
تقي زاده
Leader: Ennemies se tourner vers l'économie pour atteindre ses objectifs
"Pour concrétiser ses objectifs contre l'Iran, les Iraniens et la République islamique, les ennemis cherchent des stratégies économiques, à savoir, le recours à des grèves économiques contre la nation iranienne", l'ayatollah Seyed a indiqué Ali Khamenei.
Dans un discours prononcé mardi à une grande foule de pèlerins au sanctuaire de l'Imam Reza (paix soit sur lui), dans la ville sainte de Machhad (nord-est) à l'occasion du Nouvel An persan, Nowruz, le dirigeant iranien a noté ennemis tentent d'endommager le système économique du pays pour tenter de délimiter les gens du système; Cependant, jusqu'à présent, ils n'ont pas atteint leur objectif.
À cet égard, il a souligné l'importance de la production nationale, de sorte que, a continué, peut réduire le taux de chômage.
L'ayatollah Khamenei a souligné qu'aucun pays ne peut être forte sans économie et gestion solide, et à cet égard, l'Iran a les moyens nécessaires pour réaliser des progrès économiques, dit le chef persan, en ajoutant plus tard que aujourd'hui priorité pour la nation iranienne est l'économie.
Toutefois, il a noté, le fait que l'économie dépend des revenus du pétrole est un problème important pour les pays producteurs. En outre, il a souligné que la promotion des marques étrangères dans le pays est une «honte culturelle».
En tant que leader iranien, le boom économique et les prochaines élections présidentielles, qui se tiendra le 19 mai, deux questions de grande importance pour le pays perse de l'année qui vient de commencer.
L'ayatollah Khamenei a souligné, également, la participation enthousiaste de la nation iranienne dans les rituels religieux et des événements sociaux, tels que les marches à l'appui des idéaux de la Révolution islamique, et a souligné que la nation iranienne doit démontrer une fois de plus dans les prochaines élections présidentielles, l'unité nationale, en plus de souscrire son engagement à la révolution islamique et de montrer l'ennemi leur union.
"Les élections sont l'un des piliers de la démocratie religieuse (...) Les Iraniens doivent briller dans les élections (...) Les ennemis ne tiennent pas compte de nos choix pour frapper la nation et la République islamique", a-t-il ajouté le dirigeant iranien.
Réaffirmant que la participation aux élections est une priorité pour le pays, l'ayatollah Khamenei a souligné que quel que soit le résultat, tout le monde doit les respecter, parce qu'ils sont «fiables» et «juridique».
Enfin, pour indiquer que personnellement jamais essayé d'influencer les élections, même pas recommander un candidat, le dirigeant iranien a promis de faire face à toute personne qui tente de remettre en question le choix fait par le peuple iranien ou perturber le processus.
Sissi apporte son soutien à l'intégrité territoriale irakienne
En Jordanie où se tiendra ce mercredi 29 mars le 28e sommet de la Ligue arabe, le président égyptien a rencontré le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi, avant de lui exprimer le soutien total de son pays au "maintien de l'intégrité territoriale et de la stabilité en Irak". Abdel Fattah al-Siss a mis l'accent au cours de cette rencontre sur la nécessité d'"extirper l'extrémisme et le terrorisme" ainsi que le caractère indispensable des efforts qui " assurent l'unité nationale en Irak".

Sissi a souhaité que l'Irak parvienne à surmonter les obstacles qui visent à semer la discorde au sein de la population irakienne et à attiser la guerre dans le pays. L'Égypte s'est distinguée ces derniers temps par des efforts censés se rapprocher de la Syrie et de l'Irak, dans la guerre que mènent ces deux pays contre Daech et d'autres organisations terroristes, elle-même étant victime des attaques terroristes revendiquées par des cellules proches de Daech et actives au Sinaï.
Le Premier ministre irakien a de son côté remercié l'Égypte " pour son soutien à l'Irak" tout en mettant l'accent sur le rôle axial que joue Le Caire au sein du monde arabe et qui contribue à renforcer l'unité au sein des pays arabes. "Bagdad a les yeux rivés sur la poursuite des coopérations avec l'Égypte, et ce, dans l'objectif de resserrer davantage les rangs des pays arabes".
Les dirigeants des deux grands pays arabes ont aussi émis l'espoir de voir "tous les pays arabes redoubler d'efforts pour réaliser les idéaux du monde arabe, consolider l'unité et la solidarité pour mieux faire face aux défis multiples qui existent".
Le 28e sommet arabe ouvrira ses portes ce mercredi à Bahr al-Mayyit en Jordanie sous le signe de divisions interarabes sans précédent. En dépit de la présence du roi saoudien en personne à ce sommet, plusieurs dirigeants arabes boudent cette manifestation qui semble se placer sous le signe d'un "anti-iranisme patent" et d'"une volonté désormais évidente du rapprochement avec l'ennemi juré des peuples arabes à savoir Israël".
Pékin demande des explications à Paris
La diplomatie chinoise a demandé à Paris des explications sur la mort d'un Chinois à Paris.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a convoqué, mardi 28 mars, le consul général de France à Pékin pour lui demander des explications sur les causes du meurtre du ressortissant chinois à Paris.
Selon la porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, Pékin a demandé à Paris d'ouvrir une enquête rigoureuse et de faire toute la lumière sur cette affaire, afin « d'assurer la sécurité et de veiller au respect des droits » de ses ressortissants.
"Des mesures renforcées ont été adoptées ces derniers mois et toutes les dispositions sont prises pour leur réserver les meilleures conditions d'accueil et de sécurité", a répondu le diplomate français lors de son entretien avec les autorités chinoises, selon le Quai d'Orsay.
L'assassinat par la police d'un Chinois de 56 ans dimanche 26 mars à Paris s'est traduit par la tenue, depuis lundi, des protestations et manifestations des Chinois dans la capitale française.
Des membres de la communauté asiatique se sont de nouveau rassemblés mardi soir devant le commissariat du XIXe arrondissement de Paris, en mémoire de Shaoyo Liu.

Shaoyo Liu a été tué chez lui par la police dans des circonstances qui restent à éclaircir : selon les forces de l'ordre, qui intervenaient pour un « différend familial », il s'agit de légitime défense, mais selon la famille de la victime, il s'agit d'une bavure violente puisque la BAC (la brigade anti-criminalité, NDLR) serait entrée violemment dans l'appartement et aurait tiré sans sommation.
Soudan du Sud : six travailleurs humanitaires tués dans une embuscade
Six travailleurs humanitaires ont perdu la vie dans une embuscade au Soudan du Sud, a annoncé ce dimanche 26 mars l'ONU.
Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière frappant des humanitaires en plus de trois ans d'une guerre civile brutale.
« Je suis horrifié et indigné par le meurtre odieux de samedi 25 mars au Soudan du Sud de six humanitaires courageux », a précisément déclaré dans un communiqué Eugene Owusu, du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).
« Au moment où les besoins humanitaires ont atteint un niveau sans précédent, il est totalement inacceptable que ceux qui tentent d’apporter de l’aide soient attaqués et tués », a-t-il insisté.
Tués par balle entre Juba et Pibor
Les travailleurs humanitaires évoqués dans son communiqué ont été tués alors qu’ils voyageaient en convoi depuis Juba, la capitale, vers Pibor, une ville de l’est du pays. Interrogé par l’AFP, l’Ocha n’a pas précisé pour quelle organisation travaillaient les victimes ni leur nationalité.
D’après une source humanitaire travaillant dans le pays, il s’agirait de trois Kényans et de trois Sud-Soudanais travaillant pour une ONG locale. Leur voiture tout terrain aurait été stoppée sur la route par des individus non identifiés et les humanitaires auraient été « extraits de leur véhicule [puis] tués par balle », toujours selon la même source.
Troisième attaque d’humanitaires en un mois
Les humanitaires qui tentent de venir en aide à la population de ce pays sont régulièrement victimes de harcèlements et d’attaques. Les autorités les empêchent par ailleurs d’accéder à certaines zones, principalement celles tenues par l’opposition, peuplées en majorité de Nuers.
L’embuscade de samedi est la troisième attaque d’humanitaires depuis le début du mois. Et depuis décembre 2013, près de 80 d’entre eux ont été tués au Soudan du Sud d’après l'Ocha. Rien qu’en 2017, douze ont perdu la vie et au moins huit convois humanitaires ont été pris pour cible.
100 000 personnes souffrent de la famine
Le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile, marquée par de nombreuses atrocités et massacres, opposant notamment les troupes du président Salva Kiir, un Dinka, à celles de son ancien vice-président, Riek Machar, un Nuer.
Le conflit a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déplacé environ 2,5 millions d’autres (soit environ un tiers de la population), et provoqué une crise humanitaire catastrophique. Quelque 100 000 personnes souffrent actuellement de la famine, et au total, 5,5 millions de personnes survivent grâce à l’aide alimentaire.
Les États-Unis maintiennent leurs troupes en Libye
Un haut commandant militaire de l'US Marine Corps a annoncé que l'armée américaine maintiendrait ses forces en Libye.
Le général Thomas Waldhauser a déclaré que les troupes américaines resteraient en Libye pour assister les forces "amies" et éradiquer Daech.
"Nous allons maintenir une force qui a la capacité de développer l'intelligence, de travailler avec divers groupes selon les besoins, ou d'être en mesure d'aider si nécessaire... à éliminer les cibles de Daech", a-t-il déclaré au Military Times.
S'adressant aux médias du Pentagone, il a indiqué que le nombre des éléments terroristes de Daech dans la zone côtière de la Libye, était tombé en dessous de 200.
"La région ne semble plus être un plan de sauvegarde ["backup plan"] pour les combattants étrangers incapables de se joindre à Daech en Syrie et en Irak", a-t-il affirmé. "Cela est dû en grande partie à une intense campagne aérienne de quatre mois menée par les marines américains depuis la Méditerranée."
Évoquant la présence de la Russie en Libye, il a prétendu qu'elle cherchait à s'infiltrer dans la sécurité de la région: " La Libye est un pays pétrolifère, un champ idéal pour les bombardiers de fabrication russe."
Une mission d’observation de la ligue arabe débarquera à Alger demain
Une mission d’observation de la ligue arabe débarquera demain dimanche 26 mars 2017, à Alger pour contrôler le niveau de préparation pour les élections législatives à venir.
La ligue arabe a pris un communiqué pour annoncer la nouvelle. La mission sera présidée par Hadiyeh Saberi, la directrice au Secrétariat chargé des Élections qui sera reçue par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
La mission de la Ligue arabe est chargée d’observer toutes les étapes du processus électoral. À cette fin, des rencontres avec un certain nombre de responsables politiques algériens sont au programme de cette visite en Algérie de la mission de la ligue arabe.
Les élections législatives algériennes se tiendront le 4 mai 2017 pour élire les 462 députés de la 7e législature de l'Assemblée populaire nationale pour un mandat de 5 ans.
La justice égyptienne annonce la libération de Moubarak
L’ancien dictateur égyptien Hosni Moubarak a été libéré après avoir passé 6 ans en détention.
Selon les sources égyptiennes, l’ex-président a quitté ce vendredi 24 mars au matin l’hôpital du Caire où il a passé l’essentiel de ses six années de détention.
Farid al-Deeb, avocat de l’ancien dictateur, a dit au journaliste du quotidien égyptien Al-Masri al-Youm que Moubarak avait pris le petit-déjeuner chez lui avec sa famille et quelques amis.
Moubarak a été jugé dans deux grandes affaires. Il était notamment accusé d’être à l’origine de la mort de plus de 239 manifestants lors des contestations du Printemps arabe en 2012. Il avait été condamné à la prison à vie en 2012.
Dans un autre dossier, la cour d’appel égyptienne avait confirmé en janvier 2016 une peine de trois ans de prison contre Hosni Moubarak.
Alors que la justice a annoncé ce vendredi la libération de Moubarak, l’explosion d’une bombe au Caire dans la région d’al-Maadi a fait un mort et un blessé.
Les Juifs d'Iran, hostiles aux politiques de Netanyahu
« Raciste, aliéné et vampirique », voici les termes choisis par le représentant des Juifs iraniens au Parlement pour désigner le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Selon ICANA, agence d’information du Parlement de la RII, Siamak Moreh Sedgh a déclaré mardi 14 mars, lors d’une séance publique que les fanfaronnades des criminels racistes comme celles du Premier ministre du régime israélien n’avaient aucun effet sur la foi de la minorité juive d’Iran.
« Le Premier ministre israélien est un criminel aux pensées chimériques qui ne fait qu’aggraver la situation. Il est pour le massacre des innocents et l’occupation par force des territoires appartenant au peuple palestinien. Netanyahu est un oppresseur qui en abusant des valeurs religieuses ne cherche qu’à défendre sa propre idéologie. Une telle personne ne peut être porte-parole d’une religion quelconque et surtout pas une religion dont la doctrine principale est d’aimer son prochain. »
Le député juif a précisé que les idées fascistes et racistes des dirigeants israéliens ont causé leur déshonore. « La simultanéité des coups de mentons prétentieux du Premier ministre criminel d’Israël avec les allégations des princes saoudiens et d’autres politiciens comme Recep Tayyeb Erdogan concernant la totalité territoriale et l’identité historique de la nation iranienne est un signe évident de l’alliance des ennemis de l’Iran », a-t-il ajouté.
Benyamin Netanyahu a récemment accusé l’Iran de soutenir le terrorisme prétendant que les Iraniens ont essayé tout au long de l’histoire et aujourd’hui encore d’anéantir les Juifs.
Pékin met en garde Donald Trump contre la guerre commerciale avec la Chine
Le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a mis en garde le président américain, Donald Trump, contre la guerre commerciale avec la Chine.
Selon l’édition du mercredi 15 mars du journal britannique The Guardian, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a dit craindre une guerre commerciale entre son pays et les États-Unis.
Lors d’une conférence de presse, mercredi, suite à la clôture du Congrès national du peuple (Parlement), Li Keqiang a également affirmé que l’avenir des relations sino-américaines serait d’une importance vitale pour les deux parties.
Selon le Premier ministre chinois, Li Keqiang, dans une éventuelle guerre économique entre les deux puissances économiques du monde que sont la Chine et les États-Unis, les grands perdants seront très certainement les entreprises étrangères.
Le président américain, Donald Trump, a choisi son club privé Mar-a-Lago à Palm Beach pour accueillir du 6 au 7 avril son homologue chinois, Xi Jinping, pour un sommet de deux jours.
Les dirigeants des deux grandes puissances économiques du monde discuteront, certes, des sujets délicats y compris la crise dans la péninsule coréenne, le déploiement du système de défense antimissile controversé des États-Unis en Corée du Sud et les relations commerciales entre les deux pays, sur un fonds de tensions qui caractérise la donne sino-américaine depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
À noter que le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, est lui aussi attendu dans les jours à venir en Chine dans le cadre d’une tournée asiatique.
Décret anti-immigration de Trump, signé AIPAC
Des sources d’informations ont ôté le voile sur le rôle de l’AIPAC dans la signature du décret anti-immigration du président américain, Donald Trump.
Selon l’agence Fars News qui se réfère au site web « +972 Magazine », le Comité américain pour les affaires publiques israéliennes (AIPAC), le plus grand lobby pro-israélien aux États-Unis, a été impliqué dans la signature du décret anti-immigration de Trump.
Selon les médias américains, des documents financiers tout récemment publiés montrent que l’AIPAC avait été l’un des supporters financiers du think tank américain ayant eu un rôle axial dans l’imposition de l’interdiction d’enter aux États-Unis, pour les ressortissants de 6 pays à population majoritairement musulmane. Les ressortissants de l’Iran, de la Syrie, du Soudan, de la Somalie, de la Libye et du Yémen sont concernés par le décret anti-immigration de Trump.
L’AIPAC a dépensé 60 000 dollars, rien que pour soutenir le « Center for Security Policy » [Centre pour la politique sécuritaire, ndlr].
L’AIPAC a lancé en 2015 la campagne « Citizens for a Nuclear Free Iran (CFNI) », [Citoyens pour un Iran dénucléarisé, ndlr]. L’important lobby pro-israélien a, alors, annoncé, vouloir investir presque 20 millions de dollars, en juillet et août 2015, afin de sensibiliser les opinions envers ce qu’il appelait « le danger de l’accord nucléaire avec l’Iran ». À l’époque, le journal New York Times avait écrit que l’AIPAC dépenserait cette somme pour acheter des annonces publicitaires dans quelque 40 États.
Et toujours selon le site web « +972 Magazine », la campagne lancée par l’AIPAC ne manquait pas de soutenir l’OMK, Mujahedin-e Khalq, (groupuscule terroriste des Monafeghin).
Pour rappel, ce groupuscule terroriste est à l’origine de plusieurs attentats contre les civils et les responsables politiques iraniens.