تقي زاده

تقي زاده

L’armée syrienne aurait capturé des officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, ville du nord de la Syrie, encerclée depuis vendredi dernier par les forces syriennes qui se posent en un rempart entre l'armée turque et les Kurdes. Le déploiement de l'armée syrienne qui contrôle depuis dimanche le barrage de Tachrin, un barrage stratégique au nord d'Alep a eu lieu après que les miliciens kurdes eurent appelé l'Etat syrien à l'aide. 

L’agence d’information Sputnik a annoncé que quelques officiers occidentaux et arabes, en mission à Manbij, auraient été capturés par l’armée syrienne qui encercle, depuis vendredi 28 décembre, la ville septentrionale syrienne. Parmi ces officiers, de diverses origines se trouvent des officiers d'origine israélienne, américaine, saoudienne, turque, qatarie, marocaine et jordanienne dont l’Américain David Scott Winer, l’Israélien David Shlomo Aram.

Le 28 décembre 2018, l’armée syrienne s’est déployée dans les banlieues de Manbij, zone cruciale au nord de la Syrie, jusqu’ici sous contrôle kurde. Plus tôt dans la journée, les milices kurdes avaient invité les forces syriennes à prendre position à Manbij pour éviter une offensive de l’armée turque.

Noël 2018 n'a pas été trop clément pour Israël, car ce qui s'est produit le 25 décembre au cœur de l’entité israélienne, surtout dans la région de Haïfa reste un retentissant échec.

Quelques heures après la frappe aux CBU-39 contre la banlieue ouest de Damas, les médias israéliens ont unanimement reconnu qu’un missile syrien avait touché des dizaines de localités, dont les plus importantes sont Hadera, Césarée, Zichon Yacov, Or Akiva et Binyamina, où vivent près d’un quart de million de colons qui ont tous ressenti un mini séisme lors de l’explosion du missile suivie d’incendies dans la zone atteinte. Le commandement militaire israélien a été contraint de reconnaître publiquement la confusion qu'a causée ce mystérieux missile, ne sachant pas s’il s’agissait d’un missile de défense aérienne qui aurait intercepté les avions israéliens ou d’un missile sol-sol porteur d'un message militaire à Israël.

Le président iranien Hassan Rouhani a félicité les chrétiens du pays à l'occasion de l'arrivée de l'an 2019.
Lundi, dans un message, le président a souhaité la spiritualité, la paix et l'amitié pour toute l'humanité à l'occasiossn de l'arrivée de la nouvelle année.

Voici le message du président Rouhani à cette occasion :

Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux

Je félicite le début de l'année 2019 à mes compatriotes iraniens chrétiens.

L'anniversaire de Jésus-Christ a apporté un message de spiritualité, de paix et d'amitié à toutes les sociétés, en particulier à ses fidèles, et son mode de vie et ses conseils ont toujours guidé l'humanité.

J'espère qu'au cours de la nouvelle année, nous serons témoins de la paix croissante, de la justice et de l'éradication de toute forme d'immoralité et de discrimination pour tous les peuples du monde et que tous les chrétiens et fidèles d'autres religions divines mènent une vie remplie de succès en Iran.

Je souhaite bénédiction et joie à nos compatriotes chrétiens.

Hassan Rouhani

Président de la République Islamique d'Iran
 

Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a déclaré qu’en dépit de sa doctrine défensive pacifique, la République islamique maintient une présence militaire puissante et ferme dans la région, mettant ainsi en garde tout pays de la région qui chercherait à répondre à l’exhortation américaine de comploter contre l’Iran.

Le général Mohammad Baqeri, chef de l’état-major des forces armées iraniennes, a tenu ces propos ce lundi 31 décembre lors d’une visite à Abu Moussa, une île iranienne du golfe Persique dans le sud de l’Iran.

« Les îles du golfe Persique sont en sécurité grâce à la présence de forces d’élite et des équipements militaires modernes qui sont à leur disposition », a déclaré le général Baqeri.

Le haut commandant militaire iranien a ensuite mis en garde certains pays du sud du golfe Persique contre l’appel des États-Unis pour mener des opérations dans cette région, soulignant que « les ennemis régionaux de l’Iran doivent savoir que, parallèlement à sa doctrine pacifique, la République islamique d’Iran maintient une présence militaire puissante et ferme. Si nécessaire, tout en défendant son intégrité territoriale, l’Iran tiendrait pour responsables de toute éventuelle conséquence, les pays ayant répondu à l’appel américain ».

« Certains pays [régionaux] feraient mieux de ne pas s’appuyer sur les États-Unis. Cette même Amérique a été contrainte de quitter la Syrie après y avoir semé plusieurs années de violence et de chaos », a rappelé le général Baqeri.

Le haut commandant militaire iranien a également noté que, tout au long de son histoire, « la République islamique d’Iran a toujours été en faveur de la paix et de l’amitié et de la paix et ceci est perceptible à travers même ses exercices militaires », a-t-il ajouté.

La sécurité régionale ne peut être assurée que par la coopération de tous les pays de la région, a affirmé Baqeri avant de souligner que la présence étrangère dans la région empêcherait la réalisation de cet objectif.

Les remarques de Baqeri interviennent alors qu’il a critiqué ce dimanche la présence américaine dans la région du golfe Persique, soulignant que la présence des forces américaines ne faisait qu’alimenter l’insécurité dans cette région du monde.

À l’approche de la bataille ultime sur la rive est de l’Euphrate où se trouvent toujours des éléments de Daech, le président syrien a autorisé l’Irak à bombarder les positions de ce groupe terroriste en Syrie sans demander le feu vert de Damas.

Signé Abdel Bari Atwan, l’éditorial du journal Rai al-Youm aborde les dernières évolutions en cours dans la région surtout en Syrie et en Irak.

« La promesse de retrait américain, récemment annoncé par le président US Donald Trump, semble être en faveur des terroristes de Daech qui tentent d’élargir leurs opérations, au moins dans les zones frontalières entre l’Irak et la Syrie ; ce qui, d’ailleurs, a provoqué l’inquiétude des autorités syrienne et irakienne », écrit Rai al-Youm.

La visite éclair du conseiller à la sécurité nationale irakienne, Faleh al-Fayad, à Damas et sa rencontre avec le président syrien montre cette inquiétude, mais aussi et surtout le début des coordinations bilatérales pour relever ce défi sécuritaire commun. Et ce n’est pas un simple hasard que cette mission a été confiée à Faleh al-Fayad, le chef des Hachd al-Chaabi et l’un de leurs cofondateurs. Tout le monde sait que les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) ont joué un rôle axial dans la lutte contre Daech, en vue de chasser ce groupe terroriste de Mossoul et de beaucoup d’autres villes irakiennes qui restaient occupées par les daechistes pendant plus de trois ans, rappelle l’auteur de l’article.

Selon l’agence de presse russe Sputnik, des agents de renseignements de différents pays ont été interpellés par l’armée syrienne à Manbij, au nord-est de la Syrie.

La présence d’agents secrets dans cette partie de la Syrie témoigne de l’existence de cellules sous-jacentes qui auraient pour mission de coordonner le passage des terroristes et des agents des pays étrangers en Syrie, dont plusieurs ont déjà été identifiés et éliminés durant la crise dans le pays.

Des rapports précédents faisaient état de l’existence de centres de coordination pour les opérations militaires et terroristes dans le nord et le sud de la Syrie, telles que celles dans les villes d’Adana en Turquie, de Moka en Jordanie, et de Mayer au nord de la Syrie, près d’Alep. Ces cellules d’opérations ont donc été le lieu de passage de nombreux terroristes et d’agents secrets de différents pays qui soutiennent les opérations terroristes.

Depuis le début de la crise syrienne, des éléments originaires de 120 pays y compris des agents de renseignements de l’armée de l’air, se sont ralliés aux groupes terroristes. Leur principale mission a été de former au combat les terroristes qui débutaient et de leur enseigner les méthodes de conception et de déclenchement de bombes ainsi que d’opérations terroristes.

Environ 360 ​​000 terroristes originaires de différents pays, répartis dans plus de 103 groupes, ont combattu en Syrie au cours des huit années de guerre. De nombreux agents de renseignements ont été déployés dans des régions proches de la Syrie pour planifier et superviser leurs opérations. Les forces de sécurité et militaires syriennes ont même à plusieurs reprises identifié et arrêté des suspects, notamment au nord de la Syrie et dans les régions frontalières où les actions terroristes étaient en forte hausse.

Des militaires et des agents secrets des pays arabes, tels que l’Arabie saoudite et le Qatar qui ont joué un rôle important dans les développements en Syrie, ont été arrêtés par les forces syriennes. Lors des opérations de déminage dans les zones libérées, ces dernières ont aussi découvert des documents et des preuves attestant de leur mort dans des affrontements avec l’armée syrienne.

Par ailleurs, le 17 mai dernier, un groupe de militaires français a été arrêté alors qu’il se dirigeait vraisemblablement vers la ville de Qamichli dans la province de Hassaké.

La Russie a arrêté un citoyen américain soupçonné d’espionnage, ont annoncé ce lundi les services secrets russes du FSB.

L’Américain, nommé Paul Whelan par les Russes, a été arrêté le vendredi 28 décembre « alors qu’il commettait un acte d’espionnage », ont révélé les services secrets russes dans un communiqué. Une procédure pénale a été ouverte au titre de l’article 276 du Code pénal, qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à vingt ans de prison, ont-ils précisé.

En juillet dernier, une Russe, Maria Butina, avait été arrêtée aux États-Unis et inculpée pour « complot » en vue de « promouvoir les intérêts de la Russie ». Le Kremlin avait qualifié ces accusations « d’infondées » même si Maria Butina a plaidé coupable. Elle encourt une peine de 30 ans de prison suivie d’une probable expulsion. À l’heure où l’enquête sur les ingérences russes dans les élections présidentielles de 2016 aux États-Unis est toujours en cours, elle est accusée d’avoir infiltré les milieux conservateurs américains.

Le Kremlin n’a pas réagi au fait que la Russe Maria Boutina a plaidé coupable, lors de son procès aux États-Unis, d’avoir agi au profit de la Russie, mais dénonce toujours les accusations américaines « infondées » contre cette femme, a rapporté Sputnik.

Citant un responsable militaire américain, la revue américaine The Natinal Interest estime probable que Pyongyang et Téhéran puissent se doter d’armes hypersoniques.

« Rien n’empêche » que l’Iran et la Corée du Nord obtiennent des technologies de construction d’armes hypersoniques, estime le lieutenant général américain Samuel Greaves.

Selon l’agence de presse Sputnik qui rapporte la nouvelle, le lieutenant général Samuel Greaves qui est le directeur de l’Agence américaine de défense anti-missile (MDA), estime « extrêmement plausible » le scénario dans lequel Téhéran et Pyongyang se dotent un jour d’armes hypersoniques.

Israël n’a plus qu’à bien se tenir puisque le secrétaire général du Jihad islamique palestinien a mis en garde ce régime contre des frappes surprises en cas de toute prochaine action militaire contre la nation palestinienne.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision arabophone iranienne Al-Alam, Ziyad al-Nakhalah a déclaré que le régime israélien serait surpris par tout affrontement armé avec la Palestine dans l’avenir.

Al-Nakhalah a souligné qu’en cas de guerre, les forces de résistance palestiniennes lutteraient contre l’ennemi sous terre et dans les airs, soulignant que « les sionistes devront s’attendre à des attaques partout ».

« Nous sommes confiants dans la victoire sur Israël et ce régime sera détruit. Nous poursuivrons notre résistance et ne reculerons point », a-t-il ajouté.

Soulignant la coordination entre les forces de résistance, al-Nakhalah a déclaré que tous les fronts de résistance participeraient à un futur affrontement avec Israël et avaient élaboré des plans pour contrer l’ennemi.

« Il existe une coordination stratégique entre les groupes de résistance de la bande de Gaza. Nous allons maintenir et renforcer la chambre d’opération conjointe », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation palestinienne, al-Nakhalah s’est rendu en Iran pour des discussions de haut niveau.

Ce lundi, il a été reçu par le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei qui a souligné que l’extraordinaire capacité palestinienne à défier Israël, un Israël que les armées arabes n’ont jamais pu vaincre, mais que les Gazaouis ont mis au pas, devrait servir d’exemple.

Est ce que Le Chiisme existait déjà à l’époque du Prophète (sawas)?

Le Chiisme est le produit naturel de l'Islam et la représentation de la thèse vers laquelle l'Appel islamique aurait dû s'acheminer pour sauvegarder (un développement sain après le décès du Prophète).

Certains chercheurs modernes se sont appliqués à étudier le chiisme comme un phénomène accidentel dans la société islamique et à considérer le secteur chiite comme un secteur qui s’est formé à la longue dans le corps de la Ummah (nation islamique), à la suite d’événements et de développements spécifiques qui ont conduit à une formation intellectuelle doctrinale particulière dans une partie de ce grand corps, partie qui va grandir progressivement.

Après avoir avancé cette hypothèse, ces chercheurs divergent sur les événements et les développements qui ont conduit à l'apparition de ce phénomène, et à la naissance de cette partie. les uns supposent que c’est « abdullâh ibn saba' » et sa prétendue activité politique qui se trouvent à l’origine du chiisme, d'autres attribuent le phénomène chiite à l’époque du califat de l’imam Ali (p) et à la position politique et sociale que cette époque a crée sur la scène des événements, d'autres prétendent que l'apparition du chiisme est due événements survenus ultérieurement.

je pense que ce qui a amené ces chercheurs à croire injustement que le chiisme est un phénomène accidentel dans la société islamique, c’est le fait que les chiites ne constituaient qu’une minorité dans l’ensemble de la Ummah au début de l’islam.

Ce fait a laissé croire que la règle dans la société islamique c’était le non-chiisme alors que le chiisme y constituait ‘exception et le phénomène accidentel dont il faut chercher les causes dans le développement de l’opposition à l’ordre établi.

Mais prendre la majorité numérique et la minorité relative comme critère de distinction entre la règle et l’exception, entre la racine et la dérivation n’est pas logique. car il est erroné de qualifier l’islam non-chiite, l’orthodoxie, et de taxer l’islam chiite de phénomène accidentel et de schisme, en se fondant sur la majorité numérique.

Il arrive souvent qu’un message (une doctrine) fasse l’objet de la dissidence doctrinale chez ses adeptes, que cette dissidence soit due à un différend sur la détermination des aspects de ce message et que les deux parties de la division soient numériquement inégales tout en se prévalant par leur originalité et leur représentativité du message qui fait l’objet de leur division. Il n’est aucunement permis de fonder nos conceptions de la division doctrinale dans le cadre du message islamique en chiisme et non-chiisme sur le fait numérique.

De même, il ne faut pas assimiler la naissance de la thèse du chiisme en islam à l'apparition du mot « chiite » ou « chiisme », en tant que désignant un groupe déterminé de musulmans, car la naissance du terme et de l’expression est une chose, la naissance du contenu et de la thèse qu’ils désignent en est autre.

Aussi, si nous ne trouvons pas le mot « chiisme » dans la langue courante du vivant du prophète(sawas) ou dans la période qui a suivi son décès, cela ne signifie pas que la thèse et le courant chiite n’existaient pas déjà.