تقي زاده

تقي زاده

Le tribunal de première instance de Tunis a interdit la participation de quatre athlètes israéliens aux championnats du monde junior de taekwondo.

Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé une décision référé interdisant la participation d’athlètes israéliens aux championnats du monde junior de taekwondo devant être organisée en Tunisie, à Hammamet, une station balnéaire située à 70 km au nord-est de Tunis.

Plus tôt, la "Commission nationale pour le soutien de la résistance arabe contre la normalisation et le sionisme" avait lancé un procès contre le président de la Fédération tunisienne de taekwondo et président du comité d’organisation du championnat junior de taekwondo, Ahmed Gaaloul, dans l’objectif de l’empêcher d’inviter, d’accueillir ou d’héberger les quatre joueurs israéliens.

Hammamet accueillera les 6 et 7 avril le tournoi de qualification pour les JO des jeunes ainsi que le championnat du monde juniors, du 9 au 13 avril.

La publication par la Fédération tunisienne de taekwondo d’une liste sur laquelle sont inscrits les noms des quatre athlètes israéliens, a suscité la colère des Tunisiens.

Le ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde contre les agissements militaires des États-Unis dans la péninsule coréenne.

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié, le jeudi 5 avril, un communiqué pour avertir les États-Unis quant à leurs agissements militaires dans la péninsule coréenne.

« Il faut que les États-Unis mettent un terme à leurs activités militaires dans la péninsule coréenne, le plus tôt possible », indique le communiqué.

Les États-Unis et la Corée du Sud organisent des manœuvres militaires conjointes dans la péninsule coréenne malgré le début des négociations intercoréennes, ce jeudi 5 avril à la Maison de la paix, située du côté sud-coréen du village de la trêve de Panmunjom.

Les deux voisins coréens ont affiché ces derniers temps leur ferme volonté de résoudre pacifiquement la question nucléaire de la Corée du Nord via des négociations.

Par ailleurs, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a consenti à une rencontre historique avec le président américain, Donald Trump, en mai à Washington.

Alors que les États-Unis tentent de saper les pourparlers directs des deux Corées, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho a été invité à se rendre à Moscou.

Le chef de la diplomatie nord-coréenne est arrivé, le mardi 3 avril, à Pékin pour se rendre ensuite en République d’Azerbaïdjan et en Russie. 

Vu les manifestations de masse à la frontière des territoires palestiniens occupés et le ticket gagnant dont disposent les habitants de la bande de Gaza, les Israéliens ont maintenant trois options pour s’engager dans la région.

Le ticket gagnant est aux mains des Palestiniens de la bande de Gaza qui ont organisé le vendredi 30 mars un mouvement de masse pacifique mais meurtrier, puisque 20 personnes ont été tuées par l’armée israélienne et des centaines d’autres blessées, selon Fars News.

Selon le site web Al-Resalah TV, cette marche constituait une menace stratégique pour le régime israélien, d’autant plus qu’elle devrait continuer d’ici les cinq prochaines semaines.

Or, Tel-Aviv aurait trois options. 

Premièrement, lever le blocus de la bande de Gaza et améliorer la situation économique de la région. Mais le régime israélien croit qu’il y a préalablement des dossiers à résoudre, notamment celui des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.

Deuxièmement, l’annexion de la bande de Gaza à l’Égypte dans le cadre de « l’accord du siècle ». Selon un spécialiste de la sécurité du Moyen-Orient, Israël devrait travailler sur deux fronts dans la bande de Gaza : 1) le contrôle des manifestations de la Marche du grand retour et 2) la recherche d’une solution partielle et la restitution du droit historique de l’Égypte sur la zone, pour garantir un meilleur avenir économique à ses habitants.

Troisièmement, encourager la Cisjordanie et les organisations internationales à investir et à travailler dans la bande de Gaza pour améliorer la situation humaine et économique de la région. 

Bien sûr, ces actions devraient être menées indépendamment du Hamas et de l’Autorité palestinienne, surtout que l’issue du processus de réconciliation palestinien n’est pas claire.

Un prince saoudien, opposant au régime de Riyad, révèle que les États-Unis et Israël consentiraient à l’intronisation de Mohammed ben Salmane à condition de la normalisation des relations entre Riyad et Tel-Aviv.

Lors d’une interview avec la chaîne Al-Hiwar, Khaled ben Farhan Al Saoud a fait allusion aux discriminations entre les princes et la population ordinaire en Arabie. « Ce qui est interdit pour les gens ordinaires est autorisé à l’intérieur des palais princiers », a-t-il indiqué.

Le prince saoudien Khaled ben Farhan Al Saoud. (Photo d'archives)

« Tous les princes détenus dans l’hôtel Ritz-Carlton de Riyad sont interdits de voyage. Mais si l’occasion d’un changement se présentait à eux, ils n’hésiteraient pas un instant », a-t-il ajouté.

Les États-Unis et Israël ont posé des conditions à l’intronisation de Ben Salmane : maintien de la sécurité maritime d’Israël via le détroit de Tiran, normalisation publique des relations entre Riyad et Tel-Aviv et soutien à « l’accord du siècle » qui bafoue le droit que les Palestiniens ont sur Qods.

La participation d’Israël au projet saoudien de ville futuriste au bord de la mer Rouge, dit Neom, dont la Jordanie et l’Égypte contribuent au financement, est une autre condition avancée par les USA.

Selon Khaled ben Farhan, le principal facteur de l’ascension de Mohammed ben Salmane est l’absence au sein de la famille royale d’un rival du niveau de Mohammed ben Nayef ou de Bandar ben Soltan, les petit-fils d’Abdol Aziz Al Saoud.

Le prince Khaled ben Farhan Al Saoud a quitté l’Arabie saoudite en 2007 et demandé l’exil politique à l’Allemagne en 2013, en raison de « menaces de mort ».

Israël a prévenu jeudi que les consignes de tirs données à la frontière avec la bande de Gaza le 30 mars, quand 18 Palestiniens avaient été tués par balle, resteraient les mêmes vendredi en prévision d'une nouvelle manifestation. 
 
Dans le même temps, les Palestiniens de Gaza se préparaient de pied ferme à cette protestation à haut risque.

Des centaines de pneus, destinés à être enflammés, ont notamment été collectés par des Palestiniens qui veulent ainsi aveugler les tireurs d'élite israéliens postés de l'autre côté de la frontière.

La journée du 30 mars a été la plus sanglante depuis la guerre en 2014 entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, qui gouverne la bande de Gaza.

Malgré les critiques de l'ONU et de l'Union européenne, qui ont réclamé une "enquête indépendante" sur l'usage par Israël de balles réelles, les responsables israéliens ont refusé de modifier les consignes de tirs pour les manifestations prévues après les prières de vendredi.
Le face-à-face entre soldats israéliens et manifestants palestiniens devrait se poursuivre samedi à la frontière de la bande de Gaza, au lendemain d'une journée parmi les plus meurtrières de ces dernières années, avec 16 Palestiniens tués par des tirs israéliens. 
 
 Des dizaines de milliers de Palestiniens, notamment des femmes et des enfants, ont convergé vendredi le long de la barrière frontalière qui sépare la bande de Gaza d'Israël dans le cadre de la Grande marche du retour. Ce mouvement de protestation doit durer six semaines, pour exiger le "droit au retour" des réfugiés palestiniens et dénoncer le strict blocus de Gaza.

Un petit nombre de manifestants palestiniens s'est approché à quelques centaines de mètres de cette barrière ultra-sécurisée, régulièrement le théâtre de manifestations sanglantes entre habitants de Gaza et soldats isaréliens. Ces derniers ont répliqué en tirant à balles réelles.

Selon le ministère de la Santé dans la bande de Gaza, 16 Palestiniens ont été tués et plus de 1.400 blessés par l'armée israélienne.
vendredi, 06 avril 2018 08:12

Exposition sur l’hijab au Ghana

L’université islamique du Ghana a inauguré une exposition sur l’Hijab en présence de Madame Marie Bell, représentante du ministère des questions féminines et de la famille, d’étudiants et de professeurs.
Mohsen Maharefi, directeur de l’université et représentant du centre Jame’at-ol Mostafa (as), a présenté la philosophie de l’hijab et ses relations avec la liberté d’expression, et a déclaré : «Les droits vont toujours de paire avec les devoirs, et les droits de la société sont toujours prioritaires sur les droits individuels ». 


Un professeur de l’université a déclaré que l’Hijab faisait partie des responsabilités des femmes et était une protection dans leur vie et leurs activités sociales. 


Madame Marie Bell a encouragé les femmes à participer aux activités sociales dans le respect de leurs devoirs et pour la défense de leurs droits.


En marge de cette réunion, une exposition de vêtements iraniens était organisée qui a été très bien accueillie par les participants, et des étudiantes ont été récompensées pour leurs activités dans ce domaine.    

استقبال از نمایشگاه «حجاب ایرانی» در غنا+عکس

استقبال از نمایشگاه «حجاب ایرانی» در غنا+عکس

استقبال از نمایشگاه «حجاب ایرانی» در غنا+عکس

Contredisant les apparences de la propagande atlantiste, Thierry Meyssan interprète les relations internationales sur le temps long. Pour lui, il n’y a pas eu de guerre civile durant les sept dernières années en Syrie, mais une guerre régionale de dix-sept ans au Moyen-Orient élargi. De ce vaste conflit, dont la Russie sort vainqueur face à l’Otan, émerge progressivement un nouvel équilibre du monde.

Toute guerre finit avec des vainqueurs et des vaincus. Les dix-sept ans que nous venons de vivre au « Moyen-Orient élargi » ne peuvent pas faire exception [1]. Pourtant, alors que Saddam Hussein et Mouamnar Kadhafi ont été éliminés et que la Syrie est en train de gagner, il n’y a pas d’autre perdant que le peuple arabe.

Tout au plus peut-on feindre de croire que le problème n’est qu’en Syrie. Et qu’en Syrie, il n’est qu’à la Ghouta. Et que dans la Ghouta, l’Armée de l’islam a perdu. Cet épisode ne suffira pas pour déclarer la fin des hostilités qui ravagent la région, détruisent des villes entières et y tuent les hommes par centaines de milliers.

Pour autant, la fable de la contagion des « guerres civiles » [2] permet aux 130 États et organisations internationales qui participèrent aux sommets des « Amis de la Syrie » de dénier leurs responsabilités et de garder la tête haute. Et comme ils n’accepteront jamais leur échec, ils continueront leurs exactions sur d’autres théâtres d’opération. En d’autres termes : leur guerre sera bientôt finie dans la région, mais elle se poursuivra donc ailleurs.

De ce point de vue, ce qui s’est joué en Syrie depuis la déclaration de guerre des États-Unis —le Syrian Accountability Act—, en 2003, c’est-à-dire il y a presque 15 ans, aura façonné l’Ordre du monde qui est en train de se constituer. En effet, si presque tous les États du « Moyen-Orient élargi » ont été affaiblis, voire détruits, seule la Syrie est toujours debout et indépendante.

Par conséquent, la stratégie de l’amiral Cebrowski, visant à détruire les sociétés et les États des pays non-globalisés et à racketter les pays globalisés pour qu’ils puissent avoir accès aux matières premières et aux sources d’énergie de cette zone, ne pourra plus être mise en œuvre par le Pentagone, ni ici, ni ailleurs.

Sous l’impulsion du président Trump, les Forces armées US cessent lentement leur soutien aux jihadistes et commencent à se retirer du champ de bataille. Cela n’en fait pas des philanthropes, mais des réalistes, et devrait marquer la fin de leur engagement contre des États.

 

Renouant avec la Charte de l’Atlantique par laquelle Londres et Washington s’accordaient, en 1941, pour contrôler ensemble les océans et le commerce mondial, les mêmes États-Unis se préparent au sabotage du commerce de leur rival chinois. Donald Trump reforme les Quads (avec l’Australie, le Japon et l’Inde) pour limiter les déplacements de la flotte chinoise dans le Pacifique. Simultanément, il nomme comme conseiller de Sécurité, John Bolton, dont la grande réalisation sous Bush Jr. fut d’impliquer les Alliés dans la surveillance militaire des océans et du commerce global.

Le grand projet chinois de routes de la soie (à la fois route terrestre et maritime) ne devrait pas aboutir dans les prochaines années. Bejing ayant décidé de faire passer ses marchandises par la Turquie plutôt que par la Syrie et par la Biélorussie plutôt que par l’Ukraine, des « troubles » vont désormais surgir dans ces deux pays.

Au XVème siècle déjà, la Chine avait tenté de rouvrir la route de la soie en construisant une gigantesque flotte de 30 000 hommes sous le commandement de l’amiral musulman Zheng He. Malgré l’accueil chaleureux de cette pacifique armada dans le Golfe persique, en Afrique et en mer Rouge, ce projet échoua. L’empereur fit brûler la totalité de la flotte. La Chine se referma sur elle-même durant cinq siècles. Le président Xi s’est inspiré de cet illustre prédécesseur pour imaginer « la Route et la Ceinture », mais il pourrait être amené comme l’empereur Ming Xuanzong à saborder lui-même son initiative, quelles que soient les sommes investies par son pays —et donc perdues.

Le Royaume-Uni quant à lui n’a pas abandonné son plan de nouvelle « révolte arabe » par laquelle il avait porté au pouvoir les wahhabites de la Libye à l’Arabie saoudite, en 1915. Cependant, le « printemps arabe » de 2011, qui devait consacrer cette fois les Frères musulmans, s’est brisé sur la Résistance syro-libanaise.

Londres entend mettre à profit le « pivot vers l’Asie » des États-Unis pour retrouver le rayonnement de son ancien empire. Il s’apprête à quitter l’Union européenne et oriente ses armées contre la Russie. Il a tenté de rassembler le plus grand nombre d’alliés possible derrière lui en instrumentant l’affaire Skripal, mais a éprouvé plusieurs déconvenues, dont le refus de la Nouvelle-Zélande de continuer à jouer le dominion docile. Il devrait logiquement réorienter ses jihadistes contre Moscou comme il le fit lors des guerres d’Afghanistan, de Yougoslavie et de Tchétchénie.

La Russie, seule grande puissance à sortir victorieuse du conflit moyen-oriental, est parvenue à réaliser l’objectif de la Tsarine Catherine II d’accéder à la Méditerranée et de sauver le berceau du christianisme sur lequel sa culture est fondée.

Moscou devrait maintenant développer l’Union économique eurasiatique, à la quelle la Syrie est candidate depuis 2015. À l’époque, son adhésion avait été suspendue à la demande de l’Arménie inquiète de faire entrer dans l’espace économique commun un État en guerre, mais la donne change.

Le nouvel équilibre du monde est déjà bipolaire depuis que la Russie a révélé son nouvel arsenal nucléaire. Le monde devrait être divisé en deux, non pas par un rideau de fer, mais par la seule volonté des Occidentaux qui séparent déjà les systèmes bancaires et bientôt l’Internet. Il devrait reposer sur l’Otan d’un côté et, non plus sur le Pacte de Varsovie, mais sur l’Organisation du Traité de sécurité collective de l’autre. En une trentaine d’années, la Russie a tourné la page du bolchevisme et a déplacé son influence d’Europe centrale vers le Moyen-Orient.

Dans un mouvement de balancier, l’Occident, ancien « monde libre », se transforme en un ensemble de sociétés coercitives et faussement consensuelles. L’Union européenne se dote d’une bureaucratie plus vaste et oppressante que celle de l’Union soviétique. Tandis que la Russie redevient le champion du Droit international.

[1] Lire absolument : Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, Thierry Meyssan, éditions Demi-Lune, 2017.

[2] « Agression masquée en guerres civiles », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 février 2018.

Les hauts gradés de la Marine US ont récemment estimé que la Marine américaine n'était pas prête pour une prochaine grande guerre.

Mardi 3 avril, le site d’information « Business Insider » a écrit citant les universitaires et les hauts gradés des forces armées américaines que l'US Navy n'était pas prête pour une prochaine grande guerre face aux puissances navales du monde que sont la Russie et la Chine.

Concernant la faiblesse de l’US Navy face aux forces navales russe et chinoise, le site américain explique :

« L'US Navy s'est principalement concentrée sur la lutte contre les insurrections et les petites forces qui ne sont pas bien équipées, mais la Russie et la Chine sont devenues agressives et ont des armes capables de viser les porte-avions américains. Face aux missiles balistiques ou aux missiles supersoniques à longue portée à bord de navires russes et chinois, l'US Navy se sent effectivement démoralisée. »

Les forces navales chinoises participent à un exercice d'assaut amphibie conjoint
avec la Russie. ©Getty Images

« Auparavant, un manque d'expérience pratique des Marines US à bord des navires porteurs des missiles US avait été identifié comme une faiblesse majeure de la Marine américaine. Un autre problème identifié est la menace des sous-marins des forces ennemies. En réalité, les navires américains ne se sont pas sérieusement confrontés depuis des décennies aux sous-marins ennemis », signale « Business Insider ».

La Marine américaine a un long chemin à parcourir pour se préparer à la prochaine grande bataille contre les armées rivales, estiment les analystes de la Marine américaine.

Alors que la Russie et la Chine s'affirment au monde et que le pouvoir des États-Unis de dicter ses conditions aux puissances militaires du monde est remis en question, l'US Navy tente de combler l'écart, conclut l'article.

La Russie a présenté mardi à la réunion de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), un projet qui a fortement déplu au clan britannique. Le texte a été rejeté par l'OIAC tout en laissant un avant-goût de la tournure que risque de prendre cette affaire si la Grande-Bretagne continue à s'obstiner dans son acharnement anti-russe : à l'élaboration du texte ont pris part, outre la Russie, l'Iran et la Chine.

Ce qui signifie que la Russie n'est pas seule et que l'Iran et la Chine se tiennent à ses côtés. D'ailleurs en matière chimique, l'Iran, lui-même victime des substances chimiques vendues par les pays européens et utilisées par le régime de Saddam pendant sa guerre contre l'Iran (1980-1988), possède des documents qui en cas de révélation, pourraient s'avérer gênants pour plus d'un pays engagé dans le bras de fer avec Moscou. 

Selon Alexandre Choulguine, représentant permanent de la Russie à l'OIAC, le but du texte consistait à «lancer le processus d'une enquête commune pour éclaircir toutes les questions liées aux accusations de la Grande-Bretagne à l'encontre de la Russie», rapporte Sputnik citant cette autorité russe. 

Tout ceci s'est heurté à l'opposition du Royaume-Uni et de ses alliés occidentaux qui « ont tué cette initiative dans l'œuf », a-t-il déploré. 

«L'impression est qu'ils craignent qu'au cours de l'enquête nous mettions les points sur les i et comprenions ce qui s'est passé en vérité. Ils craignent en fait de répondre de leur diffamation. Or, nous considérons qu'ils ne pourront pas y échapper», a estimé M.Choulguine.

L'axe Russie-Iran-Chine, est-il reconnu? 

Londres et Washington ont rejeté la proposition et des pays de l'Union européenne et l'OTAN ont suivi leur exemple. « Or, faites attention, 23 pays [sur 41] ont refusé de s'associer à ce point de vue et ont voté soit en faveur du projet, soit se sont abstenus», a insisté le diplomate russe. 

Au sein même des institutions créées par les soins des Occidentaux, de plus en plus de voix s'élèvent contre l'ordre unipolaire. L'affaire Skripal semble d'ailleurs bien illustrer ce dont craignaient depuis longtemps les pays occidentaux : l'émergence d'une voix alternative. Un premier signe de la marche arrière occidentale se pointe d'ailleurs à l'horizon : le département d’État a proposé à la Russie d’envoyer de nouveaux diplomates en remplacement des 60 diplomates expulsés, comptant sur la réciprocité de la part de Moscou eu égard aux diplomates américains.