تقي زاده

تقي زاده

Selon le site d'information Al Joumhouria, le co-président du Parti démocratique des peuples (HDP), Selahattin Demirtas, en prison depuis novembre 2017, a écrit au président Erdogan que "le vrai terroriste sera dévoilé bientôt".

"Tout le monde sait qui est terroriste", a prétendu Demirtas, dans une lettre ouverte au président turc Recep Tayyip Erdogan.  

Dans cette lettre, le leader du principal parti prokurde, interpelle Erdogan: "Depuis 8 mois, vos procureurs et les juges à vos ordres n’ont pas trouvé la moindre preuve sur le fait que pendant les émeutes du 6-8 octobre à Kobané, j’aurais appelé le peuple à descendre dans la rue et l'aurait incité au sabotage. Si vous en avez la preuve, remettez-la à vos procureurs qui cherchent désespérément."

"En avançant un verdict, avant même que mon procès n'ait commencé, selon lequel je serais un terroriste, vous avez rendu tous les jugements prochains insensés et inutiles. Je vous présente mes vives remerciements, a-t-il ajouté. Tôt ou tard, je serai devant les juges. Là-bas, le terroriste et l'assassin seront démasqués devant l’opinion publique."

A noter que le président Erdogan, interrogé sur le sort de Salahattin Demirtas lors d'une conférence de presse au terme du sommet du G20 à Hambourg, avait répondu: "C'est un terroriste, un terroriste qui a poussé mes frères kurdes dans la rue et a fait tuer 53 frères kurdes par d’autres Kurdes. Ceci n’est qu’un seul de ses crimes. Il est actuellement en cours de jugement. Nous nous soumettrons au verdict de la justice."

Pour la première fois, les États-Unis ont déployé leur bouclier antimissile dans la région Baltique.

La Lituanie a accueilli, lundi 10 juillet, le système de défense antimissile américain sur son territoire.

Le déploiement du bouclier antimissile américain dans les pays baltes vise à contrer la «suprématie» russe dans la région, selon un rapport publié par Reuters.

La batterie de la défense aérienne Patriot a été installée lundi dans la base aérienne de Šiauliai en Lituanie, a annoncé le ministre lituanien de la Défense, Raimundas Karoblis.

Au sujet des manœuvres militaires de l’Otan prévues mardi 11 juillet dans la région, il a déclaré que «les missiles peuvent être déployées partout où il est nécessaire».

Qualifiant d’ « importants » ces missiles, il a déclaré que la Lituanie a accueilli ce système «car la défense anti-aérienne constitue l’un des défis auquel est confronté le pays».

«Pour combler ce manque, nous comptons sur le soutien de nos alliés européens», a-t-il conclu.

Le croiseur Hue City et le destroyer Carney de la marine américaine sont arrivés dans la ville portuaire d’Odessa, située au sud de l’Ukraine sur les rivages de la mer Noire.

Deux navires américains, le croiseur CG66 Hue City et le destroyer DDG64 Carney, viennent d'entrer dans le port d'Odessa en vue de prendre part aux manœuvres navales Sea Breeze (Brise de mer) 2017 avec des militaires de plusieurs autres pays, a annoncé le média local Doumskaya.net.

Auparavant, il avait été annoncé que trois navires turcs, y compris un sous-marin, étaient arrivés à Odessa, et deux avions militaires appartenant à des pays membres de l'Otan avaient atterri dans l'aéroport de la ville.

En outre, le gouvernement américain a envoyé un avion de lutte anti-sous-marine Boeing P-8 Poseidon et quelque 800 marins et fusiliers marins.

La flotte russe de la mer Noire va surveiller en permanence l'entraînement naval Sea Breeze 2017, a fait savoir à Sputnik une source officielle en Crimée. Cela comprend la reconnaissance aérienne, les escortes navales, etc.

Les manœuvres Brise de mer se dérouleront en mer Noire du 10 au 22 juillet. Outre l'Ukraine et les États-Unis, 17 autres pays vont y participer, dont la Belgique, la Bulgarie, la France, le Royaume-Uni et la Turquie.

Avec Sputnik 

292 Égyptiens accusés d’avoir créé 22 bandes terroristes affiliées à Daech et d’avoir planifié l’assassinat du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, ont été déférés devant le tribunal militaire de l’Égypte.

Cette nouvelle vient s’ajouter à celle annonçant la fin des enquêtes entreprises à ce sujet, qui ont duré plus d’un an. Des aveux ont ainsi été extirpés de 66 des inculpés, à propos de la création du groupuscule Wilayat Sinaï, branche du groupe terroriste Daech dans la péninsule du Sinaï, du nombre des membres de cette organisation, de son financement et des noms de certains de ses membres.

Vers la fin du mois de mars, le parquet général égyptien avait renvoyé ce dossier devant le tribunal militaire.

Les enquêtes réalisées sous la supervision du juge Khalid Ziya ont révélé que le groupe Ansar Beit al-Maqdis et ses membres avait prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi. C’est ainsi que cette région a été gangrenée par le groupe terroriste Daech. Les membres de ce groupuscule égyptien ont profité de l’appui de leurs confrères daechistes pour multiplier les attaques contre les forces de sécurité et les postes de contrôle frontaliers du Sinaï.

L’enquête montre également comment des projets d’assassinat du président égyptien al-Sissi avaient été pensés et conçus séparément par deux bandes terroristes : le premier plan consistait à assassiner le président lorsqu’il irait accomplir le pèlerinage en compagnie de Mohammed ben Nayef et le deuxième aurait été mis à exécution par six de ses gardes du corps pendant qu’il traverserait la rue.

Le Ghana, un pays d’Afrique de l’Ouest, a réussi ce samedi 8 juillet à placer son premier satellite en orbite autour de la Terre.

Ghansat-1, conçu par des étudiants de l’Université All Nations de Koforidua, a été lancé depuis une base internationale dans l’espace.

« Désormais, le gouvernement mènera plusieurs activités dans l’espace. Il enseignera à la prochaine génération comment utiliser cette nouvelle technologie au profit de ses activités régionales », a déclaré à la chaîne BBC le directeur de ce projet.

« Ce satellite dispose d’appareils capables de prendre des photos du Ghana et de fournir des informations sur ses zones côtières et son environnement », a-t-il ajouté.

La réalisation de ce projet scientifique a duré 2 ans et coûté 50 000 dollars. Il a pu être mené à bien grâce à l’aide de l’Organisation spatiale de la mégalopole japonaise. 

Le procès devant un tribunal militaire israélien du militant palestinien et fondateur d'une ONG des droits de l'Homme Issa Amro, accusé d'incitations à la violence, a débuté dimanche, a constaté une journaliste de l'AFP.
Amnesty International avait qualifié en novembre de "sans fondement" les accusations portées contre Issa Amro, fondateur de l'ONG "Youth against Settlements" (La jeunesse contre les colonies) à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.

Les audiences de son procès ont débuté devant le tribunal militaire israélien d'Ofer en Cisjordanie avec la comparution de deux soldats. Mais le tribunal a décidé de reporter la suite de la procédure au 22 octobre.

En juin 2016, les autorités israéliennes avaient présenté 18 chefs d'accusation contre lui, selon Amnesty.

Comparaissant libre, ce militant de 37 ans a affirmé aux journalistes que ce procès était une "farce" et qu'il n'avait aucune confiance dans la justice militaire israélienne.

Son avocate Gaby Lasky a déclaré que "les militaires israéliens ne vont pas arrêter les manifestations non-violentes avec des armes, c'est pourquoi ils criminalisent la liberté de parole et de manifestation".

Un porte-parole de l'armée israélienne a pour sa part dit que l'accusation disposait de preuves sur la participation de Issa Amro à "des émeutes, des attaques contre des soldats, des appels à la violence et à empêcher les forces de sécurité de faire leur travail".

Deux soldats ont présenté leur témoignage sur des manifestions ayant eu lieu le 26 février 2016.

Issa Amro et Farid Al Atrash, un autre militant palestinien, sont accusé d'avoir "'incité à la violence" lors de cette manifestation.

"Nous avons prouvé qu'il ne s'agissait pas d'une manifestation illégale et violente et on ne peut pas considérer que des slogans contre l'occupation israélienne constituent des incitations" à la violence, a affirmé Me Lasky.

"Si Issa Amro est déclaré coupable, nous le considérerons comme un prisonnier de conscience", avait pour sa part annoncé il y a quelques mois une responsable d'Amnesty, Magdalena Mughrabi.
 
Le chef de l'opposition turque doit boucler dimanche sa "marche pour la justice", menée depuis le 15 juin d'Ankara à Istanbul pour protester contre l'incarcération d'un élu de sa formation, et s'adresser à la foule lors d'un rassemblement géant devant une prison près d'Istanbul.
Kemal Kiliçdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a effectué à 68 ans une marche de 450 km de la capitale turque jusqu'à Istanbul, pour dénoncer la condamnation à 25 ans de prison du député Enis Berberoglu, reconnu coupable d'avoir fourni au quotidien d'opposition Cumhuriyet des informations confidentielles.

Cette initiative s'est transformée en une marche rassemblant des milliers d'opposants au président Recep Tayyip Erdogan. Les soutiens de M. Kiliçdaroglu l'ont comparée à la célèbre "marche du sel" de Gandhi en 1930 contre le pouvoir britannique en Inde.

Le président Erdogan, lui, a accusé M. Kiliçdaroglu de se ranger du côté des "terroristes" et l'a même mis en garde contre une possible convocation judiciaire.

Kemal Kiliçdaroglu, qui avançait sans insigne partisane et avec "Justice" comme seul mot d'ordre, est entré dans Istanbul vendredi, rallié par une foule croissante de dizaines de milliers de participants et applaudi dans la rue et aux fenêtres par de nombreux spectateurs du cortège.

Il devait finir cette marche seul dimanche, selon ses déclarations à la presse.

Des milliers de personnes sont ensuite attendues à un rassemblement prévu à Maltepe, un district d'Istanbul, devant la prison où est incarcéré depuis le 14 juin Enis Berberoglu, ce qui pourrait constituer l'une des plus grandes manifestations de protestation depuis celles de 2013 contre M. Erdogan.

"Je ne veux rien d'autre lors de ce rassemblement que des drapeaux (turcs), des bannières réclamant la justice et des posters d'Ataturk", le père fondateur de la République turque moderne et laïque", a prévenu M. Kiliçdaroglu.

Le groupe de réflexion israélien, Begin-Sadat pour les études stratégiques a écrit que les tirs de missiles du 18 juin dernier du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) en direction des positions de Daech dans la province syrienne de Deir ez-Zor avaient montré que l’Iran était en mesure de s’imposer jusqu’à des centaines de kilomètres loin de ses frontières.

« Par ses frappes anti-Daech à Deir ez-Zor, l’Iran a fait une démonstration de force », a écrit le groupe de réflexion israélien Begin-Sadat, affirmant qu’après les attentats terroristes du 7 juin à Téhéran, revendiqués par Daech, la RII avait promis de venger ses morts.

 

Elle a répliqué aux attaques de Daech en lançant des missiles contre ses positions à Deir ez-Zor, faisant ainsi une démonstration de sa force balistique pour prouver qu’elle est sur un pied d’égalité avec la Russie et les États-Unis.

L’Iran est capable d'imposer sa puissance à des centaines de kilomètres de ses frontières et il a une volonté de fer pour résoudre la crise syrienne en se servant de sa propre force dans la région. Autrement dit, les tirs avec succès des missiles balistiques « Zolfaghar » par l’Iran témoignent d’un changement sur le champ de bataille.   

Le missile iranien "Zolfaghar". ©Tasnim News

 

Le missile « Zolfaghar » est une nouvelle version de la gamme des Fateh-110, d’une portée de 700 km, en passe d’entrer au sein des armées du monde.

Ce type de missile de haute précision est déjà utilisé par les armées russe et chinoise et commence à être utilisé au sein des institutions militaires occidentales.

Lorsqu'une cible peut être atteinte sur simple pression d'un bouton à des centaines de kilomètres de loin, il n’est plus nécessaire d'envoyer des avions de chasse avec des pilotes sur le terrain en dépensant 100 millions de dollars.

« La prédominance des forces terrestres et aériennes est en état de disparition. Désormais, les pays tels que l’Iran et la Corée du Nord investissent dans leur capacité balistique pour assurer leur sécurité », a écrit le cercle de réflexion israélien Begin-Sadat. 

dimanche, 09 juillet 2017 10:28

Manœuvres multinationales au Tadjikistan

Les États-Unis, le Pakistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et la Mongolie tiendront, dès cette semaine, des manœuvres conjointes baptisées « Opération RC17 » au Tadjikistan. Le Kazakhstan ne sera qu’observateur.

Cet exercice conjoint présidé par le ministère tadjik de la Défense aura lieu du 10 au 23 juillet. Plus de 200 militaires y participeront.

Il se déroulera avec le feu vert des Nations unies et dans le but de combattre les terroristes et de faire des exercices en vue du maintien de la paix et de la stabilité à l’échelle régionale.

Outre cela, les militaires américains et tadjiks organiseront également des manœuvres conjointes dans la région de Fakhrabad.

Depuis 2001, les exercices militaires conjoints de ces cinq pays (États-Unis, Pakistan, Kirghizistan, Tadjikistan, Mongolie) se tiennent chaque année dans l’un de ces pays.

Les précédentes manœuvres ont eu lieu dans l’État du Massachusetts aux États-Unis.

D'ici au 14 juillet, une délégation d'imams venus de toute l'Europe sillonnera les récents théâtres d'attentats, de Berlin à Saint-Etienne du Rouvray, pour porter un message de paix.Des imams français, mais aussi d'autres pays européens, ont lancé samedi à Paris une "marche contre le terrorisme" qui doit les mener en car en Allemagne et en Belgique.
 
Ils n'étaient qu'une trentaine samedi au départ des Champs-Elysées mais ils espèrent "lancer un mouvement d'ampleur en Europe". D'ici au 14 juillet, la délégation d'imams se rendra en car dans différents lieux marqués par des attentats: Berlin, Bruxelles, Saint-Etienne-du Rouvray, Toulouse et Nice.
 
Leur message est clair: il ne faut pas "associer les musulmans aux crimes commis au nom de l'islam", a déclaré l'imam Hassen Chalghoumi, à l'initiative de cette marche, soutenue par l'intellectuel Marek Halter.
 
Entouré d'une trentaines d'imams venus de différentes régions de France mais aussi d'Italie, du Portugal ou de Belgique, il a appelé "la société civile à la mobilisation" alors que les attentats jihadistes ont fait ces dernières années des centaines de victimes en Europe et que "7.000 jeunes sont partis en Irak ou en Syrie".
    
Connu pour ses prises de position contre l'islam intégriste et ses rapports d'amitié avec la communauté juive, qui lui valent critiques et menaces, l'ancien imam de Drancy (Seine-Saint-Denis) est largement rejeté par les responsables musulmans.
 
"Pas en notre nom"
Interrogé sur l'absence de fidèles au lancement de cette "marche des musulmans" et sur le rejet de son initiative par le Conseil français du culte musulman (CFCM, organe représentatif et premier interlocuteur du gouvernement), Hassen Chalghoumi a "refusé d'entrer dans une polémique", relevant qu'il fallait interroger les motivations de ceux qui "critiquent l'initiative d'une marche contre les barbares".
    
L'imam de Lisbonne, David Munir, a salué "une initiative historique en Europe". "Certains personnes commettent des crimes au nom de l'islam, nous sommes ici pour dire 'pas en notre nom'. Pas pour dire que l'islam est une religion de paix, ce que vous savez, mais pour dire que nous cherchons ici notre identité, une identité européenne".
    
D'autres ont appelé le gouvernement français à "prendre ses responsabilités" car "les idées extrémistes se nourrissent du malaise social qui existe dans nos banlieues".
bfmtv