
تقي زاده
L'ex-président du CNT libyen accusé d'abuse de pouvoir
L'ancien président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustafa Abdeljalil, a été accusé mardi d'"abus de pouvoir" et d'atteinte à l'unité nationale, a indiqué le parquet militaire libyen. Il était interrogé dans le cadre de l'assassinat du général rebelle Abdel Fattah Younès, tué en 2011 à Benghazi.
L'ancien chef du CNT "a été laissé en liberté sous caution mais une interdiction de voyager a été émise à son encontre jusqu'à sa comparution comme accusé devant le tribunal militaire de Benghazi le 20 février", a précisé Majdi al-Baraassi, membre du parquet qui a participé à l'interrogatoire de M. Abdeljalil.
L'interrogatoire de ce dernier a eu lieu dans la ville d'Al-Marj, à 100 km à l'est de Benghazi, selon le parquet.
Selon la même source, Mahmoud Jibril, qui était le chef du bureau exécutif du CNT au moment de l'assassinat du général Younès, a lui aussi été convoqué par le parquet pour interrogatoire. M. Jibril est actuellement le leader d'une alliance libérale qui avait gagné les élections législatives du 7 juillet dernier en Libye.
Le général Younès, ancien ministre de l'Intérieur de Mouammar Kadhafi, était le militaire de plus haut rang à avoir rejoint la rébellion contre le régime de Tripoli. Il avait été tué après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire par des juges. Sa mort avait souligné les dissensions au sein de la rébellion libyenne qui ont perduré après la formation du gouvernement consécutif au renversement de Mouammar Kadhafi, mort le 20 octobre 2011.
M. Abdeljalil avait annoncé sa mort le 29 juillet 2011 en expliquant que le général avait été tué par un groupe armé au moment où il était en route pour un interrogatoire de plusieurs juges sur la situation militaire. Son corps brûlé et criblé de balles avait été retrouvé dans la banlieue de Benghazi.
Jusqu'à aujourd'hui, treize personnes ont officiellement été inculpées dans ce dossier, dont un juge Jumaa al-Jazwi, qui a lui-même été assassiné en juin.
Egypte: le référendum organisé sur deux étapes
La commission électorale égyptienne a décidé que le référendum sur un projet de Constitution se tiendrait les 15 et 22 décembre, au lieu de la seule journée du 15, a annoncé mercredi la télévision d'Etat.
La Haute commission électorale a décidé que le référendum sur le territoire de l'Egypte serait organisé sur deux jours. Il aura donc lieu le samedi 15 décembre et le samedi 22 décembre, a indiqué la télévision.
Cette mesure permettrait de partager le pays en deux régions votant successivement à une semaine d'intervale, selon des médias égyptiens.
Elle permettrait ainsi de faire face au manque de juges nécessaires pour superviser le déroulement du vote, de nombreux magistrats engagés dans une fronde contre le pouvoir étant actuellement en grève ou refusant de participer à la surveillance électorale.
La télévision a par ailleurs confirmé l'ouverture mercredi du vote des Egyptiens vivant à l'étranger, qui doit se tenir sur quatre jours. Selon les chiffres officiels 586.000 Egyptiens expatriés peuvent voter dans 150 représentations diplomatiques.
Ce référendum qui divise profondément l'Egypte est au coeur de nombreuses manifestations rivales de partisans et d'adversaires du président islamiste Mohamed Morsi qui se sont tenues ces derniers jours.
Le camp présidentiel assure qu'il permettra de doter le pays d'un cadre institutionnel stable après près de deux ans d'une transition politique chaotique.
Mali: le médiateur de la République Diango Sissoko nouveau Premier ministre
Le président malien par intérim a nommé mardi le médiateur de la République Diango (bien Diango) Sissoko Premier ministre, le jour même de la démission forcée de ce poste de Cheick Modibo Diarra, selon un décret lu par la télévision publique malienne ORTM.
M. Sissoko, âgé de 62 ans, était médiateur de la République depuis mai 2011.
Docteur d'Etat en droit, il a notamment été secrétaire général à la présidence de la République sous le régime de Moussa Traoré, un militaire qui a été renversé en 1991 après plus de 22 ans de pouvoir.
M. Sissoko a aussi occupé les mêmes fonctions de 2008 à 2011 sous la présidence d'Amadou Toumani Touré, qui a été déposé par des putschistes en mars dernier.
Peu avant la publication du décret nommant M. Sissoko, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré avait annoncé qu'il avait accepté la démission de M. Diarra et nommerait son remplaçant dans les 24 heures, indiquant que le nouveau gouvernement serait connu d'ici à la fin de la semaine.
l’islam, la religion détenant la croissance la plus rapide en Grande-Bretagne
Un récent recensement en date du mardi 11 décembre affirme que l’islam est la religion qui détient la plus forte croissance en Grande-Bretagne et au Pays de Galles.
Bien que la religion soit difficilement mesurable, comme le rappelle pour The Daily Mail, Nick Spencer, directeur de recherche chez le think tank Theos, l’étude consistait à savoir à quelle croyance les gens s’identifiaient.
Aujourd’hui, 32,2 millions de britannique se prétendent être chrétiens, contre 37,3 millions en 2001. Dans le même temps, en prenant en compte tous les paramètres démographiques (hausse de la population notamment), on constate que la proportion de musulmans a augmenté de 3% à 4,8%, devenant ainsi la religion dont la croissante est la plus rapide. Une forte croissance mise en exergue par un autre rapport, en 2010 une étude officielle relayée par le journal « The Time » indiquait que de 2006 à 2010, la population musulmane avait augmenté dix fois plus vite que la moyenne anglaise.
D’autres religions connaissent une croissance (hindouisme, bouddhisme) montrant également la pluralité religieuse britannique.
La Grande-Bretagne n’est pas le seul pays où l’on constate une forte augmentation de la pratique de l’islam. Allemagne, France, Espagne, Italie… dans toute l’Europe, on constate un nombre d’adeptes de plus en plus important, la hausse des conversions à l’islam, le développement d’établissements scolaires musulmans, le développement de structures associatives musulmanes, et de mosquées.
Le nouveau ministre de l'Intérieur libyen prête serment
L'investiture du nouveau ministre libyen de l'Intérieur, Ashur Shwail, a eu lieu mardi, plusieurs jours après qu'il a remporté un procès en appel à son encontre de la Commission pour l'intégrité.
M. Shwail a prêté serment mardi devant le Congrès national général (CNG) de Libye. Il a été chargé de collecter les armes dans le pays, de renforcer la sécurité et la stabilité, ainsi que de réhabiliter les forces de sécurité nationales, a déclaré à Xinhua le membre du CNG Majida al-Faki.
Plus tôt ce mois-ci, la Cour d'appel libyenne a rejeté en appel une requête de la Commission d'intégrité contre M. Shwail.
M. Shwail fait partie des quatre ministres proposés par le Premier ministre Ali Zaidan mais refusés par la Commission d' intégrité à la veille de la date prévue de leur entrée en fonction, à la mi-novembre.
Mardi également, la Commission d'intégrité a déclaré à que cet organisme chargé de la lutte contre la corruption ne reconnaissait pas l'investiture de M. Shwail, déclarant que le CNG devrait attendre le jugement de la Haute-Cour sur cet appel.
M. Shwail, natif de Benghazi, la deuxième plus grande ville de Libye, a fait l'objet d'interrogatoires et d'enquêtes pour ses liens avec la direction de l'ex-homme fort Mouammar Kadhafi.
Le député britannique George Galloway s’oppose au projet de loi anti-niqab
Elle a mis en émoi la bien-pensance de Sa gracieuse Majesté, la victoire écrasante de George Galloway, en avril dernier, aux élections législatives de Bradford Ouest, la ville la plus pakistanaise d’Angleterre, dans le comté du Yorkshire, a fait de nouveau entrer dans le temple législatif le leader du Respect Party, travailliste dans une autre vie, connu pour son opposition à la guerre en Irak et pour avoir la défense de la souveraineté palestinienne chevillée au corps.
Champion incontesté du vote musulman, ce ténor de la vie publique britannique, à l’extrême gauche de l’échiquier politique, est le premier à faire entendre sa différence au sujet de la tentation nationale d’éradiquer le voile intégral de l’espace public. Entraînée dans le sillage des deux locomotives européennes de la criminalisation du long voile marginal, la France et la Belgique, la Grande-Bretagne succombe à son tour aux sirènes de la pénalisation et cherche à prendre le train législatif en marche.
Mais c’était sans compter la belle résistance de George Galloway qui a fait résonner sa réprobation dans l’enceinte du Palais de Westminster à l’encontre de mesures restrictives qui, d’une rive à l’autre de la Manche, et d'un modèle laïque à la française à un sécularisme anglo-saxon, s'exportent toutefois au-dessus d'un océan de différences…
"Tout le monde comprend la nécessité de privilégier une sécurité adéquate", a commenté ce dernier, dimanche, dans le Daily Mail, avant de reprocher : "Mais ces règles m’apparaissent un peu maladroites et confuses."
C'est peu dire que les arguments sécuritaires avancés par ses collègues ne trouvent pas grâce à ses yeux. George Galloway les perçoit comme une discrimination flagrante visant une poignée de musulmanes, et derrière laquelle se dissimule une arrière-pensée foncièrement hostile à la présence musulmane dans toutes ses composantes.
"Nous vivons dans une société multiconfessionnelle et nous devons, plus que tout autre, être particulièrement sensibilisés et vigilants à l’égard d’une telle législation", a-t-il insisté. Mais la voix de George Galloway ne se perdra-t-elle pas face à la clameur anti-voile intégral qui monte des quatre coins du royaume, se faisant chaque jour plus forte et univoque, à l’instar d’un récent sondage YouGov où ۶۷% des Britanniques se déclaraient favorables à l'interdiction du niqab ?
"L’Iran n’accepte pas de voir du sang couler de qui que ce soit"
Le guide suprême de la révolution islamique en Iran l’ayatollah Sayed Ali Khamenei a imputé la responsabilité de l’effusion du sang en Syrie aux parties qui cherchent à provoquer la guerre civile et les conflits intestins dans ce pays.
Au cours d’une réunion avec des participants au congrès « les professeurs musulmans et l’éveil islamique » à Téhéran, Sayed Khamenei a affirmé que la République Islamique « n’accepte pas de voir du sang couler de qui que ce soit ».
Il a insisté sur la nécessité de régler pacifiquement les différends dans les pays islamiques, notamment en Syrie, et de se baser sur les principes islamiques authentiques.
« Le peuple bahreïni est interdit de se soulever parce qu’il est chiite » !
S’exprimant sur la situation à Bahreïn, le guide suprême a déploré le mutisme du monde islamique face aux agissements affreux commis contre le peuple bahreïni pour des raisons purement confessionnelles.
Il a critiqué la logique « erronée » de certains responsables qui incitent les peuples opprimés à se soulever contre les dirigeants corrompus mais qui combattent le soulèvement du peuple bahreïni juste parce qu’il est chiite.
« Changer les régimes corrompus n’est pas la seule forme de l’éveil islamique »
Sayed Khamenei a dit que les ennemis craignent la notion de « l’éveil islamique » parce qu’ils redoutent l’expansion de l’islam dans les milieux populaires, considérant que le changement des régimes corrompus dans certains pays arabes n’est qu’une partie de cet éveil islamique.
Selon lui, la notion de l’éveil islamique a compliqué la poursuite du projet hégémonique des arrogants.
« Personne n’imaginait que les Palestiniens imposeraient un jour leurs conditions sur l’entité sioniste » !
Par ailleurs, le guide suprême de la Révolution islamique en Iran a salué le combat et la victoire des factions de la résistance palestinienne lors de la dernière agression israélienne sur la Bande de Gaza, estimant que « personne n’imaginait que c’est la partie palestinienne qui imposerait un jour ses conditions pour un cessez-le-feu avec l’entité sioniste ».
Il a remercié la résistance palestinienne, le Hamas et le Jihad islamique notamment, et tous les combattants palestiniens pour leurs efforts et leur lutte.
« Négocier avec les Etats-Unis est une idée stérile »
Pour le guide suprême de la révolution islamique en Iran, « l’idée de négocier avec l’arrogance mondiale dirigée par les Etats-Unis est stérile parce qu’ils n’hésiteront pas à planifier pour éliminer la pensée islamique authentique ».
L’ordre unipolaire n’existe plus dans le monde
Pour le président russe, l’ordre unipolaire n’existe plus dans le monde.
le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, lundi devant ses partisans, que l’ordre unipolaire était au bout de rouleau et qu’il n’existait plus.
« Il y a une quinzaine d’années, on croyait toujours à un monde unipolaire mais aujourd’hui c’est fini et un tel ordre n’existe plus », a souligné Vladimir Poutine.
Le président russe a ensuite rejeté les allégations de l’Occident et des Etats-Unis selon lesquelles les élections russes seraient non-démocratiques et illégales pour dire que de telles allégations visaient à empêcher la Russie de jouer son rôle efficient sur l’échiquier international.
Iran démentie avoir eu des coopérations nucléaire avec la Corée du Nord
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a affirmé que le central nucléaire de Bouchehr a été construit selon les plus hauts niveaux sécuritaires.
Répondant à une question sur les défauts techniques du central de Bouchehr, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire, Ramin Mehmanparast a démenti cette allégation des médias occidentaux et a ajouté que les propos de ce genre sont planifiés par le régime sioniste et sont pour inquiéter le peuple de la région sur les activités nucléaires pacifiques de l'Iran.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté d'emblée les allégations récemment formulées contre l'Iran selon lesquelles l'Iran aurait livré des pièces de missiles et des équipements servant dans les installations nucléaires nord coréennes.
" Il s'agit d'une allégation parfaitement non fondée et aucune relation de ce genre n'existe entre l'Iran et la Corée du nord. Ce genre d'accusation ressurgissent de temps à autre pour nourrir la campagne d'intoxication qui vise l'Iran", a-t-il souligné.
Par rapport à une question l'installation des missiles "Patriote" de l'OTAN à la frontière turco-syrienne par la demande de la Turquie, Ramin Mehmanparast a répondu que cette présence aura l'insécurité et l'instabilité comme conséquences et aboutira aux conflits entre les pays de la région.
Un aigle d’espionnage israélien intercepté au Soudan
Les autorités sécuritaires soudanaises ont intercepté un aigle équipé d'un système sophistiqué d'espionnage israélien, dans la province ouest du Darfour, a rapporté la télévision arabophone al-Alam tv.
L’aigle survolait la région de Krinik dans la province ouest de Darfour, portant sur ses ailes un minuscule appareil qui fonctionne grâce à l'énergie solaire. L’équipement est en mesure de transmettre directement en "Israël"les informations et des photos qu’il collecte.
Il est géré via les satellites, et les photos capturées sont transmises par l’intermédiaire du système de localisation mondial GPS.
Apres l’inspection de l’appareil, les autorités soudanaises ont conclu qu'il a été fabriqué en "Israël" et acheminé clandestinement au Soudan, où il a été fixé sur l’animal.
Cette interception intervient plusieurs semaines après le pilonnage de l'industrie militaire de Yarmouk dans la capitale soudanaise Khartoum par l’entité sioniste, sous le prétexte qu’elle serait un lieu de fabrication d’armes destinées au Hamas dans la bande de Gaza.