
تقي زاده
Médias Irak confirme la mort du chef Daesh
Une source anonyme a dit la chaîne irakienne Al-Sumariya Nouvelles que Al-Baghdadi est mort et a veillé à ce que ce groupe extrémiste a confirmé dans une déclaration dans la partie ouest de Mossoul.
Selon la source et la direction du groupe EIIL (Daesh, en arabe) est le choix d'un successeur à son chef tué, et après l'avoir choisi, étaler une déclaration dans laquelle il a informé de sa décision.
Jusqu'à présent, la chaîne a été la seule mort déclarée d'Al-Baghdadi et il n'y a pas eu de confirmation par d'autres Médias.
Victoire à Mossoul célébrée par les Irakiens
Mais le Premier ministre a affirmé plus tard qu'il ne déclarerait officiellement la victoire qu'une fois les dernières poches de résistance nettoyées, des coups de feu et des frappes aériennes étant encore audibles dans l'après-midi.
"Il ne reste seulement qu'une ou deux poches d'insurgés de Daech", a indiqué dans un communiqué M. Abadi.
"La victoire est certaine, et les derniers insurgés sont encerclés (...) c'est une question de temps pour nous avant d'annoncer la grande victoire à notre peuple", a-t-il ajouté.
Lors d'une réunion au quartier général de la police fédérale, dans l'ouest de Mossoul, le Premier ministre avait ordonné plus tôt "d'éliminer les derniers insurgés défaits (...), d'établir la sécurité et la stabilité dans la ville libérée, et de la débarrasser des mines et explosifs", selon son bureau.
La reprise de la deuxième ville d'Irak, principal bastion de Daech, est le plus important succès de Bagdad depuis que le groupe extrémiste s'était emparé en 2014 de vastes portions du territoire.
DE CONNAISSANCE ET DE LA RICHESSE
Imam Ali(as) a répondu une fois à un groupe de dix qui lui ont déclaré : "Nous demandons votre permission pour vous poser une question".
Il a répondu : "Vous êtes en parfaite liberté".
Ils ont dit : «De la connaissance et de la richesse, qui est mieux et pourquoi? Donnez une réponse distincte à chacun. Imam Ali a répondu en dix parties :
1. La connaissance est l'héritage des Prophètes; la richesse est l'héritage des Pharaons. Par conséquent, la connaissance est meilleure que la richesse.
2. Vous devez garder votre richesse, mais la connaissance vous garde. Par conséquent, la connaissance est meilleure.
3. Un homme de richesse a de nombreux ennemis, alors qu'un homme de connaissance a beaucoup d'amis. Par conséquent, la connaissance est meilleure.
4. La connaissance est meilleure parce qu'elle augmente avec la distribution, tandis que la richesse diminue par cet acte.
5. La connaissance est meilleure parce qu'un homme savant est susceptible d'être généreux alors qu'un homme riche est susceptible d'être avare.
6. La connaissance est meilleure car elle ne peut être volée alors que la richesse peut être volée.
7. La connaissance est meilleure parce que le temps ne peut pas nuire à la connaissance, mais la richesse se transforme au cours du temps et s'écroule.
8. La connaissance est meilleure parce qu'elle est illimitée alors que la richesse est limitée et que vous pouvez en tenir compte.
9. La connaissance est meilleure parce qu'elle illumine l'esprit alors que la richesse est susceptible de la noircir.
10. La connaissance est meilleure parce que la connaissance a conduit l'humanité vers notre Prophète pour dire à DIEU «Nous vous adorons comme nous sommes vos serviteurs», alors que la richesse engendrait chez Pharaon et Nimrod la vanité qui les faisait réclamer la tête de Dieu.
Chercher le savoir, la paix et la santé suivront.
"Frères et sœurs, cette information vous est certainement utile pour la valeur qu'elle porte. Vous la partagerez donc sûrement".
La leçon tirée après de cette grande école RAMADAN
journal BINOUR 54.
15 Shawal, au mémoire de La bataille d'Ouhoud
Le mois de Shawwal
L'ÉDUCATION DU COEUR SELON LE HADÎTH
-- L'aveugle est celui dont le coeur est atteint de cécité, car celle-ci ne frappe pas la vue, mais le coeur qui loge dans la poitrine
Moscou envoie un message au secrétaire général du Hezbollah libanais
Un responsable russe, selon des sources libanaises, s’est rendu dans le sud de Beyrouth avant de rencontrer les responsables du Hezbollah libanais.
Le site web libanais An-Nachra a fait part de la visite au Liban d’une autorité militaire russe. Elle a rencontré, lors de sa visite à Dahiya au sud de Beyrouth, des responsables militaire du Hezbollah.
Ce responsable qui a requis l’anonymat a rencontré le secrétaire général Seyyed Hassan Nasrallah et lui a remis le message des dirigeants russes. An-Nachra ne fait aucune allusion au contenu du message. Mais les dirigeants russes ont demandé au Hezbollah de jouer un rôle déterminant dans l’actuelle guerre qui sévit dans la région.
Les autorités libanais n'ont pas encore confirmé l'information.
Les États-Unis veulent de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord
Plusieurs diplomatiques en poste de l'ONU ont fait part des nouvelles tentatives de Washington de soumettre à un vote un projet de résolution du Conseil de sécurité visant à durcir les sanctions contre Pyongyang.
"Les États-Unis ont remis au Conseil de Sécurité un projet de résolution concernant le durcissement des sanctions contre la Corée du Nord", a rapporté l'agence de presse iranienne Fars News, citant deux diplomates de l'ONU.
Les États-Unis ont communiqué leur projet de résolution à la Chine, le plus proche partenaire commercial de la Corée du Nord, et aux trois autres membres permanents du Conseil de Sécurité, la Russie, la Grande-Bretagne et la France.
Le porte-parole de la mission américaine à l'ONU a déclaré ne pas avoir l'intention de s'exprimer dans ce contexte.
Nikki Haley, ambassadrice américaine à l'ONU, a l'intention de mettre aux voix dans les semaines qui viennent un projet de résolution pour durcir les sanctions contre Pyongyang, après son récent test balistique.
Washington prêt à affronter l'axe de la Résistance ?
En Syrie les Américains cherchent un repose pied mais sans trop savoir comment.
L'expert iranien en géopolitique Mohammad Gheysari prévoit une escalade des violences au Moyen-Orient alors que "Daech se trouve sur la pente du déclin en Irak et en Syrie".
"La fin de Daech dans la région poussera les grandes puissances à se rivaliser davantage et cette rivalité se traduira à l'échelle régionale et internationale. La Turquie, très contrariée par la politique prokurde de la Maison Blanche, a presque perdu tout espoir et semble être prête à tout pour assurer ses intérêts. Quant à Damas et ses alliés iraniens et russes, force est de constater qu'ils ont le dessus sur le champ de bataille. En Irak, les forces de Mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) pèsent désormais de tout leur poids, ce qui ne va pas forcément dans l'intérêt des Américains", explique-t-il.
"Les Américains semblent avoir misé tout sur Raqqa. Pourquoi ? Washington n'est pas en mesure d'engager les troupes au sol en Syrie encore moins de réunir les milices présentes sur place dans le cadre d'une force capable de combattre. S'il a choisi Raqqa, c'est pour éviter à combattre l'axe de la Résistance dans l'est syrien. Il est vrai que plusieurs face-à-face ont eu lieu ces derniers mois entre les Américains d'une part et Damas et ses alliés du Hezbollah de l'autre. Ces crashs ont eu pour le théâtre l'est et le sud-est de la Syrie, non loin du fameux point de passage frontalier d'al-Tanf. A vrai dire, aucune partie ne peut avancer dans l'est syrien sans avoir à sa disposition des troupes au sol. Déçu par leurs alliés arabes occupés à s’entre-déchirer (Qatar-Arabie saoudite), le Pentagone ne peut non plus compter sur les mercenaires takfiristes de ces derniers comme contingent au sol.
Or, le scénario le plus pessimiste consisterait à sauver les résidus de Daech en les transférant ailleurs qu'en Syrie et Irak avant qu'ils ne soient complètement anéanti dans ces deux pays. Ces pays pourront être l'Afghanistan et le Pakistan d'après les prédictions des experts."
Selon Gheysari, "cette perspective est particulièrement inquiétante pour l'Iran et la Russie: encerclé par les kurdes dans le nord syrien, Daech a perdu tout contact avec la Turquie. Dans l'est à savoir sur les frontières avec l'Irak, il se heurte aux forces de Mobilisation populaire irakiennes, ce qui lui bloque tout échappatoire dans l'est. Il ne reste à Daech que le passage du sud syrien, limitrophe des frontières jordaniennes et de la province irakienne d'al-Anbar. C'est une province pétrolifère placée sous le protectorat américain à la faveur d'une forte présence militaire. C'est d'ailleurs via cette province que les États-Unis pourraient être tentés par un transfert des terroristes de Daech vers l'Afghanistan. D'ailleurs, Daech s'implante de plus en plus largement en Afghanistan, ce qui cadre bien avec l'objectif non déclaré de Washington: harceler l'Iran sur ses frontières est et la Russie, sur ses frontières sud".
Mais les Américains sont aussi contraints dans leurs manœuvres à Raqqa car les kurdes sont incapables d'élargir leur champ d'action pour s'orienter vers le sud de la Syrie.
En plus, estime Gheysari, "Raqqa n'est pas une ville à majorité kurde et si les combattants des Forces démocratiques syriennes ont réussi à y avancer, c'est en grande partie grâce au soutien logistique et militaire tous azimuts de Washington. Quand bien même les kurdes voudraient jouer le rôle de troupes au sol des Américains dans une éventuelle confrontation militaire avec l'axe de la Résistance à al-Tanf ou à Deir ez-Zor, ils seraient amenés à quitter le nord, soit leurs propres régions, et Ankara n'attend que ce moment pour envahir les villes kurdes du nord de la Syrie".
Les Américains cherchent à s'implanter en Syrie
Selon l'expert, "les États-Unis se sentent plus ou moins pris de court par la rapide disparition de Daech: en Irak, le groupe est en voie d'extinction tout comme en Syrie où il sera très affaibli dans les semaines et mois à venir. La perspective d'une victoire de l'armée syrienne et de ses alliés effraie Washington qui se voit écarté d'emblée du jeu syrien.
Que faire donc ? En l'absence d'une stratégie syrienne claire chez les généraux du Pentagone, les États-Unis continueront à souffler chaud et froid: les prochaines semaines seront riches en péripéties. Un face-à-face direct avec l'axe de la Résistance, est-il la solution ? La trêve conclue avec les Russes et qui inclut le sud-ouest de la Syrie, n'en a pas écarté le risque".