine.

La Corée du Sud a fait part des affrontements, ce lundi 13 novembre, entre ses militaires et ceux du Nord dans la zone démilitarisée entre les deux pays.

Un soldat sud-coréen a été blessé, selon Séoul, suite à des tirs des soldats nord-coréens. Le soldat sud-coréen a été blessé lors de sa fuite.

L’Incident intervient au moment où la péninsule coréenne est sous tension suite aux actes provocateurs des États-Unis et le développement du programme nucléaire de Pyongyang, alimentant les craintes d’une confrontation militaire dans la région.

Les inquiétudes liées à une possible guerre sont montées d’un cran après l’escalade de menace entre Trump et Kim Jong-un.

Le Premier ministre algérien accuse certains pays arabes d’avoir déstabilisé la Libye, le Yémen et la Syrie.

Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré, le dimanche 12 novembre, que certains pays avaient même dépensé jusqu’à 130 milliards de dollars pour déstabiliser et détruire la Libye, le Yémen et la Syrie.

Sans évoquer le nom d’un pays particulier, Ahmed Ouyahia a dit que les mêmes pays pourraient mettre en danger la stabilité de l’Algérie.

« Que se serait-il passé en Algérie, si nous n’avions pas survécu au printemps arabe ? », s’est-il interrogé.

« Les problèmes ont été réglés et l’ambiance a été apaisée grâce au président Abdelaziz Bouteflika, qui a conduit les Algériens vers la réconciliation nationale. C’est vrai que la sécurité et la stabilité en Algérie ont largement contribué à la prospérité de ce pays. »

Le Premier ministre algérien a ensuite souligné que les efforts du président Bouteflika avaient permis à l’Algérie de se débarrasser de ses dettes étrangères et de reprendre ses projets de développement.

« La vigilance des Algériens et la sécurité que connaît le pays ont empêché l’Algérie de basculer dans le chaos et de connaître le même sort que la Libye », a affirmé Ahmed Ouyahia.

La 6e réunion de la Commission mixte irano-ghanéenne aura lieu demain, lundi 13 novembre, au Ghana avec la participation du ministre iranien de la Mobilisation agricole, Mahmoud Hojjati.

La délégation iranienne présidée par M. Hojjati est composée de 60 personnes issues des secteurs public et privé.

Cette délégation s’entretiendra avec les parties ghanéennes au sujet du commerce, de l’agriculture, de l’économie, des douanes, de l’énergie, du transport et de la construction.

Les hommes d’affaires du secteur privé des deux pays organiseront des réunions commerciales.

La 5e réunion de la Commission mixte irano-ghanéenne avait eu lieu à Téhéran il y a 3 ans.

Cette nouvelle édition se déroulera du 13 au 16 novembre à Accra, capitale ghanéenne.