
تقي زاده
Libye: USA fortifient leurs représentations
Les Etats-Unis vont envoyer des centaines de Marines supplémentaires pour protéger leurs représentations diplomatiques, a indiqué mardi la secrétaire d'Etat Hillary Clinton dans une lettre au Congrès accompagnant un rapport gouvernemental sur l'attaque du consulat de Benghazi.
Ce rapport, rendu public mardi soir et rédigé par une commission que Mme Clinton avait elle-même mise sur pied après l'attentat en Libye du 11 septembre, dénonce des failles en matière de sécurité autour du consulat américain.
Le rapport de cette commission, un Comité de révision (ARB) de l'action de l'administration américaine, a également conclu qu'il n'y avait eu avant l'attentat aucun renseignement immédiat et spécifique faisant état aux services d'espionnage américains d'une menace contre ce consulat.
L'attaque armée par des miliciens proches d'Al-Qaïda avait coûté la vie à l'ambassadeur américain Christopher Stevens et à trois autres agents américains.
Mme Clinton avait assuré mi-octobre qu'elle assum(ait) la responsabilité de la gestion et des conséquences de cet attentat terroriste qui avait déclenché une tempête politique entre le gouvernement démocrate et l'opposition républicaine, avant la réélection de Barack Obama.
Le département d'Etat a rendu public mardi soir la partie non confidentielle du rapport de l'ARB et les courriers de Mme Clinton aux commissions des Affaires étrangères de la Chambre des représentants et du Sénat, formant le Congrès.
Le Congrès doit auditionner mercredi et jeudi des responsables du département d'Etat et du Pentagone sur l'attaque de Bengahzi, mais en l'absence de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, souffrante depuis plusieurs jours.
Syrie: les rebelles utilisent les Palestiniens des camps comme boucliers humains
Les rebelles ont nettement progressé mardi dans le camp palestinien de Yarmouk à Damas, et selon un habitant venu récupérer des affaires, des centaines d'insurgés d'ASL se trouvaient à l'intérieur du camp.
Les mosquées de ce camp, situé dans le sud de la capitale, ont appelé les habitants à partir. Selon lui, l'armée syrienne, qui n'était pas visible autour du camp, a donné jusqu'à 12H00 (10H00 GMT) aux 150.000 habitants pour prendre leurs affaires et partir.
Il a vu dans les rues du camp de nombreux membres de l'ASL, venus des quartiers voisins, notamment Hajar al Aswad, Tadamoun et Yalda.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau médecins en Syrie, les rebelles tentent de prendre le contrôle du camp, et d'en chasser les milices palestiniennes favorables au régime du président syrien Bachar al-Assad.
Il y a une grave crise humanitaire dans le camp. Il n'y a pas d'hôpitaux et les routes ne sont pas sûres, a souligné un syrien.
L'Iran demande à l'occident de ne plus "politiser" le dossier sur le nucléaire
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi que l'occident avait politisé la question du nucléaire iranien pour faire pression sur le pays, a rapporté l'agence de presse semi- officielle Mehr.
Le sujet qui a été exagéré par l'occident n'a pas de dimensions "techniques et juridiques" car si cela était le cas, la question du nucléaire aurait été résolue facilement, a indiqué Ramin Mehmanparast.
L'Iran est signataire du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et a donc des droits légaux, mais l'occident a politisé le sujet pour priver le pays de ses droits, a-t-il ajouté.
L'Iran ne cesse de demander à l'occident d'adopter "une approche logique" dans ses négociations sur le nucléaire et de reconnaître les droits de l'Iran en matière de nucléaire, réitérant que Téhéran est également prêt à apaiser leurs inquiétudes.
La République islamique et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se sont entretenues intensivement jeudi à Téhéran sur les problèmes en suspens des activités nucléaires iraniennes et ont décidé de se revoir à Téhéran le 16 janvier 2013 pour poursuivre les négociations.
Californie: un homme armé a menacé de faire un carnage dans une mosquée
A l’heure où l’effroyable massacre qui a endeuillé la petite ville de Newtown relance l’épineux débat sur le port d’armes aux Etats-Unis, un homme de 30 ans a fait irruption, mercredi dernier, dans une mosquée en Californie, menaçant de faire un carnage.
C’était peu avant ۱۴h, un inconnu a pénétré dans le Centre islamique Ibrahim Khalilullah de la ville de Fremont, rompant brutalement la quiétude qui y régnait, en hurlant qu’il était armé aux fidèles présents, alors en plein recueillement.
Si à la vue de l’imam, qui n’a pas craint de s’approcher de lui, l’homme a préféré battre en retraite, la fusillade, survenue au mois d'août, tuant six personnes dans le temple Sikh du Wisconsin, est restée dans toutes les mémoires comme le dernier crime de masse raciste perpétré sur le sol américain par un ancien soldat.
Le président du centre, Mohammed Zarabi, se veut toutefois rassurant, se félicitant de travailler en étroite collaboration avec la police de Fremont, à qui il a immédiatement remis les enregistrements des sept vidéos de surveillance qui sécurisent la mosquée.
Dans le quartier la « petite Kaboul », en plein centre ville, l’inquiétude était en revanche palpable parmi les musulmans qui y résident ou tiennent un commerce, à l’instar de Omar Wais, un restaurateur qui a quitté sa terre natale l’Afghanistan, en ۱۹۷۹, pour les Etats-Unis, après avoir perdu plusieurs membres de sa famille. Ce dernier n'a pas caché l'angoisse qui l'habite depuis le ۱۱ septembre, et qui a été ravivée par la tuerie dans le temple Sikh.
Pour ces musulmans de Fremont que la peur ne quitte plus, l’incompréhension et les amalgames pernicieux savamment entretenus sur l’islam sont à l’origine de ces passages à l’acte violents. "L'islam est mal compris, mal perçu en Amérique, parce que nous n’avons pas suffisamment de leaders musulmans en mesure d'apporter un autre éclairage, qui sera audible pour le plus grand nombre", a commenté Fareed Wardak, un membre du conseil islamique local, ajoutant : "les événements qui agitent le monde ne facilitent pas une approche éclairée et constructive."
"L'Islam est paix. L'Islam n'est pas le mal", insiste pour sa part Omar Wais. "Toutes ces choses que vous voyez dans le monde entier n'ont rien à voir avec l'islam, il s'agit là de la politique. Or, nous, nous avons le même coeur et les mêmes souhaits que les autres citoyens américains, nous voulons mener une vie normale, élever nos enfants, et réaliser notre rêve américain comme tout le monde", a renchéri le restaurateur de Fremont étreint par l'anxiété.
Le Fiqh de l'Imam as-Sadiq (a.s)
Le fiqh de l'Imam as-Sadiq ou la jurisprudence argumentée de l'école chiite c'est le titre d'un livre écrit par Mohammad Jawad Moghnia. La version arabe de ce livre comprend 7 volumes.
Dans ce livre, le feu Mohammad Jawad Moghnia enseigne toutes les branches du fiqh en présentant les arguments dérivés du coran, de la sunnat etc.
Le centre mondial d'Ahl ul-Bayt a publié deux premiers volumes du Fiqh de l'Imam Sadiq avec la traduction d'Ibrahim Touati.
Ces deux premiers volumes comprennent quelques parties très importantes du Fiqh tels que la Pureté, la Prière, le Jeûne, le Zakat et le Hajj.
Chaque partie contient sa propre branche; par exemple dans la partie de "la Pureté", on voit: les eaux, les impuretés, la pureté du corps pendant la prière, les purificateurs, les ablutions etc.
Le fiqh de l'Imam as-Sadiq a été publié en 2012 au tirage de 3000 par le centre mondial d'Ahl ul-Bayt.
Nasrallah: Le conflit actuel n’est plus une confrontation entre le régime syrien et le peuple
Beyrouth- Bien sur la situation se complique davantage avec la présence de courants takfiris, qui fait craindre pour l’avenir de la Syrie, même dans les rangs de l’opposition qui s'inquiète.
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a laissé entendre dans son discours ce dimanche qu’il n’y aura pas d’élections législatives en 2013 à l’aide de la loi électorale de 1960, à laquelle sont attachées les forces du 14 mars.
« Le parcours normal est de voter une nouvelle loi électorale, d’aller par la suite aux élections législatives et puis à la formation d’un gouvernement », a-t-il affirmé dans son allocution diffusée via écran, lors d’une cérémonie d’hommage aux diplômés universitaires, organisée par l’officine estudiantine du Hezbollah, «Mobilisation éducative ».
Son éminence soupçonne ces forces qui boycottent les réunions parlementaires d’avoir comme visée de torpiller les efforts politiques déployés en vue de voter une nouvelle loi électorale, comme l’exigent la plupart des forces politiques et religieuses au Liban.
S’adressant toujours aux forces de la minorité, il leur a demandé de ne plus parier sur les évolutions régionales, en particulier sur la chute du régime syrien. « Depuis 2005, tous vos calculs qui s’en référaient aux évolutions régionales, dont j’en dénombre au moins cinq, se sont avérés factices», a-t-il expliqué.
Leur reprochant de n’avoir comme préoccupation, depuis la promulgation de la résolution 1559, que la résistance et son armement, il les a appelés à au moins se concerter avec les forces politiques de la majorité sur les sujets consensuels, dont entre autre, la crise économique qui sévit au Liban et risque de provoquer un effondrement.
Son éminence a rappelé les positions inlassablement récursives des dirigeants du 14 mars, depuis les deux années de l’enclenchement de la crise syrienne, sur l’imminence prochaine de la chute du régime syrien, et qui se sont en fin de compte avérées illusoires.
Selon lui, la crise syrienne va perdurer, surtout que certaines forces locales, régionales et internationales refusent le dialogue avec les autorités, et misent exclusivement sur le choix militaire. Sayed Nasrallah estime que les forces régionales et internationales ont tendu un piège à la nébuleuse Al-Qaïda pour rassembler ses éléments venus du monde entier " pour que vous vous entretriuez en Syrie".
Le numéro un du Hezbollah a toutefois salué la visite effectuée par certains dirigeants du 14 mars dans la bande de Gaza pour féliciter les Palestiniens pour leur victoire dans la dernière offensive « Colonnes de fumée » menée par l’ennemi sioniste.
" Nous au Hezbollah, serons les premiers enchantés si les différents régimes et forces politiques arabes en viennent à apporter leur soutien aux Palestiniens, les arment, les entrainent, pour les aider à restituer leur terre", a-t-il clamé assurant que la position iranienne de la cause palestinienne est de faire son devoir, tant que les autres se désistent.
Selon lui, la victoire de la résistance à Gaza s'inscrit dans le cadre des défaites successives infligés à Israël depuis l'an 2000, en passant par la guerre de 2006, puis celle de 2008-2009. " Israël qui fait peur n'existe plus, Israël l'effroyable n'existe plus, pour l'éternité", a-t-il clamé.
Permettez-moi ici d’ouvrir une parenthèse : sur la situation politique. Il est hélas regrettable de constater que ce problème ne fasse pas partie des priorités de certaines forces politiques dans notre pays.
Depuis la promulgation de la résolution 1559 en 2004, figure à la tête de leurs préoccupations l’armement de la résistance au Liban. Ils n’ont rien d’autre, à tous les moments... à tel point qu’ils répètent toujours les mêmes phrases, les mêmes idées. Je ne sais pas comment ils se répètent ainsi sans se lasser. Ils ne s’ennuient pas. Moi s’il m’arrive de répéter dans deux discours successifs quelques mêmes idées, je m’ennuie de moi-même.
Même le sang du président martyr Rafic Hariri ont été exploité pour leur campagne...Pourquoi on ne donne pas l’occasion à notre pays de réfléchir sur la crise économique qui affecte tout le monde...On peut ne pas s’entendre sur la politique à adopter sur Israël, mais on peut quand même se mettre d’accord sur la crise économique...
Sachez que depuis 2006, toutes les manipulations et les désintoxications diffusées sur la résistance se sont soldées par un échec. Tout le monde sait que cette résistance victorieuse contre Israël est enracinée dans l’esprit des gens, ..., sa force et son armement sont beaucoup trop puissants pour être altérés par les complots tramés contre elle.
On ne cesse de l’injurier, de l’insulter, de lui lancer de fausses accusations. Dernièrement, pour donner de la crédibilité à leurs accusations, d’aucuns se sont mis à énumérer les fois que Hezbollah s’est abstenu de réagir à ces accusations ou n’a pas démenti ce qui lui est attribué. Pourtant, moi-même avais dit en personne que le Hezbollah ne va pas réagir à toutes les accusations... Il n'a pas que cette chose à faire. Il existe des médias politisés, qui fait de la propagande et produits des mensonges. Nous n'allons pas à tous les coups lui réagir.
Il faut que la majorité et l’opposition forment un groupe d’action nationale pour dire aux Libanais que nous allons mettre de côté nos divergences, et mettre au point un plan pour éviter l’effondrement. C’est un devoir national, moral, religieux. Nous en ce qui ns concerne sommes prêts de nous assoir aux côtes de ceux qui nous insultent pour régler cette crise, inhérente a la vie des gens... pour mettre au point un programme national.
La situation politique actuelle se décrit sous la forme suivante : pas de table de dialogue national, pas de réunions parlementaires. Il y a certes une tentative de torpiller la vie politique à cause de l’opposition. Il y avait auparavant la tentative de renverser le gouvernement. Elle n’est pas parvenu à ses fins, non pas à cause de nous, mais en raison des données régionales et internationales....
Pour le moment, ce boycott ne fait que torpiller la vie parlementaire et le renversement du cabinet n’est plus donc à l’ordre du jour. L’enjeu est désormais de torpiller l’activité parlementaire, pour entraver le vote d’une nouvelle loi électorale, et mettre les libanais face au fait accompli: soit on effectue les élections avec la loi de 60, soit il n’y aura pas d’élections. Dans ces circonstances, notre position ne peut être ni médiane, ni médiatrice, car nous sommes visés par ces manœuvres. Nous ne pouvons en aucun cas rester au milieu. Dans ces circonstances, nous sommes un protagoniste et sommes fiers de notre position que nous sauvegarderons quelque soient les pressions. Ce qui ne nous empêche pas d’écouter les conseils des autres. Certains, si arrogants et s’estimant supérieurs aux autres, refusent qu’on les conseille.
Je voudrais à cet égard attirer votre attention et non pas vous conseiller que vous commettez une erreur dans le diagnostic. Comme d’habitude, vous édifiez tous vos paris, en fonction desquels vous avez choisi de boycotter et d’empêcher un vote sur une nouvelle loi électorale et entravé tout initiative de ce gouvernement, vous pariez que dans quelques jours le régime syrien va tomber... cela perdure depuis près de deux ans.. depuis les premiers jours, vous et certains dirigeants, roi, princes, ministres arabes et régionaux ne cessez de répéter que le régime va tomber dans les deux mois suivants, puis vous ne cessez de renouveler la date depuis..
De deux choses l’une : soit vous vous basez sur des fausses informations, soit vous versez dans la désintoxication. Depuis 2004, de nombreux medias s'adonnent à la manipulation, en diffusant des rumeurs ou de fausses informations, et mènent une guerre psychologique. Durant ces deux dernières semaines, il se sont focalisés sur la situation de Damas... il s’avère toutefois que la plupart des régions sont encore sous l’emprise du régime...
Il ne faut pas baser vos calculs sur de fausses estimations. Toutes les estimations du 14 mars depuis 2005, dont 5 essentielles, sont fausses. Il en est de même pour vos calculs concernant la Syrie.
Le parcours naturel est de mettre au point une nouvelle loi électorale et de faire après des élections, puis de former un gouvernement. C’est ainsi que qu’on peut servir les intérêts du pays. Ce qui nous incombe de retourner à la table des négociations, ou au parlement, ...
Sur la Syrie, je voudrais dire que dans la situation actuelle, les choses se compliquent sans cesse, et ceux qui croient que l’opposition armée peut trancher la bataille sont induits en erreur.
Le conflit actuel n’est plus, comme certains ont cru, une confrontation entre le régime et le peuple. Aujourd’hui, il y a une division réelle au niveau de la population. Il y a le régime et avec lui une bonne partie de la population, et de l’autre il y a une partie de la population qui a pris les armes, réclame l’aide régionale ou internationale et fait prévaloir le conflit armé.
D’aucuns nous aoulèvent la question morale sur le sort des gens du peuple, qui succombent dans le conflit armé sous les feux du régime.
Je vais faire la même chose : les gens de Katana par exemple, ceux de Germana aussi, ne sont-ils pas des syriens pour subir les attaques aux voitures piégées. Et quand ? vicieusement au moment où les gens sortent de chez eux, pour aller au travail ou emmener leurs enfants aux écoles. Et comment ? à l’aide de deux voiture piégées : la seconde explose lorsque les gens viennent à l’aide des victimes de la première. C'est le comble de la méchanceté.
Où est donc votre position morale concernant ces gens du peuple syrien tués par l’opposition syrienne armée. Où est donc votre position des syriens tués devant les caméras, ou des syriens égorgés avec des couteux, ou de ceux jetés par-dessus les immeubles, ou de ceux abattus pour leur appartenance confessionnelle, ... ne font-ils pas partie du peuple syrien ?
Oui en Syrie sévit un dur combat sanguinaire et meurtrier. La bataille sera longue en Syrie parce que l’opposition armée et ceux qui sont derrière elle, comme forces régionales et internationales refusent tout dialogue avec le régime. Ce qui va perdurer l’effusion de sang...
Franchement, il y a des États qui ont beaucoup d’argent et n’en ont cure que les syriens s’entretuent. Ils peuvent interminablement leur envoyer de l’argent.
Certaines forces régionales et internationales ont intérêt à ce que ce conflit perdure.
Je voudrais dire aux gens d’à Al-Qaïda, avec qui nous n’entretenons aucun lien, voire en adversité, que les Etats Unis, les états européens et certains pays arabes vous ont tendu un piège en vous ouvrant les chemins de Damas, en vous faisant venir de tous les coins du monde, pour que vous vous entretuiez. Et vous êtes tombés dans ce piège. Et si ces groupuscules parviennent à réaliser un exploit sur le terrain, ce sont eux qui en payeront le prix le premier. Les Américains ne sont pas du tout pressés que les choses se terminent en Syrie. Au contraire, ils voudraient que la situation languisse en Syrie.
Car plus il y a des tueries dans les rangs de l’opposition armée, de l’armée régulière et des catégories populaires, cela veut dire que la Syrie est devenu faible, impuissante, détruite, et donc elle est en dehors du conflit contre Israël.
Nous avons toujours dit que notre cœur s'afflige et s'attriste réellement pour toute âme tuée en Syrie quel que soit son appartenance ... A la lumière de toutes les considérations, la solution réside d’œuvrer pour le dialogue politique. Celui qui refuse est coupable de tous les meurtres et de l’effusion de sang en Syrie.
Bien sur la situation se complique davantage avec la présence de courants takfiris, qui fait craindre pour l’avenir de la Syrie, même dans les rangs de l’opposition qui s'inquiète. Et ils ont raison de s'inquiéter et de se demander où ils prennent la Syrie.
Le besoin moral, stratégique, politique,... nous incombe de déployer tous les efforts en faveur d'un dialogue qui engendre un compromis en Syrie.
Concernant Gaza, je voudrais commenter la visite que lui a faite une délégation libanaise des dirigeants des forces du 14 mars, où ils ont pris des photos, lancé plusieurs déclarations.
Contrairement à certains de nos alliances dans les forces de 8 mars qui avaient une vision suspecte, j’ai été ravie de cette visite et j’encourage les dirigeants du 14 mars de soutenir Gaza et son armement, de lui féliciter sa victoire... Nous n'avons pas besoin qu'ils fassent de même avec la résistance au Liban.
Nous au Hezbollah sommes parfaitement comblés lorsque ns voyons que les Libanais et les Arabes féliciter la victoire de Gaza et dire qu’ils ne renonceront à aucun pouce de la Palestine. Ça veut dire que nous sommes d’accord. Sachant que ces positions sont émotionnelles, et non encore réelles, car ces forces politiques soutiennent l’initiative arabe qui donne les deux tiers de la Palestine à Israël ! C'est déjà un bon pas...
Rappelons toutefois qu’en 2006, ces mêmes forces avaient dit que ce n’est pas la résistance qui a vaincu dans la guerre, et qu’il y a eu des erreurs commises par les différentes hiérarchies de la direction israélienne, au niveau d'Amir Peterz, comme quoi il ne saut pas faire ;la guerre, comme quoi le chef d'état-major est un expert en guerre aérienne, .., pour conclure en fin de compte que l’exploit réalisé n’est pas grâce à la force de la résistance mais aux lacunes israéliennes.
Par la suite, les Israéliens ont mis sur pied des comités d’enquête, pour savoir ce qui s'est passé et en tirer les leçons, puis ils ont travaillé pour réédifier leur armée, lui consacrant des capacités énormes, effectuant comme jamais dans l'histoire d'Israël des entrainements interminables, militaires, sécuritaires, de défense civile, et comme quoi Israël a tiré les leçons de la guerre de 2006. Il a eu la guerre de Gaza 2008-2009, ceux qui sont partis féliciter dernièrement avaient dit alors que Gaza a perdu. Il s'est avéré toutefois que l'armée israélienne a été vaincu.
Aujourd’hui, en dépit des entrainements et des budgets énormes, malgré le perfectionnement des capacités, vous avez vu de vos propres yeux comment 3 missiles dont 2 sont tombés à Tel-Aviv et le troisième dans une de ses banlieues, ont amené Netanyahou, Barak et tous les autres courir vers les abris, face à la bande désarmée, assiégée, qu’ils surplombent comme le creux de leur main.
Vraiment Israël a été vaincu dans cette confrontation et a imploré le compromis. C’est une preuve supplémentaire que ce qui s’est passé en 2006, puis en 2008-2009 n'a pas été fortuit, et a été une réelle victoire de la résistance. Quand cela se répète, cela veut dire que ce n’est pas fortuit.
Depuis l’an 2000, depuis la défaite qu’ils ont essuyée en sortant, malgré eux, humiliés d’une terre arabe, cela a été le premier clou enfoncé dans le cercueil d'Israël , les autres clous n’ont pas tardé et ne tarderont pas à venir..
Pour tous ceux qui ont dit avant et après Gaza que les liens entre les différentes factions de la résistance palestinienne et libanaises sont ébranlés, ou que la résistance palestinienne est revenue au giron arabe et n’est plus dans le giron iranien, que les Arabes reprennent en main la cause palestinienne. Sachant que tout ce qui est écrit relève des souhaits et non encore de la réalité. Sachez que nos relations avec toutes les factions de la résistance palestinienne sont normales.
Quant à la République islamique d’Iran laquelle accorde un soutien militaire et logistique aux factions de la résistance palestinienne, sachez qu’elle estime faire son devoir sans jamais demander de contrepartie. Je défie aux factions de sortir dire que l’Iran leur a un jour demandé un jour quoique ce soit en retour, ou leur a posé des conditions ou demandé quoi ce soi...Pendant plus de 30 ans, l'Iran fait son devoir avec la résistance palestinienne, lui fournit toute l'aide dont elle a besoin, et ne demande rien du tout en échange
Je peux vous assurer, au nom des Iraniens avec qui je peux me permettre, et du moins au nom de l’Imam Sayed Ali Khamenei avec qui j'entretiens une relation spéciale que les Iraniens s’engageront à ne plus rien donner aux palestiniens au cas où les Arabes se chargent de leur donner l’argent nécessaire, leur offrent les armements, et les entrainent, qu’elle saluera ce geste et se mettra derrière les Arabes... Ce qui lui épargnera beaucoup d’argent et d'armes, que nous serons prêts à prendre à l'occasion !
Tout ce que veut l’Iran est que le peuple palestinien restitue sa terre et rien d’autre.
Que celui qui veuille porter la bannière de la Palestine, l’Égypte nouvelle ou les pays arabes, allez-y. Et nous aussi au Hezbollah allons le saluer , lui porter assistance et nous mettre derrière lui, car l'essentiel c'est la Palestine !
Le soutien de l’Angleterre et des États-Unis aux rebelles syriens
Téhéran- Si nous nous unissons, nous pourrons atteindre nos objectifs et défendre nos valeurs, mais certains groupes tentent de nous détourner de ces objectifs.
Ala-o-din Za’tari, responsable du Centre des fatwas et de l’enseignement religieux au ministère syrien des dons et de l’entraide islamiques, dans un entretien spécial avec l’Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que les groupes takfiristes étaient soutenus en Syrie, par l’Angleterre, la France et des États-Unis.
« La présence de ces groupes salafistes qui soutiennent les rebelles, complique la situation en Syrie. L’imam Khamenei a dit il y a quelques temps, que les musulmans avaient un ennemi commun qui est Israël soutenu par les États-Unis et les pays occidentaux. Si nous nous unissons, nous pourrons atteindre nos objectifs et défendre nos valeurs, mais certains groupes tentent de nous détourner de ces objectifs et au lieu de lutter contre Israël, encouragent la lutte contre l’Iran. Nous devons nous aligner sur nos frères musulmans qui ont le même livre et le même Dieu qui nous a tous invités à l’union, et non sur un ennemi coupable d’innombrables crimes.
Quand on parle d’une union arabe et occidentale pour faire chuter le régime syrien, il est évident que cela signifie une union des ennemis de la Syrie et des amis des États-Unis, pour faire plaisir aux arrogants. Les opposants doivent savoir que s’ils changent de cap et rejoignent les croyants, ils seront soutenus par le peuple syrien qui est un peuple combattant et résistant, qui connait son véritable ennemi et les intérêts du pays.
Les déclarations de Seyed Hassan Nasrollah qui a annoncé que le Hezbollah ne restera pas indifférent à une attaque contre la Syrie, et viendra en aide à ce pays, nous rappelle les déclarations du prophète de l’islam (AS) qui a déclaré que les musulmans étaient des frères. Le soutien du Hezbollah et de l’Iran au peuple syrien nous encourage et nous montre que nous avons des frères qui nous soutiennent et qui nous aideront à désamorcer les complots des ennemis.
Cham est la terre des prophètes et une terre sacrée dont la Syrie fait partie. Sur cette terre, différents groupes et cultures ont toujours vécu dans la paix et la tolérance.
Nous demandons aux groupes soutenus par l’étranger, de ne pas encourager une occupation de la Syrie et la destruction de son économie, cela n’est pas dans l’intérêt du pays et entrainera des dissensions et des problèmes irréparables.
Les chaines Al arabiyah et Al jazeera, en diffusant toutes sortes de mensonges, entrainent la société au chaos.
Au verset 119 de la sourate Tobe, Dieu dit :
یَا أَیُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اتَّقُواْ اللّهَ وَكُونُواْ مَعَ الصَّادِقِينَ
ô vous qui croyez ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques.
Qui sont les véridique sinon ceux qui ont suivi la voie des prophètes et des justes, et qui font des efforts pour présenter leur message et le message coranique ? Les médias ne doivent pas exagérer les problèmes mais présenter des solutions. Une présentation des problèmes sans présentation de solutions est dévastatrice. Quels sont les devoirs des musulmans face à des ennemis qui ne pensent qu’à leurs intérêts ? Faut-il que des frères deviennent des ennemis ? Est-ce que cela est reconnu en islam ? Ce n’est qu’un service aux ennemis et une attitude immorale qu’il faut éviter à tout prix.
Pour la résolution de nos problèmes nous devons sous référer au Coran qui au verset 59 de la sourate Nissa’ dit :
یَا أَیُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ أَطِيعُواْ اللّهَ وَأَطِيعُواْ الرَّسُولَ وَأُوْلِی الأَمْرِ مِنكُمْ فَإِن تَنَازَعْتُمْ فِی شَیْءٍ فَرُدُّوهُ إِلَى اللّهِ وَالرَّسُولِ إِن كُنتُمْ تُؤْمِنُونَ بِاللّهِ وَالْیَوْمِ الآخِرِ ذَلِكَ خَیْرٌ وَأَحْسَنُ تَأْوِيلاً
ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous divergez en quoi que ce soit, reportez-vous à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera mieux et le meilleur chemin.
Les ennemis doivent savoir que le peuple syrien est un peuple croyant qui a confiance en Dieu, un peuple qui a fondé sa politique sur la lutte contre Israël et l’amitié avec les pays qui sont de vrais amis. La victoire est proche et les groupes syriens réussiront à régler tous les problèmes », a-t-il déclaré.
Les détails du plan en 6 points de l'Iran pour la crise syrienne
Dans le cadre de ses principes et objectifs, pour résoudre, pacifiquement, les crises, l’Iran a présenté un plan, en 6 points, pour favoriser le terrain à une issue de sortie à la crise syrienne.
le ministre iranien des Affaires étrangères a expliqué, dans un communiqué, le plan, en 6 points, et mis l’accent sur :
Primo, les actes violents et armés, en Syrie, qui doivent cesser, au plus vite. Sous la supervision de l’ONU, et lors de cette étape, le gouvernement et les groupes armés opposés doivent mettre un terme à leurs agissements militaires et coopérer avec le représentant de l’ONU pour la Syrie, afin d’instaurer la stabilité et de ramener le calme.
Secundo : les aides humanitaires pour le peuple syrien, après la fin des affrontements, dans toutes les régions dévastées, par la guerre.
Tertio : le suivi des dialogues nationaux avec la participation des représentants de toute tendance politique et sociale et le gouvernement, dans le but de former un comité de réconciliation.
Quatro : la tenue d’élections libres et compétitives, pour la formation du nouveau Parlement, la formation de l’Assemblée constituante, dans la cadre de l’élaboration de la Constitution et la tenue d’élections présidentielles libres, à la date prévue.
Cinquièmement, la préparation d’un climat sécurisé, pour les médias, et la possibilité de préparer et d’envoyer des informations de la situation, sur le terrain, en Syrie.
Sixièmement et le dernier point : la formation d’un comité chargé de l’évaluation des dégâts et de la reconstruction, en faisant un bilan des dégâts infligés aux infrastructures syriennes.
Croissance scientifique de l'Iran, 11 fois plus que celle du monde
Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, a déclaré qu'à l'heure actuelle, la croissance de la technologie iranienne est 11 fois plus que la croissance moyenne de la technologie mondiale.
"L'Iran possède la première place dans les découvertes scientifiques dans la région et on espère que dans les années suivantes il se placerait à la quatrième place du monde", a souligné Mohammad Reza Rahimi.
L'Iran est pour le moment 16ème dans le cadre des découvertes scientifiques du monde.
Durant l'année 2012, le nombre des articles de l'université Beheshti avait atteint les 1 906 tandis qu'en 2011, ce taux était 1 272 articles qui montraient la persévérance et les efforts des chercheurs iraniens.
Mentionnant les sanctions imposées contre l'Iran, Mohammad Reza Rahimi a ajouté:" Tout le monde sait que la nation iranienne ne cherche pas à fabriquer les armes nucléaires et que toutes les sanctions imposées contre l'Iran étaient à cause des progrès scientifiques et la croissance exponentielle de la nation dans le domaine de la technologie".
La proportion de l'Iran dans la production de la science mondiale a dépassé le
0,3% de 2005, à un chiffre environ 1,94% pendant les mois d'avril au juin 2012.
S. Nasrallah à la minorité: d’abord la loi électorale, ensuite les élections!
Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a laissé entendre dans son discours ce dimanche qu’il n’y aura pas d’élections législatives en 2013 à l’aide de la loi électorale de 1960, à laquelle sont attachées les forces du 14 mars.
« Le parcours normal est de voter une nouvelle loi électorale, d’aller par la suite aux élections législatives et puis à la formation d’un gouvernement », a-t-il affirmé dans son allocution diffusée via écran, lors d’une cérémonie d’hommage aux diplômés universitaires, organisée par l’officine estudiantine du Hezbollah, «Mobilisation éducative ».
Son éminence soupçonne ces forces qui boycottent les réunions parlementaires d’avoir comme visée de torpiller les efforts politiques déployés en vue de voter une nouvelle loi électorale, comme l’exigent la plupart des forces politiques et religieuses au Liban.
S’adressant toujours aux forces de la minorité, il leur a demandé de ne plus parier sur les évolutions régionales, en particulier sur la chute du régime syrien. « Depuis 2005, tous vos calculs qui s’en référaient aux évolutions régionales, dont j’en dénombre au moins cinq, se sont avérés factices», a-t-il expliqué.
Leur reprochant de n’avoir comme préoccupation, depuis la promulgation de la résolution 1559, que la résistance et son armement, il les a appelés à au moins se concerter avec les forces politiques de la majorité sur les sujets consensuels, dont entre autre, la crise économique qui sévit au Liban et risque de provoquer un effondrement.
Son éminence a rappelé les positions inlassablement récursives des dirigeants du 14 mars, depuis les deux années de l’enclenchement de la crise syrienne, sur l’imminence prochaine de la chute du régime syrien, et qui se sont en fin de compte avérées illusoires.
Selon lui, la crise syrienne va perdurer, surtout que certaines forces locales, régionales et internationales refusent le dialogue avec les autorités, et misent exclusivement sur le choix militaire. Sayed Nasrallah estime que les forces régionales et internationales ont tendu un piège à la nébuleuse Al-Qaïda pour rassembler ses éléments venus du monde entier " pour que vous vous entretriuez en Syrie".
Le numéro un du Hezbollah a toutefois salué la visite effectuée par certains dirigeants du 14 mars dans la bande de Gaza pour féliciter les Palestiniens pour leur victoire dans la dernière offensive « Colonnes de fumée » menée par l’ennemi sioniste.
" Nous au Hezbollah, serons les premiers enchantés si les différents régimes et forces politiques arabes en viennent à apporter leur soutien aux Palestiniens, les arment, les entrainent, pour les aider à restituer leur terre", a-t-il clamé assurant que la position iranienne de la cause palestinienne est de faire son devoir, tant que les autres se désistent.
Selon lui, la victoire de la résistance à Gaza s'inscrit dans le cadre des défaites successives infligés à Israël depuis l'an 2000, en passant par la guerre de 2006, puis celle de 2008-2009. " Israël qui fait peur n'existe plus, Israël l'effroyable n'existe plus, pour l'étenité", a-t-il clamé.
Dans la première partie de son discours, le secrétaire général du Hezbollah a mis l’accent sur la crise économique qui frappe le Liban, signalant qu’elle affecte la plupart des gens. Il l'a qualifié de "transcommunautaire" car elle affecte désormais toutes les communautés. Selon lui, seul l’Etat et pas seulement le gouvernement est apte à la résoudre, ce qui nécessite la contribution de toutes les forces politiques.
Les idées principales du discours
(...) A partir de là, il faut s’attendre à de graves répercussions sécuritaires, dont entre autre la hausse de la délinquance, sans compter les crises sociales qui pourraient en découler. Oui certes, certaines forces apportent leur contribution mais ceci ne résout pas le problème. La seule partie qui peut régler ce problème est l’Etat et non le gouvernement seulement.
Il ne suffit pas d’augmenter les salaires mais il faut a tout pris baisser le dépenses des gens... Ce qui nécessite un réel programme
La priorité est l'armement et non le niveau de vie des gens
Permettez-moi ici d’ouvrir une parenthèse : sur la situation politique. Il est hélas regrettable de constater que ce problème ne fasse pas partie des priorités de certaines forces politiques dans notre pays.
Depuis la promulgation de la résolution 1559 en 2004, figure à la tête de leurs préoccupations l’armement de la résistance au Liban. Ils n’ont rien d’autre, à tous les moments... à tel point qu’ils répètent toujours les mêmes phrases, les mêmes idées. Je ne sais pas comment ils se répètent ainsi sans se lasser. Ils ne s’ennuient pas. Moi s’il m’arrive de répéter dans deux discours successifs quelques mêmes idées, je m’ennuie de moi-même.
Même le sang du président martyr Rafic Hariri ont été exploité pour leur campagne...
Pourquoi on ne donne pas l’occasion à notre pays de réfléchir sur la crise économique qui affecte tout le monde...
On peut ne pas s’entendre sur la politique à adopter sur Israël, mais on peut quand même se mettre d’accord sur la crise économique...
Sachez que depuis 2006, toutes les manipulations et les désintoxications diffusées sur la résistance se sont soldées par un échec. Tout le monde sait que cette résistance victorieuse contre Israël est enracinée dans l’esprit des gens, ..., sa force et son armement sont beaucoup trop puissants pour être altérés par les complots tramés contre elle.
On ne cesse de l’injurier, de l’insulter, de lui lancer de fausses accusations. Dernièrement, pour donner de la crédibilité à leurs accusations, d’aucuns se sont mis à énumérer les fois que Hezbollah s’est abstenu de réagir à ces accusations ou n’a pas démenti ce qui lui est attribué. Pourtant, moi-même avais dit en personne que le Hezbollah ne va pas réagir à toutes les accusations... Il n'a pas que cette chose à faire. Il existe des médias politisés, qui fait de la propagande et produits des mensonges. Nous n'allons pas à tous les coups lui réagir.
... Il faut que la majorité et l’opposition forment un groupe d’action nationale pour dire aux Libanais que nous allons mettre de côté nos divergences, et mettre au point un plan pour éviter l’effondrement. C’est un devoir national, moral, religieux. Nous en ce qui ns concerne sommes prêts de nous assoir aux côtes de ceux qui nous insultent pour régler cette crise, inhérente a la vie des gens... pour mettre au point un programme national.
Entraver la loi électorale
La situation politique actuelle se décrit sous la forme suivante : pas de table de dialogue national, pas de réunions parlementaires. Il y a certes une tentative de torpiller la vie politique à cause de l’opposition.
Il y avait auparavant la tentative de renverser le gouvernement. Elle n’est pas parvenu à ses fins, non pas à cause de nous, mais en raison des données régionales et internationales....
Pour le moment, ce boycott ne fait que torpiller la vie parlementaire et le renversement du cabinet n’est plus donc à l’ordre du jour.
L’enjeu est désormais de torpiller l’activité parlementaire, pour entraver le vote d’une nouvelle loi électorale, et mettre les libanais face au fait accompli: soit on effectue les élections avec la loi de 60, soit il n’y aura pas d’élections
Dans ces circonstances, notre position ne peut être ni médiane, ni médiatrice, car nous sommes visés par ces manœuvres. Nous ne pouvons en aucun cas rester au milieu. Dans ces circonstances, nous sommes un protagoniste et sommes fiers de notre position que nous sauvegarderons quelque soient les pressions.
Ce qui ne nous empêche pas d’écouter les conseils des autres. Certains, si arrogants et s’estimant supérieurs aux autres, refusent qu’on les conseille.
Le pari syrien perdu
Je voudrais à cet égard attirer votre attention et non pas vous conseiller que vous commettez une erreur dans le diagnostic. Comme d’habitude, vous édifiez tous vos paris, en fonction desquels vous avez choisi de boycotter et d’empêcher un vote sur une nouvelle loi électorale et entravé tout initiative de ce gouvernement, vous pariez que dans quelques jours le régime syrien va tomber... cela perdure depuis près de deux ans.. depuis les premiers jours, vous et certains dirigeants, roi, princes, ministres arabes et régionaux ne cessez de répéter que le régime va tomber dans les deux mois suivants, puis vous ne cessez de renouveler la date depuis..
De deux choses l’une : soit vous vous basez sur des fausses informations, soit vous versez dans la désintoxication. Depuis 2004, de nombreux medias s'adonnent à la manipulation, en diffusant des rumeurs ou de fausses informations, et mènent une guerre psychologique. Durant ces deux dernières semaines, il se sont focalisés sur la situation de Damas... il s’avère toutefois que la plupart des régions sont encore sous l’emprise du régime...
Il ne faut pas baser vos calculs sur de fausses estimations. Toutes les estimations du 14 mars depuis 2005, dont 5 essentielles, sont fausses. Il en est de même pour vos calculs concernant la Syrie.
Le parcours naturel est de mettre au point une nouvelle loi électorale et de faire après des élections, puis de former un gouvernement. C’est ainsi que qu’on peut servir les intérêts du pays..
Ce qui nous incombe de retourner à la table des négociations, ou au parlement, ...
Syrie: le conflit va perdurer
Sur la Syrie, je voudrais dire que dans la situation actuelle, les choses se compliquent sans cesse, et ceux qui croient que l’opposition armée peut trancher la bataille sont induits en erreur.
Le conflit actuel n’est plus, comme certains ont cru, une confrontation entre le régime et le peuple. Aujourd’hui, il y a une division réelle au niveau de la population. Il y a le régime et avec lui une bonne partie de la population, et de l’autre il y a une partie de la population qui a pris les armes, réclame l’aide régionale ou internationale et fait prévaloir le conflit armé.
D’aucuns nous aoulèvent la question morale sur le sort des gens du peuple, qui succombent dans le conflit armé sous les feux du régime.
Je vais faire la même chose : les gens de Katana par exemple, ceux de Germana aussi, ne sont-ils pas des syriens pour subir les attaques aux voitures piégées. Et quand ? vicieusement au moment où les gens sortent de chez eux, pour aller au travail ou emmener leurs enfants aux écoles. Et comment ? à l’aide de deux voiture piégées : la seconde explose lorsque les gens viennent à l’aide des victimes de la première. C'est le comble de la méchanceté.
Ces victimes ne font-elles pas partie du peuple syrien ?
Où est donc votre position morale concernant ces gens du peuple syrien tués par l’opposition syrienne armée. Où est donc votre position des syriens tués devant les caméras, ou des syriens égorgés avec des couteux, ou de ceux jetés par-dessus les immeubles, ou de ceux abattus pour leur appartenance confessionnelle, ... ne font-ils pas partie du peuple syrien ?
Oui en Syrie sévit un dur combat sanguinaire et meurtrier. La bataille sera longue en Syrie parce que l’opposition armée et ceux qui sont derrière elle, comme forces régionales et internationales refusent tout dialogue avec le régime. Ce qui va perdurer l’effusion de sang...
Pourquoi ce refus du dialogue ?
Franchement, il y a des États qui ont beaucoup d’argent et n’en ont cure que les syriens s’entretuent. Ils peuvent interminablement leur envoyer de l’argent.
Certaines forces régionales et internationales ont intérêt à ce que ce conflit perdure.
Je voudrais dire aux gens d’à Al-Qaïda, avec qui nous n’entretenons aucun lien, voire en adversité, que les Etats Unis, les états européens et certains pays arabes vous ont tendu un piège en vous ouvrant les chemins de Damas, en vous faisant venir de tous les coins du monde, pour que vous vous entretuiez. Et vous êtes tombés dans ce piège.
Et si ces groupuscules parviennent à réaliser un exploit sur le terrain, ce sont eux qui en payeront le prix le premier.
Les Américains ne sont pas du tout pressés que les choses se terminent en Syrie. Au contraire, ils voudraient que la situation languisse en Syrie.
Car plus il y a des tueries dans les rangs de l’opposition armée, de l’armée régulière et des catégories populaires, cela veut dire que la Syrie est devenu faible, impuissante, détruite, et donc elle est en dehors du conflit contre Israël.
Nous avons toujours dit que notre cœur s'afflige et s'attriste réellement pour toute âme tuée en Syrie quel que soit son appartenance ... A la lumière de toutes les considérations, la solution réside d’œuvrer pour le dialogue politique. Celui qui refuse est coupable de tous les meurtres et de l’effusion de sang en Syrie.
Bien sur la situation se complique davantage avec la présence de courants takfiris, qui fait craindre pour l’avenir de la Syrie, même dans les rangs de l’opposition qui s'inquiète. Et ils ont raison de s'inquiéter et de se demander où ils prennent la Syrie.
Le besoin moral, stratégique, politique,... nous incombe de déployer tous les efforts en faveur d'un dialogue qui engendre un compromis en Syrie.
Hommage taquineur à la visite des 14 mars à Gaza
Concernant Gaza, je voudrais commenter la visite que lui a faite une délégation libanaise des dirigeants des forces du 14 mars, où ils ont pris des photos, lancé plusieurs déclarations.
Contrairement à certains de nos alliances dans les forces de 8 mars qui avaient une vision suspecte, j’ai été ravie de cette visite et j’encourage les dirigeants du 14 mars de soutenir Gaza et son armement, de lui féliciter sa victoire... Nous n'avons pas besoi qu'ils fassent de même avec la résistance au Liban.
Nous au Hezbollah sommes parfaitement comblés lorsque ns voyons que les Libanais et les Arabes féliciter la victoire de Gaza et dire qu’ils ne renonceront à aucun pouce de la Palestine. Ça veut dire que nous sommes d’accord. Sachant que ces positions sont émotionnelles, et non encore réelles, car ces forces politiques soutiennent l’initiative arabe qui donne les deux tiers de la Palestine à Israël ! C'est déjà un bon pas...
Rappelons toutefois qu’en 2006, ces mêmes forces avaient dit que ce n’est pas la résistance qui a vaincu dans la guerre, et qu’il y a eu des erreurs commises par les différentes hiérarchies de la direction israélienne, au niveau d'Amir Peterz, comme quoi il ne saut pas faire ;la guerre, comme quoi le chef d'etat-major est un expert en guerre aérienne, .., pour conclure en fin de compte que l’exploit réalisé n’est pas grâce à la force de la résistance mais aux lacunes israéliennes.
Par la suite, les Israéliens ont mis sur pied des comités d’enquête, pour savoir ce qui s'est passé et en tirer les leçons, puis ils ont travaillé pour réédifier leur armée, lui consacrant des capacités énormes, effectuant comme jamais dans l'histoire d'Israël des entrainements interminables, militaires, sécuritaires, de défense civile, et comme quoi Israël a tiré les leçons de la guerre de 2006. Il a eu la guerre de Gaza 2008-2009, ceux qui sont partis féliciter dernièrement avaient dit alors que Gaza a perdu. Il s'est avéré toutefois que l'armée israélienne a été vaincu.
Aujourd’hui, en dépit des entrainements et des budgets énormes, malgré le perfectionnement des capacités, vous avez vu de vos propres yeux comment 3 missiles dont 2 sont tombés à Tel Avivi et le troisième dans une de ses banlieues, ont amené Netanyahou, Barak et tous les autres courir vers les abris, face à la bande désarmée, assiégée, qu’ils surplombent comme le creux de leur main.
Vraiment Israël a été vaincu dans cette confrontation et a imploré le compromis.
C’est une preuve supplémentaire que ce qui s’est passé en 2006, puis en 2008-2009 n'a pas été fortuit, et a été une réelle victoire de la résistance. Quand cela se répète, cela veut dire que ce n’est pas fortuit.
2000: le premier clou dans le cercueil d'Israël
Cet Israël qui faisait peur, l’effroyable, la puissante est fini pour l’éternité
Depuis l’an 2000, depuis la défaite qu’ils ont essuyée en sortant, malgré eux, humiliés d’une terre arabe, cela a été le premier clou enfoncé dans le cercueil d'Israël , les autres clous n’ont pas tardé et ne tarderont pas à venir..
Pour tous ceux qui ont dit avant et après Gaza que les liens entre les différentes factions de la résistance palestinienne et libanaises sont ébranlés, ou que la résistance palestinienne est revenue au giron arabe et n’est plus dans le giron iranien, que les Arabes reprennent en main la cause palestinienne.
Sachant que tout ce qui est écrit relève des souhaits et non encore de la réalité.
Sachez que nos relations avec toutes les factions de la résistance palestinienne sont normales.
L'Iran fait son devoir, aux Arabes de faire le leur
Quant à la République islamique d’Iran laquelle accorde un soutien militaire et logistique aux factions de la résistance palestinienne, sachez qu’elle estime faire son devoir sans jamais demander de contrepartie. Je défie aux factions de sortir dire que l’Iran leur a un jour demandé un jour quoique ce soit en retour, ou leur a posé des conditions ou demandé quoi ce soi...
Pendant plus de 30 ans, l'Iran fait son devoir avec la résistance palestinienne, lui fournit toute l'aide dont elle a besoin, et ne demande rien du tout en échange
Je peux vous assurer, au nom des Iraniens avec qui je peux me permettre, et du moins au nom de l’Imam Sayed Ali Khamenei avec qui j'entretiens une relation spéciale que les Iraniens s’engageront à ne plus rien donner aux palestiniens au cas où les Arabes se chargent de leur donner l’argent nécessaire, leur offrent les armements, et les entrainent, qu’elle saluera ce geste et se mettra derrière les Arabes...
Ce qui lui épargnera beaucoup d’argent et d'armes, que nous serons prêts à prendre à l'occasion !
Tout ce que veut l’Iran est que le peuple palestinien restitue sa terre et rien d’autre.
Que celui qui veuille porter la bannière de la Palestine, l’Égypte nouvelle ou les pays arabes, allez-y. Et nous aussi au Hezbollah allons le saluer , lui porter assistance et nous mettre derrière lui, car l'essentiel c'est la Palestine !