تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné lundi un "attentat terroriste" après que deux hommes ont tiré sur des fidèles à la fin de la prière à la mosquée de Québec, faisant six morts.
 
"Nous condamnons cet attentat terroriste dirigé contre des musulmans se trouvant dans un lieu de culte et de refuge", a déclaré M. Trudeau dans un communiqué.

Alors que l'enquête se poursuit et que "les détails continuent d'être confirmés, il est déchirant de voir qu'un tel geste de violence insensée ait été commis", a ajouté le chef du gouvernement canadien.

Deux hommes cagoulés ont pénétré dans le centre culturel islamique de Québec (sud-est du Canada) vers 19h30 dimanche (00h30 GMT lundi), selon les témoins qui étaient réunis à la fin de la dernière prière de la journée.

Les deux individus ont ouvert le feu puis se sont enfuis. La police, arrivée rapidement sur les lieux, a interpellé les deux hommes. Les autorités locales devaient tenir une conférence de presse dans la nuit.

"La diversité est notre force et, en tant que Canadiens, la tolérance religieuse est une valeur qui nous est chère", a déclaré Justin Trudeau dans un communiqué.

"Les musulmans canadiens constituent un élément important de notre tissu national, et des gestes insensés comme celui-là n'ont pas leur place dans nos communautés, nos villes et notre pays", a-t-il ajouté.

"À la suite de cet acte terroriste, j'ai demandé à l'assemblée nationale de mettre en berne notre drapeau du Québec", a indiqué sur son compte Twitter le chef du gouvernement de la province francophone canadienne, Philippe Couillard.

Après le décret anti-immigration et le tollé qu’il a soulevé, les prochaines mesures de Donald Trump visent les Russes.

Simultanément au décret anti-immigration de Trump contre l’entrée des ressortissants de 7 pays (l’Iran, l’Irak, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Yémen et la Libye) sur le sol américain pendant trois mois, les facilités octroyées aux ressortissants russes pour l’obtention du visa américain, qui faisaient partie des termes d’un accord signé en 2012, ont été unilatéralement suspendues de la part de l’administration Trump.

Selon l’ambassade américaine à Moscou, les conditions d’obtention du visa pour les ressortissants russes ont été durcies.

Le Kremlin n’a pas encore réagi à ce geste unilatéral de Washington.

Les ministres iranien et français des Affaires étrangères se sont retrouvés à la chambre de commerce de l’Iran en compagnie de leurs délégations d’affaires respectives. 

Selon l’agence d’information Tasnim, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, se sont rencontrés ce mardi matin à la chambre du commerce iranienne à Téhéran pour la troisième réunion de la commission économique entre les deux pays. 

Les relations Téhéran-Paris ont connu des vicissitudes et des hauts et des bas liés malheureusement à une « crise non nécessaire » provoquée à cause de son programme nucléaire pacifique. Mais les deux parties espèrent voir ces rencontres « ouvrir de belles perspectives dans les relations bilatérales », a déclaré le président de la chambre de commerce iranienne, Gholam-Hossein Chafeï, avant de faire part de « progrès considérables » dans les coopérations industrielles Téhéran-Paris. 

S’attardant toujours sur les déplacements des délégations d’affaires iraniennes en France et françaises en Iran, M.Chafeï a fait savoir que diverses sociétés françaises s’étaient présentées en Iran et qu’elles étaient prêtes à y investir. 

Évoquant les obstacles imposés contre le secteur bancaire iranien, le président de la chambre de commerce de l’Iran a déclaré que la facilitation des transactions bancaires et financières restait la principale condition des coopérations économiques entre les deux pays. 

Il a espéré que cette question sera mise à l’ordre du jour par les autorités des deux pays. 

« L’Iran reste l’une des plus sûres et des plus importantes destinations pour l’investissement en Asie centrale et en Asie de l’Est », s’est-il félicité avant de souhaiter le renforcement de la présence des entreprises françaises en Iran ? 

Entre 15 et 24 personnes ont été tuées dans une attaque terroriste menée, samedi 28 janvier, par les éléments de Boko Haram au Nigeria.

Au moins une quinzaine de personnes ont été tuées dans une attaque menée par les éléments du groupe terroriste Boko Haram contre un convoi de camions sous escorte militaire dans l’État de Borno au Nigeria.

Le nombre de victimes de l’attaque oscille entre 15 et 24 personnes, selon les différents témoins, rapporte l’AFP. Les autorités ont refusé de commenter.

Les terroristes ont ouvert le feu sur la route entre Maiduguri et Damaturu, au niveau d’une forêt, et ont volé 15 camions escortés par l’armée, ont expliqué des survivants de l’attaque, cités par l’AFP. Selon un des chauffeurs, les terroristes ont tué 15 personnes et en ont blessé 9.

Selon l’AFP, un membre des milices civiles, qui appuient l’armée dans la lutte contre Boko Haram, a affirmé avoir évacué « 24 corps et de nombreux blessés vers l’hôpital », et que de nombreuses personnes sont encore portées disparues.

L’Union africaine a donné son aval à un retour du Maroc en son sein.

L’UA a validé, lundi 30 janvier, la demande de réintégration du royaume marocain après une absence de 33 ans, a écrit, dans la soirée, le journal marocain As-Sabah.

Sur 54 pays membres de l’UA, 39 ont accepté la demande de la réadmission marocaine au sein de l’union.

La demande avait été faite par le roi du Maroc Mohammed VI 33 ans après le retrait de ce pays de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’UA.

La réunion s’est déroulée le lundi 30 janvier à huis clos, à Addis-Abeba en Éthiopie.

« Plus de 39 pays sur les 54 de notre organisation ont donné leur onction pour le retour du Maroc », a déclaré à la presse le président sénégalais, Macky Sall.

M. Sall a rappelé : « Même si la question du Sahara occidental reste une question posée, en famille on peut continuer à trouver des solutions. L’admission est faite, et c’est le plus important : aujourd’hui le Maroc est membre intégrant de l’Union africaine », cité par l’AFP.

Il y a 33 ans, en 1984, le Maroc, sous le règne du roi Hassan II, père de l’actuel monarque Mohammed VI, a claqué la porte de l’OUA, en protestation contre l’admission au sein de l’institution de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par le Front Polisario.

Cette nouvelle « réintégration de la sixième puissance économique du continent pourrait être une aubaine pour l’UA, qui cherche à devenir financièrement indépendante, mais a perdu en la personne du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi un généreux bienfaiteur », selon l’analyse de France 24.

L’UA est actuellement financée à 70 % par des donateurs étrangers, selon l’Institute for Security Studies (ISS).

Le Sahara occidental, qui borde le nord de la Mauritanie, est contrôlé par le Maroc depuis 1976 et revendiqué par le Front Polisario qui, soutenu par l’Algérie, demande une indépendance totale pour former la République arabe sahraouie démocratique.

L'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a lancé une mise en garde soulignant que la sécheresse généralisée touchant la Corne de l'Afrique menacerait la subsistance de plus de 17 millions de personnes.

La FAO qui siège à Rome a jugé nécessaire une intervention humanitaire immédiate sur une grande échelle.

La situation est notamment préoccupante en Somalie, dans le nord-est de la Corne de l'Afrique  sur le littoral du Kenya, dans le sud-est de l'Éthiopie et dans la région d'Afar (Nord-est).Ces différents endroits affrontent deux années de sécheresse consécutives émanant du phénomène d'El Niño.

Selon un rapport de la FAO environ 12 millions de personnes auraient besoin d'aide alimentaire en Somalie, en Éthiopie et au Kenya.

La pénurie extrême des denrées alimentaires et les signes de malnutrition sont bien visibles au Soudan du Sud, au Darfour, dans l'ouest du Soudan, ainsi que dans la région de Karamoja, en Ouganda.

Les longues périodes de sécheresse ont débuché sur la mauvaise récolte, la propagation des maladies infectieuses et la baisse en nombre du bétail.

En outre, le nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile est atteint de 500.000 en 2015 à 3 millions en 2016 à cause de l'insécurité dans la région.

Une manifestation nationale organisée par l’Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP) a eu lieu, le 29 janvier 2017 à Rabat, contre le croupissement, la corruption, l’enrichissement illicite et l’impunité.

Des centaines de Marocains ont défilé du portail historique d’al-Had jusqu’au Parlement. Ils demandaient à leur gouvernement de sanctionner ceux qui détournent les biens publics et incitent à la corruption.

Cette manifestation fait suite à une enquête annuelle sur la perception de la corruption réalisée par l’ONG Transparency Maroc qui montre une chute du royaume au classement mondial. Parmi 176 pays, le Maroc occupe la 90e place cette année, contre la 88e en 2015, rapporte le quotidien marocain Libération.

Le directeur de l’Association marocaine pour la protection des biens publics (AMPBP) a estimé que, grâce à cette manifestation, le gouvernement et les instances concernées s’alarmeraient de la corruption endémique et prendraient conscience de la nécessité de lutter contre elle dans différents secteurs.

 

Comme chaque année, l’ONG Transparency International publie son indice de perception de la corruption pour 176 pays. L’ONG a établi un classement avec des notes allant de 0 à 100. Concrètement, plus un pays a une note élevée, moins il est corrompu, explique Le Figaro

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj a demandé à l’Union africaine et à la communauté internationale de prendre des mesures immédiates en vue de lever les sanctions liées aux exportations d’armes vers la Libye.

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj. ©Al-Jazeera

Selon l’agence de presse iranienne Fars, le chef du gouvernement d’union nationale et président du Conseil présidentiel libyen, Fayez al-Sarraj, qui s’exprimait lors d’un mini-sommet sur la crise libyenne à Brazzaville, vendredi 27 janvier, a déclaré que son pays était résolu à éradiquer le terrorisme et saluait les efforts de l’armée libyenne pour combattre Daech et les autres groupes terroristes à Benghazi.

Il a par ailleurs affirmé que l’opération contre le terrorisme nécessitait la mise en place d’une institution militaire forte et unie.

Il a appelé les dirigeants militaires libyens à éviter les conflits politiques et à œuvrer pour combattre l’ennemi commun. 

Les éléments de ce groupe terroriste avaient l’intention de mener des attaques terroristes ciblées au Maroc à la demande de Daech, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur, dans un communiqué.

Les autorités marocaines ont réussi à déjouer le complot de ce groupe en le démantelant hier, vendredi 27 janvier, est-il dit dans ce communiqué.

Ce groupe était composé de 7 personnes actives à El Jadida, Salé, El Gara, Boulaâouane (province d’El Jadida), et à Douar Maatallah (province de Taza), a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur dans un communiqué.

Cette opération a permis la découverte de la cachette du cerveau de ce groupe terroriste à El Jadida

Les terroristes arrêtés préparaient des opérations ciblées au Maroc sur l’ordre de dirigeants de Daech actifs en Irak, en Syrie et en Libye, lit-on dans ce communiqué.

Lors de cette opération, on a retrouvé des armes à feu, dont une mitraillette munie d’une lunette de vision nocturne et 7 pistolets, une quantité importante de munitions, 4 couteaux de grande taille, 2 appareils de télécommunication ainsi que des pantalons treillis militaires, des bâtons télescopiques, des équipements, des substances chimiques, des liquides suspects servant probablement à la fabrication d’explosifs et deux gilets dotés de ceintures explosives, selon le journal The Huffington Post.

D’après les derniers chiffres du bureau central d’investigation judiciaire du Maroc (BCIJ), les autorités de ce pays ont identifié, du début de 2002 à la fin de 2016, 167 cellules terroristes. 

De nouvelles preuves incontestables que les Américains aident le groupe terroriste Daech en Irak ont vu le jour. 

Un membre du comité du Parlement irakien pour la sécurité et la défense, Hassan Salem, a fait part de l’atterrissage d’hélicoptères logistiques américains dans les régions sous contrôle du groupe terroriste Daech en Irak.  

« Le Parlement irakien ne le tolérera pas », a averti le parlementaire irakien.

Selon cette source officielle, les hélicoptères américains transportaient des aliments, des armes et d’autres équipements pour les terroristes. « Mais ce n’est pas tout ! Ils déplacent des éléments et des commandants des groupes terroristes dans la région », précise la source.

Ce n’est pas la première fois que les Américains apportent un tel soutien dans les zones envahies par Daech.

Selon ce parlementaire irakien, les brigades du Hezbollah irakien ont filmé cette coopération de l’armée américaine avec les terroristes. « Dans certains cas, les hélicoptères américains ont violé l’espace aérien de l’Irak, les images en sont témoins », ajoute-t-il.   

Face à ces violations et ces trahisons, le Parlement irakien « ne gardera pas le silence et en fera le procès afin de ne pas oublier le sang des martyrs », a prévenu Hassan Salem.