تقي زاده

تقي زاده

Les tensions entre Washington et Pékin se sont intensifiées ces derniers mois en raison du nombre croissant des missions de la marine américaine en mer de Chine méridionale et des efforts de la Chine pour renforcer sa présence militaire dans des territoires disputés par d’autres puissances asiatiques.

Dans ce contexte, le vice-amiral Luo Yuan, directeur adjoint de l’Académie des sciences militaires de l’Armée populaire de libération, a laissé entendre que le fait de couler deux porte-avions américains résoudrait le conflit autour des mers de Chine orientale et méridionale, a rapporté Sputnik citant des médias taïwanais.

S’exprimant lors d’un sommet de l’industrie militaire chinoise le 20 décembre, Luo s’est adressé à l’armée américaine, qu’il a décrite comme l’une des « cinq sources de faiblesse » des États-Unis. Selon l’universitaire, « ce que les États-Unis craignent le plus, ce sont des pertes en vies humaines ».

Mentionnant les capacités croissantes de la Chine en matière de missiles anti-navires et de missiles de croisière, Luo a déclaré que la destruction d’un seul porte-avions coûterait la vie à 5 000 soldats américains, tandis que la destruction de deux de ces transporteurs doublerait les pertes.

« Nous verrons à quel point l’Amérique est effrayée », a-t-il déclaré.

En ce premier jour de janvier, un drone israélien est entré dans l’espace aérien du Liban en traversant le plateau du Golan.

Le site El-Nashra, cité par Fars News, a rapporté que le drone a survolé les régions méridionales de Hassabaya et d’Arkoub et a continué à voler à basse altitude au-dessus de la frontière syrienne, près du mont Hermon.

Le régime sioniste a violé à plusieurs reprises l’espace aérien libanais, en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le 26 décembre, le ministère des Affaires étrangères libanais a adressé une lettre au Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les frappes de l’aviation israélienne contre la Syrie via le ciel libanais.

La plainte indique que « l’utilisation de l’espace aérien libanais par l’armée de l’air israélienne pour attaquer un pays ami constitue une violation flagrante de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies ».

Selon le ministère des Affaires étrangères libanais, l’aviation israélienne aurait violé 1 417 fois l’espace aérien et maritime du Liban en 2018.

 

Dans une dernière mise à jour des indices et indicateurs du développement humain, l’Organisation des Nations unies a placé l’Iran au premier rang des pays de la région.

L’Iran est placé au 60e rang dans le classement de l’ONU des indices et indicateurs du développement humain de l’année 2018, c’est-à-dire que le pays est au seuil d’entrer dans la catégorie des pays ayant un indice de développement humain très élevé.

Autrement dit, 59 pays sont dans la catégorie « développement humain très élevé » et l’indice du dernier pays est de 0,800, soit 0,002 de plus que celle de l’Iran, 0,798.

La mise à jour 2018 présente les indices et indicateurs du développement humain de 189 pays et territoires en utilisant les données les plus récentes pour 2017.

En fait, l’indice de développement humain en Iran est le plus élevé parmi les pays de la région. L’IDH de l’Iran est également plus élevée que celles de la Turquie, de la Géorgie, du Mexique, de la Chine, du Brésil, de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Thaïlande, de la Jordanie, de la Tunisie, de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, des Philippines, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iraq, du Kirghizistan, du Tadjikistan, de l’Inde et du Pakistan.

Selon les statistiques des Nations unies, la Norvège, la Suisse, l’Australie, l’Irlande et l’Allemagne sont classées comme étant les 5 pays les plus développés en 2018, tandis que l’Islande, Hong Kong, la Suède, Singapour et les Pays-Bas sont placés entre le 5e et le 10e rang.

L’Inde et la Chine, qui sont membre des BRICS, sont classés respectivement 130e et 80e dans l’IDH.

Le rapport des Nations unies indique que, du point de vue de l’espérance de vie, l’Iran, avec une espérance de vie de 76,2 ans, est en 61e position alors que Hong Kong avec une espérance moyenne de 84,1 ans a l’espérance de vie la plus longue et est placé au premier rang dans le monde.

Plusieurs drones d’espionnage israéliens ont été repérés en plein vol le long de la frontière séparant le Golan occupé et Quneitra, en Syrie, ce mardi 1er janvier dans l’après-midi, a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.

Selon la même source, « des drones d’espionnage israéliens se seraient dirigés vers la province syrienne de Quneitra depuis le mont Hermon au Liban ».

Une fois arrivés à la frontière syrienne, les appareils israéliens ont commencé à faire le tour de la région avant de regagner le sud du Liban où ils ont effectué des vols similaires.

L’armée de l’air israélienne a renforcé sa présence à la frontière syrienne après ses récentes attaques aériennes visant l’ouest de Damas.

Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie, histoire sans doute d’enrayer les mutineries au sein des troupes US qui, selon certaines sources officieuses, auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie, mais également déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.

Selon IRNA, le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.

Trump a écrit sur sa page personnelle sur Twitter que le retrait de Syrie serait « lent », mais il a fait valoir que « si quelqu’un d’autre, à l’exception de Donald Trump, faisait ce que j’ai fait pour la Syrie, il deviendrait un héros national. Lorsque je suis devenu président, Daech faisait rage en Syrie. Daech est en grande partie détruit. Nous ramenons progressivement nos troupes à la maison tandis que nous continuons à lutter contre Daech. »

 

L’ambassadrice des États-Unis en Ukraine a déclaré que la levée des sanctions antirusses pourrait être à l’ordre du jour, si la Russie rendait la Crimée à l’Ukraine et libérait les marins ukrainiens.

« Les sanctions américaines contre la Russie ne seront pas levées jusqu’à ce que la Russie retire ses troupes de la péninsule de la Crimée, mette fin aux conflits au Donbass et relâche les marins ukrainiens qu’elle a arrêtés », a déclaré Marie Yovanovitch qui a révélé, le lundi 31 décembre, les conditions de Washington pour annuler les sanctions antirusses et a demandé à la Russie de retirer ses troupes de ce qu’elle a appelé le « territoire ukrainien ».

« Les sanctions resteront en place jusqu’à ce que la Russie renonce à la Crimée et la rende à l’Ukraine », a réaffirmé Marie Yovanovitch.

La diplomate américaine a ensuite estimé que les positions de Washington envers la Russie étaient « de principe ».

« Nous appelons la Russie à honorer les accords de Minsk. La Russie devra extrader 24 marins ukrainiens, arrêtés à bord de trois frégates, et d’autres personnes qu’elle a arrêtées illégalement. Nous rappelons officiellement l’imposition de nouvelles sanctions de l’Union européenne contre la Russie. Le Kremlin devra donc faire face à six mois de lourdes épreuves », a affirmé Marie Yovanovitch.

mardi, 01 janvier 2019 21:13

Les USA ne quitteront pas le Moyen-Orient

Les pays du Moyen-Orient devraient se méfier du retrait de Syrie annoncé par les États-Unis, car malgré cette allégation, ils pourraient à tout moment lancer une nouvelle offensive, prévient le journal Rai al-Youm.

Selon Sarah Sanders, porte-parole de la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump est arrivé en Irak tard dans la nuit de Noël pour rencontrer les troupes américaines sur la base d’al-Anbar.

Une source irakienne a également déclaré que les responsables irakiens avaient décliné une invitation de Donald Trump sur la base d’Ain al-Assad, précisant qu’elle n’était pas conforme au protocole international et que la souveraineté de l’Irak était au-dessus de tout.

Le président américain avait déclaré aux journalistes présents sur la base irakienne : « Notre présence en Syrie n’est pas éternelle, mais il n’y a pas de projet de retrait de nos troupes d’Irak, et nous pourrions nous servir de ce pays comme d’une base pour nos opérations en Syrie. »

Saadollah Zareï, expert politique iranien, s’est attardé, dans un article publié sur le site d’information Mashregh News, sur la Résistance, les idéaux de la Palestine et l’émancipation de Tel-Aviv.  

« Les Palestiniens ont, dès le début, choisi l’option de la Résistance ; soit face au régime israélien, soit face au réseau mondial du sionisme. Le premier pas qu’a franchi l’agence juive pour s’emparer des territoires palestiniens était en 1905. 114 ans se sont écoulés depuis ce jour néfaste et la Résistance ne s’est jamais essoufflée à travers toutes ces générations palestiniennes. Pendant ce temps, différents mouvements ont vu le jour, dont les plus originaux et les plus durables étaient des mouvements de nature religieuse. Le mouvement rural Izz al-Din al-Qassam fut un vrai mouvement religieux entre 1918 et 1938, qui résistait pendant deux décennies aux complots fomentés par le Royaume-Uni et les sionistes. Les mouvements religieux se poursuivent toujours dans les territoires palestiniens », indique Saadollah Zareï.  

Il a réaffirmé que « le Hamas et le Djihad islamique sont deux mouvements islamiques qui puisent leurs origines dans la première intifada palestinienne, qui est née en 1987 ».

Et d’ajouter : « Ces deux mouvements ont été donc crées sur fond d’une lutte populaire. Une trentaine d’années se sont écoulées depuis la naissance du Hamas et du Djihad islamique. Pendant ce temps, une gamme diversifiée de complots et de machinations, tramés par le trio Israël/Occident/pays arabes, ont visé à mettre à genoux la Palestine et les Palestiniens. Le point de départ de ces complots fut à Camp David où Israël et l’Égypte ont conclu un accord historique et aujourd’hui c’est le Deal du siècle qui s’inscrit dans la continuité de ces complots. »

Le chef d'état-major iranien a été catégorique : tout agissement US/Monarchies arabes visant les intérêts iraniens seront violemment ripostés. Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé vouloir doter les unités de vedettes rapides de missiles plus performants ou encore de radars furtifs.

« La capacité de la marine du Corps des gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) est revue à la hausse. Nous avons envisagé de rendre nos vedettes plus rapides et furtives », a affirmé l’amiral Ali-Réza Tangssiri, un commandant du CGRI.

« Ces vedettes seront munies de missiles de haute précision », a ajouté l’amiral Ali-Réza Tangssiri.

« Le CGRI détient les bateaux les plus rapides du monde. Nous sommes en train de concevoir des vedettes à une vitesse plus de 80 nœuds », a-t-il précisé.

 

Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a donné des explications sur la visite en catimini du président américain, Donald Trump dans une base militaire près de Bagdad, qui avait provoqué la colère des Irakiens.

Abdel Mahdi a souligné que la visite avait eu lieu avec le préavis du gouvernement irakien et que la base aérienne al-Asad sur laquelle s’est rendu Trump mercredi soir était « une base à 100 % irakienne ».

La visite de Trump à la base a duré deux heures sans que celui-ci se rende à Bagdad. Voici de quoi provoquer la colère des législateurs irakiens qui ont réagi en demandant l’expulsion des troupes américaines en réponse à ce qu’ils estiment être un voyage non annoncé.

Abdel Mahdi a déclaré, dimanche 30 décembre, lors d’une conférence de presse qu’il n’y avait pas de base américaine en Irak, mais uniquement des bases irakiennes où des troupes américaines sont installées.

« Certains disent que Trump s’est rendu dans une base militaire américaine en Irak, mais ce n’est pas le cas. Les États-Unis n’ont pas de base militaire en Irak. Toutes les bases militaires sont irakiennes. Cependant, des forces américaines et non américaines sont présentes dans certaines parties de ces bases », a précisé le Premier ministre irakien.