تقي زاده

تقي زاده

Lors d’une interview télévisée avec la chaîne Fox News, ce dimanche 22 octobre, le président américain Donald Trump a déclaré ne pas être opposé aux relations commerciales entre l’Allemagne, la France et l’Iran.

Les propos de Trump dans cette nouvelle interview contrastent avec sa position envers l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne. Pourtant, il a indiqué sur sa chaîne d’information favorite que l’Allemagne et la France n’avaient pas à s’inquiéter et devaient « continuer à gagner de l’argent ».  

« Ce sont nos amis et j’ai longuement parlé de l’Iran avec Macron et Merkel », a affirmé le président américain.

Le 13 octobre dernier, il avait remis en question l’engagement de l’Iran envers le PGAC (Plan global d’action conjoint) et avait relayé au Congrès le soin de déterminer l’avenir de l’accord. Cette décision avait suscité de vives réactions des États européens, qui ont demandé le maintien de l’accord, meilleure alternative au maintien de la sécurité internationale.  

Mohammad Mahdi Bahr-ol-oloum, directeur du centre coranique du ministère de la santé, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a annoncé l’organisation d’une cérémonie en l’honneur des étudiants actifs dans le domaine coranique, à l’occasion de la semaine « Coran et université » et de la journée d’Arbaïn.
 
« Étant donné l’organisation de la semaine coranique au moment d’Arbaïn, nous avons conseillé aux universités d’organiser des activités coraniques et des réunions de rédaction du Coran et d’arts coraniques. Ces cérémonies sont organisées depuis 2009 du 9 au 15 novembre, à l’occasion de la commémoration du souvenir de l’Allameh tabataba’i », a-t-il dit. 
samedi, 21 octobre 2017 21:46

Le mois de Çafar(Safar)

Le mois de Çafar(Safar)
- Au mois Safar, que nous y somme, c`est conseillé de de donner plus d`aumône, lire des invocations, lire le Coran,…
Voici l`invocation à lire chaque jour de mois Safar :
يا شَديدَ الْقُوى وَيا شَديدَ الْمِحالِ
"Yâ Chadîd-al- quwâ wa yâ Chadîd-al-Mihâli !
(Ô Toi dont le châtiment est sévère ! Ô Toi dont les forces sont redoutables !)
يا عَزيزُ يا عَزيزُ يا عَزيزُ
Yâ `Azîz-u, yâ `Azîz-u, yâ `Azîz-u !
(Ô Tout-Puissant ! Ô Tout-Puissant ! Ô Tout-Puissant !)
ذَلَّتْ بِعَظَمَتِكَ جَميعُ خَلْقِكَ
Thallat bi-`adhamatika jamî`u khalqika,
(Toute Ta créature s'est humiliée devant Ta Grandeur,)
فَاكْفِنى شَرَّ خَلْقِكَ
fa-kfinî charra khalqika,
(épargne-moi donc le mal de Ta créature,)
يا مُحْسِنُ يا مُجْمِلُ يا مُنْعِمُ يا مُفْضِلُ
yâ Muhsinu, yâ Mujmilu, yâ Mun`imu, yâ muf-dhilu,
(ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l'Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs !)
يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ
yâ lâ ilâha illâ Anta Subhânaka innî kuntu min-adh-dhâlimîn-a
(Ö Toi, en dehors de Qui il n'y a de divinité que Toi ! "Gloire à Toi ! J'étais au nombre des injustes".)
فَاسْتَجَبْناهُ لَهُ وَنَجَّيْناهُ مِنَ الْغَمِّ وَكَذلِكَ نُنْجِى الْمُؤْمِنينَ
Fa-stajibnâ lahu wa najjaynâhu min-al-ghammi wa kathâlika nunjî-al-mu'minîn-a.
("Nous l'exauçâmes, Nous le sauvâmes de l'angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants".)
 
وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ.
. Wa callâ-llâhu `alâ Muhammadin wa âlihi-t-tayyibîn-a-t-tâhirîn-a. 
{ Allah a prié sur Muhammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille).
samedi, 21 octobre 2017 21:42

Imam Hassan as

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 

Voici un bref aperçu sur la vie d'Imam  Hassan ibn Ali (p) :
Le noble Prophète de l’Islam que la paix soit sur lui et les siennes, avait quelques fils, mais ils sont tous morts pendant qu’ils étaient enfants. Néanmoins, sa fille bien-aimée, Fãtima Az-Zahrã a survécu. Le Prophète (p) aimait beaucoup sa fille et disait qu`elle était la maitresse des dames du monde.
Elle s’est mariée avec l’Imam Al-Ali en l’an deux de l’Hégire et elle a donné naissance à son premier enfant, Al-Hassan, le 15 Ramadhãn de l’année suivante. Il était beau.

Le Prophète (p) lui a donné le nom d’Hassan (=beau). Il aimait beaucoup ce petit-fils qu’il avait l’habitude d’appeler «mon fils». Il ressemblait beaucoup à son grand-père, le Prophète, quant à son comportement et sa bonté. Il avait huit ans lorsque son grand père, Prophète (p) est mort.
 Le Messager de Dieu (P) disait : « Al-Hassan et al-Hussein sont les deux maîtres des jeunes du Paradis. Celui qui les aime m’aime et celui qui les déteste me déteste » 
Ces propos, et beaucoup d'autres ont été émis par le Prophète (P) alors que al-Hassan et al-Hussein (p) étaient encore très jeunes. C'était, pour lui, une façon de parler aux Musulmans de l'avenir de ses deux petits-fils. Une façon de leur dire qu'à partir de leur attachement à Dieu, de leur fidélité à Dieu, de leur appel à Dieu, de leur action pour assainir la religion de leur Grand-père, de leur lutte pour la cause de Dieu, leur avenir est celui de deux personnes qui allaient vivre au Paradis en tant que les deux seigneurs de ses habitants.
Il existe un Hadîth que rapportent les Sunnites et les Chiites, à savoir le Hadîth dit de la "Couverture". On le trouve dans les "Sunan" de Tirmidhî, qui le tient  qui le tient de 'Umar Ibn Abû Salama qui a été élevé par le Messager de Dieu (P). Il y dit : "Ce Verset,  ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33) a été révélé dans la maison de sa mère, 'Umm Salama, l'épouse du Messager de Dieu (P). Le Prophète (P) avait appelé Fâtima, 'Alî, al-Hassan et al-Hussein (p) et, se glissant tous sous une couverture, il a dit : 'Voilà les Gens de ma Famille ! Seigneur, Fais écarter d'eux la souillure et fais-les purifier totalement !'. Alors Umm Salama a dit : "Suis-je avec eux, ô Messager de Dieu ?". Il a répondu : "non mais Tu as ta place et tu auras du bien".
Ce même Hadîth a été rapporté de 'Umm Salama par Ma'qil Ibn Yasâr, Abû al-Hamrâ' et Anas Ibn Mâlik.
Ibn 'Asâkir, qui le tient de Zayd Ibn Arqam, a dit : "Je me trouvais avec le Messager de Dieu dans sa Mosquée. Et voilà qu'accompagnée de ses deux fils, al-Hassan et al-Hussein et suivie par 'Alî, Fâtima sort de sa maison et se dirige vers la chambre du Messager de Dieu (P). Alors, le Messager (P) m'a regardé en disant : 'Celui qui aime ceux-là m'aime, et celui qui les hait me hait' ''.
 Un autre rapport que relate al-Barâ' Ibn 'Azib dit : "J'ai vu le Messager de Dieu (P) portant al-Hassan Ibn 'Alî (p) sur son épaule en disant : "Seigneur, je l'aime. Aime-le donc". Anas Ibn Mâlik a dit : "Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn 'Alî. Lorsque le Messager de Dieu (P) manquait aux gens, il regardaient al-Hassan pour y voir les traits du Messager".
D'autres savants affirment que "Al-Hassan (p) était le plus magnanime parmi les gens et le plus facile de caractère". Il supportait les préjudices qu'on lui portait, il pardonnait ceux qui les lui portaient. Il ne répondait pas à leurs mauvaises actions que par des bonnes. Ces conduites étaient celles du Messager de Dieu (p) à partir desquelles l'Imâm al-Hassan et l'Imâm al-Hussein (p)   étaient éduqués.
Le Prophète Mohammed (pslf) a dit: 

« Si l'Intelligence était un homme, celui-ci serait Al-Hassan ».
Les biographes de l’Imâm al-Hassan (p) affirment qu’il ressemblait le plus au Messager de Dieu (P). Anas Ibn Mâlik dit à ce propos : « Personne ne ressemblait au Messager de Dieu autant que al-Hassan Ibn ‘Alî ». l’Imâm Zayn al-‘آbidîn a dit que « Al-Hassan Ibn ‘Alî Ibn Abû Tâlib fut le plus dévot parmi les gens à son époque, il était le plus ascète. Quand il faisait le pèlerinage il y faisait le parcours à pied. Il lui arrivait d’y aller en marchant pieds nus. Il évoquait Dieu dans toutes les situations. Il était le plus sincère parmi les gens et ses paroles étaient les meilleures. Chaque fois qu’il arrivait devant la Mosquée, il levait sa tête et disait : ‘Seigneur ! Ton hôte est devant Ta Porte. ش Celui qui est bienfaiteur ! Celui qui est malfaiteur vient vers Toi ! : Pardonne la laideur de ce que nous avons par la beauté de ce que Vous avez’ ». L’Imâm Zayn al-‘Âbidîn (p) continue de parler de son oncle en disant : « Priant, il tremblait entre les mains de son Seigneur, à Lui la Grandeur et la Gloire. Évoquant le Paradis et l’Enfer, il grelottait comme celui qui est mordu par un serpent ; il demandait le Paradis à son Seigneur et demandait refuge auprès de Lui contre l’Enfer. Chaque fois qu’il lisait dans le Noble Livre l’expression «Ô ceux qui ont cru », il répondait : « Me voici, ô mon Seigneur, me voici ! ». /Il pensait que les paroles sont adressées à lui, et il répondait par l’affirmative/. On l’a jamais vue, dans toutes les situations de sa vie, sans être en devoir d’évoquer Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ». Il le faisait seul ou lorsqu’il est accompagné, lorsqu’il montait sur une monture ou lorsqu’il se déplaçait à pied, car Dieu a demandé aux hommes de L’évoquer : ((Ô vous qui croyez ! Invoquez souvent le nom de Dieu ! Bénissez-Le au point du jour comme au crépuscule)) (Coran XXXIII, 41-42).
On dit que chaque fois qu'il faisait ses ablutions, il prenait un teint pâle et tremblait de tous son corps. Interrogé sur ce qui lui arrivait, il a répondu : 'Il est normal, pour tout chacun qui se tient devant le Seigneur du Trône, de pâlir et de trembler". 
L’Imâm al-Hassan (p) fut parmi les plus généreux parmi les gens. Il a donné, par deux fois, tout ce qu’il possédait, et a fait partager, avec Dieu, par trois fois, tout ce qu’il possédait.
 Il baignait depuis son enfance dans l’ambiance spirituelle du Messager de Dieu (P), en plus de la spiritualité de sa mère la Dame , Fatima az-Zahrâ’ (p). Il était proche de Dieu en la compagnie de son père, l’Imâm ‘Alî (p) qui vivait une expérience d’amour absolu envers Dieu, à Lui la Grandeur. L’Imâm ‘Alî (p) s’adressait à Dieu en disant : « Suppose, ô mon Seigneur que je pourrais supporter être supplicié par Toi, Mais comment supporterais-je le fait d’être éloigné de Toi ? Suppose que je pourrais supporter l’ardeur des feux de Ton Enfer, mais comment supporterais-je le fait de ne pas regarder Tes bienfaits ? »(Dua Komeyl).  
L'Imâm al-Hassan (p) et son père, 'Alî (p) insistaient sur la nécessité de mettre par écrit la science, à savoir les Hadîth du Messager de Dieu (P). As-Suyûtî écrit, à ce propos, que des dissensions séparaient les Ancêtres, les Compagnons et les Suivants sur cette question de la mise par écrit de la science. Nombreux parmi eux n'y étaient pas d'accord et s'y opposaient, car ils craignaient les voir se mélanger au Coran. Mais beaucoup d'autres, dont 'Ali et son fils al-Hassan l'ont fait, en partie du fait des différences qui distinguaient le style du Coran de celui du Hadîth.
Parmi ses paroles,  où il s’adresse à chaque homme : « O fils d’Adam, depuis que tu as quitté le ventre de ta mère, ta vie a commencé à diminuer. Ainsi, suffis-toi à ce que tu as entre les mains pour l’Au-delà, parce que le croyant prend ses provisions de ce monde tandis que le mécréant en prend ses plaisirs ».
Les traits saillants du caractère de l’Imam Mohammad al-Baqir
 
Il est né le 1er Rajab selon certain source ou 3 Safar selon d'autre, l'an 57 de l'Hégire. 

L’Imam Mohammad Baqir avait des jardins et des champs en grand nombre qu’il visitait et dont il partageait le travail avec les cultivateurs et les travailleurs. Il partageait son déjeuner et parlait humblement avec ses serviteurs. Il était un maître qui avait des relations étroites avec ses employés.

Quelque soient les produits agricoles qu'il recevait de ses jardins et de ses champs, il les donnait au nom de Dieu. Il répondait à tous les besoins et les exigences de ses travailleurs dans la mesure où il fut connu comme l'un des hommes les plus généreux de son temps dans Hijaz.

Mohammad bin Mankadir, un sot qui se montrait pieux, déclare: «Comme l’Imam (Psl) travaille trop dur, je me suis dit qu'il était matérialiste et que je devais l’arrêter et l’admonester.

Alors un jour, je l'ai vu épuisé et en sueur à cause du travail sous le soleil brûlant. Je suis allé près de lui, le saluai et lui dit: "O fils du Saint Prophète, pourquoi courez-vous derrière la richesse du monde? Si la mort vous vient dans cet état,que feriez-vous alors? "

Il a dit: "C'est le meilleur de mon temps parce que je travaille en sorte que je ne dépende pas des autres personnes, et que je mange de la rémunération des autres. Si Dieu me donne la mort dans cet état, je serai beaucoup plus heureux que de trouver la mort lors de ses prières et son obéissance. "

Lorsqu’il dit cela, j’ai compris alors que j'avais tort. Je lui ai présenté mes excuses, en disant: «Je voulais vous avertir et vous conseiller, mais c’est vous qui m’aviez averti et informé."



La bonté envers les frères en religion :

L'un des compagnons de l'Imam al-Baqir (Psl), Abi Obadiah, raconte: " J'avais l'habitude d'accompagner l'Imam al-Baqir dans ses voyages. Pendant les trajets, l’Imam ne montait sur son cheval qu’après que je ne sois assis sur ma monture. (Cet acte de l'Imam al-Baqir (Psl) évoquait un respect extrême).

Chaque fois que nos montures étaient côte à côte, il conversait avec moi et m’interrogeait sur mon état de santé d’une telle manière comme s’il venait de rencontrer un vieil ami qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, alors qu’il venait de me voir quelques instants plus tôt.

Je lui ai demandé: " O! Fils du Saint Prophète Mohammad (Pslf), vous agissez d’une manière complètement différente de tous les autres lorsque vous fréquentez les gens. Votre gentillesse et votre amabilité envers vos compagnons et vos amis sont exceptionnelles. Vraiment, il serait appréciable que les autres en fassent autant lors de leur premier contact avec autrui. "

L'Imam al-Baqir (Psl) répondit: Ne savez-vous pas la valeur de serrer la main gentiment des amis et des croyants? Chaque fois que les croyants font ceci, leurs péchés tombent (sont pardonnés) comme les feuilles chutent d'un arbre. Et ils sont sous la bénédiction d’Allah (SWT) jusqu'à leur séparation."
 

En outre, beaucoup d'autres paroles de l'Imam al-Baqir (Psl) recommandent la bonté envers les amis et les frères de religion: " Une prière qui est plus susceptible de recevoir une réponse et plus rapidement exaucée, est une prière pour un frère de religion, en son absence. "

Imam al-Baqir (Psl), a dit aussi: " Un croyant est le frère d'un autre croyant. Il ne doit ni insulter l'autre, ni le refuser, ni l’accuser inutilement"

Et l'Imam Baqir (Psl) conseilla à ses compagnons: " Soyez indulgents quand vous parlez à un hypocrite, aimez les croyants de tout cœur, et comportez-vous bien, même si vous êtes face à un Juif."

Et enfin, l'Imam Baqir (Psl) considéra que l'un des devoirs les plus importants d'un croyant est d'aider financièrement son frère de religion.
Des rapports Daily Dot  et  de Bloomberg News ont fait état d’une coopération de Google et Face Book pour la diffusion de vidéos anti islamiques au cours des élections présidentielles aux États-Unis en 2016, et de leur soutien aux groupes extrémistes anti islamiques, en échange de millions de dollars. 
Dans ces vidéos, les politiciens démocrates ont été accusés de soutien au terrorisme. 
Ces deux grands réseaux n’ont pas encore réagi à ces accusations et lundi dernier, Jeremy Bernard Corbyn, élu en septembre 2015 à la tête du Parti travailliste anglais, a accusé les réseaux sociaux, en particulier Twitter et Face Book, de faire de la propagande anti islamique et a demandé aux responsables de ces réseaux, de mettre un terme à cette situation.

Les forces de l’ordre ont réprimé les marches de l’opposition togolaise lors desquelles quatre personnes ont été tuées, mercredi 18 octobre, à Lomé et Sokodé. Les manifestants exigent une réforme de la Constitution pour limiter le mandat présidentiel.

À Sokodé (nord), deuxième ville du pays où des violences meurtrières avaient déjà éclaté la veille, trois personnes ont été tuées par balle, a déclaré le ministre de la Sécurité, le colonel Yark Damehame.

Dans la capitale Lomé, le gouvernement dénombrait en fin de journée un mort et plusieurs blessés par balle, ainsi qu’une soixantaine de personnes interpellées.

Mardi déjà, Sokodé, fief du Parti national panafricain (PNP, opposition) s’était embrasé après l’arrestation d’un imam proche du PNP. Les violences avaient fait quatre morts.

La coalition de l’opposition, qui avait appelé les Togolais à manifester, a dénombré deux morts, dont un enfant de 11 ans, et au moins 20 blessés graves dans la seule ville de Lomé.

Selon plusieurs témoignages, la situation restait très tendue mercredi soir dans les deux villes, quadrillées par un impressionnant dispositif de sécurité.

Des manifestants avaient dressé des barricades faites de briques, de pneus brûlés, de troncs d’arbre ou de carcasses de voitures et les boutiques sont restées fermées dans plusieurs quartiers de la capitale.

La police a notamment tiré à de nombreuses reprises avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène à Bé, secteur historique de l’opposition, d’où devaient partir les marches scandant la démission du président Faure Gnassingbé.

Mais pourquoi les gens manifestent-ils au Togo ? Luc Michel, géopoliticien, nous répond.

L’armée américaine compte modifier sa stratégie antiterroriste en Afrique.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis a déclaré, ce vendredi 20 octobre, devant des législateurs du Congrès, que l’armée US entendait modifier sa stratégie antiterroriste en Afrique et qu’elle allait étendre ses opérations militaires sur le continent.

Mattis a confié, à deux hauts responsables du Comité des forces armées du Sénat des États-Unis, que le Pentagone allait recourir à la force meurtrière contre des terroristes présumés en Afrique et qu’il allait placer l’autorité décisionnelle entre les mains des commandants américains sur place.

Le secrétaire américain à la Défense James Mattis arrive au Capitole pour rencontrer les sénateurs John McCain et Lindsey Graham, le 20 octobre 2017 à Washington. ©AFP

Dans la foulée, le sénateur Lindsey Graham, l’un des hauts membres dudit Comité, a déclaré, aux journalistes, que le chef du Pentagone lui avait brossé un tableau des nouvelles règles d’engagement des États-Unis en Afrique.

« La guerre change de nature en Afrique », a affirmé Lindsey Graham.

Et d’ajouter : « Vous allez voir plus d’actions en Afrique, pas moins. Vous allez voir plus d’agression de la part des États-Unis envers nos ennemis, pas moins. Vous allez voir des décisions, prises non à la Maison Blanche mais directement sur le terrain. »

Parmi d’autres changements que va apporter l’armée américaine à sa stratégie en Afrique, le sénateur Graham a mentionné le recours à la force meurtrière contre un membre présumé d’un groupe terroriste, même si cette personne ne constitue pas une menace immédiate.

Ces changements interviennent au moment où l’administration Trump se sent sous pression, de la part des législateurs, pour qu’elle fasse toute la lumière sur l’embuscade qui a coûté la vie à quatre soldats des forces spéciales américaines au Niger, le 4 octobre dernier.

Les soldats américains étaient en patrouille pour rendre visite à des chefs tribaux quand ils ont été tués.

 

John McCain, en tête de la commission des Forces armées du Sénat, a plusieurs fois demandé des explications supplémentaires au Pentagone à propos de la mort de ces soldats.

Dans la conjoncture où la Maison Blanche reste en crise sur fond de cette affaire, la crainte persiste, dans les milieux politiques, au sujet de l’extension des opérations militaires meurtrières des forces américaines en Afrique, notamment au Niger, un pays aux immenses ressources d’uranium, sous prétexte de la mort de quatre soldats américains, en patrouille.

Le ministre nigérien de l’Intérieur a annoncé que ce samedi 21 octobre au matin, 12 gendarmes avaient perdu la vie dans le village d’Ayorou, dans le nord-ouest du pays.

En effet, des combats ont opposé ce matin des assaillants venus du Mali aux gendarmes nigériens en poste dans cette localité située à la frontière malienne.

Les blessés auraient été conduits dans un centre hospitalier de Tillabéry, le chef-lieu de la région.

Le ministre nigérien de l’Intérieur, cité par l’AFP, a annoncé que des opérations de traque avaient été lancées.

Début octobre, il y avait eu une attaque du même acabit contre une patrouille de l’armée dans la même région, et 4 soldats nigériens et 4 conseillers militaires avaient été tués.

Depuis le début de l’année, il y a eu 46 attaques armées sur les frontières du Niger avec le Mali.

Lors de sa visite à Washington, la ministre française des Armées, Florence Party, a affirmé que les États-Unis devaient renforcer leur soutien aux forces françaises en Afrique de l’Ouest face à Daech.

« Davantage d’actions doivent être menées. Nous avons besoin de l’aide des États-Unis pour combattre Daech en Afrique de l’Ouest », a précisé Florence Party à l’issue de ses rencontres du vendredi 20 octobre avec James Mattis, son homologue américain, et H .R. McMaster, actuel conseiller à la sécurité nationale américaine.

L’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014 dans la région du Sahel. Sa force militaire compte aujourd’hui quelque 4 000 militaires. ©Reuters

Cette demande a été formulée à la suite de l’attentat au Niger, qui a tué 4 soldats de l’armée américaine.

« Nous ne pouvons ni ne voulons assurer constamment la sécurité des pays africains. Ils doivent eux-mêmes combattre le terrorisme. Certes, sans l’aide et le soutien des États-Unis, cette mission est vouée à l’échec. »

La force du G5 Sahel envisage avec le soutien de la France de renforcer les dispositifs de sécurité en Afrique de l’Ouest. Cette organisation regroupe la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Ces pays étaient tous des colonies de la France en Afrique.

Les États-Unis ont envoyé un millier de soldats au Niger pour y assurer la sécurité et la formation des forces de sécurité de ce pays.

Après, le renversement en 2011 du gouvernement libyen, les milices en Afrique de l’Ouest sont montés en puissance.

À la suite du renversement du gouvernement libyen, la Libye est devenue la scène de troubles et de tensions. Les armes de l’armée libyenne sont tombées entre les mains de Daech ainsi que d’autres groupes terroristes.

En 2012, pour chasser les milices soutenues par Daech, la France a lancé des opérations au Mali. Les 4 000 soldats français de l’opération Barkhane sont toujours aux côtés des 10 000 forces de maintien de la paix des Nations unies.

Au cours de sa visite aux États-Unis, Florence Party, a également rencontré le sénateur John McCain, président de la commission des forces armées du Sénat américain.