تقي زاده

تقي زاده

De nouveaux tests de compétence linguistique imposés par la France aux résidents étrangers et aux candidats à la citoyenneté ont suscité de nombreuses critiques, beaucoup affirmant qu’ils sont intentionnellement mis en place pour garantir l’échec, même pour les locuteurs natifs du français.

Un rapport d’enquête réalisé par les médias français a révélé que le niveau de difficulté du test est si extrême que même les citoyens français bien éduqués ont du mal à le réussir.

Pour le prouver, dix volontaires français, dont une étudiante dotée d’un bac +5 en littérature, ont été soumis au même test que celui exigé pour les candidats à la nationalité.

Les résultats du test, réalisé par FranceInfo, sont choquants : sur les dix, cinq n’ont pas eu la moyenne à l’écrit, mais compensent à l’oral, deux ont raté l’examen pour obtenir leur propre nationalité.

« C’est un niveau qui est beaucoup trop élevé pour la plupart des étrangers qui veulent demander la nationalisation ou un titre de long séjour en France », s’est indigné auprès de France 2, Félix Guyon Délégué Général de l’école THOT pour les réfugiés et demandeurs d’asile.

Les associations qui préparent aux épreuves estiment « maigres » les chances pour les étrangers dont la langue française n’est pas la langue maternelle d’obtenir la nationalité française. Et ce, quand bien même ils vivent en France depuis plusieurs années et se sont intégrés dans la société française.

 

Un haut responsable du mouvement de résistance libanais Hezbollah a exprimé son mécontentement quant à la gestion des événements survenus jeudi soir à l’aéroport de Beyrouth par le gouvernement, insistant sur la nécessité pour le Liban de maintenir des relations équitables avec l’Iran, dans le cadre de ses intérêts nationaux.

Lors d’une interview à la chaîne de télévision Al-Manar, Ghaleb Abu Zeinab, un membre officiel du bureau politique du Hezbollah, a réagi aux violences qui ont éclaté sur les routes menant à l’aéroport international de Beyrouth Rafic Hariri, après la décision du gouvernement libanais d’interdire aux vols iraniens de se poser sur le sol libanais.

« La prise de position du gouvernement libanais sur les événements survenus à l’aéroport de Beyrouth suite au refus d’atterrissage d’un avion iranien transportant des passagers libanais n’était pas correcte », a déclaré Abu Zeinab.

« Il est dans l’intérêt du Liban que ses relations avec l’Iran soient les meilleures possible », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous appelons le Premier ministre Nawaf Salam à agir sur la voie de relations équilibrées avec l’Iran et les États-Unis, et le gouvernement libanais ne devrait pas se soumettre aux diktats du gouvernement américain ».

La direction générale de l’aviation civile libanaise a déclaré jeudi qu’elle avait « temporairement reprogrammé » certains vols, notamment en provenance d’Iran, jusqu’au 18 février, car elle mettait en œuvre des « mesures de sécurité supplémentaires ».

Face à cette décision, une foule de Libanais en colère a bloqué les routes menant à l’aéroport international de Beyrouth et brûlé des pneus.

Des échauffourées ont éclaté à l’aéroport entre les protestataires et les forces de l’ordre. Suite à cela, les autorités libanaises ont déclaré qu’elles s’efforçaient de ramener les passagers libanais bloqués en Iran, dans des avions de la compagnie Middle East Airlines.

 

Le porte-parole de la municipalité de Gaza, Hosni Mahna, a annoncé que plus de 70 % des infrastructures de cette ville ont été détruites, entraînant la paralysie des services essentiels et aggravant une crise humanitaire sans précédent dans cette région ravagée par la guerre. 

Lors d'une conférence de presse ce vendredi 14 février, Mahna a souligné que les destructions généralisées dans la bande de Gaza ont provoqué de graves pénuries d’eau, un système d’égouts défaillant, une accumulation de déchets, la destruction du réseau routier et des rues, ainsi qu’un manque d’électricité et d’énergie, tandis que la capacité limitée des services municipaux a réduit l’aide aux habitants à son plus bas niveau.

Le porte-parole de la municipalité de Gaza a ajouté que l’armée israélienne continue d’empêcher l’entrée de machines lourdes à Gaza, entravant ainsi le déblaiement des décombres et la réouverture des rues, retardant la reprise de la circulation dans les zones résidentielles et commerciales.

Des combattants du Hamas ont libéré, ce samedi 15 février, trois nouveaux captifs israéliens dans la bande Gaza, dans le cadre de la sixième phase de l'échange contre des prisonniers palestiniens, sous la médiation du Comité international de la Croix-Rouge.

Ces trois captifs israéliens libérés par le Hamas ont été confiés aux représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.

Sagui Dekel-Chen, l'un des captifs libérés, a appelé le cabinet du régime sioniste à faire de son mieux pour finaliser l'accord.

Par la voix du porte-parole de son ministère des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, l’Iran a condamné, le vendredi 14 février, le traitement « inapproprié et humiliant » infligé par le gouvernement américain aux immigrants, y compris aux ressortissants iraniens, le qualifiant d’injustifié et de violation des normes des droits de l’homme.

En allusion au traitement inapproprié des immigrés par le gouvernent américain, M. Baghaï a souligné l’importance de respecter les normes internationales, qualifiant d’« inacceptables » les « actes inhumains » de l'administration US vis-à-vis des ressortissants iraniens.

Il a déclaré que le ministère iranien des Affaires étrangères, conformément à ses obligations légales, prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits des citoyens iraniens à l'étranger.

M. Baghaï a également noté que des instructions ont été données au Bureau de protection des intérêts iraniens à Washington, ainsi qu’aux missions diplomatiques et consulaires du pays à travers l’Amérique du Sud, pour fournir une assistance aux ressortissants iraniens expulsés des États-Unis.

« L’Iran est la patrie de tous les Iraniens, et nos compatriotes peuvent librement retourner dans leur patrie », a-t-il déclaré, réitérant la volonté du ministère des Affaires étrangères de faciliter leur retour et de résoudre les problèmes afférents à cette question. 

Ces propos interviennent alors que le premier vol transportant des migrants en provenance d'Iran, d'Afghanistan, de Chine, d'Inde, du Népal, du Pakistan, du Sri Lanka, de Turquie, d'Ouzbékistan et du Vietnam est arrivé ce mercredi au Panama.

Lors d'une conférence de presse hebdomadaire, jeudi 13 février, le président panaméen, José Raul Mulino, a confirmé l'arrivée de 119 personnes de diverses nationalités . « Hier, un vol de l'armée de l'air des États-Unis est arrivé avec 119 personnes de différentes nationalités », a indiqué M. Mulino.

 

Les forces israéliennes ont tué au moins quatre nouveaux Palestiniens en Cisjordanie, alors qu'elles ont étendu leurs raids meurtriers à travers le territoire occupé.

L'agence de presse officielle palestinienne WAFA, citant le ministère de la Santé, a rapporté qu'Adel Ahmed Adel Bashkar, 19 ans, a été tué vendredi soir par les troupes d'occupation israéliennes dans le camp de réfugiés d'Askar, situé dans la banlieue de Naplouse.

Des sources médicales ont rapporté que Bashkar avait été blessé par balle à la poitrine, par les forces israéliennes près du camp d'Askar. Il a été transféré à l'hôpital pour recevoir des soins médicaux, mais il a succombé à ses graves blessures peu de temps après.

Plus tôt, l'Autorité générale des affaires civiles de l'Autorité palestinienne, avait annoncé dans un communiqué que les forces israéliennes avaient tué trois jeunes Palestiniens alors qu'elles prenaient d'assaut le camp de réfugiés de Nour Shams, situé à trois kilomètres à l'est de Tulkarem.

Les victimes sont Jihad Mahmoud Hassan Masharqa, 40 ans, Muhammad Ghassan Abou Abed et Khaled Mustafa Sharif Amer, 23 ans, dont les corps sont retenus par les forces du régime d’occupation.

Le Groupe arabe à l’ONU, ainsi que le groupe des ambassadeurs auprès de l’ONU, ont fermement rejeté tout projet de « déplacer » les Palestiniens de Gaza, le considérant comme une violation du droit international.

« Le déplacement des Palestiniens de Gaza doit être rejeté sans équivoque. Le Groupe arabe rejette catégoriquement un tel déplacement, qui constitue une violation claire de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 », a déclaré l'ambassadeur du Koweït auprès de l'ONU, Tareq Al Banai, également président du Groupe arabe, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York vendredi.

Ces déclarations ont également été soutenues par les ambassadeurs de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Mouvement des non-alignés (MNA).

Des colons israéliens ont attaqué des Palestiniens à l'est de Bethléem, faisant au moins 15 blessés, dans un contexte d'escalade de la violence en Cisjordanie occupée.

Le chef du conseil du village d'al-Maniya, Zayed Kawazbeh, a déclaré, le vendredi 14 février, à l’agence de presse palestinienne WAFA que des colons israéliens avaient agressé physiquement des Palestiniens dans le désert d'al-Maniya, à l'est de Bethléem, en utilisant des matraques, des crosses de fusil et des grenades lacrymogènes. L'attaque a fait 15 blessés parmi les membres de la famille Shallaldeh.

Les colons ont également incendié deux véhicules, vandalisé plusieurs autres et détruit des panneaux solaires, des tentes et des baraques dans cette zone. 

 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la menace du régime israélien contre un avion de ligne transportant des citoyens libanais constitue une violation flagrante des principes et des règles du droit international et de la souveraineté du Liban.

Dans un communiqué publié ce vendredi 14 février, Esmaïl Baghaï, a déclaré que la menace du régime israélien contre l’avion de ligne avait « perturbé les vols normaux vers l’aéroport de Beyrouth ».

Il a fait ces commentaires après l’annulation de deux vols civils réguliers entre l’Iran et le Liban.

L’annulation a été ordonnée par le ministre libanais des Routes sous la pression du régime israélien, qui prétendait que l’avion transférait des fonds à destination du mouvement de résistance Hezbollah.

Le porte-parole iranien a appelé à des mesures sérieuses de la part des organismes internationaux compétents, en particulier l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), pour « mettre un terme aux actions dangereuses israéliennes contre la sécurité et la sûreté de l’aviation du pays ».

Le refus d’autoriser l’atterrissage des vols iraniens a déclenché des manifestations autour de l’aéroport international de Beyrouth.

Un grand nombre de personnes ont investi les rues autour de l’aéroport international de Beyrouth jeudi soir. Les manifestants ont bloqué l’entrée de l’aéroport et la route internationale y menant et incendié des pneus tout en scandant des slogans anti-américains et anti-israéliens.

Les tensions sont montées d’un cran lors d’affrontements avec des militaires libanais qui tentaient de dégager la route.

L’Iran n’accepte pas le projet libanais de vols alternatifs, selon l’ambassadeur

L’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a de son côté déclaré vendredi que Téhéran n’acceptait pas l’offre du gouvernement libanais de vols alternatifs pour les avions iraniens.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a divulgué les noms des 3 captifs israéliens qui devraient être libérés samedi dans le cadre du sixième cycle d’échanges prévu dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

Abou Obeïda, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, a déclaré ce vendredi 14 février dans un bref communiqué qu’Alexandre « Sasha » Trufanov, Sagui Dekel-Chen et Yair Horn seraient libérés.

L’aile armée du Jihad islamique palestinien (JIP), les Brigades al-Qods, qui détenait Alexandre Trufanov, a confirmé qu’elle allait le libérer.

Un communiqué du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu indique qu’Israël a accepté la liste de noms reçue des médiateurs qataris et égyptiens.