تقي زاده

تقي زاده

Sur la frontière syro-jordanienne, les terroristes ont été délogés par l’armée régulière syrienne.

L’armée syrienne a repoussé, ce mercredi 16 août, les terroristes, opérant dans le sud de la Syrie, près de la frontière jordanienne.

L’armée syrienne était partie depuis la province de Soueïda et elle a nettoyé la présence des terroristes entre les bornes frontières 154 et 160.

La gendarmerie qui se trouve près de la borne frontière 155 est le premier point frontalier séparant la province de Damas et la Jordanie.

La borne frontière 211 est le dernier point sur la frontière syro-jordanienne. Les bornes frontières de cette région sont placées à une distance d’un kilomètre les unes des autres.

Les terroristes, qui ont été repoussés de cette région, faisaient partie de l’Armée syrienne libre (ASL) et ils bénéficiaient du soutien de la Jordanie.

Les médias proches des groupes terroristes ont également confirmé cette victoire de l’armée syrienne.

Pour rappel, l’armée syrienne a repris, le jeudi 10 août, le contrôle de toutes les régions frontalières entre la Syrie et la Jordanie. 

Commentaire de l'imam al-Khomeynî(qs) (suite)
Suite du commentaire de l'imam al-Khomeynî(qs) sur le propos rapporté, selon sa chaîne de transmission, d'Ahmed fils de Mohammed fils d'Abû Nasr, d'Abû al-Hassan ar-Ridâ(p) sur le Vouloir Divin(1).
Le noble sheikh al-ishrâq, Sohrawardî(qs) vit que le Savoir détaillé des choses de Dieu Très-Elevé est cette station du Savoir au niveau des actes.(1)
Le suit sur ce sujet, le Muhaqiq sh. Tûsî(qs)(2)
Et Sadr al-Muta’llihîn(qs) voit que le Savoir détaillé est la station de l'Essence Simple(3). Il n'est pas d'accord avec la position des deux précédents.
Et je (l'imam al-Khomeynî(qs)) dis que la substance de leurs propos est une seule et même chose, que la différence se situe uniquement au niveau des mots. Mais il n'est pas convenable de mettre cela en évidence ici.
Il apparait, de cette exposition, que tout ce qui arrive dans ce monde de l'existence – que ce soit de la Substance Sainte Divine, ou du royaume de la nature, ou des accidents (al-a'râd) ou en provenance des Essences ou des Attributs ou des Actes, tout cela se réalise par la Sustentation (quyûmiyyah) de Dieu, qu'Il soit Glorifié, l'Emprise (nufûdh) de Sa Puissance et l'Englobement (ihâtat) de Sa Force.
Et dans ce sens, il est juste de dire :
« Par Ma Force, tu accomplis Mes Obligations ! » (4)
Et cette station du Vouloir Absolu est la Station de la Miséricorde étendue, du Bienfait regroupant, comme il est dit :
« Et par Mon Bienfait, tu as la force de Me désobéir ! » (4)"
(Imam al-Khomeynî, Hadith 35 in 40 Hadîthann pp660-661 aux Ed.Dâr at-Ta‘âruf-Liban)
(1)cf. "Sharâh Hikmah al-Ishrâq", Maqâl 2 de la 2de partie pp357-358
(2)cf. "Sharâh al-Ishârât", Namât 7, partie 17 Musâra' al-Musâra', p141
(3)cf. "Al-Asfâr al-Arba'at", vol.6, as-safir ath-thâlith,  partie  12 pp263-277
(4)Usûl al-Kâfî, vol.1, Kitâb at-TawhîdBâb48 al-Mashî'at wa-l-irâdat p202  H6

Explications de "A propos du Vouloir de Dieu " (4)
Dans ce passage, l’imam al-Khomeynî(qs) évoque la position de trois grands philosophes iraniens de l’Islam, qui ont marqué toute la philosophie islamique (du moins duodécimaine) :
Sohrawardi (549H/1155 – 587H/1191), grand philosophe du XIIe, appelé « sheikh al-ishrâq », connu pour sa théosophie de la lumière ;
Nasîr ad-Dîn Tûsî (597H/1201 – 672H/1274), considéré comme le meilleur et le plus complet des philosophes anciens (à distinguer du « Sheikh de la Confession » sh. Tûsî du XIe siècle) ;
Sadr al-Muta’llihîn, ou Molla Sadra Shîrâzî (979H/1571 – 1050H/1640-1), considéré comme le plus grand des philosophes, connu pour sa philosophie transcendante, qui a affirmé, entre autres, la fondamentalité de l’existence.
La question abordée ici est celle du « savoir détaillé » (tafsilî), c’est-à-dire la connaissance des choses dans le détail, comme, par exemple, ce qui se passe sur terre.
Certains, comme Sohrawardi et sheikh Tûsî ont interprété cette question comme indiquant la station du Savoir divin au niveau des actes. Comme nous avons distingué, dans notre approche de la connaissance de Dieu, les Attributs au niveau de l’Essence divine et ceux au niveau des Actes divins (c’est-à-dire que l’on ne peut pas attribuer si l’acte n’est pas effectué. Ainsi, on ne dirait pas que Dieu est Créateur s’Il n’avait pas créé), la connaissance des choses dans le détail est considérée de la même sorte, à cause de sa multiplicité.
Cependant, cet avis n’est pas repris par Sadr Muta’llihîn, qui ne fait pas cette distinction au niveau du Savoir divin, le Savoir étant un Attribut de l’Essence divine simple, Une, Simple, non composée.
L'Imam al-Khomeynî(qs) considère que cette distinction n’a pas de raison d’être, parce qu’il ramène tout ce qui arrive dans le monde de l’Existence à l’Attribut de l’Essence de la Sustentation : en tant que d’une part l’Existence est Fondamentale et Une, qu’il s’agisse de la Substance Sainte Divine, ou du monde de la nature (dans laquelle nous vivons) ; ou qu’il s’agisse des « accidents » (al-a‘râd) (qui désignent les déterminations de l’existence, qui sont aussi le reflet des Noms divins en ce monde et le lieu de manifestation) ou de ce qui provient des Essences, ou des Attributs ou des Actes de Dieu.
Et que, d’autre part, tout cela se réalise par la Sustentation (al-Quyyûmiyyah) de Dieu, (c’est-à-dire « tout ce qui se dresse ne se dresse que par Lui et en Lui » (cf.No83)), par l’Emprise (c’est-à-dire l’atteinte précise de quelque chose et, de ses corroborations, la pénétration entière) de la Puissance et par l’Englobement (c’est-à-dire que rien ne Lui échappe, sous tous les aspects, apparents et profonds, parce que diffusion et apparition (cf.No84)) de Sa Force.
Rien n’échappe à la Puissance divine, quel que soit le niveau de la Manifestation divine. Le Vouloir divin englobe toute chose et aucun vouloir ne Lui échappe.
Dans ce propos rapporté, l’Imam ar-Ridâ(p) indique que cette station du Vouloir absolu est celle de la Miséricorde étendue de Dieu à toute chose en disant : « Et par Mon Bienfait, tu as la force de Me désobéir ! »Voilà la religion de l’Islam ! Non pas la contrainte, mais la Miséricorde ! Dieu, par Sa Miséricorde, a voulu que les gens aient le choix de Lui obéir ou de Lui désobéir et que l’obéissance à Lui ne soit pas par contrainte !
www.lumieres-spirituelles.net N°85 - Ramadan - Shawwâl 1438 - Juin - Juillet 2017

Selon l’ex-secrétaire général du Conseil de sécurité nationale turc, un "accord" entre l’Iran et la Turquie pourrait marquer un "tournant géopolitique" dans l’Histoire de la région.

L’ex-secrétaire général du Conseil de sécurité nationale turc, Tuncer Kılınç©VLVSAL

En allusion à la visite à Ankara du chef d’état-major des armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, l’ancien responsable militaire turc Tuncer Kılınç a tenu à souligner :

« La situation actuelle est inédite : elle montre un tournant historique dans la politique intérieure de la Turquie et dans la diplomatie régionale de l'Iran. Si l’Iran et la Turquie agissaient de concert, ce serait un nouveau chapitre dans l’Histoire de la région. »

Tuncer Kılınç s’est attardé sur le déplacement du chef d’état-major de l’armée iranienne, le général Mohammad Baqeri à Ankara pour dire :

« La Turquie est habituée à accueillir les généraux aux yeux bleus et des Yankees. Jamais un général iranien n’a été officiellement invité par l’armée turque mais le général Baqeri en tant que le plus haut responsable militaire iranien s’est rendu le mardi 15 août à Ankara à l'invitation directe de son homologue turc, le général Hulusi Akar. Le point le plus important qui retient l’attention, c'est aussi la couverture accordée par les médias turcs à la visite d’un général de haut rang iranien à Ankara. À l’exception des Kurdes ( le général iranien devra évoquer avec ses interlocuteurs le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, NDLR), aucune des sources d’information turques n’a protesté contre le déplacement du général Baqeri en Turquie. La visite d'un officiel iranien en Turquie va au-delà d'un simple déplacement, celui d’un général iranien en Turquie, il s’agit de la visite d’une personnalité ouest-asiatique en Turquie, ce qui signifie un coup porté aux relations qu'entretient la Turquie avec le  front atlantiste. C'est un symbole très fort. La Turquie est en métamorphose. Elle s'approche de la Chine et de la Russie. C'est en même temps un éloignement par rapport aux politiques de Riyad,  d'Abu Dhabi, de Bruxelles et de Washington. Tous les paramètres reflètent ce changement en Turquie. »

Macron a réussi son pari? Le bilan des 100 premiers jours de son mandat lui donne un bilan trop mitigé. 

Le début du quinquennat du président français Emmanuel Macron a été marqué par les affaires judiciaires.

C’était la première crise politique de l’ère Macron. Quelques jours après les élections législatives, lors desquelles La République en marche (LRM) a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, trois ministres MoDem – François Bayrou, Marielle de Sarnez et Sylvie Goulard –, décident de quitter le gouvernement.

Cette annonce intervient peu de temps après que le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire, au début du mois de juin, sur l’emploi des assistants parlementaires européens du parti centriste.

Au cours d’une conférence de presse, au siège du MoDem, M. Bayrou est revenu sur son départ en expliquant qu’il ne souhaitait pas « exposer à des campagnes mensongères le gouvernement et le président de la République qu’il soutient ». Ces départs obligent M. Macron ainsi que son Premier ministre Edouard Philippe à revoir en profondeur la composition du gouvernement.

De gauche à droite et de haut en bas : la démission du ministre de la Justice, François Bayrou; le général De Villiers avec Emmanuel Macron; Donald Trump accueilli le 14 juillet; la réunion du Congrès à Versailles le 3 juillet.©AFP

 

Autre affaire judiciaire marquant les premières semaines de M. Macron à l’Elysée, celle visant Richard Ferrand, un proche du président français. Le député du Finistère (LRM) est notamment mis en cause dans une affaire immobilière à l’époque où il dirigeait les Mutuelles de Bretagne (1998-2012).

À la suite des révélations du Canard enchaîné et du Monde, le parquet de Brest a ouvert le 1er juin une enquête préliminaire visant M. Ferrand qui était alors ministre de la cohésion des territoires. Fragilisé, l’ancien socialiste a quitté le gouvernement au lendemain du second tour des élections législatives pour prendre la tête du groupe LRM à l’Assemblée nationale.
Le début de quinquennat a aussi été empoisonné par l’affaire concernant la ministre du travail, Muriel Pénicaud. Les faits remontent à janvier 2016, lors d’une soirée tenue à Las Vegas, en présence de M. Macron, alors ministre de l’Économie, dans le cadre du salon CES (Consumer Electronics Show). La justice soupçonne des dysfonctionnements dans l’organisation de la soirée confiée par Business France, alors dirigée par Mme Pénicaud, à Havas sans appel d’offres.

Une information judiciaire pour « favoritisme et recel de favoritisme » a ainsi été ouverte le 7 juillet par le parquet de Paris et expose la ministre du Travail à une future mise en examen si les juges d’instruction réunissent des « indices graves ou concordants » à son encontre. Cette procédure judiciaire fragilise la locataire de la Rue de Grenelle qui conduit le chantier de la réforme du code du travail, réforme phare souhaitée par M. Macron.

C’est l’autre grande crise de ce début de quinquennat : la démission, le 19 juillet, du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers. Un fait sans précédent depuis 1958 qui couvait depuis plusieurs jours sur fond de désaccords avec M. Macron au sujet des nouvelles coupes budgétaires décidées par l’exécutif dans le budget de l’armée.
Pour justifier son départ, M. Villiers explique ainsi « ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel il croit pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays ».

Après plusieurs jours de suspense, M. de Villiers remet sa démission, ce qui suscite une grande émotion au sein de l’armée. Il sera remplacé dans les heures qui suivent par le général François Lecointre.

Les cent premiers jours de M. Macron ont également été marqués par les questions diplomatiques, notamment son désaccord avec son homologue américain, Donald Trump, sur l'accord de Paris. Les deux dirigeants se sont rencontrés à la fin mai à Bruxelles en marge du sommet de l’OTAN, puis à Paris pour les célébrations du 14 Juillet.

L’occasion pour les deux dirigeants d’évoquer leur entente sur des sujets comme la Syrie ou la lutte contre le terrorisme, mais également leurs désaccords à propos notamment de la sortie de l’accord de Paris sur le  climat, annoncée le 1er juin par M. Trump. Une décision alors vivement contestée par M. Macron.

Quelques minutes après l’annonce de l’occupant du bureau Ovale, le président français a accusé son homologue d’avoir « commis une faute pour l’avenir de notre planète ». Il avait ensuite lancé le fameux « Make our planet great again », paraphrasant alors le slogan de M. Trump (« Make America great again »).

Par ailleurs, Camel Bechikh, président de l'association «Fils de France», se montre plus critique à l'égard d’Emmanuel Macron, soulignant que rien n'a été fait par rapport à l'organisation du culte musulman en France. D'ailleurs, même des changements interviennent, M.Bechikh doute qu'ils soient substantiels.

«Malgré toutes les promesses que Macron peut faire, il ne pourra changer que la forme, certainement pas le fond. Parce que changer le fond ne peut résulter que de la volonté de la politique souverainiste. Ce qui paralyse l'islam de France, c'est l'ingérence des puissances étrangères tolérée par la France», juge-t-il.

«On ne peut pas pour l'instant donner de bons et mauvais points. Mais on dit que les 100 premiers jours donnent la tendance du quinquennat. Il faut voir comment il arrivera à impulser la dynamique pour faire les réformes voulues», conclut Alexandre Roux, secrétaire départemental Les Républicains de l'Isère.

Avec Le Monde et Sputnik

L’ambassadeur d’Afrique du Sud au Liban et en Syrie, Sean Benfeldt a déclaré aujourd’hui, mardi 15 août 2017, dans un entretien avec le journal The Citizen Africa que Pretoria s’apprêtait à boycotter le sommet Israël-Afrique prévu pour octobre 2017.

Selon le Centre d’information palestinien, Benfeldt avait déclaré aussi vendredi depuis Beyrouth, lors d’une rencontre avec une délégation du congrès des Palestiniens à l’étranger, que cet événement ressemblait à une étape de normalisation des relations des pays africains avec ce qu’il a qualifié d’« État occupant ».

L’ambassadeur d’Afrique du Sud au Liban et en Syrie, Sean Benfeldt (2e à droite) a rencontré le vendredi 11 août 2017 à Beyrouth, une délégation du Congrès des Palestiniens à l’étranger.

L’ambassadeur sud-africain a ainsi évoqué le blocus inhumain d’Israël sur la bande de Gaza avant de rappeler la nécessité de solutions pratiques à cette souffrance des Palestiniens résidant dans ce territoire assiégé.

Benfeldt a affirmé aussi que des échanges était en cours en vue de l’organisation d’une réunion entre les ambassadeurs des pays africains en Afrique du Sud, réunion qui aurait pour thème le boycott du sommet de Lomé.

Israël a lancé une grande offensive de charme sur l’Afrique. En juillet dernier, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu a dirigé une délégation de dirigeants d’entreprises lors d’une visite en Ouganda, au Kenya, au Rwanda, en Éthiopie et en Tanzanie. En juin 2017, Netanyahu a proposé aux dirigeants africains présents au sommet du Libéria de les sortir de la sécheresse et de la pénurie alimentaire en les approvisionnant en eau, en produits agricoles et en technologies.

Or, la générosité d’Israël a un prix. Les pays africains sont ainsi priés de ne pas voter les résolutions de l’ONU critiquant l’occupation israélienne de la Palestine.

Netanyahu cherche aussi des partenaires pour faire pression sur l’UA afin d’accorder à Israël un statut d’observateur.

Obtenir le statut d’observateur renforcerait les relations d’Israël avec les États africains et permettrait aussi d’influencer leur vote dans les institutions internationales comme l’ONU.

En juillet, la ministre sud-africaine des Eaux et de l’Environnement, Edna Molewa, s’est interrogée aussi sur l’utilité du sommet de Lomé en évoquant une possible fermeture de l’ambassade sud-africaine en Israël, en réaction aux souffrances imposées au peuple palestinien.

Le président algérien a nommé Ahmed Ouyahia nouveau Premier ministre du pays.

Le Premier ministre algérien Abdelmadjid Tebboune a été destitué, ce mardi 15 août, trois mois après sa nomination et le président Abdelaziz Bouteflika l’a remplacé par Ahmed Ouyahia, secrétaire général du parti du Rassemblement national démocratique.

Une source auprès du gouvernement algérien, qui a requis l’anonymat, a affirmé que le Premier ministre destitué et le président ne partageaient pas les mêmes points de vue sur les affaires et qu’ils avaient en plus des problèmes de communication.

Cependant, Abdelmadjid Tebboune a rappelé sa fidélité entière au président, refusant toutefois de donner plus de précision sur son limogeage.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les actes inhumains et violents que perpétraient les groupes extrémistes contre les civils innocents n’étaient nullement en adéquation avec les principes religieux, notamment les principes de l’islam, une religion fondée sur l’humanité, le pacifisme et l’amabilité.

Bahram Qassemi a réagi, ce mardi 15 août, à une attaque terroriste qui s’était produite, dans la nuit de dimanche à lundi, dans le café-restaurant Aziz-Istanbul, à Ouagadougou, la capitale burkinabé.

« Nous condamnons vivement cette attaque terroriste. Aujourd’hui, le terrorisme représente un grand défi pour le monde entier et son éradication nécessite une importante mobilisation à l’échelle mondiale. »

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi. (Photo d’archives)

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné que la République islamique d’Iran, en tant qu’une des victimes de ce phénomène néfaste, était prête à partager ses expériences dans le domaine de la lutte antiterroriste.

Il a ajouté que l’Iran avait déployé des efforts constructifs et concrets pour déraciner le terrorisme dans la région.

Plusieurs assaillants armés ont attaqué, le dimanche 13 août au soir, le café-restaurant Aziz-Istanbul, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. 25 civils ont été tués ou blessés.

L'Iran pourrait quitter l'accord nucléaire avec les grandes puissances très rapidement si les Etats-Unis continuent leurs politiques de "sanctions et coercition", a menacé mardi le président iranien, Hassan Rohani.
"L'expérience ratée des sanctions et de la contrainte a mené leurs précédentes administrations à la table des négociations", a déclaré au Parlement M. Rohani dans un discours télévisé.

"Mais s'ils veulent revenir à ces méthodes, assurément, dans un délai très court -non pas des semaines ou des mois, mais en jours ou en heures- nous reviendrons à la situation" d'avant l'accord.
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a accordé une audience, dans la matinée du dimanche 30 juillet 2017, aux responsables et organisateurs du grand pèlerinage du Hajj de cette année.
Au cours de cette rencontre, le Guide suprême de la Révolution islamique a affirmé que le Hajj jouissait d’un potentiel exceptionnel sur les plans spirituel et social et qu’il était le meilleur moment et le meilleur lieu pour exprimer les points de vue, les opinions et les prises de position de l’Oumma islamique. Il a souligné ensuite que les événements tragiques du Hajj de 2015 ne seraient jamais oubliés : « La République islamique d’Iran exige instamment et solennellement que la sécurité, la dignité et le confort de tous les pèlerins, notamment des pèlerins iraniens, soient assurés. Et il incombe à l’État qui est l’administrateur des deux saintes mosquées [de La Mecque et de Médine] d’assurer également la sécurité du grand pèlerinage du Hajj. »

Les pèlerins iraniens qui sont rendus en Arabie saoudite ont déclaré que les réclamtions du Guide suprême sont réalisées et qu'ils n'ont pas heurté de grands problèmes jusqu'au maitenant.
 
mercredi, 16 août 2017 16:32

Le maréchal libyen joue à son tour

En visite en Russie, le maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne, a demandé lundi à Moscou son aide militaire pour lutter contre les terroristes actifs en Libye. Dans le même temps et un peu à la manière du président Erdogan, il a réclamé une colossale aide militaire de l'Europe à son armée pour contrer la migration clandestine.
Reçu lundi 14 août à Moscou par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le maréchal Khalifa Haftar a fait miroiter les gains politiques que Moscou pourrait récolter, si les forces qu'il contrôle recevait de l'aide militaire russe. Le général Haftar, homme fort de l’est libyen et chef d’une force autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), s'est félicité de la position de la Russie envers la Libye et a mis l'accent sur le développement « tous azimuts » des relations avec Moscou.  

Au sujet du rôle exact que doivent jouer les Russes pour les Libyens, "nous n'avons pas défini de rôle concret pour la Russie, mais saluerons tout rôle que Moscou acceptera de jouer", a-t-il expliqué. 

La Libye se rapproche de plus en plus de la Russie, ce qui déplaît aux Occidentaux. Il y a trois semaine, le président français, Emmanuel Macron a invité Haftar et son rival Fayaz al-Sarraj à Paris, manière d'engager la France dans le jeu libyen.

Signe de l'échec de cette initiative, le maréchal Haftar demande un budget colossal à l’UE pour gérer le flux de migrants qui traversent la Méditerranée, ce qui est qualifié de "chantage" par certains milieux politiques européens.

Pour bloquer les flux sur 4. 000 kilomètres à la frontière désertique libyenne du Sud, qui est la principale porte d'entrée vers l'Europe, un budget d’«environ 20 milliards de dollars (près de 17 milliards d'euros) serait nécessaire pour les pays européens et cela sur 20 ou 25 ans dans un effort collectif», a récemment estimé le maréchal Haftar cité par l'AFP.