تقي زاده

تقي زاده

L'Iran a libéré sous caution les deux ressortissants français détenus pour atteinte à la sécurité nationale, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï a communiqué l'information mardi 4 novembre, précisant que les détenus ont été libérés « sur ordre du juge ».

Ils resteront sous surveillance judiciaire dans l'attente de la suite de la procédure, ajoute-il.

Le président français Emmanuel Macron a confirmé l'information, identifiant les deux personnes comme étant Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran pour espionnage.

Ils sont actuellement « en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a indiqué M. Macron dans un message sur X.

Il s'est félicité de cette « première étape » et a déclaré que des discussions étaient en cours pour assurer leur retour en France « dans les meilleurs délais ».

Le 21 octobre, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Vahid Jalalzadeh, a déclaré que Mahdieh Esfandiari, universitaire iranienne emprisonnée illégalement en France pour des publications pro-palestiniennes sur les réseaux sociaux, avait été incluse dans un programme d'échange de prisonniers.

 

Le député démocrate musulman Zohran Mamdani a été élu 111e maire de New York, devenant ainsi la première personne d'origine sud-asiatique et la première personne née en Afrique à diriger la plus grande ville des États-Unis.

Ce candidat à la mairie, âgé de 34 ans et également membre de l'Assemblée de l'État de New York, originaire du Queens, a remporté l'élection mardi 4 novembre, à l'issue d'une campagne acharnée qui a captivé le monde entier.

Mamdani a largement devancé son principal adversaire, l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, avec au moins 50 % des voix après le dépouillement de 85 % des votes.

« Nous sommes sur le point d'écrire l'histoire de notre ville. Sur le point de tourner la page sur une politique du passé. Une politique qui se contente de dire ce qu'elle ne peut pas faire, et qui, en réalité, se contente de dire ce qu'elle ne fera pas, afin d'inaugurer une nouvelle ère », a déclaré Mamdani aux journalistes plus tôt dans la journée.

« Nous ne choisissons pas l'ampleur de la crise à laquelle nous sommes confrontés. Nous choisissons simplement la manière dont nous y répondons », a-t-il ajouté.

Le député démocrate a promis un contrôle des loyers et la gratuité des transports en commun – un programme financé par une proposition d'augmentation des impôts pour les New-Yorkais les plus riches.

Selon les données disponibles, la position de Mamdani sur Israël et la Palestine a contribué à sa victoire aux primaires, malgré les accusations d'antisémitisme liées à ses opinions sur la guerre, désormais largement qualifiée de génocide.

 

Les intentions de recrutement de cadres sont en fort recul en cette fin d’année 2025. Des perspectives qui s’expliquent par une perte de confiance des entreprises concernant leur carnet de commandes.

Un recrutement des cadres sous de mauvais auspices en cette fin d’année 2025, c’est ce qui ressort de l’étude concernant leurs perspectives d’embauche publiée ce mardi 4 novembre 2025 par l’Apec, l’Association pour l’emploi des cadres.

« Les ambitions d’embauche du quatrième trimestre restent très moroses, plus moroses que lors du début d’année, explique d’emblée Gilles Gateau, directeur général de l’Apec. On y trouve la marque de la conjoncture économique et de l’incertitude de la situation budgétaire », avance-t-il.

Pour ce dernier trimestre, seulement 43% des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et grandes entreprises prévoient de recruter un cadre. Un pourcentage en baisse de deux points par rapport au troisième trimestre. Pire, un an plus tôt, les prévisions de recrutement s’élevaient à 50%, soit sept points de plus. Et la trajectoire est identique pour les petites entreprises, puisque seulement 12% des PME prévoient d’embaucher au moins un cadre ce trimestre, contre 16% trois mois plus tôt. Chez les très petites entreprises (TPE), cette proportion se maintient depuis désormais un an à un niveau plancher de 4%.

 

Des centaines de milliers d'Iraniens se sont rassemblés à Téhéran et dans plus de 900 villes du pays pour commémorer l'anniversaire de la prise de contrôle de l'ambassade américaine en 1979, un événement célébré comme la Journée nationale de la lutte contre l'Arrogance mondiale.

Étudiants, jeunes, religieux et familles ont participé ce mardi 4 novembre à des rassemblements pour dénoncer les actions américaines et israéliennes, notamment leur agression de 12 jours contre l'Iran en juin dernier.

Cet événement annuel, connu sous le nom de 13 Aban, a vu les participants brandir des drapeaux iraniens et des affiches à la mémoire des martyrs des attaques israéliennes et américaines, tout en scandant des slogans tels que « Mort à l'Amérique » et « Mort à Israël ».

Des représentants des institutions gouvernementales et militaires, des familles de martyrs et des vétérans de la guerre d'Irak des années 1980 contre l'Iran ont également assisté à cet événement national.

Le président iranien Massoud Pezeshkian a salué les progrès acquis dans le domaine des technologies de pointe, appelant à l’amélioration de la qualité et à l’exportation de produits innovants par les entreprises fondées sur le savoir.

Pezeshkian a fait cette déclaration, mardi 4 novembre, lors d’une visite à la 16e édition de l’Exposition internationale de nanotechnologie et à la première Exposition des technologies de pointe au Parc des expositions internationales de Téhéran.

Le président Pezeshkian a souligné l’importance de la rentabilité des produits innovants et de leurs exportations, ajoutant que ces technologies devraient être utilisées pour servir les citoyens iraniens des régions défavorisées du pays.

 « Nous devons prendre des mesures concrètes pour améliorer la qualité et soutenir l’exportation de ces produits technologiques », a déclaré M. Pezeshkian, ajoutant que « pour renforcer l’équité en santé, ces produits devront être utilisés pour fournir des services aux citoyens des régions défavorisées du pays ».

 

Lors d’un discours prononcé à l’occasion de la « Semaine des Martyrs », Abdelmalik al-Houthi, leader du mouvement yéménite Ansarallah, a souligné l’importance du « jihad » dans l’histoire de l’Islam et a alerté sur les événements actuels de la région.

Il a dressé un constat sévère de l’impact des interventions de l’Occident, affirmant que les Américains ont eux-mêmes admis récemment avoir tué près de trois millions de personnes au cours des vingt dernières années, en majorité des musulmans.

Se focalisant sur la situation actuelle de Gaza, al-Houthi a dénoncé les violations répétées par Israël de l’accord de cessez-le-feu, déclarant que le régime sioniste n’a pas cessé son agression, ses meurtres et ses massacres à Gaza, même après l’accord de trêve, et ne respecte aucun engagement découlant des documents de cet accord.

Il a pointé du doigt la complicité des États-Unis, affirmant que les États-Unis, qui s’étaient engagés à veiller sur l’application de l’accord de cessez-le-feu, sont complices des crimes du régime sioniste, tout en considérant les autres garants comme « impuissants et incapables d’entreprendre la moindre action concrète ».

 

Washington se prépare à tester le missile balistique intercontinental Minuteman III, capable de transporter une charge nucléaire, rapporte Newsweek.

L’engin serait lancé depuis la Californie en direction des îles Marshall, pour une première démonstration de ce type depuis que le président Donald Trump a évoqué la reprise des essais atomiques.

Les États-Unis prévoient de tester le missile balistique intercontinental (ICBM) Minuteman III, capable de transporter une charge nucléaire, a rapporté Newsweek le 3 novembre. Il s’agit du premier essai d’un vecteur stratégique depuis l’annonce par le président américain Donald Trump de la préparation d’essais atomiques.

Selon le magazine américain, le missile sans ogive nucléaire devrait être lancé depuis la base militaire de Vandenberg en Californie. Il atteindra le site de défense antimissile de l’atoll de Kwajalein, dans les îles Marshall, situées dans la partie centrale de l’océan Pacifique. Marco Langbroek, professeur à la faculté d’ingénierie aérospatiale de l’Université technique de Delft aux Pays-Bas, a supposé que le lancement aurait lieu le 5 ou le 6 novembre.

Le Minuteman III est un missile balistique intercontinental à propergol solide capable de transporter une charge nucléaire. Il s’agit du seul missile intercontinental américain basé dans un silo, mis en service en 1970. À ce jour, les États-Unis possèdent 400 missiles de ce type, qui sont régulièrement testés et optimisés, et dont la durée de vie a été prolongée à plusieurs reprises.

Les essais du missile russe Bourévestnik n’étaient pas nucléaires

Donald Trump a décidé de reprendre les essais nucléaires à la fin du mois d’octobre, arguant que d’autres pays en menaient également. Le président américain a abordé ce sujet après la déclaration du président russe Vladimir Poutine concernant le test réussi du missile intercontinental à propulsion nucléaire Bourévestnik.

Commentant les propos de Trump, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ne pas savoir de quoi il s’agissait, soulignant que l’essai du Bourévestnik n’était pas nucléaire. Il a exprimé l’espoir que le président américain ait été correctement informé de cet événement.

La Russie réagira en conséquence en cas de violation du moratoire sur les essais nucléaires

À propos des intentions des États-Unis de procéder à des essais nucléaires, Peskov a indiqué que les États-Unis sont un pays souverain et ont le droit de prendre des décisions souveraines. Mais, selon lui, Poutine a répété plusieurs fois que si quelqu’un ne respectait pas le moratoire, Moscou agirait en conséquence.

Dans les années 90, la Russie et les États-Unis ont instauré un moratoire sur les essais nucléaires. En outre, les deux pays ont signé le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires. La Russie a confirmé son engagement, mais les États-Unis n’ont toujours pas franchi le pas. En 2023, Moscou a retiré sa ratification, invoquant la position « obstructionniste » de Washington, qui n’a fait aucun effort pour ratifier le traité en trente ans. Néanmoins, le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir que la Russie était prête à revoir sa décision si les États-Unis faisaient de même.

 

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a exprimé sa « profonde préoccupation » quant aux cas répétés de la violation par Israël du cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza assiégée.

S’adressant aux journalistes en marge du deuxième sommet mondial pour le développement social à Doha, ce mardi 4 novembre, Guterres a déclaré : « Ils doivent cesser ces agissements, et toutes les parties doivent respecter les décisions de la première phase de l’accord de paix. »

Il a également plaidé pour un lien entre Gaza et la Cisjordanie, ajoutant que toute force déployée à Gaza devait avoir un mandat de l’ONU.

« Nous nous mobilisons activement pour accroître l’aide apportée aux habitants de la bande de Gaza ; nous soutenons fermement le respect de l’accord de cessez-le-feu et du rétablissement du lien entre Gaza et la Cisjordanie », a déclaré M. Guterres.

Huit ans après le début d’une enquête tentaculaire, le géant français du ciment Lafarge comparaît à partir de ce mardi 4 novembre devant le tribunal correctionnel de Paris. L’entreprise est accusée d’avoir financé des organisations terroristes afin de maintenir ses activités en Syrie entre 2013 et 2014.

Le procès du cimentier français Lafarge accusé de « financement du terrorisme » et « non-respect de sanctions internationales » en Syrie, s’ouvre ce mardi 4 novembre à Paris et doit durer jusqu’au 16 décembre.

Le géant du ciment comparaîtra en tant que personne morale aux côtés de huit autres accusés, dont quatre de ses anciens dirigeants, deux anciens gestionnaires de la sûreté de l’usine Lafarge en Syrie, et deux intermédiaires.

L’affaire, qui a éclaté en 2016 après que le journal Le Monde a révélé l’existence de financements versés par Lafarge à des groupes terroristes pour maintenir ses activités en Syrie en pleine guerre, a été portée en justice par deux ONG, dont Sherpa et ECCHR (Centre européen pour les droits constitutionnels et humains), qui se sont constituées parties civiles, ainsi que onze anciens salariés syriens.

 

Le président iranien Massoud Pezeshkian a salué les progrès acquis dans le domaine des technologies de pointe, appelant à l’amélioration de la qualité et à l’exportation de produits innovants par les entreprises fondées sur le savoir.

Pezeshkian a fait cette déclaration, mardi 4 novembre, lors d’une visite à la 16e édition de l’Exposition internationale de nanotechnologie et à la première Exposition des technologies de pointe au Parc des expositions internationales de Téhéran.

Le président Pezeshkian a souligné l’importance de la rentabilité des produits innovants et de leurs exportations, ajoutant que ces technologies devraient être utilisées pour servir les citoyens iraniens des régions défavorisées du pays.

 « Nous devons prendre des mesures concrètes pour améliorer la qualité et soutenir l’exportation de ces produits technologiques », a déclaré M. Pezeshkian, ajoutant que « pour renforcer l’équité en santé, ces produits devront être utilisés pour fournir des services aux citoyens des régions défavorisées du pays ».