
تقي زاده
Noël à Téhéran
Diffusion d’un film sur les fêtes de Noël en Iran
Les Irakiens contestent la visite inopinée de Donald Trump en Irak
Considérant la visite inopinée du président US en Irak comme une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de leur pays, les Irakiens appellent le gouvernement et le Parlement à prendre une position ferme sur ce sujet.
Des centaines d’Irakiens sont descendus dans les rues de Bassora pour condamner la visite inopinée du président américain à la base aérienne d’Aïn al-Asad dans la province d’al-Anbar, la considérant comme insulte au peuple irakien et une violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays.
FNI: le Congrès propose le recours à l'option militaire contre la Russie
Le Centre de recherche du Congrès américain propose le recours à l’option militaire contre la Russie.
Selon l’agence de presse russe Sputnik, un rapport mis à jour du Centre de recherche du Congrès US propose l’option militaire contre la Russie, apparemment à cause des « violations » du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI).
Toutefois, comme l’ont souligné à maintes reprises les responsables russes, aucun élément de preuve à l’appui de telles allégations n’a été fourni par les USA.
À en croire les analystes, la partie américaine examine maintenant diverses options pour réduire les menaces. En même temps, l’émergence d’un nouveau missile de croisière russe qui, selon les États-Unis, constitue une violation des termes du Traité de non-prolifération, est dangereuse.
«Le Congrès américain peut également envisager des initiatives législatives en vue de l’adoption par les États-Unis de mesures de rétorsion de nature militaire, ainsi que de mesures appuyant d’autres options diplomatiques», indique le rapport.
«Ces options comprennent des mesures de nature militaire (telles que le développement et le déploiement de nouveaux missiles de croisière à têtes nucléaires ou de nouvelles armes non nucléaires), des démarches diplomatiques, ainsi que des consultations avec les alliés des États-Unis», lit-on dans le rapport.
La Syrie a atteint, par missile, une importante cible en Palestine occupée
Trois jours après l'attaque aux missiles qu'a lancée Israël depuis le ciel libanais contre l'ouest de Damas, on sait désormais que Tel-Aviv a pris en otage des avions de ligne pour paralyser la DCA syrienne et surtout empêcher Damas de se servir des S-300. Il était impossible à la Syrie d’abattre les bombardiers israéliens sans mettre la vie des passagers des vols civils en danger, comme cela avait été le cas, le 17 septembre 2018, avec un avion d’observation militaire russe. Ceci étant, la frappe israélienne du 25 décembre n'est pas allée sans surprendre le régime israélien lui-même dans la mesure où elle a impliqué le tir d'un engin que les sources militaires israéliennes qualifient de « nouveau ». À en croire DEBKAfile, cet engin a provoqué la coupure de courant dans les colonies du Nord, mais son apparition a été censurée.
Le système antimissile israélien a en effet manqué le missile syrien lancé mardi en réponse aux attaques des chasseurs israéliens contre les territoires palestiniens, rapporte DEBKAfile dans son numéro du jeudi 27 décembre.
Le gouvernement syrien a diffusé la liste des soutiens du terrorisme
Le quotidien libanais Al-Akhbar a diffusé la liste locale du Comité de la lutte contre le blanchissement d’argent et le soutien au terrorisme en Syrie, en se référant aux deux résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité des Nations unies.
Sur cette liste, on voit les noms de 615 personnes et 105 entités de 30 nationalités différentes, arabes et non arabes, opérant dans plus de 12 pays arabes et non arabes.
« La plupart des personnes incriminées possèdent la nationalité syrienne, soit 58,5 % des personnes trouvant sur cette liste », a écrit Al-Akhbar.
Les Saoudiens occupent la deuxième place avec 67 personnes, soit 10,8 % des noms des personnalités figurant sur la liste. Viennent après les Libanais avec 42 personnes, soit 6,8 % des personnalités.
La 4e place échoit au Koweït avec 31 personnes, ce qui représente 5 % de la liste.
La liste comprend les noms de personnalités politiques, militaires, religieuses et sociales, d’hommes d’affaires, de professeurs d’université, de juges et d’individus ordinaires, écrit le quotidien.
Sur cette liste se trouvent les noms d’hommes politiques et d’imminents oulémas libanais, notamment Saad al-Hariri, Walid Joumblatt, Sami Geagea, Khaled al-Dhaher, Aqab Saqer, Daei al-Asalam al-Chahal et Bilal al-Daqmaq.
La Turquie n’est pas épargnée. Recep Tayyip Erdogan, président turc, Ahmet Davutoglu, ancien Premier ministre, Noureddine Yildiz, prédicateur, et Morad Pacha sont en tête des Turcs se trouvant sur cette liste.
En ce qui concerne les personnalités irakiennes de cette liste, on voit les noms de Massoud Barzani et de Soleiman al-Dhari, mort il y a trois ans.
Youssef al-Qardawi et Mohamed Abda Ibrahim font partie des personnalités égyptiennes figurant sur cette liste.
Selon Al-Akhbar, cette longue liste comprend les noms de personnalités asiatiques, africaines et européennes.
Quant aux personnalités syriennes dont les noms sont révélés sur cette liste, il y a Abdel Hakim al-Qatifan, artiste, et Walid al-Zaabi, homme d’affaires résidant à Dubaï, ainsi que des personnes liées à différents groupes, dont certaines sont inconnues.
L’objectif des résolutions 1267 et 1373 du Conseil de sécurité est de prendre des mesures nécessaires en vue de tarir les sources de financement du terrorisme.
La Turquie, la France et les USA complotent pour déployer l’ASL à la frontière syrienne
La Turquie, la France et les États-Unis sont en train de comploter pour déployer l’ASL à la frontière syrienne.
La Turquie, la France et les États-Unis envisagent de reconstituer les FES (Forces d’élite syriennes), un groupe terroriste affilié à l’Armée syrienne libre (ASL), afin de les déployer à la frontière syro-turque à l’est de l’Euphrate, en remplacement des Forces démocratiques syriennes (FDS). C’est-ce qu’a déclaré Mehdi al-Jaila, un dirigeant des Forces d’élite syriennes, sur le blog « Justice News de Hammurabi », le vendredi 28 décembre.
Le blog, connu pour ses liens étroits avec la coalition dirigée par les États-Unis, n’a pas fourni d’informations supplémentaires sur le plan turco-franco-américain. En outre, les Forces démocratiques syriennes n’ont pas encore commenté la déclaration d’al-Jaila.
Les Forces d’élite syriennes (FES) sont affiliées à al-Ghad al-Souri (La Syrie de demain) un mouvement syrien dirigé par le chef de l’opposition armée Ahmad Jabra. Depuis sa formation en 2016, le groupe armé collabore avec les FDS sous le commandement de la coalition dirigée par les États-Unis.
Un avion-espion US vole près d’une base russe en Syrie
Un avion-espion américain a survolé la zone fermée aux vols où l’armée russe a été implantée pour soutenir l’armée syrienne à peine quelques jours après l'annonce par les États-Unis de retirer leurs troupes du territoire syrien. Un retrait qui a été accueilli avec beaucoup de scepticisme par Vladimir Poutine lequel "n'y croit pas". Alors qu'Israël a tenté le 25 décembre de mettre à l'épreuve la DCA syrienne et partant les éléments du C-3 russe, en lançant des missiles contre l'ouest de Damas, les États-Unis ont lancé de nouvelles missions de reconnaissance non loin de Hmeimim, base aérienne où la Russie a déployé ses batteries de missiles S-400. Force est de constater que les États-Unis, malgré l'annonce du retrait de leurs troupes de Syrie, ne comptent pas, néanmoins pas de si tôt, changer de stratégie en Syrie.
Le site russe PlaneRadar a rapporté le vol d’un avion de reconnaissance américain de type Boeing P-8A Poseidon sur les eaux de la Méditerranée, proche des côtes syrienne et libanaise.
L’avion-espion, appartenant à l’armée de l’air américaine, a mené une mission de reconnaissance dans une zone, située à 30 km de la côte syrienne en bord de la Méditerranée, selon le site internet russe chargé de la surveillance des vols d’avions militaires.
L’avion-espion, qui a décollé de la base de Sigonella en Sicile, ville italienne, a longé, pendant près d’une heure, la côte syrienne, non loin de la base aérienne russe de Hmeimim et ce, malgré l’avertissement lancé sur la fermeture de l’espace aérien dans cette région syrienne.
L’éradication de Daech est imminente (Russie)
Selon Moscou, le rétablissement du contrôle par la Syrie de ses frontières avec l’Irak réduira les menaces que fait planer Daech.
« Le rétablissement du contrôle de la frontière syro-irakienne par le gouvernement syrien contribuera de manière positive à la lutte contre l’organisation terroriste Daech et réduira les menaces provenant de ce groupe terroriste » a déclaré samedi à Sputnik Vassily Nebenzia, ambassadeur de Russie auprès de l’ONU.
« Nous sommes également convaincus que le rétablissement du contrôle de Damas sur toute la frontière syro-irakienne contribuera à l’éradication finale de la menace de Daech et ce, grâce aux actions coordonnées des forces armées syriennes et irakiennes », a déclaré Nebenzia.
Il a ajouté qu’une telle coordination était déjà mise en œuvre dans le cadre du centre d’information commun à Bagdad, créé par la Russie, l’Iran, l’Irak et la Syrie en 2015.
Le président de Mauritanie visitera bientôt Damas
Le président de Mauritanie Mohamed Ould Abdel Aziz est le deuxième dirigeant d’un pays arabe à se rendre en Syrie en huit années de conflit.
Le journal El Jewahir a rapporté que le président Abdel Aziz se rendrait prochainement à Damas pour une visite officielle où il rencontrera son homologue syrien Bachar al-Assad.
Cette visite s’effectuera à l’invitation officielle du président syrien, confirme l’ambassade de Syrie à Nouakchott, capitale de la Mauritanie.
Le président d’Égypte Omar el-Béchir a également rencontré Bachar al-Assad, le 17 décembre.