
تقي زاده
Kurdistan irakien : le réferundum n'est pas une priorité pour l’opposition
Les deux partis d’opposition dans la région du Kurdistan irakien, l’Union Islamique du Kurdistan (UIK) et Gorran (Changement), ont annoncé leur opposition au référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien prévu en septembre.
Dans un communiqué conjoint émis, le jeudi 13 juillet, les deux partis de l’opposition kurde ont déclaré que la tenue d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien n’est pas une priorité pour eux.
« La priorité est la formation sans condition préalable du parlement pour cette région et la récupération des salaires impayés, et non pas le référendum sur l’indépendance », insiste l’opposition kurde.
Le communiqué fustige également toute tentative d’imposer une décision ou une volonté visant à instrumentaliser le référendum dans l’objectif de servir des fins politiques.
Le parlement régional du Kurdistan irakien a suspendu, il y a quelques années, ses activités.
Le Président de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, a prétendu, mercredi 12 juillet, à l’occasion d’un discours au parlement européen à Bruxelles, que la suspension du parlement et la poursuite de sa présidence à la tête du Kurdistan irakien étaient « une demande des parlementaires kurdes. »
Au Parlement européen, Barzani était venu chercher le soutien au référendum qui risque de déstabiliser la région.
Test réussi de missiles russes
L’armée russe vient de mener avec succès une manœuvre balistique à Astrakhan. Selon Sputnik, les forces terrestres de l’armée russe ont testé dans la région de Koursk et dans le cadre des exercices militaires, le missile « Tochka-U ».
Plus de 500 soldats répartis en groupe de 100 unités militaires et dotés d’une impressionnante quantité d’équipements ont pris part à ces exercices. Tochka-U est un missile destiné à viser les cibles tactiques comme des postes de surveillance, des ponts et des aéroports ennemis. Conçu pour la première fois par les techniciens soviétiques, le missile a été optimisé par la suite. Sa version moderne est capable de transporter des ogives nucléaires, biologiques et chimiques et elle a une portée de 185 kilomètres. Ce genre de missile est également déployé en Syrie.
Les troupes aérospatiales russes avaient mené en juin un test réussi d’un missile antimissile. Il s’agissait d’un missile antibalistique tiré depuis le polygone de Sary Chagan, au Kazakhstan, selon le ministère russe de la Défense. Le système de défense antimissile des troupes aérospatiales russes, ainsi que le confirme le ministère russe de la Défense, protège Moscou et la région russe économique du Centre contre des attaques de missiles balistiques. Il fait également partie des systèmes d’alerte de missiles et de contrôle de l’espace.
Qui pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi ?
Un quotidien saoudien prévoit le remplacement d’Abou Bakr al-Baghdadi par un ex-officier de l’armée de Saddam Hussein.
Le quotidien saoudien Asharq al-Awsat s’est référé aux sources sécuritaires irakiennes pour confirmer la candidature de deux anciens officiers de l’armée du régime de Saddam, Iyad al-Obeïdi et Ayad al-Jumaïli, pour remplacer Abou Bakr al-Baghdadi.
Iyad al-Obeïdi, alias Abou Saleh ou Saleh Haïfa, est un ancien officier haut gradé de l’armée de Saddam qui s’est radicalisé après la chute du régime baathiste en 2003 avant de rejoindre les rangs d’al-Qaïda. Iyad al-Obeïdi, Abou Bakr al-Baghdadi et un certain nombre de commandants de Daech furent détenus ensemble dans la prison irakienne du camp Bucca, gérée alors par les Américains. Abou Bakr al-Baghdadi a ensuite été relâché par les Américains.
Iyad al-Obeïdi est devenu célèbre lorsqu’il a remplacé, en 2015, Abou Muslim al-Turkmeni, qui présidait le conseil militaire de Daech. Iyad al-Obeïdi a été, en même temps, nommé adjoint d’al-Baghdadi.
Ayad al-Jumaïli, alias Abou Abderrahmane al-Ansari, vient de Falloujah. Il fut général au sein du service de renseignement de l’armée de Saddam et est actuellement chargé de la sécurité intérieure de Daech. Ayad al-Jumaïli, lui aussi, était un adjoint d’al-Baghdadi en qui le chef de Daech avait confiance.
La mort d’Abou Bakr al-Baghdadi a été confirmée, ces derniers jours, par plusieurs sources.
Nigeria : au moins 17 personnes tuées dans un quadruple attentat
Un attentat meurtrier a fait des dizaines de victimes, le mercredi 12 juillet, dans le nord-est du Nigeria. La police locale informe que quatre kamikazes se sont fait exploser en même temps dans des quartiers différents de la ville de Maiduguri.
Au moins 17 personnes ont été tuées et 21 ont été blessées dans une série d’explosions près de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, informe Reuters citant un porte-parole de la police locale.
Selon les informations, quatre quartiers différents de la ville ont été attaqués par des kamikazes équipés d’engins explosifs.
Dans le même temps, The Associated Press annonce que 19 personnes sont mortes et 23 autres ont été blessées, indiquant qu’il y a 12 membres des forces de la protection civile parmi les victimes.
D’après l’AFP, qui cite le commissaire de police de l’État du Borno, Damien Chukwu, tous les assaillants étaient des femmes.
Une d’elles est rentrée dans un point d’appui des forces de la protection civile et la bombe qu’elle a déclenchée a tué trois personnes. Une autre s’est fait exploser près d’un distributeur automatique tuant sept personnes.
L’insurrection sanglante de Boko Haram a fait plus de 20 000 morts au Nigeria depuis 2009. Le groupe terroriste a également enlevé plusieurs milliers de femmes, d’enfants et de jeunes hommes, enrôlés de force. Parmi ces femmes et ces filles, certaines sont devenues des esclaves sexuelles ou domestiques, et parfois même forcées à combattre, ou à lancer des attentats-suicides.
Aujourd’hui, la secte Boko Haram a perdu la plupart des territoires qu’elle contrôlait, mais continue de perpétrer des attaques meurtrières au Nigeria et dans les pays voisins, au Niger, au Cameroun et au Tchad.
Source : Sputnik
Le ministre iranien de la Défense: Mattis devrait consulter un médecin
" Le secrétaire à la Défense Vous devriez consulter un médecin; Je pense qu'il avait de la fièvre et délirait ", dit le commandant militaire iranien en référence aux déclarations Mattis selon laquelle l'Iran est pas un pays démocratique et est le facteur le plus déstabilisant au Moyen-Orient.
Dans ses remarques en marge d'une réunion du cabinet iranien, ministre de la Défense a rappelé que le pays perse chaque fois que Washington a tenté d'agir contre l'Iran, directement ou indirectement, le peuple iranien a montré que ne tolère pas le mépris, l'insulte ou la menace de toute puissance mondiale.
Le ministre iranien de la défense a rejeté les déclarations « honteuses » Mattis mardi, porte atteinte à ses vue du droit international, et a souligné que les Américains devraient chercher à résoudre leurs propres problèmes, plutôt que de se mêler des affaires des autres les pays.
Le brigadier-général a également parlé EIIL (Daesh, en arabe) groupe terroriste, alors que l'idéologie de la bande takfiri a perdu toute trace de base rationnelle, donc vous ne trouvez pas l'acceptation partout dans le monde.
Après avoir fait allusion au fait que le Takfiri terroriste perd ses zones de concentration en Irak et dans de nombreuses régions de la Syrie, Dehqan dit que dans le cas où il y a un sérieux sera en mesure d'éliminer les terroristes laissés dans le Moyen Orient.
Ce n'est pas la première fois que Mattis est contre la République islamique d'Iran. Ce qu'il a fait fin mai dernier quand, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CBS, a accusé Téhéran de déstabiliser le Moyen-Orient et de tenter d'assassiner le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir.
Ministère iranien des Affaires étrangères a rejeté ces accusations durement de chef du Pentagone et biffé ces réclamations « fabriquées et dénuées de fondement ».
L'arrêt de l'unique centrale électrique de la bande de Gaza
La bande de Gaza, avec une population de plus de deux millions d'habitants, connaît une grave crise énergétique depuis la mi-avril en raison des conflits entre le mouvement du Hamas, qui contrôle l'enclave, et le président palestinien Mahmoud Abbas sur la question des taxes, imposées par le gouvernement de M. Abbas sur le carburant industriel nécessaire à la centrale.
Les responsables de la société de l'électricité de Gaza ont déclaré que l'enclave, assiégée par Israël pendant plus de dix ans, a besoin d'environ 500 mégawatts d'électricité.
Si les quatre turbines de la centrale électrique fonctionnent normalement, la centrale peut produire environ 80 mégawatts, avec 120 mégawatts reçus d'Israël et environ 30 mégawatts reçus d'Egypte.
Cette situation se poursuit depuis 2007, année à laquelle le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza, où les approvisionnements en électricité des civils ont été souvent coupés.
Depuis avril dernier, Israël a réduit ses approvisionnements électriques à la bande de Gaza à 55 mégawatts, et les lignes électriques égyptiennes sont toujours endommagées en raison de la situation de sécurité au Sinaï.
Il y a deux semaines, l'Égypte a livré environ 4 millions de litres de carburant à Gaza pour rendre la seule centrale électrique opérationnelle, mais le problème de la pénurie d'électricité dans la bande de Gaza n'a jamais été résolu.
Le régime israélien cherche à finaliser un accord gazier avec la Turquie
"Nous déployons d'énormes efforts pour conclure l'accord", a dit M. Steinitz, ajoutant que M. Albayrak pourrait se rendre en Israël cette année.
Des entreprises turques et israéliennes discutent du projet de construction du gazoduc qui permettra d'acheminer du gaz naturel vers l'Europe depuis le gisement de gaz Leviathan, au large des territoires occupés palestiniens, dans la mer Méditerranée, a rapporté Anadolu.
Les deux ministres se sont rencontrés une première fois, à Istanbul, en octobre dernier, en marge du congrès mondial de l'énergie, car leurs régimes avaient l'intention de normaliser leurs liens diplomatiques après une interruption de six ans. En 2010, les forces israéliennes avaient lancé un raid à l'encontre d'un navire turc qui se dirigeait vers la bande de Gaza. Dix passagers turcs avaient trouvé la mort.
Dehqan met en garde les États-Unis contre toute tentative contre l’Iran
En réaction aux récentes déclarations de son homologue américain, le ministre iranien de la Défense a fait savoir que le peuple iranien ne tolérerait aucune menace, aucune humiliation, ni aucun affront de la part de quelque puissance que ce soit, en ajoutant que si les États-Unis et leurs alliés commettaient une action contre l’Iran, ils le regretteraient.
« Chaque fois que les États-Unis ont tenté de commettre une action contre l’Iran, le peuple iranien le leur a fait regretter », a affirmé aux journalistes ce mercredi 12 juillet le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehqan.
« Le secrétaire américain à la Défense ferait mieux de consulter son médecin. Je crois qu’il a de la fièvre et qu’il délire », a déclaré le général Dehqan.
« Daech est devenu une idéologie dépourvue de tout fondement raisonnable », a-t-il précisé.
« Tous les engins dont disposent les forces armées iraniennes sont fabriqués par le ministère de la Défense », a-t-il indiqué.
La Russie ne peut plus faire preuve de patience à l’égard de Washington
En faisant allusion dans un communiqué à la récente tension diplomatique avec les États-Unis, le Kremlin a affirmé que Moscou ne pouvait plus faire preuve de patience à l’égard de Washington.
« Moscou ne peut plus tolérer la tension dans ses relations diplomatiques avec les États-Unis », a annoncé ce mercredi 12 juillet le Kremlin, a rapporté Reuters.
« La Russie à l’intention de se comporter envers les États-Unis conformément au principe de réciprocité », a également affirmé le Kremlin.
Le Kremlin a démenti, aujourd’hui, toute implication dans la rencontre de 2016 entre le fils aîné du président américain Donald Trump et une avocate russe, qualifiant le dernier scandale visant l’équipe de Trump de « feuilleton qui dure depuis trop longtemps ».
« En vertu du droit international, la Russie ne peut plus supporter cette situation et elle se doit d’appliquer le principe de réciprocité », a précisé le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, selon ce rapport.
Pour rappel, en 2016, Washington a expulsé des diplomates russes et saisi les avoirs de l’ambassade de Russie.
« Mais nous nous attendons à ce que nous collègues à Washington fassent preuve d’une volonté politique pour mettre fin aux cas de violation des lois internationales qu’ils ont avoué avoir commis », a poursuivi Peskov.
Le porte-parole russe n’a pas indiqué à quelle date Moscou déciderait des mesures concrètes en représailles à l’expulsion fin 2016 par l’administration américaine de 35 diplomates russes.
Toutefois, « Moscou n’attend aucune concession de la part de l’administration de Trump », a fait savoir Peskov.
Trois accords signés, la coopération ferroviaire irano-italienne renforcée
Les sociétés de chemins de fer de la République islamique d’Iran et de l’Italie ont conclu trois accords en matière de coopération, d’investissement et d’éducation.
Le directeur général du Ferrovie dello Stato Italian (FS), Renato Mazzoncini, et le PDG de la société de chemins de fer de la République islamique d’Iran, Saïd Mohammad-Zadeh, ont signé, ce mardi 11 juillet, un contrat d’un montant d’un milliard deux cents millions d’euros qui prévoit la conception et la construction d’une ligne à grande vitesse reliant les villes iraniennes de Qom et d’Arak. Cette ligne sera longue de 125 kilomètres.
Ce contrat a été signé en marge d’une rencontre entre les deux responsables iranien et italien.
Le deuxième accord ferroviaire a été conclu entre les sociétés de chemins de fer iranienne et italienne et l’Université Elm-o-Sanat de Téhéran. Cet accord prévoit l’établissement des coopérations scientifiques et académiques entre les parties iranienne et italienne.
Le troisième accord a été signé entre l’Université Elm-o-Sanat et une université italienne qui permettra à ces deux établissements de mener des coopérations scientifiques concernant les voies ferroviaires.
Selon M. Saïd Mohammad-Zadeh, le 11e gouvernement iranien a investi un milliard et demi de dollars dans le secteur ferroviaire. Par ailleurs, le Haut Conseil de l’Économie a accepté d’allouer une somme de 7,5 milliards de dollars supplémentaires aux chemins de fer en puisant dans les économies réalisées sur la consommation de carburant.