تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre extrémiste israélien était en visite ce mercredi 24 août à Sotchi en Russie.

Benyamin Netanyahu qui s’est entretenu avec le président russe, Vladimir Poutine à propos de la crise syrienne, n’a pas manqué, comme c’était tant attendu, de réitérer ses allégations anti-iraniennes lors des discussions.

Le représentant permanent de la Russie à l'ONU, Vassili Nebenzia (Archives)

Mais les propos répétitifs et iranophobes de Netanyahu se sont heurtés quelques heures après à l’opposition russe.

Le Premier ministre israélien, à qui la coopération Irano-russe dans la lutte anti-terroriste ne plaît guère, a de nouveau affiché chez Poutine, son mécontentement face au travail en tandem Damas-Téhéran faisant une fois de plus de l'Iran une menace internationale. L’idée rejetée d’ailleurs par le Président russe.

Israël, inquiet "de la montée en puissance régionale de l'Iran", a qualifié le renforcement de la présence iranienne en Syrie de "menace" pour "le monde entier". Mais Moscou a soutenu le rôle « constructif » de l’Iran en Syrie avant de réitérer la nécessité pour la Russie d'une coopération étroite avec l’Iran au sujet de la crise syrienne et de la lutte anti-terroriste.

« Moscou est conscient des positions israéliennes envers l’Iran » a déclaré le représentant permanent de la Russie à l'ONU, Vassili Nebenzia avant de qualifier de « constructif » le rôle de l’Iran en Syrie.

S’exprimant devant les journalistes, Nebenzia revient sur les négociations d’Astana pour la paix en Syrie pour annoncer que ces pourparlers ont avancé grâce aux efforts russes, turcs et iraniens.

« Un accord sur la mise en place de zones de "désescalade" permettant un cessez-le-feu durable en Syrie, étaient le fruit de ces efforts. » a-t-il expliqué.

S’attardant toujours sur l’étroite coopération Moscou-Téhéran à cette fin, le haut diplomate russe a déclaré que cette collaboration vise à mettre fin au conflit armé syrien. Le Premier ministre israélien a jugé "très importants" les efforts conjoints internationaux visant à vaincre Daech, sans pourtant évoquer les interventions aériennes de son armée contre les militaires syriens en lutte dans la région contre les terroristes.

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a exprimé par communiqué sa déception quant à au gel de l’aide économique et militaire des États-Unis à l’Égypte.

« Cette décision est due à une erreur de jugement dans les relations stratégiques entre nos deux pays. Nous demandons aux États-Unis de revoir son programme d’aide en reconsidérant son importance pour les intérêts de nos pays », lit-on dans le communiqué.

En raison du gel de l’aide américaine au Caire, la rencontre entre le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry et Jared Kushner, gendre et très proche conseiller de Donald Trump, a été annulée.

Selon Reuters citant deux sources anonymes, les États-Unis ont bloqué une aide militaire estimée à 95,7 millions de dollars et décidé de retarder l’octroi de 195 millions de dollars, faute d’un progrès dans le dossier des droits de l’homme et des principes de la démocratie en Égypte.

Les sources bien informées ont déclaré que Washington était sceptique quant au changement de position du Caire envers les libertés civiques et à la nouvelle loi qui régit les organisations non gouvernementales.

La Maison-Blanche et le département d’État n’ont pas encore émis de déclarations.

En Libye, les terroristes de Daech ont pris d’assaut une position de l’Armée nationale libyenne, décapitant onze personnes.

Les terroristes de Daech ont attaqué, ce mercredi 23 août, une position de l’Armée nationale libyenne (ANL), loyale à Khalifa Haftar, à 500 kilomètres de Tripoli. Lors de cet assaut, les terroristes ont décapité neuf militaires et deux civils.

Cette attaque a été confirmée par le colonel Ahmed al-Mesmari, un porte-parole de l’ANL.

La Libye est dirigée par deux pouvoirs : le Congrès général national (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et la Chambre des représentants à Tobrouk, soutenue par le maréchal Haftar.

Chassés de son principal fief à Syrte, les terroristes de Daech restent actifs en Libye, surtout dans le sud et l’est du pays.

En réaction aux récentes déclarations de Moubarak al-Fadil al-Mahdi, ministre soudanais de l’Investissement et chef du parti national Umma, concernant la normalisation des relations avec Tel-Aviv, le vice-Premier ministre et ministre de la Culture et de l’Information du Soudan, Ahmed Bilal Osman, a affirmé que son pays n’avait pas du tout l’intention de normaliser ses relations avec Israël.

« La prise de position du gouvernement soudanais reste immuable et nous n’avons pas décidé de normaliser nos relations avec Israël », a affirmé Ahmed Bilal Osman à Al-Mayadeen.

« Nous avons organisé une réunion avec la participation de tous les groupes soudanais. L’une des décisions prises à l’unanimité a été celle de la non-normalisation des relations avec le régime israélien », a-t-il poursuivi.

« Les déclarations de Moubarak al-Fadil al-Mahdi sont des opinons personnelles et n’ont rien à voir avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Moubarak al Fadil al Mahdi avait prétendu qu'une normalisation avec Israël pourrait favoriser les intérêts du Soudan.

L’ambassadeur de Russie, au Soudan, Mirgayas Chirinsky, a été retrouvé mort, le mercredi 23 août, dans sa résidence privée. L'hypothèse d'un assassinat ne pourrait pas être écartée, après l'assassinat l'an dernier de l'ambassadeur russe en Turquie.  

Son décès « dans la piscine de sa résidence » a été confirmée dans un communiqué par le ministère russe des Affaires étrangères. Aucune infirmation n’est encore communiqué à propos des causes et des circonstances de sa mort alors que le communiqué n'indique que des problèmes d'hypertension dans son carnet de santé. 

L`ambassadeur russe au Soudan retrouvé mort dans sa piscine

Il s'agit du deuxième décès d'un ambassadeur russe en l'espace de quelques mois, le premier étant celui de l'ambassadeur de Russie en Turquie, assassiné par un terroriste takfiriste turc en décembre 2016 alors qu'il prononçait un discours dans une galerie d'art d'Istanbul.

L’incident intervient en tout cas au pire moment pour le gouvernement de Khartoum, impliqué intensément dans des efforts destinés à le rapprocher de la Russie. Le président soudanais Omar Hassan Al-Bachir se rendra d'ailleurs en Russie en automne prochain (septembre ou octobre), sur invitation de son homologue Vladimir Poutine. Un comité de consultation politique entre le Soudan et la Russie a aussi commencé ses travaux à Moscou.Il s’agit de la sixième réunion du comité ministériel de consultation politique entre les deux pays.  

Le Soudan est pour le renforcement des coopérations militaires avec la Russie, et considère le pays comme son premier partenaire militaire.Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays pour l’achat des avions de chasse et de ligne russes. Un accord de vente d'armes russe est également en vue entre Moscou et Khartoum.

Les civils bloqués dans la ville syrienne de Raqa, fief du groupe Daech, sont pris au piège dans un "labyrinthe mortel" en raison des combats intenses et les raids aériens visant à chasser les insurgés, assure jeudi Amnesty International.
L'ONU estime jusqu'à 25.000 le nombre de civils présents dans la ville, alors que des dizaines de milliers d'autres ont fui, bravant les tireurs embusqués de Daech et les mines.

"Alors que la bataille pour arracher Raqa à Daech s'intensifie, des milliers de civils à l'intérieur sont pris au piège dans un labyrinthe mortel où ils sont sous le feu de toutes parts", assure une conseillère pour les situations de crise à Amnesty, Donatella Rovera.

"Les FDS et les forces américaines doivent redoubler d'efforts pour protéger les civils en évitant notamment des frappes aveugles et disproportionnées et en créant des routes de sortie sécurisées", ajoute Mme Rovera. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a recensé la mort de 167 civils par les raids de la coalition internationale dirigée par les États-Unis depuis le 14 août.

La coalition a également reconnu que le nombre de ses raids avait augmenté à Raqa. Amnesty a critiqué les méthodes d'enquête de la coalition américaine qui, selon l'ONG, évite de se rendre sur place et n'interroge pas des témoins. "Se baser sur une méthodologie aussi restreinte conduit la coalition américaine à écarter la majorité des rapports, jugés 'non crédibles' ou peu concluants, et par conséquent à affirmer que les victimes civiles ne représentent que 0,31% des (morts) dans l'ensemble des raids", assure le rapport de l'ONG.
 

En protestation contre les exercices militaires Washington/Séoul, Pyongyang a mené une simulation d’attaque balistique sur l’île de Guam qui est l’hôte des bases militaires américaines dans le Pacifique.

Dans une vidéo de simulation mêlant images de lancement de missiles et graphiques numériques, la Corée du Nord a présenté sa vision d’une frappe de l’île de Guam.

Le commentaire qui accompagne les images appelle les Américains à « vivre dans une crainte perpétuelle ».

« Les missiles Hwasong-12 les tortureront jour et nuit, car l’heure de leur lancement est inconnue. Les Américains vont trembler de peur », indique le commentaire, le tout sous une musique épique.

À la fin de cette vidéo, on voit le président américain Donald Trump et son adjoint Mike Pence entourés de flammes dans un grand cimetière avec des tombes aux croix toutes identiques.

Le leader nord-coréen Kim Jong-Un à Pyongyang en novembre 2015. ©AFP 

L’île stratégique de Guam, où sont installés au moins 6.000 militaires américains, est devenue le centre des tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. Elle est située à 3.500 km de la Corée du Nord et elle compte également une population civile de près de 160.000 personnes. Avec une superficie de 544 km², elle est considérée comme l’une des régions stratégiques des États-Unis en Asie de l’Est. Washington envisage de multiplier par deux, en dix ans, le nombre de ses militaires stationnés sur cette île. Elle a une très grande importance pour les États-Unis puisqu’elle leur permet de contrôler la péninsule coréenne et la mer de Chine. Elle abrite également la base aérienne US d’Andersen et la base navale d’Apra Harbor.

Selon certains rapports, l’Amérique a déployé un système de défense antimissile sur cette île pour faire face à une éventuelle attaque nord-coréenne. Certains prétendent que ce système est capable de détruire les missiles à courte et à moyenne portée avant qu’ils ne touchent leur cible.

Mais la question qui se pose est de savoir jusqu’où iront les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. Est-ce que les menaces américaines vont contraindre Pyongyang à frapper l’île de Guam ? Ou bien, l’île de Guam va-t-elle être le point de départ de la troisième Guerre mondiale ?

En Iran, un soldat et un Bassidji (membre de la Force de mobilisation populaire) ont perdu la vie lors d’une attaque d’individus armés.

Ce mardi 22 août au matin, des individus armés ont pris d’assaut le bâtiment de la sous-préfecture du canton de Pishin, appartenant au district de Sarbaz, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan.

Sans tenir compte des avertissements des forces de sécurité, les assaillants ont ouvert le feu et tenté de pénétrer dans le bâtiment, mais leur assaut a été finalement neutralisé, grâce à la vigilance des forces de sécurité et ils ne sont pas arrivés à entrer dans le bâtiment.

Un soldat des forces de l’ordre et un jeune Bassidji ont été tués par les assaillants.

Le commandant des forces de l’ordre de la province du Sistan-et-Baloutchistan a tout de suite ordonné la formation d’une équipe composée de forces de sécurité et de commandos, pour identifier et arrêter les auteurs de cette attaque.

 

 

Le Premier ministre libanais a prôné l’essor des relations Téhéran-Beyrouth.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a reçu, ce mardi 22 août à Beyrouth, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé du département arabo-africain Hossein Jaberi Ansari.

Lors de cette rencontre, où était présent l’ambassadeur d’Iran au Liban Mohammad Fathali, Saad Hariri et Hossein Jaberi Ansari ont discuté des relations bilatérales irano-libanaises et des évolutions en cours au Liban et au Moyen-Orient.

Hossein Jaberi Ansari a déclaré que la République islamique d’Iran était disposée à élargir ses relations, sur tous les plans, avec le Liban.

Il a ajouté que le dialogue, le partenariat et la coopération restaient les solutions pouvant apaiser les crises sévissant dans la région. 

« Le Liban est un bon exemple à suivre en matière de coexistence pacifique et de cohésion nationale », a-t-il indiqué.

De son côté, le Premier ministre libanais Saad Hariri s’est dit en faveur de l’élargissement et de la consolidation des relations Téhéran-Beyrouth :

« Les récents acquis du gouvernement libanais relèvent du dialogue et de la coopération entre divers partis politiques du Liban et nous sommes bien résolus à poursuivre cette approche. »

Évoquant l’impartialité du Liban vis-à-vis des conflits en cours dans la région, Saad Hariri a averti qu’Israël et le terrorisme représentaient deux menaces sérieuses contre le Liban, voire l’ensemble du Moyen-Orient.

Confirmant les propos de Saad Hariri, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que la nécessité de lutter contre ces deux menaces contribuerait à l’essor de la coopération irano-libanaise sur le plan régional.

En visite à Beyrouth depuis le lundi 21 août, Hossein Jaberi Ansari s’est entretenu, jusqu’ici, avec le président Michel Aoun, le président du Parlement Nabih Berry, le ministre des Affaires étrangères Gebran Basil, le secrétaire général du Hezbollah Seyyed Hassan Nasrallah et le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt.

mercredi, 23 août 2017 08:09

« L’islam est une belle religion »

L’ancien capitaine de l’équipe de France de football Patrice Evra a délivré un hommage à la religion musulmane sur son compte Instagram. Trois jours après les attentats en Catalogne, Patrice Evra a choisi de défendre l’islam contre les amalgames.
« Je parle six langues et ai été élevé en tant que catholique, mais je tiens aussi à apprendre des autres religions. (...) En ce moment, j'apprends l'islam et lis le Coran. Plus je grandis, plus je me pose des questions, je crois en Dieu, je crois en Jésus, alors pourquoi je ne devrais pas croire au prophète Mohammed (sic) », déclare-t-il en anglais. Il dénonce le fait que « certaines personnes utilisent la religion pour créer la guerre ou tuer des innocents partout dans le monde. Certaines personnes sont manipulées par une vision déformée de la religion, certains dirigeants, certains médias veulent créer de la haine autour de certaines religions ».
 
« Stop à la haine, cessons d'avoir peur de choses que nous ne connaissons pas »
« Avant de juger une personne ou une religion, apprenez-en davantage », conseille le quadruple finaliste de la Ligue des champions. Il ajoute ensuite que « l'islam est une belle religion, il s'agit de paix, il s'agit de s'aider les uns les autres. Nous devons arrêter de lire les médias. Dieu ne nous a pas créés pour tuer des personnes innocentes ». 
 
Patrice Evra raconte qu’il a travaillé dur pour jouer au football et venir en soutien à 400 enfants au Sénégal, son pays natal. Il dit ne pas vouloir de compliment pour cela mais qu’il sait ce qu’il aura « laissé sur cette planète » et suggère que « devenir le meilleur homme possible » est « la religion parfaite ». « Etre religieux, ce n'est pas seulement prier, c'est aussi une manière de se comporter », précise-t-il. Le joueur de l’Olympique de Marseille conclut en affirmant qu’il ne s’agit que de son opinion et que « le monde a besoin de plus d’actes que de mots sages ».
saphirnews