تقي زاده

تقي زاده

Le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia, a mis en cause le plan de « paix » américain pour régler le conflit israélo-palestinien.

Moscou se dit sceptique face à la faisabilité d'un plan américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien, selon l’ambassadeur russe aux Nations unies, Vasily Nebenzia.

En réponse aux commentaires de Nicky Haley, l'ambassadrice démissionnaire américaine à l'ONU Nikki Haley, qui a déclaré que les États-Unis avaient élaboré un plan pour résoudre le conflit israélo-palestinien, le diplomate russe a déclaré : « nous avons entendu parler de ce plan pour la deuxième fois, mais nous n'avons encore rien vu. »

Il a ajouté: « (Les Américains) parlent régulièrement de ce plan de paix, pour lequel ils accumulent de belles promesses, mais nous n’avons rien vu jusqu’à présent. Quand nous en connaîtrons les détails ? Nous n'en savons rien. »

La réaction de la Résistance irakienne au tweet du président US où il dit vouloir retirer ses 2000 soldats de Syrie d'ici au plus tard 100 jours, n'a pas tardé : le leader du groupe irakien Asaïb Ahl al-Haq a déclaré qu’après la Syrie, "il est grand temps que les forces américaines se retirent aussi d’Irak". 

Cheikh Qais al-Khazali, secrétaire général du groupe Asaïb Ahl al-Haq (Ligue des vertueux), l’un des composantes des Hachd al-Chaabi a écrit, mercredi 19 décembre, dans un tweet qu’"il était le temps de réclamer aux États-Unis de retirer leurs troupes d’Irak". Cette revendication partagée par une grande partie de la population irakienne fait son chemin au Parlement où les députés préparent un projet de loi en ce sens. 

« Trump vient d'annoncer, dans un tweet, la défaite de Daech en Syrie; l’existence de ce groupe en Syrie était la seule raison de la présence des forces US en Syrie, comme le prétend Trump. Et bien reprenant sa logique, il faut lui demander pourquoi les forces américaines ne se retirent-elles pas de l'Irak puisque Daech y a été défait depuis des mois? Y-a-t-il d'autres raisons qui poussent les États-Unis à maintenir leurs troupes en Irak? », s'interroge le commandant. 

Les États-Unis ont annoncé vouloir retirer leurs troupes de Syrie pour les "repositionner à Erbil". Un premier contingent de 120 marines seraient d'ailleurs arrivés au Kurdistan irakien.

L’armée syrienne s’est mise en état d'alerte alors qu'un appareil israélien a survolé le long des frontières syro-libanaises.

L'armée syrienne s'est placée en état d'alerte maximale le mercredi 19 décembre au soir après qu'un avion de combat israélien a survolé le long de la ligne entre la montagne de Jabal Cheikh et Damas.

Pour l'acte 6 des Gilets jaunes prévu ce samedi 22 décembre, des manifestants français ont lancé un appel aux Gilets jaunes européens pour qu'ils bloquent avec eux les frontières, informe le quotidien Le Parisien se référant à une des figures du mouvement, Priscillia Ludosky, cité par Sputnik.

La plupart des Français approuvent le mouvement des Gilets jaunes, selon un sondage

«Le mouvement est né en Italie, on verra s'ils viendront, les Belges nous retrouveront», a expliqué Mme Ludosky ajoutant que les Gilets jaunes suisses n'avaient pas, pour le moment, exprimé leur volonté de rejoindre les manifestants français.

Elle a indiqué que des manifestants des villes avaient également lancé un appel à ceux des régions.

«Beaucoup de gens dans les régions sont venus à Paris, cette fois, on leur propose de rejoindre les Gilets jaunes des frontières», a expliqué Priscillia Ludosky.

Selon Mme Ludosky, certains Gilets jaunes s'organisent avec des «compagnies de car sympathisantes» pour se rendre aux frontières. D'après l'Indépendant, des cars seront affrétés vers la frontière espagnole depuis Montpellier, Albi-Castres, Montauban, Toulouse et Nîmes. D'autres membres du mouvement s'arrangent sur les réseaux sociaux pour le covoiturage.

Face à la hausse des prix du carburant, qui frappe surtout le diesel, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre marqués par de nombreuses scènes de pillages, des incendies, des interpellations et des violences extrêmes.

Selon le dernier bilan, le ministère de l'Intérieur faisait état de 66.000 manifestants le samedi 15 décembre dans toute la France vers 19h00, dont 4.000 au plus fort de la journée à Paris. Ces chiffres, en baisse comparativement à la semaine dernière, alors que plus d'un policier était mobilisé pour chaque manifestant, n'ont pas tardé à faire polémique.

La Russie se dit assurée du fait qu'Ankara ne faillira pas à honorer son engagement de ne pas divulguer les coordonnées géographiques des S-400 qui lui seront livrés en 2019. 

Selon l’agence de presse Interfax, le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré, ce mercredi 19 décembre que les autorités russes étaient rassurées que la Turquie ne permettrait jamais aux experts américains d’avoir accès aux systèmes de défense antiaériens S-400 russes.

« Toutes les coopérations militaires et techniques qu’entretient la Russie avec les autres parties sont soumises à de sérieux engagements juridiques portant sur le caractère secret des coordonnées géographiques et des informations délicates concernant ces coopérations. La partie turque n’est pas une exception », a expliqué Dimitri Peskov.

Par ces déclarations, le porte-parole du Kremlin a balayé d’un revers de main toutes les rumeurs selon lesquelles la Turquie permettrait aux techniciens américains d’avoir accès aux S-400 russes pour pouvoir les étudier.

Le ministre russe des Affaires étrangères a rejeté la protestation de Tel-Aviv contre la visite du chef du bureau politique du Hamas à Moscou.

La chaîne israélienne Canal 10 a cité hier, mardi, des sources diplomatiques à Tel-Aviv selon lesquelles, l’ambassadeur d’Israël en Russie, Gary Koren, avait remis une lettre au ministère russe des Affaires étrangères pour protester vigoureusement contre la décision de Moscou d’inviter Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas à visiter prochainement la Russie. Dans le même temps, le ministère israélien des AE a remis une copie de cette lettre à l’ambassade de Russie à Tel-Aviv.

Lors d’une rencontre avec le chef de la diplomatie russe à Moscou, Gary Koren a souligné que le Premier ministre israélien  insistait sur la nécessité de rencontrer le plus tôt possible le président Poutine. En réponse à cette demande, Sergueï Lavrov s’est contenté de hocher la tête "de manière peu significative", a rapporté Canal 10.

L'une des priorités actuelles des dirigeants iraniens est de faire face et de se sortir la tête haute de la guerre économique qui nous a été imposée par les États-Unis, a déclaré l'amiral Ali Chamkhani.

« L’Arrogance mondiale, dirigée par les États-Unis, rêve de l’effondrement de l’Ordre islamique d’Iran alors que les Iraniens se préparent à célébrer le 40e anniversaire de la victoire de leur révolution », a déclaré ce mercredi, l’amiral Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne.

M. Chamkhani estime que l’objectif derrière les sanctions économiques et les pressions politiques des États-Unis contre Téhéran est de créer des désaccords parmi les différentes fractions du pouvoir politique, mais aussi entre les citoyens et le gouvernement.

L’amiral Chamkhani a déclaré : « Les efforts de l’ennemi ont été vains car quand les Américains ont rétabli les sanctions, les institutions, les forces armées, le gouvernement et les citoyens se sont soudés et il y a maintenant une plus forte cohésion nationale face à l’hégémonie des États-Unis : Face à l’Iran les Américains mordront la poussière. »

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a déclaré que la priorité de l’Iran était de gérer la guerre économique que les États-Unis veulent imposer à l’Iran, par l’application du plan de l’économie de résistance qui permettra au pays de résister aux pressions étrangères. « Il faut accroître la production nationale et dynamiser le marché d’emploi en nous appuyant sur nos moyens intérieurs », a-t-il déclaré.

En Syrie, les fonctionnaires US débarrasseront en principe le plancher demain et leurs troupes militaires d’ici 100 jours. Faut-il y croire à cette nouvelle annonce de la Maison Blanche ?

La porte-parole de la Maison-Blanche Sarah Sanders a en effet déclaré, aujourd'hui, mercredi 19 décembre, que les États-Unis avaient entamé le retrait de leurs troupes du territoire syrien.

« Les victoires sur Daech en Syrie ne signifient pas la fin de la coalition internationale ou de sa campagne. Nous avons commencé à faire rentrer les troupes américaines aux États-Unis alors que nous passons à la phase suivante de cette campagne », a-t-elle déclaré.

Sarah Sanders a pourtant précisé que les États-Unis et leurs alliés seraient toujours prêts à revenir en Syrie pour protéger les intérêts américains.

Selon une source de Reuters, le retrait des troupes américaines serait effectué en l’espace de 60 à 100 jours.

La même source a déclaré à Reuters que tous les fonctionnaires du département d’État américain, qui étaient présents en Syrie, quitteraient ce pays dans les 24 heures à venir.

L’armée israélienne a annoncé avoir découvert un quatrième tunnel le long de la frontière entre le Liban et les territoires occupés. Mais les forces de maintien de la paix de l’Onu déployées au sud du Liban n'en ont recensés que deux.

L'armée israélienne a annoncé dimanche, le 16 décembre, avoir découvert un nouveau tunnel du mouvement du Hezbollah libanais, un tunnel donnant sur les territoires occupés depuis le Liban, le quatrième apparemment depuis le début de l’opération : « Bouclier du nord », lancée le 4 décembre.

Selon l’agence de presse palestinienne, Shehab News, des doutes persistent sur le nombre exact des tunnels découverts. Le 4 décembre, l'armée israélienne a annoncé la découverte du premier tunnel au sud du village de Kafr Kala. Elle n'a pourtant pas précisé où exactement elle avait localisé le troisième tunnel à la frontière avec le Liban.

« Les habitants du nord [des territoires occupés de la Palestine] appréhendent la découverte d’autres tunnels qui arriveraient jusque dans leur territoire. L’armée n’a toujours pas précisé la localisation des trois autres tunnels », a rapporté la chaîne de télévision 10 du régime israélien.

Par la suite, des autorités militaires israéliennes ont rencontré mardi des « responsables » locaux israéliens afin d’apaiser leurs craintes. « Le tunnel est sous le contrôle de l'armée et ne représente pas une menace », a annoncé l’armée du régime israélien dans un communiqué.

Selon le journal hébreu, Maariv, le régime d’Israël aurait l’intention de lancer des opérations militaires identiques à celles du « Bouclier du Nord » à la frontière avec la bande de Gaza. Ces opérations porteraient alors le nom de « Bouclier du Sud »

Notons que les opérations « Bouclier du Nord » sont destinées à « neutraliser » le Hezbollah libanais au nord d’Israël alors que le « Bouclier du Sud » serait destiné à contrer les tentatives d’infiltration du Hamas depuis le sud. 

 

Le réseau social est accusé de servir à la propagation de discours de haine dans le pays, notamment contre les musulmans rohingyas.

Facebook a annoncé la fermeture de centaines de comptes et de pages liés à l’armée birmane pour tenter de répondre aux critiques qui accusent la plateforme de servir à véhiculer des discours de haine dans le pays, notamment contre les musulmans rohingyas.

Au total, 425 pages et 135 comptes ont été supprimés, a annoncé l’entreprise mercredi 19 décembre. Ils s’affichaient comme des pourvoyeurs d’informations indépendantes, allant du divertissement aux conseils de beauté, mais se sont en fait révélés être en lien avec des militaires birmans ou avec d’autres pages précédemment supprimées.

« Nous ne voulons pas que des gens ou des organisations créent des réseaux de comptes pour induire en erreur sur leur identité ou leur action », met en garde Facebook, qui est de loin le réseau social le plus populaire en Birmanie.

Un « rôle déterminant » de Facebook

La page du chef de l’armée birmane, très suivie dans ce pays où une grande partie de la communication officielle se fait sur cette plateforme, a été fermée en août pour « violations des droits de l’homme », l’armée étant accusée de jouer un rôle de premier plan dans le nettoyage ethnique des musulmans rohingyas, qualifié de génocide par les enquêteurs de l’ONU. Facebook a aussi interdit au début de l’année à un groupe de moines extrémistes birmans d’utiliser sa plateforme, après avoir reconnu avoir été « lent » à s’attaquer aux contenus racistes dans le pays.

Les enquêteurs des Nations unies, qui travaillent sur les exactions contre la minorité musulmane des Rohingyas, avaient estimé que le réseau social avait joué « un rôle déterminant » dans la propagation du discours de haine.

Cette mise en garde contre une instrumentalisation de la plateforme intervient à un moment délicat pour la dirigeante Aung San Suu Kyi, très critiquée par la communauté internationale pour sa gestion de la crise des Rohingyas et ses silences face aux exactions de l’armée et de milices bouddhistes.

La dirigeante de facto du gouvernement birman va remettre sa victoire historique de 2015 en jeu lors des élections législatives de 2020. A cette occasion, Facebook devrait faire face