تقي زاده

تقي زاده

L’USS Harry S. Truman quittera la station navale de Norfolk en Virginie, ce mercredi 11 avril pour un déploiement au Moyen-Orient et en Europe.

Le porte-avions sera accompagné d’un croiseur lance-missiles USS Normandy et des destroyers USS Arleigh Burke, USS Bulkeley, USS Forrest Sherman et USS Farragut.

Les destroyers USS Jason Dunham et USS The Sullivans rejoindront le groupe plus tard, selon un communiqué de l’US Navy.   

Le groupe de combat, transportant 6 500 marins, naviguera aux côtés de la frégate allemande FGS Hessen au cours de la première moitié du déploiement.

Le navire allemand a mené une brève mission avec l’USS Harry S. Truman en 2010, a indiqué la Marine américaine.

La mission des navires de combat comprendra « des opérations de sécurité maritime et des efforts de coopération avec les alliés et les partenaires » et « fournira une capacité de réponse aux crises et renforcera la coopération en matière de sécurité et de présence navale en Europe et au Moyen-Orient ».

L’USS Harry S. Truman remplacera le groupe de combat USS Theodore Roosevelt, qui a accompli sa mission de quatre mois au Moyen-Orient, le mois dernier, et opère à présent dans le Pacifique occidental.

L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a accepté d’envoyer une équipe d’enquêteurs à Douma en Syrie.

Basée à La Haye aux Pays bas, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé l’envoi d’une équipe à Douma, pour enquêter sur la présumée attaque chimique menée dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 avril contre cette ville située dans la Ghouta orientale de Damas, rapporte Fars News.

Douma constitue la dernière poche tenue par les terroristes de Jaïch al-Islam.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a officiellement demandé ce mardi à l’OIAC d’envoyer une équipe en Syrie pour enquêter sur les allégations imputant au gouvernement syrien l’attaque chimique contre Douma.

« La Syrie insiste sur la coopération avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), de sorte à faire toute la lumière sur la réalité et examiner la véracité des accusations formulées par certaines parties occidentales soucieuses de justifier leurs objectifs hostiles », précise le ministère syrien des Affaires étrangères.

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong-ho, a rencontré ce mardi 10 avril à Moscou son homologue russe, Sergueï Lavrov.

Selon l’agence Reuters, le chef de la diplomatie nord-coréenne a affirmé que « la donne politique internationale et la situation prévalant sur la péninsule coréenne et à nos frontières » exigent davantage de coordinations et de coopérations entre Pyongyang et Moscou.

Ri Yong-ho a émis l’espoir de parvenir par des voies pacifistes à étendre les relations entre la Corée du Nord et la Russie.

Il l’a dit en présence de son homologue russe, au moment où leurs propos tournaient autour du programme balistique et nucléaire nord-coréen et des tensions survenues entre Pyongyang et Moscou.

À son tour, le ministre russe des Affaires étrangères a affirmé que son pays était disposé à participer à des plans tripartites avec les deux Corées.

Par la suite, Lavrov a ajouté que Moscou accueillerait favorablement un renforcement des liens interparlementaires avec Pyongyang. « La Russie est intéressée par un développement des liens avec la Corée du Nord, conformément au principe de bon voisinage », a-t-il ajouté.

Lavrov a aussi affirmé que son pays continuerait de fournir un aide humanitaire à la Corée du Nord. Il a affirmé avoir essayé avec son homologue nord-coréen d’examiner les moyens d’assurer la sécurité dans le nord-est de l’Asie.

Sergueï Lavrov a aussi annoncé avoir accepté l’invitation à effectuer une visite à Pyongyang.

Après avoir rencontré son homologue nord-coréen Ri Yong-ho à Moscou, Sergueï Lavrov a déclaré aux journalistes qu’aucune décision n’avait été prise pour l’instant sur d’éventuels pourparlers entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.

Il a également déclaré que la Russie saluait ce qu’il a appelé la normalisation progressive de la situation sur la péninsule coréenne et soutenait les contacts entre la Corée du Nord et les États-Unis.

La sous-secrétaire au Trésor américain pour le terrorisme et le renseignement financier a salué les efforts de l’UE pour imposer des sanctions commerciales à l’Iran.

En effet, selon Reuters, Sigal Mandelker a déclaré aujourd’hui à Londres que les sanctions étaient un élément important pour contrer « l’activité malveillante » de l’Iran dans la région du Moyen-Orient.

« Nous comprenons que l’UE envisage de nouvelles sanctions contre l’Iran. C’est une mesure importante et positive que nous soutenons », a-t-elle déclaré aux journalistes avant de rencontrer des responsables britanniques.

Le mois dernier, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont demandé l’aide de l’UE pour instaurer de nouvelles sanctions contre l’Iran, en faisant son possible pour persuader les autres États membres de les soutenir.

Mandelker visitera aussi Berlin et Paris pendant sa tournée de trois jours en Europe.

Mandelker a prétendu que Téhéran envoyait des fonds pour soutenir le Hezbollah, le Hamas et le président syrien Bachar al-Assad et que ceux qui tenteraient de faire des affaires avec l’Iran risqueraient de financer indirectement des activités « malsaines » au Moyen-Orient.

« Nous disons que toute entreprise qui envisage de faire des affaires en Iran ou avec des sociétés iraniennes risque sérieusement de faire des affaires avec le Corps des gardiens de la Révolution islamique et, partant, de soutenir le terrorisme et l’instabilité à travers le monde », a-t-elle prétendu.

Le président iranien, Hassan Rohani, a averti lundi que les États-Unis regretteraient de se retirer de l’accord nucléaire et que la réponse de Téhéran serait plus forte que prévu.

L’accord de 2015 entre l’Iran et les six grandes puissances — Royaume-Uni, Chine, France, Allemagne, Russie et États-Unis — a permis de lever les sanctions qui avaient paralysé l’économie pétrolière iranienne durant plusieurs années, en échange d’importantes restrictions sur les activités nucléaires iraniennes.

Mais depuis son arrivée au pouvoir, Trump a critiqué l’accord en demandant à ses alliés européens d’en « réparer les terribles défauts ».

Mandelker a prétendu aussi que l’Iran n’avait pas respecté les termes de l’accord, évoquant un certain manque de transparence dans le système bancaire iranien.

« Le fardeau de la responsabilité incombe à l’Iran et nous continuerons à mettre en évidence les risques de faire des affaires là-bas parce qu’ils n’ont pas pris les mesures qu’ils avaient promis de prendre », a-t-elle affirmé.

Mandelker a enfin souligné qu’elle attendait avec impatience de continuer à collaborer étroitement avec le Royaume-Uni sur les sanctions à prendre contre la Russie.

Le président turc a averti que les auteurs de l’attaque chimique à Douma paieraient cher pour cela.

Dans un discours interventionniste, le président turc Recep Tayyip Erdogan a dénoncé les auteurs de l’attaque chimique à Douma, soulignant qu’ils allaient payer cher pour ce qu’ils avaient fait.

Ce mardi 10 avril, Recep Tayyip Erdogan a ajouté, devant les membres du bloc parlementaire de l’AKP, à l’Assemblée nationale de la Turquie, que l’opération militaire Rameau d’olivier à Afrin se poursuivrait jusqu’à l’éradication de tous les miliciens kurdes.

« 4 071 terroristes à Afrin et 337 autres dans le nord de l’Irak ont été abattus. Nous continuerons notre lutte jusqu’à l’éradication de tous les terroristes », a déclaré le président turc.

Les terroristes ont gazé, le dimanche 8 avril, les habitants de la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, près de Damas. Une centaine de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées.

Le ministère russe de la Défense avait lancé un préavis, le samedi 7 avril, annonçant que les groupes terroristes Jaych al-Islam et l’Armée syrienne libre entendaient attaquer Douma en recourant à des gaz toxiques.

Selon le ministère russe de la Défense, « les terroristes visent à provoquer les sentiments de la communauté mondiale en accusant le gouvernement syrien d’avoir attaqué son propre peuple ».

Le ministère a ajouté que cette attaque pourrait être instrumentalisée par les alliés arabes et occidentaux des terroristes.

Le gouvernement syrien a détruit toutes ses substances et armes chimiques, en 2013, sous la supervision des États-Unis et de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Le site web d’information américain The Daily Beast a publié, le lundi 9 avril, un article avec pour titre « Raid aérien israélien sur la Syrie : un message destiné à l’Iran, à la Russie et Trump ».

« Le lundi 9 avril au petit matin, deux avions de chasse israéliens ont traversé la frontière sud du Liban avant de tirer des missiles en direction de la base aérienne stratégique T4, dans la province de Homs, en Syrie. Les missiles ont frappé une section de la base utilisée surtout par le Corps des gardiens de la Révolution islamique, sa Force Qods et le Hezbollah. Au moins 14 personnes ont été tuées par cette frappe au missile que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a qualifié plus tard d’“évolution très dangereuse”, une réprimande inhabituellement sévère pour Moscou, qui avait pour habitude de passer sous silence ce genre d’attaques israéliennes.

Il semble donc probable qu’Israël a choisi, pour la première fois, de ne pas avertir le ministère russe de la Défense de son raid aérien afin d’envoyer un message fort. Il s’agissait pour Tel-Aviv de faire part de sa préoccupation croissante quant à la présence de l’Iran en Syrie et à l’échec manifeste de Moscou à limiter cette présence. Les troupes de la Russie sont stationnées dans la base T4 et ses avions lancent fréquemment des opérations à partir des pistes de cette base. Ces faits révèlent encore plus la nature audacieuse de cette attaque non déclarée. »

« Il y a deux mois, le monde a constaté qu’Israël et l’Iran s’étaient livrés à une série d’affrontements dans le ciel syrien », a prétendu The Daily Beast, qui a ensuite poursuivi en affirmant sans fondement : « En l’espace de quelques heures, un drone iranien et un F-16 israélien ont été abattus et 12 installations militaires syriennes et iraniennes ont été endommagées et détruites. Seul un coup de téléphone glacial du président russe Vladimir Poutine au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a permis d’éviter la poursuite des raids aériens israéliens. »

Se faisant l’écho des intérêts israéliens, le site web américain a ensuite prétendu que « parmi les nombreux défis engendrés par la crise en Syrie, la présence de l’Iran a souvent été négligée ».

« Compte tenu des conséquences stratégiques potentielles de cette présence, les États-Unis ont un intérêt vital à se dresser face à l’Iran et à soutenir son allié clé : Israël. Pour ce faire, l’administration Trump devrait envisager d’établir des contacts prolongés entre les États-Unis et les éléments de l’Armée syrienne libre (ASL) qui opèrent dans le sud-ouest de la Syrie, afin de les convertir en des forces de défense locales », propose le site web.

Dans la foulée, le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué, ce mardi 10 avril, l’ambassadeur israélien à Moscou pour fournir des explications à propos de l’attaque aérienne lancée le lundi 9 avril contre la base militaire syrienne T4.

L'Iran prévient que la frappe aérienne menée lundi par Israël contre l'aérodrome syrien de Homs "ne restera pas sans réponse" et assure que les ennemis de la Syrie n'atteindront pas leurs "objectifs pervers" dans ce pays comme ils ne l'ont pas fait par le passé sept années de conflit.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Ce crime ne restera certainement pas sans réponse", a déclaré mardi le responsable iranien de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, faisant référence aux attaques de missiles lancées par les avions israéliens F-15 contre la base aérienne T-4 à Homs, dans le centre de la Syrie, qui a laissé un nombre indéterminé de morts, dont quatre conseillers militaires iraniens.

Le responsable perse, présent à Damas, la capitale syrienne, pour assister à une conférence internationale sur Al-Qods (Jérusalem), a assuré que la République islamique continuera à soutenir "l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie", et les conseillers militaires Les Iraniens "continueront à se battre aux côtés de la nation et du gouvernement syriens contre les ennemis de l'Islam, en particulier le régime d'Israël et ses maîtres".

Velayati a prédit la "victoire rapide" contre les terroristes, assurant que l'armée syrienne, soutenue par ses alliés, "expulsera dans un proche avenir tous les ennemis de la Syrie".
 
Et il a ensuite félicité le gouvernement syrien pour sa grande victoire dans la région orientale de Gutta, située à l'est de Damas, qui a été libérée des terroristes après plus de sept années de violence armée dans l'enclave.

Le gouvernement syrien a mis en garde lundi contre les "graves conséquences" des violations systématiques du régime israélien en territoire syrien et a dénoncé le soutien continu de ce régime aux groupes terroristes opérant en Syrie.

L'attaque israélienne s'est produite quelques heures après que Washington a accusé, sans offrir aucune preuve, le gouvernement syrien, dirigé par Bashar al-Asad, de lancer une attaque chimique contre la Douma, un fait qui a brusquement démenti Damas.

Le chasseur Chengdu J-20 considéré comme un élément clé de l'armée de l'air chinoise pourrait parfaitement briser le monopole américain en matière d'avions de chasse, tout comme le déclaraient dès le départ les experts militaires chinois.

En février dernier, la Chine a fait part de l’entrée en service du nouveau chasseur chinois de cinquième génération Chengdu J-20 dans l’espoir de réduire l’écart militaire avec les États-Unis, a rapporté Fars News. 

Le premier vol d'essai de cet engin avait été effectué il y a sept ans, en 2011. Il a été présenté au public qu'en 2017.

Un chasseur J-20 au sol. (Photo d'archives)

Vu la rapidité et les investissements, la Chine ne tardera pas à faire part de l’essai de chasseurs de sixième génération.

Les Caractéristiques

Le J-20 est un avion de combat polyvalent furtif capable d’entrer en combat aérien et de mener des frappes contre les cibles terrestres. Alors que les capacités de ce chasseur sont encore méconnues cependant il est souvent comparé au F-22 américain et au Su-57 russe.

La configuration générale du J-20 présente une aile de type delta et des plans canards à l'avant. Sa longueur est estimée à 23 mètres et son envergure à 14.

J-20 en vol. (Photo d'archives)

Ce jet de cinquième génération est équipé des missiles "PL-12" et "PL-10" avec une capacité de combat de 360 degrés. On peut même tirer ces missiles sans les avoir verrouillés sur les cibles. Ces missiles sont en coordination avec le casque du pilote, et ce dernier équipé de son viseur de casque peut tirer un missile sur la cible.

Le J-20 changera l’équilibre de la puissance aérienne dans la région et cassera le monopole aérien des États-Unis

Le groupe de réflexion américain «International Studies» a rapporté en 2017 que le J-20 est équipé d'un système électronique avancé, et si on l’équipe de missiles à longue portée, il pourrait présenter une menace pour la flotte aérienne américaine. Abraham Ayat, un analyste des affaires militaires, pense que le J- 20 a rapidement devancé le F-22 . Comme d'autres sources l'ont dit, le chasseur J-20 constitue une menace plus sérieuse pour les États-Unis que l'avion russe PAK FA.

Alors que le projet de construction et de développement de ce chasseur très avancé n'a pas encore été fermé, la Chine développe un autre chasseur furtif nommé "J-31" dont le premier vol d’essai a été effectué en 2014.

Le destroyer américain USS Donald Cook, armé de missiles de croisière Tomahawk, serait arrivé près du port de Tartous sur les côtes syriennes.

Un destroyer de la Marine, l'USS Donald Cook, était en route dans l'est de la Méditerranée lundi après avoir fait escale à Larnaca, à Chypre, annonce Haiti Press Network.

Selon certaines sources d'informations, équipé de Tomahawk, l'arme de choix lors d'une attaque américaine il y a un an sur un terrain d'aviation en Syrie après une prétendue attaque au gaz sarin contre des civils à Khan Cheikhoun, le destroyer américain s'apprêtait à lancer des missiles vers la Syrie lorsque les chasseurs-bombardiers russes qui survolaient la zone à basse altitude ont perturbé le destroyer américain qui naviguait en Méditerranée.

 

Le Pentagone a démenti cette nouvelle et déclaré que le destroyer en question envisageait de jeter l’ancre au large de Chypre.

Cela intervient alors que le président américain, Donald Trump a promis, lundi 9 avril, qu'une "décision majeure" serait prise sur la Syrie dans les deux prochains jours.

Prétextant l’attaque chimique présumée contre la ville syrienne de Douma dans la Ghouta orientale les États-Unis se préparent à attaquer ce pays.

Il y a tout juste un an, Donald Trump avait lancé un raid américain sur la base aérienne de Shayrat située au sud-est de Homs. Selon le gouverneur de Homs, neuf civils, dont quatre enfants, ont péri dans les frappes américaines qui ont aussi touché les villages avoisinant la base, faisant plusieurs autres victimes. 

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré hier lundi qu'il «n'exclut rien» après l'attaque chimique présumée en Syrie.

Certaines sources ont déclaré à Reuters que Washington envisageait de lancer une attaque militaire multinationale contre la Syrie prétextant la récente attaque présumée chimique contre Douma.

Les experts militaires de la guerre en Syrie estiment que la France, et peut-être même la Grande-Bretagne pourraient être les partenaires potentiels de Washington dans toute attaque militaire contre la Syrie.

L'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia a fustigé Londres, Paris et Washington de formuler "calomnie, insultes et rhétorique belliciste".

« L'intox sur l'attaque chimique présumée à Douma n'est qu'une tentative de Londres d'effacer ses traces dans l'affaire Skripal », a-t-il dénoncé.

Il a estimé que la présumée attaque chimique en Syrie était une mise en scène, appelant à une enquête impartiale sur l'incident présumé. L’ambassadeur russe à l’ONU a précisé que les troupes russes étaient disposées à escorter les enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques jusqu'à la zone de la prétendue attaque.

Face à l'acharnement contre la Syrie sous prétexte d'une attaque présumée attaque chimique à Douma, dans la banlieue de Damas, l’ambassadeur russe à l'ONU, selon qui les États-Unis ont semé le «chaos» partout où ils se sont ingérés a demandé à ce qu'une mission de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) se rende en Syrie.

C'est lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue hier, lundi 9 avril, que Vassily Nebenzia a appelé à une enquête impartiale sur l'incident présumé.

Vassily Nebenzia, l’ambassadeur permanent de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU. ©Reuters

 «Comprenez-vous le seuil dangereux auquel vous menez le monde ?», a-t-il dit à l'attention des pays occidentaux, évoquant les menaces dont font l'objet Damas et Moscou.

«Partout où vous allez, tout ce que vous touchez, vous ne laissez que le chaos derrière vous. Vous tentez de pêcher dans ces eaux troubles, mais tout ce que vous attrapez, ce sont des mutants», a-t-il poursuivi.

L'ambassadeur s'est encore dit profondément préoccupé par le fait que Washington, Londres et Paris, qui «suivent aveuglément» leur allié américain selon Moscou, se soient engagés «dans une politique de confrontation contre la Russie et la Syrie sans aucune justification».

Jugeant les menaces américaines contre la Russie pire que durant l'époque de la Guerre froide, Vassily Nebenzia s'est tourné vers l'ambassadeur américaine Nikki Haley, lui assurant que Moscou voulait entretenir avec les États-Unis «des relations normales et civilisées». «Ce que vous refusez avec arrogance, ignorant les bases de la courtoisie», a-t-il ensuite ajouté.

«Vous êtes mal avisé de penser que vous avez des amis», a également averti Vassily  Nebenzia. «Vos soi-disant amis sont juste ceux qui ne peuvent pas vous dire non, c'est votre seul critère d'amitié», a-t-il soutenu.

L'ambassadeur russe à l'ONU a appelé à une enquête impartiale sur l'incident présumé, soulignant que celle-ci devrait commencer par la présomption d'innocence. Il a précisé que les troupes russes étaient disposées à escorter les enquêteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques jusqu'à la zone de la prétendue attaque.

Toutefois, l'ambassadrice des États-Unis aux Nations unies, Nikki Haley a prévenu, devant le même Conseil de sécurité le 9 avril, que Washington répondrait à la présumée attaque chimique, et ce peu importe ce que déciderait l'ONU.

Le 29 mars, pourtant, le président américain Donald Trump avait affirmé vouloir retirer militairement les États-Unis de Syrie. Les responsables de l'administration ont par la suite précisé qu'il n'y aurait pas de retrait immédiat, mais que Donald Trump était opposé au maintien à long terme des troupes dans le pays.

Vassily Nebenzia a pour sa part mis en garde contre de «graves conséquences» si les pays occidentaux lançaient une offensive militaire contre l'armée syrienne.

Avec RT