
تقي زاده
LA JUSTICE
*« DIEU ne lèse [personne], fût-ce du poids d’un atome. Si [vous faites] une bonne action, DIEU la double et donne de Sa part une magnifique récompense. » ,*
*Coran 4:40*
*- Il est juste, c’est-à-dire *il donne à chacun ses droits*, *il ne distribue pas de la même manière, il donne selon les capacités et mérites de chacun.
*Si l’enseignant donne à ces élèves une même côte, on n’appellera pas son acte « justice », mais plutôt « égalité », parce que cet élève qui s’applique mérite plus que le paresseux. Par conséquent, nous pouvons déclarer que la justice fusionne de fois avec l’égalité dans un même sujet du fait que l’on peut donner à quelqu’un une part et qu’elle soit égale à ce que gagne l’autre. Tout comme, un acte posé peut contenir la justice et non l’égalité, par exemple ; si on donne à chacun ce qu’il mérite pendant qu’ils ont de capacités différentes, les uns recevront une grande part par rapport aux autres. Tout comme on peut parler de l’égalité et non de la justice et cela lorsqu’on donne à tout le monde une même part.*
- *Le besoin :* *dans la plupart des cas, nous pouvons envier quelque chose, mais le manque de moyen légitime pouvant nous permettre de l’acquérir peut nous amener à recourir à l’injustice pour l’avoir. Pendant que Dieu gloire à Lui est riche vis-à-vis du monde et n’a besoin de rien.*
*Et quant à la deuxième cause :* *le besoin*, *il est impossible que Dieu soit besogneux, parce que ce besoin implique que ce soit envers un autre créateur comme lui ou soit envers une créature. Mais, la première hypothèse n’est pas possible à Son égard à cause de l’argument que nous avons avancé au chapitre consacré à l’unicité où nous avons démontré qu’il est impossible de déclarer un associé à Dieu.*
*La deuxième est aussi impossible parce que le Créateur est riche envers les créatures, tout ce que les créatures possèdent vient de Lui, comment aurait-il encore besoin d’elles.*
*En ce qui concerne la troisième cause : Dieu gloire à lui est *sage*, *une simple méditation sur la création des cieux et de la terre prouve cette sagesse, Il est l’auteur de ce merveilleux acte qui montre la cohésion la plus parfaite.*
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*la justice signifie donner à chacun ce qui lui appartient. Elle diffère de l’égalité. Un acte peut contenir la justice et l’égalité au cas où les capacités sont les mêmes. Tout comme il peut arriver qu’il renferme la justice et non l’égalité au cas où quelqu’un reçoit une grande part par rapport aux autres. On peut aussi commettre l’injustice en usant de l’égalité suite à une distribution égale à tout le monde pendant que l’un d’eux méritait une grande part.*
Abou Talib: sept preuve de foi et sa loyauté envers l'islam
*1),Abou Talib croyait à la prophétie de son neveu Mouhamed(p) depuis leurs rencontre avec Bahira le moine Nestorien.*
*2)Abou Talib possède des recueils de poésies dans lesquels il exprime sa foi à l'islam.*
*3)l'ensemble des hadiths rapporter sur le messager (p) et son oncle .Nous affirme que le messager de Dieu (p)le considérait croyant.*
*4)le messager de Dieu(p) avait interdit toute relations avec les mécréants Mais il n'a jamais cessé ses relations avec son oncle ce qui prouve la foi de ce dernier.*
*5)le messager de Dieu(p) avait de - s'unir les femmes musulmanes de leurs époux. Mais Fatima Bintou Assad est resté l'epouse de Abou Talib .ce qui prouve qu'il était musulman.*
*6)les historiens sont tous d'accord que Abou Talib à vécu l'isolement politique, sociale et économique. Que les incrédules me crois avaient imposer aux musulmans durant 03ans Abou Talib est resté l'unique défenseur du messager (p) et ses disciple. Il ne le faisait pas par fanatisme tribale mais pour son dévouement envers l'islam.*
*7)l'histoire de la vie de Abou Talib, son grand sacrifice pour le prophète (p) Ainsi que ses relations avec le messager et les musulmans et que l'année de sa mort à été intitulé par le prophète (p)<<l'année du chagrin>> tout ceci prouve que cet homme était musulman, sincère <<que Allah l'agréer>>dans sa miséricorde.*
À réfléchir : La complainte du Messager de Dieu (sawas) durant la nuit*
CORAN: LE RENDEZ-VOUS DIVIN ET LA ‘TAQWA’, LA CRAINTE REVERENCIELLE
*LE RENDEZ-VOUS DIVIN ET LA ‘TAQWA’, LA ‘CRAINTE REVERENCIELLE’*
*Le Coran décrit l’état de ‘crainte révérencielle’ qui peut survenir à la suite de signes divins’ :*
*« 107. Dis : « Croyez-y ou n’y croyez pas. Ceux à qui la connaissance a été donnée avant cela, lorsqu’on le leur récite, tombent, prosternés, le menton contre la terre »*
*108. et disent : « Gloire à notre Seigneur! La promesse de notre Seigneur est assurément accomplie ».*
*109. Et ils tombent sur leur menton, pleurant, et cela augmente leur humilité . »*
*Qu’est-ce qui nous éloigne de cette crainte révérencielle ? L’état de cette crainte correspond pourtant à l’état primordial de l’être humain. C’est pourquoi le Coran insiste sur le ‘dzikr’, le ‘rappel’. Ainsi le Coran nous parle du pacte primordial :*
*« 72. Et quand ton Seigneur tira une descendance des reins des fils d’Adam et les fit témoigner sur eux-mêmes : « Ne suis-Je pas votre Seigneur? » Ils répondirent : « Mais si, nous en témoignons… » – afin que vous ne disiez point, au Jour de la Résurrection : « Vraiment, nous n’y avons pas fait attention »*
*Ce verset se réfère à la réalité adamique avant la création de ce que ses capacités perceptives pourront percevoir. Rien n’y distrait le cœur de l’adoration du Seigneur. Le cœur s’y écrase dans cette adoration, alors que les capacités perceptives ne sont pas encore confrontées à l’emprisonnement dans un champ particulier de perception. Celui-ci ne devrait pas être ‘conquis’ pour le seul plaisir de l’ego adamique. Il ne devrait servir qu’à l’adoration de l’Unique.*
*« 55. Et rappelle; car le rappel profite aux croyants.*
*56. Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. »*
*« 17. Ne regardent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés,*
*18. et le ciel comment il a été élevé,*
*19. et les montagnes comment elles ont été dressées*
*20. et la terre comment elle a été nivelée? » *
*Le monde moderne est celui de la perception directe.*
*Mais cette perception aveugle.*
*Elle enferme celui qui perçoit dans les limites de cette perception directe.*
*En plus cette perception est devenue souvent ‘fictive’ sur des écrans artificiels où l’on se promène sur des terrasses et des plaisirs imaginaires.*
*L’on ne regarde pas d’un regard qui intègre les niveaux subtils de la création. Le regard ne s’effondre pas devant l’émerveillement de ses propres capacités. Il se préoccupe de son ego et de la compétition. Le langage y est mis au service de cet appétit.*
*Le Créateur peut immobiliser ceux qui recouvrent la création de leur propre regard. Et le Coran décrit les peuples punis dans leur ‘enferment perceptif et langagier’.*
*Mais la prière musulmane par exemple élargit la perception individuellement et collectivement.*
*Et le Coran permet de s’envoler loin au-dessus des perceptions étroites.*
*« 125. Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam . Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas.
CORAN: LA TAQWA DES CRÉATURES
*« Et les étoiles et les arbres se prosternent . » (55/6)*
*« Les sept cieux et la terre et ceux qui s’y trouvent, célèbrent Sa gloire.*
*Et il n’existe rien qui ne célèbre Sa gloire et Ses louanges. Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier. Certes c’est Lui qui est Indulgent et Pardonneur. »* *(17/44).*
*« Nous avons certes accordé une grâce à David de notre part. Ô montagnes et oiseaux, répétez avec lui (les louanges d’Allah). » (34/10)*
*Les créatures sont des signes de leur Créateur : par nos sens Il nous permet de les découvrir. Ces créatures disposent elles aussi d’une vision, d’un langage, d’un message. Leur vision s’écrase dans leur glorification : cet écrasement est leur langage. Par contre l’être humain s’enorgueillit dans son discours égotique…*
*« 11. Il S’est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu’à la terre : « Venez tous deux, bon gré, mal gré ». Tous deux dirent : « Nous venons obéissants ». (41)*
*Quand percevrons-nous les louanges que les créatures adressent au*
*Créateur ?*
*Comment percevons-nous la louange de la montagne ?*
*Mais il n’y a pas que la montagne, ou l’oiseau…; toute ‘créature’ parle/parlera à partir de sa ‘vision’. Mais ce langage n’est pas uniquement pour notre profit et notre plaisir :*
*« 20. Alors, quand ils y seront, leur ouïe, leurs yeux et leurs peaux témoigneront contre eux de ce qu’ils oeuvraient. 21. Ils diront à leur peaux : « Pourquoi avez-vous témoigné contre nous? » Elles diront : « C’est Allah qui nous a fait parler, Lui qui fait parler toute chose. C’est Lui qui vous a créés une première fois et c’est vers Lui que vous retournerez ».*
*22. Vous ne pouvez pas vous cacher au point que ni votre ouïe, ni vos yeux et ni vos peaux ne puissent témoigner contre vous.* *Mais vous pensiez qu’Allah ne savait pas beaucoup de ce que vous faisiez. » (41)*
*« 2. et que la terre fera sortir ses fardeaux ,*
*3. et que l’homme dira : « Qu’a-t-elle? »*
*4. ce jour-là, elle contera son histoire,*
*5. selon ce que ton Seigneur lui aura révélé. » (99)*
*« Ce qui est intelligible à l’homme passe par sa vision analytique et devient une propriété à travers sa vision égotique. Le libre arbitre qui lui est propre selon la volonté de Dieu, le dévoie relativement selon son degrés de soumission et de respect des lois divines.* *À l’opposé, toutes les autres créatures sont soumises instinctivement aux lois et aux ordres du Créateur. Et de ce fait, l’harmonie et la justesse de leur évolution sont irréprochables, exactes et immuables.* *L’homme n’a pas réussi à préserver al amana qui lui a été confiée à cause de sa vision égotique étriquée, car il a pris son envie ou son désir(al hawa) et le diable comme maîtres, comme nous l’enseigne Dieu dans le Coran. »*
*La nature primordiale de l’être humain le confronte au ‘don divin’ aussi bien au niveau de ces capacités perceptives que de ce qu’il perçoit. Son utilisation égotique de ces capacités recouvre cette perception originelle: c’est le ‘koufr’.*
*L’on connaît le hadith suivant: « Chaque enfant vient au monde en ayant la foi authentique. Mais ce sont ses parents qui le judaïsent, le christianisent ou en font des Mazdien.
L'HISTOIRE DE AS-SÂMIRI DANS LA SOURATE TÂHÂ*
*AS-SÂMIRI DANS LA SOURATE TÂHÂ*
*Le récit coranique, par exemple dans sourate Tâhâ, se caractérise par des aller-retours qui permettent d’illuminer certaines scènes. J’ai pu l’analyser à partir du verset « Hal atâka hadîth Mousa… » « 9.Le récit de Moïse t'est-il parvenu? » Nous voilà projetés dans l’intimité, embrassée par la bienveillance divine, de cette famille ‘en voyage’, ce qui suppose que les musulmans connaissent le contexte (explicité, il est vrai, dans d’autres sourates).*
*Il y a des articles qui ont illustré la précision de la narration coranique concernant cet épisode; elle alterne ellipses, scènes dialoguées, retours en arrière, pour nous conduire vers les événements en Egypte et ceux de l’exode avec les mêmes caractéristiques :* *ellipses et scènes dialoguées. Et nous voici soudainement devant une ellipse qui mène vers un dialogue d’une précision et force inouïes grâce à la maîtrise du Narrateur divin :*
*« 83."Pourquoi Moïse t'es-tu hâté de quitter ton peuple? "*
*84.Ils sont là sur mes traces, dit Moïse. Et je me suis hâté vers Toi, Seigneur, afin que Tu sois satisfait.*
*85.Allah dit : "Nous avons mis ton peuple à l'épreuve après ton départ. Et le Samiri les a égarés" . »*
*Le Coran ne nous raconte ici ni l’arrivée en terre cananéenne après la traversée, ni l’invitation à la rencontre divine, ni les autres événements lors de cette rencontre. Le verset 83 contient une question étonnante de la part du Seigneur: comme si le Créateur de toute chose ne connaissait pas la réponse… Il en va de même de la réponse du Prophète : le Seigneur sait bien ce qui est la cause de l’empressement du Prophète. Cette ‘scène dialoguée elliptique’ permet de mieux saisir certains aspects de la guidance divine, même s’ils sont rationnellement peu compréhensibles.*
*Remarquons qu’au niveau narratif, l’ellipse dans le dialogue a comme effet d’illuminer non seulement ce personnage qui a égaré Banou Isra’il, mais aussi de mettre en exergue la désignation ‘as-Samiri’ elle-même. En fait il ne s’agit pas d’un nom: l’article défini ‘al’, ‘le’ renvoie plutôt vers une ‘appartenance’. Qu’il suffise ici de dire que les trois versets trouvent clairement un aboutissement dans ces deux mots : « adallahoum as-Samirî ». Ils expriment aussi bien la politesse et bienveillance que la fermeté du Seigneur vis-à-vis du Prophète, et sans doute aussi des Juifs de Médine. Ils ‘font basculer’ vers le verset suivant qui nous parle du retour de Moïse ; un peu comme si ‘as-Samiri’ n’avait pas seulement boycoté le peuple d’Israël mais la rencontre divine elle-même en nécessitant le retour du Prophète :*
*« 86.Moïse retourna donc vers son peuple, courroucé et chagriné; il dit : "Ô mon peuple, votre Seigneur ne vous a-t-Il pas déjà fait une belle promesse? L'alliance a-t-elle donc été trop longue pour vous? ou avez-vous désiré que la colère de votre Seigneur s'abatte sur vous, pour avoir trahi votre engagement envers moi? "*
*Le verset 86 nous parle du retour de Moïse, mais As-Samiri n’est mentionné qu’au verset 87, non pas du point de vue de Moïse, mais dans l’explication du peuple d’Israël qui nous offre également un retour en arrière explicatif du veau d’or. As-Samiri y est donc cité à partir d’un autre point de vue que celui du Prophète:*
*« 87.Ils dirent : "Ce n'est pas de notre propre gré que nous avons manqué à notre engagement envers toi. Mais nous fûmes chargés de fardeaux d'ornements du peuple (de Pharaon); nous les avons donc jetés (sur le feu) tout comme le Samiri les a lancés*
*88.Puis il en a fait sortir pour eux un veau, un corps à mugissement. Et ils ont dit : "C'est votre divinité et la divinité de Moïse; il a donc oublié" !*
*89.Quoi! Ne voyaient-ils pas qu'il [le veau] ne leur rendait aucune parole et qu'il ne possédait aucun moyen de leur nuire ou de leur faire du bien?*
*90.Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : "Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, c'est le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement".*
*91.Ils dirent : "Nous continuerons à y être attachés, jusqu'à ce que Moïse retourne vers nous". »*
*Et nous voici devant deux nouveaux dialogues elliptiques étonnants, par lesquels je terminerai cet article. Les versets 92/94 mettent en scène les deux prophètes.*
*« 92.Alors [Moïse] dit : "Qu'est-ce qui t'a empêché, Aaron, quand tu les as vus s'égarer.*
*93.de me suivre? As-tu donc désobéi à mon commandement? "*
*94.[Aaron] dit : "Ô fils de ma mère, ne me prends ni par la barbe ni par la tête. Je craignais que tu ne dises : "Tu as divisé les enfants d'Israël et tu n'as pas observé mes ordres". »*
*Le verset 95 cite une troisième et dernière fois As-Sâmiri :*
*« 95.Alors [Moïse] dit : "Quel a été ton dessein? Ô Samiri? "*
*96.Il dit : "J'ai vu ce qu'ils n'ont pas vu : j'ai donc pris une poignée de la trace de l'Envoyé ; puis, je l'ai lancée. Voilà ce que mon âme m'a suggéré".*
*97."Va-t-en, dit [Moïse]. Dans la vie, tu auras à dire (à tout le monde) :* *"Ne me touchez pas! " Et il y aura pour toi un rendez-vous que tu ne pourras manquer. Regarde ta divinité que tu as adorée avec assiduité.* *Nous la brûlerons certes, et ensuite, nous disperserons [sa cendre] dans les flots. »*
Une Réflexion sur la Sourate al-Fajr, partie2
*Dans le précédent article, nous avons vu à l’œuvre cette expression coranique : “A lam tara”, « Ne vois-tu pas » dans la sourate ‘Al-Fajr’. Elle fait suite aux serments divins des premiers versets.*
*Le cinquième verset reprend les précédents ‘aqsâm’ dans l’unicité de sa proclamation, comme un point central qui résorbe la circonférence ; et ce en écho avec celui qui est « doué d’intelligence ».*
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*« 1. Par l'Aube!*
*2. et par les dix nuits !*
*3. Par le pair et l'impair!*
*4. Et par la nuit quand elle s'écoule!*
*5. N'est-ce pas là un serment, pour un doué d'intelligence? »*
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*Le Créateur renvoie donc le musulman vers Son commandement unique : le multiple dans l’unique, partagé dans le cœur du Prophète sawas. Celui-ci capte ce commandement multiforme et unifié comme dans cette espèce de point central que la récitation coranique invite à goûter.*
*Ce balancement entre le multiple et l’unique se poursuit dans les versets suivants, mais au niveau du récit itératif invitant vers les développements dans d’autres sourates. Le “A lam tara”, « Ne vois-tu pas » introduit cet élargissement comme autant de ‘scènes’ projetés sur l’écran de la réception prophétique vers les récits amplifiés qui se dérouleront par la suite.*
*« 6. N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Aad*
*7. [avec] Iram , [la cité] à la colonne remarquable,*
*8. dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?*
*9. et avec les Tamud qui taillaient le rocher dans la vallée?*
*10. ainsi qu'avec Pharaon, l'homme aux épieux?*
*11. Tous, étaient des gens qui transgressaient dans [leurs] pays,*
*12. et y avaient commis beaucoup de désordre.*
*13. Donc, ton Seigneur déversa sur eux un fouet du châtiment. »*
*La particularité du texte coranique se manifeste entre autres par des instruments qui sont tout à fait uniques. La période mecquoise se caractérise par ce que l’on peut qualifier de ‘leviers’ de commandement spécifiques, entre autres les aqsâm. Ils ont été étudiés par les savants musulmans dans leurs descriptions notamment des particularités des révélations mecquoises en comparaison avec les médinoises. Ces éléments (comme les serments divins) placent le contenu de cette Parole du Créateur à ce niveau de l’impératif ; ils nous introduisent dans la relation Allah – Parole– Prophète– croyants– autres religions. Le contenu appelle à la croyance en un seul Dieu, dans le Dernier Jour, en la rétribution au Paradis ou en Enfer ; à la foi en la prophétie du Prophète de l’Islam, des autres prophètes ; à la foi dans les anges.*
*Ce sont des thèmes qui ne sont pas développés au niveau d’un enchaînement discursif selon une logique étroitement humaine. Ils sont placés sur le registre du* *commandement par l’intermédiaire de ces leviers. Il s’agit d’instruments langagiers uniques dans l’histoire de la ‘littérature’ ; ils instruments* *fonctionnent comme une ossature paradigmatique du Texte, et relèvent de ce que les savants musulmans et le Coran lui-même décrivent comme le caractère incomparable du Coran.*
Une Réflexion sur la sourate ‘Al-Fajr’, Par l'Aube
Une Réflexion sur la sourate ‘Al-Fajr’, Par l'Aube
*2. et par les dix nuits !*
*3. Par le pair et l'impair!*
*4. Et par la nuit quand elle s'écoule!*
*5. N'est-ce pas là un serment, pour un doué d'intelligence? »*
*Au niveau purement littéraire, la force des serments coraniques surprendra ! Pour les musulmans, ces ‘'aqsâm' sont le fait d’Allah Lui-même. Ils sont introduits par “wa”, “et”, ou la phrase “lâ ouqsimou bi’, “Non, je jure par ”. Parfois Allah jure par Lui-même (4/65); très souvent par des aspects de Sa création: dans ce cas il jure donc indirectement par Lui-même par le ‘détour’ de Sa création: par l’aurore (89/1), le temps (103/1), etc. Il y a bien appel à approfondir les capacités perceptives.*
*Le Coran se déploie à partir de ces serments, dans le cadre d’impératifs divins qui nous introduisent dans l’intimité des Prophètes.*
*Dans la sourate ‘Al-Fajr’, reprise ici, les versets nous introduisent vers les récits itératifs des peuples appelés à se réformer ; ces récits se retrouvent comme synthétisés dans une espèce de ‘phrase unique’, ’joumla wâhida’ (25/32) :*
*« 6. N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Aad*
*7. [avec] Iram , [la cité] à la colonne remarquable,*
*8. dont jamais pareille ne fut construite parmi les villes?*
*9. et avec les Tamud qui taillaient le rocher dans la vallée?*
*10. ainsi qu'avec Pharaon, l'homme aux épieux?*
*11. Tous, étaient des gens qui transgressaient dans [leurs] pays,*
*12. et y avaient commis beaucoup de désordre.*
*13. Donc, ton Seigneur déversa sur eux un fouet du châtiment. »*
*On y retrouve donc entre autres ‘l’essence’ de la prédication de Moïse , telle que la polyphonie des sourates la développe (voir les articles antérieurs). En même temps la spécificité de chaque peuple est soulignée de façon icônique : ‘la colonne’, ‘l’édifice dans le rocher’, ‘les épieux’.*
*Le regard de la sourate se déploie à partir de la spécificité de ces récits vers l’universalité du message:*
*« 14. Car ton Seigneur demeure aux aguets.*
*15. Quant à l'homme, lorsque son Seigneur l'éprouve en l'honorant et en le comblant de bienfaits, il dit : "Mon Seigneur m'a honoré".*
*16. Mais par contre, quand Il l'éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit : "Mon Seigneur m'a avili".*
*17. Mais non! C'est vous plutôt, qui n'êtes pas généreux envers les orphelins. »* *(89)*
Les horaires de prière
Les horaires de prière
Laissez vos cinq prières se dérouler dans les délais suivants:
1- L'heure de la prière du matin: commence de l'aube véritable au lever du soleil.
2- L'heure de la prière de midi: Elle commence à partir du zénith du soleil à midi jusqu'à avant le coucher du soleil, avec le montant d'Asr.
3- Le temps de la prière Asr: il commence après midi avec le nombre de prières de midi et se termine au coucher du soleil formatif
4- L'heure de la prière maghrébine: commence au coucher du soleil de la Charia , jusqu'à minuit légal de l'heure de la prière du soir obligatoire.
5- Le temps de la prière Isha: commence après le coucher du soleil, avec le montant de la prière du soir obligatoire, jusqu'à minuit légal.
Après minuit: priez Maghrib et Isha pour Dieu Tout-Puissant, pas avec l'intention de l'exécuter ou de l'inventer.
L'Imam Ali que la paix soit sur lui a dit :
L'Imam Ali que la paix soit sur lui a dit :
*Certes, la piété aujourd'hui est appui et protection, demain ce sera le chemin vers le Paradis, son passage sera simple, et celui qui le traversera sera gagnant.*
*les vrais croyants ont compris la brièveté de la vie ici-bas et la longévité dans l'autre monde. Ils partagent cette vie avec les gens de ce monde mais les gens de ce monde dans l'autre monde ne le suivront pas.*
*Certes, un groupe de gens adorent Dieu, qu'Il soit exalté, par envie, c'est là l'adoration des commerçants, d'autre l'adorent par crainte, c'est là l'adoration des esclaves, d'autres l'adorent par reconnaissance, c'est l'adoration des hommes libres.*
*Certes, la nuit et le jour agissent sur toi, agis donc durant la nuit et le jour; de même, ils prennent de ta vie, tire donc quelque chose de la nuit et du jour*