
تقي زاده
Chaîne humaine à New York en soutien aux musulmans

Steve Choi, directeur exécutif de la Coalition des Migrants de New York qui avait participé à la chaîne a expliqué : "En organisant cette chaîne, nous voulons dire que nous n'avons pas peur des conséquences de notre acte et que nous continuerons à soutenir les musulmans et les migrants."

Pour sa part, le directeur du centre islamique de l'Université de New York, "Khaled Latif" a indiqué : "Si Trump construit des murs, nous construirons des ponts plus hauts et plus solides que son mur."
"Le satan cherche toujours à disperser les gens et nous répondrons à la haine de Trump par l'amitié et l'unité", a-t-il poursuivi.
Les activistes coraniques iraniens ont visité la tombe de l'imam Khomeiny (as)
Organisée au seuil de la décade de l'aube et l'anniversaire de la victoire de la révolution islamique en Iran, cette cérémonie s'est déroulée samedi 28 janvier avec la participation des directeurs et des maîtres des écoles coraniques ainsi que les lecteurs coraniques iraniens.


La déclaration de la communauté coranique iranienne a été lue au cours de cette cérémonie, déclaration où l'accent a été mis sur l'occasion offerte après les victoires continues du front de la résistance contre les takfiristes pour présenter au monde, les différentes dimensions de la civilisation islamique sur la base des versets coraniques et de la sirah des imams saints.
Cette cérémonie se tienne chaque année au seuil des festivités de l'anniversaire de la victoire de la révolution islamique en Iran, avec la participation des activistes coraniques iraniens.
L’annonce de la venue du Prophète Mohammad (s) par Jésus (as) partie3
La bonne annonce de Jésus (as) au sujet du Prophète de l’islam, dans les échanges savants de l’Imâm Rezâ (1) (as) avec les Gens du Livre
Dans les discussions savantes de l’Imâm ‘Alî ibn Mûsâ al-Rezâ (as) avec les représentants qualifiés des autres religions, la question de la mention du nom du Prophète et de l’annonce de sa venue prochaine dans l’Evangile et dans la Torah, est également évoquée. Le grand traditionniste, Shaykh al-Sadûq, a rapporté dans un ouvrage (2) ces joutes savantes échangées par l’Imâm Rezâ (as) avec le Ra’s al-Jâlût (3) , le leader de la communauté israélite, en présence de Ma’moun, le calife abbasside, en ces termes : « La Torah rapporte qu’une lumière surgira de la montagne du Sinaï, et une autre lumière apparaitra dans la montagne de Sâ’îr, et cette lumière attirera les gens vers elle. De la montagne de Fârân surgira une lumière qui jettera son éclat sur les réalités divines. » Le Ra’s al-Jâlût dit : « Je suis familier des mots et des lieux dont tu parles, mais je n’en connais pas les significations. ». L’Imâm Rezâ (as) lui dit : « Je vais t’en donner les significations. La lumière qui a surgi sur le mont Sinaï et l’a illuminé est celle de la révélation que Dieu a fait descendre sur Moïse. La lumière qui a illuminé le mont Sâ’îr et qui a illuminé les gens est celle du mont où Jésus, fils de Marie, reçut la révélation. Quant au mont de Fârân où les réalités divines devinrent manifestes pour nous, c’est un mont de la chaîne de montagnes de La Mecque situé à une distance d’un jour de marche et où Mohammad (s) reçut la révélation. La question de l’annonce de la venue du Prophète de l’islam (s) a bien été évoquée dans les débats qui se tinrent entre l’Imâm Rezâ (as) et les représentants des autres religions du Livre, et en présence du calife abbasside al-Ma’mûn. Les débats en ont été consignés et rapportés par le Shaykh al-Sadûq, de son vrai nom Ibn Bâbûyeh, dans son recueil de traditions intitulé ‘Uyûn Akhbâr al-Ridhâ. Cet ouvrage a été glosé par des savants musulmans sur des points plus ou moins nombreux. Certaines de ces gloses révèlent que parfois les paroles du huitième Imâm du chiisme n’ont pas été comprises correctement. Par exemple, l’Imâm emploie le terme « baraqlîtâ » ou « fârfalîtâ » ; il dit que ce terme figure dans l’Evangile et ailleurs. Ces commentateurs ont pensé que ce terme est un vocable de la langue arabe, et qu’il aurait peut-être le sens de quelque chose ou de quelqu’un qui distingue entre le bien et le mal (à cause de la racine f, r, q en arabe qui contient le sens de séparation, de distinction). Alors qu’il s’agit d’un terme grec, paraklitos, transcrit en arabe comme « bâraqlît ». A un moment donné, l’Imâm s’adresse à son interlocuteur qui est un savant juif, en ces termes : « Ô Juif, je voudrais t’interroger au sujet des dix signes qui ont été révélés à Moïse. Dis-moi si dans la Torah, il est question de Mohammad et de sa communauté. N’en est-il pas fait mention quand elle parle d’un ‘’ homme monté sur une mule et suivi par des gens qui glorifient le Seigneur sans cesse ’’ ? Est-ce que, à ce moment-là, les enfants d’Israël n’avaient pas reçu l’ordre : « Que les enfants d’Israël se libèrent pour eux et de leur roi afin que se rassérènent leurs cœurs » ? Ils furent mis en garde contre une désobéissance, car ‘’ ils sont armés d’épées de la vengeance contre les peuples incrédules de toutes les régions de la terre ’’. Est-ce ainsi que cela se trouve rapporté par écrit dans la Torah ? »
Le chef religieux juif acquiesça. Puis, l’Imâm Rezâ (as) se tourna vers le Jathlîq(4) et lui dit : ‘’ Avez-vous connaissance du Livre d’Isaïe ? ‘’ Il répondit : ‘’ Oui, je le connais mot à mot. ‘’ L’Imâm lui dit : ‘’ N’est-ce pas que dans ce livre il est dit : « J’ai vu l’image d’un homme monté sur un âne revêtu de vêtements de lumière, et j’ai vu un autre monté sur un chameau avec une clarté semblable à la clarté de la lune » ?
Il répondit que dans sa propre vision, il vit que l’homme monté sur un mulet (c’est-à-dire Jésus (as)) avait des vêtements et des tuniques qui étaient éclairés par sa propre lumière, et qu’il avait vu l’homme monté sur un chameau alors que sa lumière brillait pareille à la lumière de la lune. Il dit : ‘’ Oui, Isaïe a dit cela ‘’.
Puis s’adressant au jâthlîq chrétien, il lui dit : « Ô chrétien, connais-tu la parole de Jésus (as) dans l’Evangile : « Je m’en vais à votre Seigneur et à mon Seigneur, car le Paraclet viendra. Il me confirmera que je suis dans la vérité comme je lui en témoigne moi-même. Et c’est lui qui vous expliquera toute chose (toutes les réalités). Il montrera les turpitudes des nations. Et c’est Lui qui brisera l’échine de l’incrédulité. » » Le jâthlîq approuva et reconnut que ces paroles figuraient bien dans l’Evangile. Puis ils discutèrent longuement des raisons pour lesquelles l’Evangile avait disparu de sa version originale (en araméen ?) jusqu’à ce que la même phrase revienne dans leur propos. L’Imâm Rezâ (as) lui dit : « Jésus (as) ne contrevint pas à la tradition, et comme l’affirme le Coran, il était venu pour confirmer la Torah, pas pour l’abroger, jusqu’à ce que Dieu l’éleva vers Lui. Il est écrit dans l’Evangile : « Je suis le fils de la Pure (il s’agit ici sans doute de la Vierge Marie) et après moi viendra le Paraclet. C’est lui qui préservera le lien ; il vous expliquera toute chose, et il témoignera pour moi comme je témoigne pour lui. » (‘Uyûn Akhbâr al-Rizâ, volume 2 ; pages 139 à 158).
Annonce de la prophétie du Noble Prophète (s) dans l’Ancien Testament
Dans le livre de la Bible, intitulé le Deutéronome, on peut lire ceci : « L’Éternel me dit: « Ce qu’ils ont dit est bien. Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi, Je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que Je lui commanderai. Et si quelqu’un n’écoute pas mes paroles qu’il dira en mon nom, c’est moi qui lui en demanderai compte. » (18 : 18 à 18 : 20)
Même si certains juifs et certains chrétiens ont considéré que le prophète promis dont il est ici question est Josué, fils de Nûn, et que certains chrétiens pensent qu’il s’agit de Jésus (as), il n’en demeure pas moins vrai qu’il existe cinq arguments en faveur de la thèse qui désigne ce prophète comme étant le Prophète de l’islam (s).
1. Les juifs contemporains de Jésus (as) bien que Jésus était déjà connu, continuaient d’attendre la venue d’un autre prophète. Par conséquent, le prophète visé par le verset précédent du Deutéronome ne pouvait pas être Jésus, comme l’ont prétendu certains chrétiens. La raison en est que, primo, nulle part, dans les évangiles, Jésus (as) lui-même n’a jamais prétendu être le prophète annoncé par les prophètes précédents, en particulier le prophète Moïse (as). Secundo, cette prétention ne figure pas dans l’Evangile, outre le fait que les apôtres et les pères de l’Eglise, comme Paul, n’ont pas essayé de s’appuyer sur cette annonce pour démontrer la légitimité de la mission de Jésus (s), surtout lorsque le christianisme naissant s’est retrouvé face à face avec le judaïsme.
2. Dans ce verset, le prophète promis est dit être semblable à Moïse. « Je leur susciterai du milieu de leurs frères un prophète comme toi… », alors que ni Jésus (as) ni Josué n’étaient semblables à Moïse, car Josué faisait partie des enfants d’Israël et il est impossible qu’en présence de Moïse et de sa Loi solide, un prophète puisse surgir qui soit semblable à Moïse. Outre cela, il est dit qu’un prophète sera envoyé, alors que Josué était alors vivant et présent. De même, Jésus (as) aussi n’était pas semblable à Moïse, parce que, primo, les chrétiens professent que Jésus est Dieu, alors que les juifs ne professaient pas du tout la divinité de Moïse. Secundo, aux yeux des chrétiens, Jésus a été sacrifié pour racheter les péchés des hommes, alors qu’au sujet de Moïse, il n’existe rien de tel.
3. Comme il ressort de la suite de cette annonce, ce prophète avait reçu la mission de se venger des incrédules et dénégateurs de Dieu, alors que dans la Loi de Jésus, il n’est question ni des peines, ni du talion, ni de la lutte pour Dieu, ni rien de semblable.
4. Le titre de frère de Moïse pour Josué et Jésus n’a pas de sens, alors que dans le cas du prophète de l’islam qui est descendant d’Ismaël, et les enfants d’Israël qui sont les descendants de Jacob (as), cette fraternité a un sens.
5. Le grand nombre de points communs existant entre la Loi du Noble Prophète de l’islam et la Loi de Moïse montre la large proximité existant entre ces deux grands hommes.
Un Prophète parmi les Arabes
Un autre point pouvant faire partie des annonces de l’Ancien Testament concernant le prophète de l’islam nous est fourni par un paragraphe du Deutéronome dans lequel Dieu menace les israélites qui L’avaient courroucé, de susciter un peuple autre, différent d’eux (un peuple qui ne se comporterait pas comme eux). « Ils ont excité ma jalousie par ce qui n’est point Dieu, Ils m’ont irrité par leurs vaines idoles ; Et moi, j’exciterai leur jalousie par ce qui n’est point un peuple … » (Deutéronome, 32 : 21).
Dans le commentaire et la clarification de ce verset, il a été dit que la nation dont il est question est celle des Arabes car la prophétie appartient à leur race, et dont sera issu le prophète de la fin des temps. Parmi les preuves de cela, il y a ce passage qui figure juste après le passage précédent au verset 32 : 21 : « Je les irriterai par une nation insensée. »
On a dit que cette nation insensée désigne les Arabes d’avant l’avènement de la mission prophétique, des Arabes qui étaient effectivement un peuple d’ignorants, adorateurs d’idoles, sans grandeur, dépourvus de toute science, de toute culture. Puisque ce peuple descendait d’Ismaël, fils de Hâjar (Agar) qui fut la servante de Sara, épouse d’Abraham (as), les israélites aussi n’avaient pour lui que mépris et le considéraient comme un peuple ignare. Cette estimation semble être en harmonie avec le sens qui se dégage du verset coranique qui présente le Prophète comme un messager envoyé à un peuple d’incultes. « Lui qui a envoyé au sein des gens sans Livre [les Arabes] un Envoyé des leurs pour leur réciter Ses signes, les purifier, leur enseigner l’Ecrit et la sagesse, bien que naguère ils fussent dans un égarement flagrant. » (sourate Al-Jumu‘a (Le vendredi) ; 62 : 2).
(à suivre)
back to 1 (en persan : Emâm Rezâ امام رضا), né à Médine en 766 / mort en 818 à Tûs en Iran, a été le huitième Imâm chiite duodécimain et alaouite. Son sanctuaire, l’un des hauts lieux de pèlerinage du monde, se trouve à Mashhad, dans le Khorâssân iranien.
back to 2 Il s’agit du ‘Uyûn Akhbâr al-Ridhâ, les sources au sujet de l’Imâm Rezâ (as).
back to 3 C’est le titre que l’on donnait au grand rabbin chargé de la direction religieuse de la diaspora. On peut le traduire par Exilarque.
back to 4 Ce terme peut se comprendre si nous lisons « gathliq », les arabes transcrivant le son « g » guttural par la lettre « jîm ». D’ailleurs certains arabes continuent de prononcer tous les « jîm » comme des « guim ». Ghathliq suggère donc qu’il pourrait s’agir d’un prêtre catholique.
Arrestation de deux terroristes au Mali
Au Mali, deux terroristes qui avaient planifié un attentat à Bamako ont été arrêtés en possession de matériel de guidage GPS et de munitions.
Les deux terroristes maliens ayant planifié un attentat lors du sommet Afrique-France à Bamako ont été arrêtés, a-t-on appris de sources sécuritaires maliennes.
Un responsable sécuritaire, qui a requis l’anonymat, a déclaré, vendredi 27 janvier, que lors de deux opérations séparées à Bamako, les forces de sécurité spéciales du Mali ont interpellé deux terroristes qui avaient projeté une offensive d’envergure contre des cibles étrangères dans la capitale malienne.
« L’attentat était prévu pendant le sommet Afrique-France à Bamako des 13 et 14 janvier. Mais compte tenu des mesures prises pour le sommet, les terroristes ont décidé de le reporter en comptant sur l’absence d’un dispositif de sécurité rigoureux à Bamako », a indiqué la même source de sécurité, citée par l’AFP.
Les terroristes interpellés avaient sur eux des équipements particuliers, dont des systèmes GPS, des munitions et des explosifs.
Cette source a ajouté que les deux terroristes étaient liés au groupe Al-Mourabitoune du terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar.
Ce groupe a revendiqué l’attentat terroriste du 18 janvier à Gao, qui a fait plus de 70 morts.
L’Algérie apporte son soutien à Assad
Lors d’un discours dont le langage diffère de celui d’autres pays arabes, le ministre algérien des Affaires étrangères a reconnu l’échec des terroristes à Alep, en Syrie.
Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, a implicitement apporté son soutien à Bachar el-Assad en disant que la libération d’Alep signifiait une défaite cuisante pour les terroristes en Syrie.
Il a ensuite loué la victoire de l’armée syrienne vis-à-vis des terroristes, sous le leadership de Bachar el-Assad.
Ramtane Lamamra a ensuite évoqué un rapport, publié par un centre d’études belge, qui mettait en garde l’Europe contre une explosion sociale en Algérie.
« Un centre d’étude belge avait assimilé la situation en Algérie à celle d’Alep, car les auteurs de ce rapport, qui comptaient sur la victoire des terroristes à Alep, ont été obligés de suivre leurs chimères en Algérie après la libération de cette ville syrienne et la victoire du gouvernement ».
Pour les observateurs politiques, il s’agit de la première fois que l’Algérie prend parti de Bachar el-Assad tandis que ce pays optait, jusqu’ici, pour une politique impartiale à ce propos.
Un grand attentat terroriste déjoué au Maroc
Au Maroc, les forces de sécurité ont déjoué de justesse un attentat terroriste, qui allait être commis par Daech.
Selon la chaîne de télévision d’Al-Arabiya, les forces de sécurité marocaines ont neutralisé, ce vendredi 27 janvier, un attentat imminent, qui pouvait être la plus grande opération terroriste jamais survenue sur le sol marocain.
Les services de sécurité marocains ont annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste liée à Daech, composée de sept personnes.

Les terroristes ont été arrêtés dans cinq villes, notamment à Salé, près de Rabat, et El Jadida où a été appréhendé le cerveau de cette cellule.
Les forces de sécurité ont également découvert un fief où était stockée une importante quantité d’armements et de munitions dont des explosifs, des substances chimiques utilisées pour la fabrication de bombes, des ceintures explosives, des pistolets mitrailleurs équipés de lunettes infrarouges, des revolvers et des couteaux.
Selon les estimations des services de sécurité marocaines, 1500 citoyens ont rejoint les rangs du groupe terroriste Daech. 167 cellules terroristes, dont 46 étaient liées à Daech, ont été démantelées depuis 2002 au Maroc.
Bassin du lac Tchad : plus de 11 millions de personnes ont besoin de l'aide humanitaire (ONU)
«Plus de 11 millions de personnes ont besoin des aides urgentes dans le bassin du lac Tchad dont plus de sept millions sont menacées par une sévère insécurité alimentaire » ont déclare les agences de l’ONU et les ONG actives pour les affaires humanitaires.
Cité par l’agence Xinhua, le coordinateur régional humanitaire de l’ONU pour le Sahel, Toby Lanzer a fait cette déclaration à l’occasion d’une conférence de presse, sur l’insécurité alimentaire grave qui touche la région.
« Une large partie de la population vit une situation très complexe et instable »,a-t-il prévenu.
Cette situation critique n’a pas seulement pour l’origine la sécheresse, mais les violences liées aux actions des extrémistes armés de Boko-Haram actifs au Nigeria, au Cameroun et au Tchad. Ce conflit qui a fait, selon l’ONU, près de 2 millions de déplacés en sept ans.
“En ce moment, nous savons qu’il y a 515 000 enfants à travers la région du lac Tchad, qui sont soit en train soit sur le point de souffrir d’une malnutrition grave et sévère. S’ils ne reçoivent pas l’aide dont ils ont besoin à temps, ils mourront”, a insisté le coordinateur humanitaire de l’ONU pour la région du Sahel, Toby Lanzer, cité par Euronews.
Selon l’ONU,le besoin de plus d’un milliard de dollars afin de fournir une aide humanitaire à la population vivant dans la région en 2017 est nécessaire.
Interdiction d'entrer aux Etats-Unis : pourquoi ces pays musulmans et pas d’autres?
Gambie : le président Barrow est arrivé à Banjul
Le jeudi 26 janvier 2017, le nouveau président gambien, Adama Barrow, est rentré en Gambie depuis le Sénégal, où il s’était réfugié 15 jours auparavant. L’ex-président Yahya Jammeh, quant à lui, a déjà quitté la Gambie pour la Guinée équatoriale, le samedi 21 janvier 2017.
Selon le journal français Le Monde, Adama Barrow a reçu un accueil chaleureux dans son pays.
C’est en décembre 2016 qu’une crise a éclaté dans ce petit État d’Afrique de l’Ouest, après que le président sortant Yahya Jammeh a refusé de reconnaître sa défaite lors de la présidentielle.
Toute l’Afrique de l’Ouest s’est alors mobilisée, en recourant à la fois aux moyens diplomatiques et à la pression militaire pour que Yahya Jammeh quitte le pouvoir.
Il faut néanmoins préciser que le nouveau président, Adama Barrow, n’a pas d’expérience politique. Cet agent immobilier de 51 ans devra dans les jours qui viennent former un nouveau gouvernement. Choisi par une coalition de 7 partis de l’opposition gambienne, Barrow, qui n’est pas considéré comme très charismatique, devra aussi être formé à l’art de la communication politique, car les experts politiques gambiens ont relevé chez lui beaucoup de propos contradictoires.
La population gambienne, pays de deux millions d’habitants, espère que Barrow parviendra à relancer l’économie pour éviter entre autres l'hémorragie migratoire vers l’Europe.
L’Union européenne, qui avait suspendu il y a peu une aide de 150 millions d’euros en raison de la crise, va, semble-t-il, être amenée à réinjecter une somme similaire pour que le nouveau gouvernement puisse commencer à lancer des projets de développement.
Il est dit que cette somme sera consacrée dans un premier temps à réformer l’armée, qui constitue une menace pour le nouveau président rentré dans son pays sous la protection d’une brigade de gendarmes sénégalais mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO), laquelle a pris dimanche le contrôle militaire de Banjul.
Prisons secrètes ou cimetière des ressortissants étrangers ?
Aucune circonspection pour les trafiquants en tout genre dans un pays sans gouvernement.
Tout passe par le réseau du commerce illégal : drogues, êtres humains et maintenant des prisons secrètes. Quand le chat n'est pas là, les souris dansent et c'est précisément ce qui se passe en Libye. Un pays devenu la scène des pires délinquances : narcotrafic, captures et enlèvements en échange de rançons. Voici en gros ce qui se passe dans ce pays.
Le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme a dévoilé l'existence des prisons secrètes en Libye, dirigées par des trafiquants d'être humain et des cartels de drogue.
Le quotidien britannique Al-Quds al-Arabi citant le président de l’Observatoire tunisien des droits de l’homme, Mustapha Abdelkebir a fait état de l'existence de centres de détention clandestins en Libye, dirigés par les trafiquants de drogue et d'être humain.
"L'absence de gouvernement dans ce pays multiplie le nombre des prisons secrètes ou des centres de détention arbitraires qui sont sous le contrôle des cartels de drogue et des trafiquants d'être humain. Enlevant des ressortissants étrangers, les membres de ces groupes demandent une rançon aux responsables de ces pays si bien que ces groupes délinquants ont kidnappé l'an dernier des ressortissants tunisien, égyptien, algérien et italien avant de demander des rançons colossales aux responsables de ces pays", a-t-il fait savoir.