
تقي زاده
La France aurait demandé à Bagdad d’éliminer les terroristes français
Le magazine français Paris Match a dévoilé que la France avait passé un accord tacite avec les forces de sécurité irakiennes pour que ces dernières ne laissent jamais repartir en France un terroriste français.
C’est dans un article d’hier, vendredi 16 juin 2017, que Paris Match a fait cette révélation. Ses journalistes se seraient entretenus avec des responsables des forces de sécurité irakiennes, selon lesquels Paris aurait passé un accord avec Bagdad afin que les terroristes français partis combattre en Irak ne puissent jamais revenir sur le sol français.
C’est ainsi que le général Abdelghani al-Assadi, commandant des forces antiterroristes irakiennes, aurait déclaré : « Nous avons un accord tacite avec les Français. Nous arrivons à une phase de combat où il est hors de question que des hommes de Daech puissent fuir et arriver dans un autre pays. Nous éviterons, autant que faire se peut, qu’un Français puisse sortir vivant de Mossoul. Notre objectif est encore une fois de les tuer afin qu’aucun homme de Daech ne puisse s’enfuir. »
Le major général Najim Abdullah al-Jibouri, commandant en chef des opérations pour la libération de la ville de Mossoul, aurait ajouté : « Il y a déjà plusieurs mois que nous savons que des chasseurs français traquent les terroristes français. Ils disposent de moyens sophistiqués et ont des spécialistes en traçabilité, lecture et écoute des communications. »
The Wall Street Journal avait révélé aussi le 29 mai que la France faisait appel à l’armée irakienne pour éliminer les terroristes francophones (français et belges) combattant pour Daech en Irak, notamment à Mossoul.
Enfin, le magazine allemand Der Spiegel a évoqué aussi le sujet dans un article paru fin mai, en écrivant que les soldats irakiens avaient déjà tué un certain nombre de ces terroristes sur la base de renseignements et de coordonnées GPS fournis par la France.
Avec Paris Match et RT
Zarif se rend en Algérie, en Mauritanie et en Tunisie
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fait part de la tournée africaine de deux jours de M. Zarif, qui le conduira en Algérie, en Mauritanie et en Tunisie.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a déclaré que cette visite du ministre iranien des Affaires étrangères à partir du dimanche 18 juin s’inscrirait dans le sens de l’approfondissement des relations bilatérales et de l’essor des liens entre l’Iran et ces pays africains.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, M. Qassemi a déclaré que cette tournée de M. Zarif interviendrait à l’invitation officielle des autorités algériennes, mauritaniennes et tunisiennes et que le patron de la diplomatie iranienne s’entretiendrait aussi bien avec ses homologues qu’avec les présidents de ces trois pays africains.
« Les consultations au sujet des évolutions régionales, notamment en Syrie, et des questions liées au golfe Persique seront au menu des discussions bilatérales », a indiqué M. Qassemi.
Il a également précisé que les évolutions régionales nécessitaient de plus en plus la solidarité des pays islamiques et que l’Iran appelait les pays musulmans à davantage d’unité et de convergence face aux malveillants et aux séditieux.
Méditerranée : plus de 900 migrants secourus au large de la Libye
Plus de 900 migrants d'Asie et d'Afrique qui espéraient rejoindre l'Europe ont été secourus au large de la Libye par les garde-côtes.
"Une patrouille des garde-côtes de Zawia (45 km à l'ouest de Tripoli) a intercepté vendredi à l'aube cinq canots pneumatiques et une barque en bois transportant 906 migrants", a déclaré le porte-parole de la marine libyenne, le général Ayoub Kacem. Les garde-côtes dépendent de la marine en Libye. 98 femmes, dont sept enceintes, et 25 enfants étaient à bord des embarcations.
La Libye est toujours plongée dans le chaos post-Kadhafi et le pays est devenu la porte d'entrée de l'immigration clandestine vers l'Europe.
Depuis 2017, l’Italie, pays situé au sud de l’Europe, a vu arriver plus de 60 000 migrants clandestins sur ses côtes. Les autorités italiennes ont ainsi enregistré plus de 65.000 arrivées depuis les six derniers mois, soit une hausse de 80% par rapport à la même période l'an passé.
Depuis l’accord controversé entre l’Union européenne et la Turquie visant à réduire le nombre de migrants arrivant en Europe par la Grèce, l’Italie s’est transformée en une nouvelle route empruntée par les migrants clandestins.
Egypte: la fosse entre les riches et les autres s'accentue
La tendance, lancée à la fin des années 1990, traduit le fossé grandissant entre les classes sociales, estiment des économistes.
"Il y a de jolis paysages, une belle vue, alors que là-bas (au Caire), il y a des ordures partout", explique Mme Khalifa, installée avec son mari dans un compound à l'est du Caire.
Comme cette trentenaire, les riches Cairotes fuient des rues bruyantes et paralysées par de gigantesques embouteillages. Ils se retrouvent dans le calme et la verdure luxuriante des résidences fermées qui poussent comme des champignons aux portes du désert, avec terrains de golf, piscines et salles de sport.
"Vous payez plus pour l'entretien, mais ils vous fournissent une meilleure sécurité", poursuit Mme Khalifa.
- Minorité -
Elle fait toutefois partie d'une minorité de privilégiés, dans un pays où le pourcentage d'Egyptiens vivant sous le seuil de pauvreté est passé de 16,7% en 2000 à 27,8% des 90 millions d'habitants en 2015, selon des statistiques officielles.
Et à l'ouest du Caire, dans la banlieue du 6-Octobre, Mohamed et plusieurs ouvriers journaliers attendent en bordure de route de trouver un petit boulot qui leur apportera leur salaire de la journée.
Tous vivent dans le même appartement et dorment à même le sol. "On mange des fèves matin, midi et soir", ironise Mohamed, originaire de la province de Souhag, dans le sud.
Installé au Caire depuis deux ans, le jeune homme de 18 ans a dû abandonner l'école pour travailler.
A travers un projet évaluant la répartition des revenus en Egypte sur la base des prix de l'immobilier, un économiste de la Banque mondiale, Roy van der Weide, a constaté que les inégalités étaient "bien plus élevées que ce que peuvent suggérer les estimations des sondages conventionnels".
Pour relancer une économie à la traîne depuis la révolte de 2011 qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir, l'Egypte a obtenu un prêt de 12 milliards de dollars du Fond monétaire international (FMI) en contrepartie de réformes économiques drastiques.
Les autorités ont ainsi libéré le taux de change de la livre égyptienne, faisant chuter de moitié sa valeur face au dollar, taillé dans les subventions publiques allouées au carburant et adopté une taxe sur la valeur ajouté (TVA). Des mesures qui ont entraîné une forte hausse de l'inflation.
Une ville américaine en éveil les nuits du ramadan
Que mijotent deux navires de guerre US à Doha ?
Deux bâtiments de guerre américains ont accosté au large de Doha pour assister à des manœuvres conjointes avec les forces navales du Qatar.
L’agence de presse officielle qatarie QNA a annoncé que deux navires de guerre américains étaient arrivés à Doha en vue de participer à des manœuvres maritimes conjointes avec les forces navales qataries.
Le Qatar est l’hôte de la plus grande base militaire des États-Unis au Moyen-Orient. 11 000 marines américains ont été déployés sur la base aérienne d’al-Ubaid au Qatar. Plus de 100 avions de chasse américains effectuent des opérations depuis la base précitée.
Après que 4 pays arabes du bassin du golfe Persique ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar, le Pentagone a insisté la semaine dernière pour que se poursuive la présence de ses effectifs sur la base aérienne d’al-Ubaid. Le département américain de la Défense a également mis l’accent sur "son engagement à préserver la sécurité régionale".
Il n’a pas été précisé si l’ancrage des bâtiments de guerre américains sur les côtes qataries avait été décidé avant l’éclatement de la crise avec les pays arabes ou si cette décision était un signal du soutien du Pentagone au Qatar vis-à-vis des pays arabes.
Les Nations unies appellent l’Iran, la Russie et la Turquie à l’aide
Les Nations unies ont demandé à l’Iran, à la Russie et à la Turquie de favoriser les conditions à l’envoi d’aides humanitaires vers certaines zones en Syrie.
« Les experts techniques des Nations unies ont rejoint les autorités iraniennes, russes et turques à Moscou », a annoncé Jan Egeland, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humanitaires.
On s’attend à ce que les convois d’aide humanitaire des Nations unies arrivent en fin de semaine à Homs et à Hama.
« Le gouvernement syrien a donné aux Nations unies l’autorisation d’envoyer des aides humanitaires en Syrie », a déclaré cette instance internationale.
L’Iran, la Russie et la Turquie sont actuellement en négociation à Astana pour la création de 4 zones de désescalade en Syrie.
Russie : essai réussi d’un missile antibalistique
Les troupes aérospatiales russes ont mené un test réussi d’un missile antibalistique, d’après le ministère russe de la Défense.
Les militaires russes ont effectué vendredi 16 juin un tir d’essai réussi d’un missile antibalistique depuis le polygone de Sary Chagan, au Kazakhstan, a annoncé le ministère russe de la Défense.
« Le missile antibalistique a accompli sa mission en détruisant la cible », a indiqué Andreï Prikhodko, commandant en chef adjoint du groupement de la défense antiaérienne et antibalistique des troupes aérospatiales russes.
Le tir était destiné à tester le système russe de défense antimissile. Il s’est déroulé en présence des représentants du commandement des troupes aérospatiales et de l’industrie de défense.
Le système de défense antimissile des troupes aérospatiales russes protège Moscou et la région économique du centre de la Russie contre les attaques de missiles balistiques. Il fait également partie des systèmes d’alerte de missiles et de contrôle de l’espace.
Avec Sputnik
Nigeria : l’explosion d’une mine fait 15 morts et blessés
Au Nigeria, l’explosion d’une mine, ce vendredi 16 juin, au passage d’un autocar dans le massif des monts Mandara, à la frontière avec le Cameroun, a laissé au moins quatre morts et onze blessés.
Selon Xinhua, Mohammad Saleh coordinateur de la région du nord-est du Nigeria a déclaré que cet incident avait eu lieu sur une route frontalière du pays.
« Nous avons demandé aux conducteurs de ne pas circuler dans cette région à cause de sa proximité avec la frontière et les routes dangereuses », a-t-il dit sans oublier de dire qu’aucun individu n’avait été arrêté en relation avec cette affaire.
Cette explosion s’est produite sur fond d’intensification des attaques des terroristes de Boko Haram contre la province de Mandara.
Etats-Unis vend des F-35 pour 12 milliards au Qatar
Le Pentagone n'a pas livré d'autre détails sur la vente qui, selon Bloomberg, concernerait 36 de ces appareils.