
تقي زاده
Le ministre israélien Lieberman menace l’Iran
Et si l’Iran attaquait Israël en représailles à la frappe israélienne contre la base T4, la riposte de Tel-Aviv serait d’« éliminer Assad ». Pour un régime qui prétendait il y a peu d’avoir pénétré dans le ciel iranien, c’est là un aveu d’impuissance. Israël ne peut plus compter sur sa force aérienne.
En répétant ses précédentes allégations anti-iraniennes, Avigdor Lieberman, ministre israélien de la Guerre, a menacé de faire payer cher au gouvernement syrien si l’Iran lançait une attaque contre le régime israélien, a rapporté Fars News.

Lieberman a déclaré au quotidien israélien Maariv que si Téhéran envisageait de porter préjudice aux intérêts de Tel-Aviv, il rayerait de la carte Damas et Assad.
« Je mets en garde l’Iran contre une telle décision, car Israël est déterminé à aller jusqu’au bout », a prétendu Lieberman.
« Nous contrerons à n’importe quel prix un renforcement de la présence militaire iranienne en Syrie. Si nous acceptons leur présence, cela signifiera que nous aurons déjà accepté la corde autour de notre cou et cela n’aura jamais lieu », a-t-il ajouté.
Ces déclarations interviennent alors que les autres autorités sécuritaires et militaires de ce régime avaient averti, ces derniers jours, que si l’Iran envisageait une riposte à une attaque multinationale contre la Syrie, Tel-Aviv mettrait fin au gouvernement d’Assad.

Hier, mardi 10 avril, Ali Akbar Velayati, conseiller aux affaires internationales du Leader de la Révolution islamique, a affirmé que les crimes commis par le régime de Tel-Aviv, qui a tiré des missiles sur une base aérienne en Syrie, ne resteraient pas sans réponse.
Lundi dernier, Israël a tiré des missiles en direction d’une base aérienne à Homs en Syrie.
Le ministère russe de la Défense avait annoncé que deux avions de combat F-15 israélien avaient tiré huit missiles sur la base aérienne T4 à Homs, dont cinq ont été interceptés par la DCA syrienne, les trois restants faisant 14 morts.
Par ailleurs, certains pays, à la tête desquels les États-Unis, ont annoncé qu’ils étaient en train de préparer une attaque contre les positions du gouvernement syrien.

Aux premières heures de dimanche dernier, les terroristes ont utilisé du gaz chlore contre les civils de la ville de Douma dans la Ghouta orientale de Damas, tuant une centaine de personnes et en blessant des centaines d’autres.
Et ce, alors que le ministère russe de la Défense avait précédemment averti samedi dernier que le groupe terroriste Jaïch al-Islam avait l’intention de faire usage des armes chimiques à Douma.
Le ministère russe a affirmé que les terroristes cherchent à susciter une vague d’émotion au sein de la communauté internationale et à accuser ainsi la Syrie d’attaquer ses citoyens. Les alliés occidentaux et arabes des terroristes pourraient se servir de cette accusation pour justifier une intervention en Syrie.
Crash d’un avion en Algérie : l’Iran présent ses condoléances aux Algériens
L’Iran présente ses condoléances au peuple et au gouvernement algériens pour le crash d’un avion militaire près de l’aéroport de Boufarik, qui a fait au moins 257 victimes.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi a compati à la douleur des familles des victimes.
Peu après son décollage, un avion militaire algérien de transport s’est écrasé, ce mercredi 11 avril au matin, non loin de l’aéroport de Boufarik, à une trentaine de kilomètres au sud d’Alger. Selon un dernier bilan, tous les 257 passagers à son bord ont perdu la vie. L’avion, un Iliouchine 76, s’est écrasé peu après son décollage.
Les victimes comprennent 10 membres d’équipage et 247 passagers, dont la plupart sont des employés de l’armée et des membres de leurs familles, selon le ministère algérien de la Défense.
Syrie : le Pentagone tente de convaincre Trump de mener une attaque limitée
Le quotidien américain The Los Angeles Times a fait paraître le mardi 10 avril un article avec pour titre « Alors que Trump envisage une action militaire contre la Syrie, le Pentagone craint que cela ne mette en péril les soldats russes ». Voici une partie de cet article…
« Alors que les décideurs du Pentagone préparent une éventuelle réponse militaire à une attaque chimique présumée en Syrie, une inquiétude mérite d’être prise en compte : les frappes aériennes américaines pourraient-elles tuer, par inadvertance, des soldats russes en Syrie ? Ce qui risquerait de transformer ce conflit en une confrontation directe entre Washington et Moscou…
Les chances d’un tel incident augmenteraient si le président Trump ordonnait un bombardement d’envergure, impliquant non seulement les missiles de croisière Tomahawk tirés depuis les navires de l’US Navy stationnés au large des côtes — comme il l’avait fait l’année dernière après une autre attaque chimique — mais aussi des bombardiers et d’autres avions de combat pour frapper plusieurs cibles en Syrie, a-t-on appris d’actuels et d’anciens responsables du Pentagone.
Bien que le président Trump ait déclaré qu’il prendrait une décision définitive d’ici 24 à 48 heures, le déclenchement d’une offensive militaire par les États-Unis pourrait être reporté, après que le gouvernement syrien a autorisé les inspecteurs d’armes chimiques à se rendre en Syrie pour mener une enquête sur une attaque chimique qui a fait une cinquantaine de morts dans la ville de Douma, contrôlée par les rebelles, d’autant plus que le Pentagone et les alliés des États-Unis ont besoin d’un temps suffisant pour mobiliser leurs forces militaires.
Il est clair que ni Moscou ni Washington ne veulent un conflit direct en Syrie. Les États-Unis ont environ 2 000 soldats en Syrie, déployés principalement dans le nord du pays où ils soutiennent les troupes kurdes. Le Pentagone utilise une ligne directe depuis sa base aérienne au Qatar pour s’assurer que les avions américains et russes évitent de toute collision dans le ciel syrien.
Un bus transportant des journalistes russes visé par des tirs dans la Ghouta orientale
Trois journalistes russes ont été blessés par des tirs visant leur bus dans la Ghouta orientale.
Un correspondant de la chaîne de télévision NTV, ainsi que des caméramans des chaînes Rossia 1 et Zvezda ont été légèrement blessés lorsqu’ils quittaient la Ghouta orientale en bus, selon le ministère russe de la Défense.
« Un bus transportant des journalistes russes qui avaient réalisé un reportage sur la situation dans la Ghouta orientale, en Syrie, a essuyé des tirs de la part d’inconnus », a fait savoir le ministère.
Les médecins du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont apporté les soins nécessaires aux blessés sur place. Les journalistes sont actuellement en train d’être transportés vers un hôpital pour recevoir d’autres traitements.
Le commandement de l’armée syrienne a annoncé la libération de l’ensemble des localités de la Ghouta orientale le 31 mars dernier. Plus tôt dans la journée de mercredi, l’état-major général des forces armées russes avait estimé que la situation dans la région était revenue à la normale.
Source : Sputnik
Une délégation russe rencontrera Assad à Damas
Une délégation parlementaire russe est arrivée ce mercredi 11 avril 2018 à Damas, capitale de la Syrie.
Dmitri Sablin, député à la Douma (chambre basse du Parlement russe) et coordinateur des relations interparlementaires avec la Syrie, préside cette délégation.
À son arrivée à Damas, il a démenti les fausses informations diffusées par certains médias selon lesquelles le président syrien Bachar al-Assad et sa famille auraient quitté le pays.
La délégation parlementaire russe est arrivée mercredi en Syrie et prévoit d’organiser des réunions avec les dirigeants du pays, des hommes d’affaires et de mener un certain nombre d’efforts humanitaires.
« Le président syrien Bachar al-Assad est à Damas et nous avons l’intention de le rencontrer pour nous entretenir avec lui », a déclaré M. Sablin, en visite en Syrie.
Le parlementaire russe a rappelé qu’il avait rencontré Assad à plusieurs reprises, y compris en 2014, « lorsque la situation en Syrie était bien pire ».
« Le président syrien a dit qu’il ne quitterait jamais la Syrie et partagerait le sort de son peuple ; sa famille est maintenant à Damas avec son peuple », a déclaré Dmitri Sablin.
L’armée syrienne et ses alliés auraient arrêté des militaires britanniques
Sur fond de nouvelles menaces tweetées par Donald Trump, une information vient d’être rapportée par Al-Mayadeen : l’armée syrienne et ses alliés auraient capturé un certain nombre de « militaires britanniques » dans la Ghouta orientale.
Libérée à 95 %, la Ghouta a été vidée des terroristes takfiristes qui l’occupaient depuis 2013. Avant la reprise quasi totale de la ville, d’autres informations faisaient déjà état de la présence des forces occidentales dans cette localité ultra stratégique de la banlieue de la capitale. Selon des témoins, des terroristes takfiristes qui ont quitté la Ghouta avaient été encadrés à plusieurs reprises par des soldats réguliers britanniques et français, ce qui confirmait ainsi les mises en garde de la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dénonçait il y a peu une implication directe des « militaires occidentaux » dans les combats dans la Ghouta orientale.
Frappe contre T4: les relations russo-israéliennes mises en cause
L'attaque balistique d’Israël contre la Syrie ayant affecté les relations entre Tel-Aviv et Moscou et déstabilisé, plus que jamais, la sécurité d’Israël est jugée comme une erreur stratégique selon les analystes.
Selon une édition électronique du quotidien israélien The Jerusalem Post, l’attaque balistique de lundi contre une base aérienne syrienne mettra en péril la sécurité d’Israël.
« Israël ne pourra pas s’appuyer seulement sur les États-Unis pour assurer sa propre sécurité et relever les menaces découlant de la Syrie, dont celle de l’Iran. En effet, Tel-Aviv devrait maintenir ses relations amicales avec la Russie et prendre en considération les intérêts de Moscou dans ce pays », lit-on dans les colonnes du journal.
Le gouvernement russe a fait porter la responsabilité de l'attaque de lundi au régime israélien, ajoute le journal qui fait allusion à un reportage ayant comme thème "Oubliez Gaza, bombardez Assad" diffusé à la télévision russe. Cela reflète selon l'auteur de l'article la position de Moscou concernant l’attaque balistique contre la Syrie.
Syrie : le compte à rebours des terroristes dans le Sud de Damas
Alors que l’armée syrienne évacue les terroristes de Jaïch al-Islam, affiliés à l’Arabie saoudite, de la ville de Douma dans la Ghouta orientale, des nouvelles font état de la mobilisation des forces de la Résistance pour lancer une nouvelle opération dans le Sud de la capitale.
Le quotidien syrien, Al Watan a annoncé que l’armée avait dépêché d’importante quantité d’armes et d’équipements militaires à destination du Sud de Damas.
Ces équipements militaires ont été envoyés vers le Nord du camp d’al-Yarmouk et la localité d’al-Qadam. Il semble que l’armée syrienne envisage d’en finir avec les terroristes de Daech et d’autres groupes armés sur cette zone.
Affaire Douma : les avions de la coalition US survolent la frontière Syrie-Irak
Des avions de la prétendue coalition anti-terrorisme érigée par les États-Unis ont survolé à basse altitude la ville d’al-Tanf, située à la frontière Syrie-Irak.
La chaîne arabophone Sky News basée à Londres a annoncé, très tôt mercredi matin 11 avril, le survol des dits chasseurs sur cette région frontalière où l’armée américaine a construit, illégalement, en 2016 l’une de ses bases militaires et dans laquelle elle forme les membres des groupes opposés à Bachar al-Assad.
On sait déjà que l'armée américaine a installé dans la zone, sept bases militaires, aéroports et sites militaires dans sept régions sous contrôle des Forces démocratiques syriennes à l’est de l’Euphrate tout comme l'avait souligné en juillet dernier l’un des commandants des Unités de protection du peuple (YPG), Saban Hamou.
Un niveau d'alerte maximal pour l’armée israélienne
Après l'attaque du 9 avril contre l'aéroport T4, les responsables iraniens, dont le haut conseiller du Guide suprême, Ali Akbar Velayati, ont averti Tel-Aviv que ces frappes ne resteraient pas sans réponse. Une annonce qui a fait relever à son niveau maximal le niveau d'alerte de l'armée israélienne.
L'attaque menée par le régime d’Israël contre l’aéroport militaire T4 près de Homs s’est soldée par la mort de 14 conseillers militaires, dont 7 Iraniens. Une attaque que les autorités iraniennes ont promis de ne pas laisser sans réponse.
En visite à Damas, pour participer à la conférence internationale baptisée « Qods, notre approche et notre destination », Ali Akbar Velayati, haut conseiller du Guide suprême et secrétaire général de l’Assemblée mondiale de l’éveil islamique, a annoncé hier 10 avril que la frappe israélienne ne resterait pas sans riposte.