En s’arrogeant le titre de « 4ème Pouvoir », la presse états-unienne s’est placée à égalité avec les trois Pouvoirs démocratiques, bien qu’elle soit dénuée de légitimité populaire. Elle mène une vaste campagne, à la fois chez elle et à l’étranger, pour dénigrer le président Trump et provoquer sa destitution ; une campagne qui a débuté le soir de son élection, c’est-à-dire bien avant son arrivée à la Maison-Blanche. Elle remporte un vif succès parmi l’électorat démocrate et dans les États alliés, dont la population est persuadée que le président des États-Unis est dérangé. Mais les électeurs de Donald Trump tiennent bon et il parvient efficacement à lutter contre la pauvreté.

تقي زاده
Le régime israélien construit 190 nouvelles colonies
Un site web israélien a rapporté que le comité de planification et de construction d’Israël tiendrait une réunion la semaine prochaine au cours de laquelle un feu vert sera octroyé à la construction de 800 nouvelles colonies à Qods .
L’ONU et d’autres instances des droits de l’homme ont jugé illégitime l’expansion des colonies par Israël dans les territoires occupés de la Palestine. Selon ces instances internationales, cette décision du régime de Tel-Aviv fait obstacle à la voie de réconciliation entre Palestiniens et Israéliens.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ratifié le 23 décembre 2016 une résolution condamnant la colonisation israélienne dans les territoires occupés de la Palestine. La résolution 2334 a recueilli quatorze voix en sa faveur. Cette décision a suscité l’ire d’Israël.
Malgré la ratification de cette résolution par la plus haute instance internationale, les responsables du régime israélien, dont le Premier ministre, Benjamin Netanyahu ont toujours annoncé qu’ils ne la respecteront pas et n’y resteront point fidèles.
La Syrie va riposter aux États-Unis
La Syrie s’apprête à riposter à une nouvelle attaque américaine.
Alors que les États-Unis multiplient leurs offensives contre le territoire syrien, Damas se prépare à y faire face et à riposter. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a d’ailleurs mis en garde les États-Unis contre toute nouvelle agression qui viserait l’armée syrienne allant jusqu’à évoquer une possible riposte aux frappes US.

Fayçal Moqdad conseille à l’administration américaine de "prendre en compte la possibilité d’une riposte syrienne" en cas de nouvelle agression. «Washington doit passer au crible les éventuelles démarches de Damas et de Moscou en réponse à toute nouvelle agression», a-t-il souligné mercredi lors d’une conférence de presse à Damas. Pour M. Moqdad, "l’argument chimique" sans cesse invoqué par les Américains ne tient pas puisque la Syrie "a abandonné l’intégrité de son programme d’armement chimique" et qu’il ne reste aucune substance nocive propre à être utilisée à des fins militaires.
Peu de temps après son investiture, le président américain Donald Trump a ordonné une frappe balistique contre le territoire syrien. Dans la nuit du 6 au 7 avril, 59 missiles de croisière Tomahawk ont été tirés depuis deux navires américains, positionnés en Méditerranée, sur la base aérienne syrienne de Shayraat, près de Homs. Il y a une semaine, le porte-parole de la présidence américaine Sean Spicer avait affirmé que le gouvernement syrien était en train de préparer une attaque à l’arme chimique, tout en mettant le Président Assad en garde contre le «prix élevé» que paierait son armée en cas d’attaque sur des civils.
Les allégations «sans fondement»des États-Unis constituent, selon Damas et ses alliés, un alibi pour justifier une intervention militaire directe des États-Unis en Syrie, où ces derniers se trouvent désormais dans l’impasse. Alors que l’armée syrienne et le Hezbollah continuent à multiplier les gains stratégiques dans le sud et l’est du pays, les Américains cherchent à compromettre ce processus tout en influençant les pourparlers politiques.
Donald Trump face au « 4ème Pouvoir »
La campagne de presse internationale visant à déstabiliser le président Trump se poursuit. La machine à médire, mise en place par David Brock durant la période de transition [1], souligne autant qu’elle le peut le caractère emporté et souvent grossier des Tweets présidentiels. L’Entente des médias, mise en place par la mystérieuse ONG First Draft [2], répète à l’envie que la Justice enquête sur les liens entre l’équipe de campagne du président et les sombres complots attribués au Kremlin.
Une étude du professeur Thomas E. Patterson de l’Harvard Kennedy School a montré que la presse US, britannique et allemande, a cité trois fois plus Donald Trump que les présidents précédents. Et que, au cours des 100 premiers jours de sa présidence, 80% des articles lui étaient clairement défavorables [3].
Durant la campagne du FBI [4] visant à contraindre le président Nixon à la démission, la presse états-unienne s’était attribuée le qualificatif de « 4ème Pouvoir », signifiant par là que leurs propriétaires avaient plus de légitimité que le Peuple. Loin de céder à la pression, Donald Trump, conscient du danger que représente l’alliance des médias et des 98% de hauts fonctionnaires qui ont voté contre lui, déclara « la guerre à la presse », lors de son discours du 22 janvier 2017, une semaine après son intronisation. Tandis que son conseiller spécial, Steve Bannon, déclarait au New York Times que, de fait, la presse était devenue « le nouveau parti d’opposition ».
Quoi qu’il en soit, les électeurs du président ne lui ont pas retiré leur confiance.
Rappelons ici comment cette affaire a débuté. C’était durant la période de transition, c’est-à-dire avant l’investiture de Donald Trump. Une ONG, Propaganda or Not ?, lança l’idée que la Russie avait imaginé des canulars durant la campagne présidentielle de manière à couler Hillary Clinton et à faire élire Donald Trump. À l’époque, nous avions souligné les liens de cette mystérieuse ONG avec Madeleine Albright et Zbigniew Brzeziński [5]. L’accusation, longuement reprise par le Washington Post, dénonçait une liste d’agents du Kremlin, dont le Réseau Voltaire. Cependant à ce jour, rien, absolument rien, n’est venu étayer cette thèse du complot russe.
Chacun a pu constater que les arguments utilisés contre Donald Trump ne sont pas uniquement ceux que l’on manie habituellement dans le combat politique, mais qu’ils ressortent clairement de la propagande de guerre [6].
La palme de la mauvaise foi revient à CNN qui traite cette affaire de manière obsessionnelle. La chaîne a été contrainte de présenter ses excuses à la suite d’un reportage accusant un des proches de Trump, le banquier Anthony Scaramucci, d’être indirectement payé par Moscou. Cette imputation étant inventée et Scaramucci étant suffisamment riche pour poursuivre la chaîne en justice, CNN présenta ses excuses et les trois journalistes de sa cellule d’enquête « démissionnèrent ».
Puis, le Project Veritas du journaliste James O’Keefe publia trois séquences vidéos tournées en caméra cachée [7]. Dans la première, l’on voit un superviseur de la chaîne rire dans un ascenseur en déclarant que ces accusations de collusion du président avec la Russie ne sont que « des conneries » diffusées « pour l’audience ». Dans la seconde, un présentateur vedette et ancien conseiller d’Obama affirme que ce sont des « nullités ». Tandis que dans la troisième, un producteur déclare que Donald Trump est un malade mental et que ses électeurs sont « stupides comme de la merde » (sic).
En réponse, le président posta une vidéo-montage réalisée à partir d’images, non pas extraites d’un western, mais datant de ses responsabilités à la Fédération états-unienne de catch, la WWE. On peut le voir mimer casser la figure de son ami Vince McMahon (l’époux de sa Secrétaire aux petites entreprises) dont le visage a été recouvert du logo de CNN. Le tout se termine avec un logo altéré de CNN en Fraud News Network, c’est-à-dire le Réseau escroc d’information.
Outre que cet événement montre qu’aux États-Unis le président n’a pas l’exclusivité de la grossièreté, il atteste que CNN —qui a abordé la question de l’ingérence russe plus de 1 500 fois en deux mois— ne fait pas de journalisme et se moque de la vérité. On le savait depuis longtemps pour ses sujets de politique internationale, on le découvre pour ceux de politique intérieure.
Bien que ce soit beaucoup moins significatif, une nouvelle polémique oppose les présentateurs de l’émission matinale de MSNBC, Morning Joe, au président. Ceux-ci le critiquent vertement depuis des mois. Il se trouve que Joe Scarborough est un ancien avocat et parlementaire de Floride qui lutte contre le droit à l’avortement et pour la dissolution des ministères « inutiles » que sont ceux du Commerce, de l’Éducation, de l’Énergie et du Logement. Au contraire, sa partenaire (au sens propre et figuré) Mika Brzeziński est une simple lectrice de prompteur qui soutenait Bernie Sanders. Dans un Tweet, le président les a insulté en parlant de « Joe le psychopathe » et de « Mika au petit quotient intellectuel ». Personne ne doute que ces qualificatifs ne sont pas loin de la vérité, mais les formuler de cette manière vise uniquement à blesser l’amour-propre des journalistes. Quoi qu’il en soit, les deux présentateurs rédigèrent une tribune libre dans le Washington Post pour mettre en doute la santé mentale du président.
Mika Brzeziński est la fille de Zbigniew Brzeziński, un des tireurs de ficelles de Propaganda or not ?, décédé il y a un mois.
La grossièreté des Tweets présidentiels n’a rien à voir avec de la folie. Dwight Eisenhower et surtout Richard Nixon étaient bien plus obscènes que lui, ils n’en furent pas moins de grands présidents.
De même leur caractère impulsif ne signifie pas que le président le soit. En réalité, sur chaque sujet, Donald Trump réagit immédiatement par des Tweets agressifs. Puis, il lance des idées dans tous les sens, n’hésitant pas à se contredire d’une déclaration à l’autre, et observe attentivement les réactions qu’elles suscitent. Enfin, s’étant forgé une opinion personnelle, il rencontre la partie opposée et trouve généralement un accord avec elle.
Donald Trump n’a certes pas la bonne éducation puritaine de Barack Obama ou d’Hillary Clinton, mais la rudesse du Nouveau Monde. Tout au long de sa campagne électorale, il n’a cessé de se présenter comme le nettoyeur des innombrables malhonnêtetés que cette bonne éducation permet de masquer à Washington. Il se trouve que c’est lui et non pas Madame Clinton que les États-uniens ont porté à la Maison-Blanche.
Bien sûr, on peut prendre au sérieux les déclarations polémiques du président, en trouver une choquante et ignorer celles qui disent le contraire. On ne doit pas confondre le style Trump avec sa politique. On doit au contraire examiner précisément ses décisions et leurs conséquences.
Par exemple, on a pris son décret visant à ne pas laisser entrer aux États-Unis des étrangers dont le secrétariat d’État n’a pas la possibilité de vérifier l’identité.
On a observé que la population des sept pays dont il limitait l’accès des ressortissants aux États-Unis est majoritairement musulmane. On a relié ce constat avec des déclarations du président lors de sa campagne électorale. Enfin, on a construit le mythe d’un Trump raciste. On a mis en scène des procès pour faire annuler le « décret islamophobe », jusqu’à ce que la Cour suprême confirme sa légalité. On a alors tourné la page en affirmant que la Cour s’était prononcée sur une seconde mouture du décret comportant divers assouplissements. C’est exact, sauf que ces assouplissement figuraient déjà dans la première mouture sous une autre rédaction.
Arrivant à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas privé les États-uniens de leur assurance santé, ni déclaré la Troisième Guerre mondiale. Au contraire, il a ouvert de nombreux secteurs économiques qui avaient été étouffés au bénéfice de multinationales. En outre, on assiste à un reflux des groupes terroristes en Irak, en Syrie et au Liban, et à une baisse palpable de la tension dans l’ensemble du Moyen-Orient élargi, sauf au Yémen.
Jusqu’où ira cet affrontement entre la Maison-Blanche et les médias, entre Donald Trump et certaines puissances d’argent ?
[1] « Le dispositif Clinton pour discréditer Donald Trump », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 février 2017.
[2] « Le nouvel Ordre Médiatique Mondial », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 mars 2017.
[3] « News Coverage of Donald Trump’s First 100 Days », Thomas E. Patterson, Harvard Kennedy School, May 18, 2017.
[4] On apprit trente ans plus tard que la mystérieuse « Gorge profonde » qui alimenta le scandale du Watergate n’était autre que W. Mark Felt, l’ancien adjoint de J. Edgard Hoover et lui-même numéro 2 du Bureau fédéral.
[5] « La campagne de l’Otan contre la liberté d’expression », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 décembre 2016.
[6] « Contre Donald Trump : la propagande de guerre », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 février 2017.
[7] « Project Veritas dévoile une campagne de mensonges de CNN », Réseau Voltaire, 1er juillet 2017.
L’armée syrienne se dote d’une nouvelle arme anti-drone
Un nouveau type de canon anti-drone à impulsion électromagnétique a été livré à l’armée syrienne.
Selon la chaîne Al Alam qui cite le journal russe Rossiyskaya Gazeta, l’armée syrienne a reçu un nouveau type de canon à impulsion électromagnétique spécialement conçu pour abattre les drones. Cette arme peut être installée sans difficulté sur toute sorte de véhicules militaires. Elle est capable de diffuser des ondes électroniques perturbant le système de contrôle et de guidage électronique des drones avant de les abattre à l’atterrissage. En effet elle est capable de combattre les drones puisque son canon peut être installé dans n’importe quel véhicule, perturber et contrôler les avions passant dans les parages. Le nouveau canon antiaérien livré à l’armée syrienne dispose de multiples antennes pour émettre des ondes radioélectroniques d’une vaste couverture.
Pour les analystes, le fait que la Russie fournit aux forces syriennes et au Hezbollah, stationnés près du Golan, une telle arme anti-aérienne électronique, aux capacités insoupçonnées, constitue un avertissement à l'adresse d'Israël. Première démonstration de force de l'armée syrienne, un drone israélien a été abattu mercredi soir à Quneitra, dans le Golan.

Déplacement au Sahel : Macron planche sur la création d’une force antiterroriste
Les chefs d’État de cinq pays du Sahel et le président français Emmanuel Macron se réunissent le dimanche 2 juillet à Bamako pour concrétiser leur projet de force conjointe contre les groupes terroristes.
Le dirigeant français est arrivé dans la nuit, rejoignant son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, président en exercice du G5 Sahel, qui a accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).
La réunion vise à « lutter ensemble contre les attaques terroristes qui prennent pour cible le Mali et gagnent les États voisins, en permettant de poursuivre leurs auteurs au-delà des frontières d’ici à la fin de l’année ».
Déployée dans un premier temps aux confins du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la force du G5 s’ajoutera à l’opération française Barkhane qui traque les terroristes dans le Sahel et à la mission de l’ONU au Mali (Minusma).
L’idée d’une force régionale, soutenue par Paris, avait été relancée le 6 février lors d’un sommet à Bamako. Elle doit débuter avec environ 5 000 hommes fournis par les cinq pays, qui ambitionnent de doubler cet effectif à terme.
Le sommet de dimanche vise à définir concrètement ses modalités, et le président français devrait annoncer un soutien surtout en équipements, selon l’Élysée.
La France, qui cherche elle-même à faire des économies pour cause de déficit budgétaire aggravé, espère le soutien d’autres pays de l’Union européenne, en faisant valoir que son engagement militaire au Sahel protège l’Europe tout entière.
Avec M. Macron, le G5 Sahel devrait donc lancer un appel aux contributions internationales.
La question financière est d’autant plus sensible que le président tchadien, dont le pays est déjà engagé dans la Minusma et dans la force multinationale contre le groupe terroriste nigérian Boko Haram, a menacé de se retirer de ce projet pour des raisons budgétaires.
Pour compléter le volet militaire, les autorités judiciaires des 5 pays se réunissaient cette semaine à Bamako pour concrétiser un accord de coopération conclu en mai entre le Niger, le Tchad et le Mali.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes terroristes liés à al-Qaïda. Des zones entières y échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les terroristes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au Centre et au Sud et le phénomène gagne les pays voisins.
Autre défi auquel est confronté la France dans la crise, c’est que le projet défendu par l’Élysée est sous-dimensionné à la réalité et à la complexité du terrain. Le Sahel est un vaste échiquier sur lequel jouent une multitude d’acteurs puissants qui ne sont pas directement associés au G5 comme l’Algérie et le Sénégal. Sans eux, il est impossible de pacifier la région.
À cela s’ajoute la crise libyenne. Tant que règne le chaos en Libye, il n’y a aucun espoir de voir la sécurité se rétablir au Sahel.
Autre handicap de fond, la fragilité des États membres du G5. Le Tchad menace de quitter la coalition s’il ne reçoit pas rapidement une aide financière substantielle pour le dédommager de son fort engagement dans la région. Or, avec le départ des Tchadiens, le G5 perdrait les soldats africains les plus efficaces de sa coalition. Le Mali est en train d’imploser sous les coups multiples des groupes terroristes, de la révolte peule et de l’incapacité de son administration à prendre pied dans le Nord. Le pouvoir de Bamako est de plus en plus faible, rappelant, à bien des égards, le scénario afghan.
La Mauritanie et le Niger sont confrontés à une poussée salafiste qu’ils n’arrivent pas à endiguer. Le Niger et le Burkina Faso sont, à leur tour, de plus en plus déstabilisés par des attaques extrémistes.
Mali : vidéo de 6 ressortissants étrangers pris en otages par al-Qaïda
Au Mali, un groupe terroriste affilié à al-Qaïda a diffusé ce dimanche 2 juillet un enregistrement vidéo montrant 6 ressortissants étrangers enlevés par ce groupe, parmi lesquels se trouvent le chirurgien australien Arthur Kenneth Elliott et l’humanitaire française Sophie Pétronin.
Le groupe terroriste Jamaat Nosrat al-Islam wal-Mouslimin a fait circuler aujourd’hui à travers le monde cette vidéo d’une durée de 16 minutes et 50 secondes.
Les quatre autres ressortissants sont d’origines sud-africaine, roumaine, suisse, et colombienne.
Personne n’avait auparavant accepté la responsabilité de l’enlèvement de Sophie Pétronin, kidnappée à la fin de l’année 2016 à Gao dans le nord du Mali.
Sur la vidéo, Pétronin appelle le président français à faire en sorte qu’elle puisse en fin de compte retourner dans sa famille.
La diffusion de cette vidéo coïncide avec le voyage d’Emmanuel Macron au Mali, qui vise à afficher le soutien de l’Occident au combat antiterroriste.
Mali : la France ne renonce-t-elle pas encore à sa pensée canoniale ?
Le président français, Emmanuel Macron, a participé aujourd’hui, dimanche 2 juillet, à une conférence de presse conjointe avec son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui assume également la présidence du G5 Sahel et qui avait accueilli samedi ses pairs Idriss Déby Itno (Tchad) Mohamed Ould Abdelaziz (Mauritanie), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso) et Mahamadou Issoufou (Niger).
Le sommet du G5 Sahel marque le lancement officiel d’une force militaire conjointe transfrontalière pour lutter contre le terrorisme dans la région.
« Après la mort d’un certain nombre de ressortissants français qui ont été tués il y a 15 jours au Mali dans des opérations terroristes, je souligne encore une fois l’engagement de la France à lutter contre les terroristes et à rétablir la paix dans ce pays et au Sahel », a prétendu Macron au cours de ce point de presse.
À l’heure actuelle, Boko Haram, Daech et les autres groupes terroristes sèment la terreur dans la région.
La poursuite de la crise sécuritaire et politique en Libye et les activités d’al-Qaïda au Maghreb y ont accentué l’insécurité.
Un pouvoir central incompétent et les conflits ethniques font partie également des facteurs qui mettent de l’huile sur le feu des affrontements dans la région du Sahel. Mais la crise actuelle est le fruit de la concurrence internationale sur cette zone. En raison de sa présence de longue haleine, du déploiement de ses ressortissants, du fort volume des activités commerciales et de ses investissements, la France envisage d’y pénétrer plus que ses rivaux.
Actuellement, les intérêts des États-Unis et d’un certain nombre d’autres puissances sont en opposition. La concurrence internationale sur les ressources minières de la région, en particulier les réserves d’uranium et de pétrole au Sahel et sur le golfe de Guinée, est palpable.
De même, la capitale Bamako est en proie à une nouvelle manifestation des opposants à la révision constitutionnelle au Mali présentée par le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a reporté sine die un référendum prévu le 9 juillet sur ce texte.

700 terroristes de Boko Haram se rendent aux militaires nigérians
Environ 700 terroristes du groupe Boko Haram se sont rendus à l’armée nigériane, a signalé le 3 juillet l’Agence Chine nouvelle se référant aux Forces armées nigérianes.
Quelque 700 terroristes de la secte Boko Haram se sont livrés volontairement aux militaires nigérians dans l'État de Borno, au nord-est du Nigeria, a fait savoir le chef d'état-major de l'armée de terre nigériane, Tukur Yusuf Buratai, cité par l'Agence Chine nouvelle. Il a de même ajouté qu'on observait un «succès énorme» de l'armée nigériane dans sa lutte contre le mouvement.
«Les autres sont en train de se rendre, cela veut clairement dire que Boko Haram a perdu la guerre», a affirmé le chef d'état-major de l'armée de terre nigériane.
L'insurrection sanglante de Boko Haram a fait plus de 20.000 morts au Nigeria depuis 2009.
Aujourd'hui, la secte takfiriste Boko Haram a perdu la plupart des territoires qu'elle contrôlait mais continue de perpétrer des attaques meurtrières au Nigeria et dans les pays voisins, au Niger, au Cameroun et au Tchad. Au moins neuf personnes ont été tuées et des dizaines d'autres enlevées, dimanche 2 juillet, au cours d'une attaque dans le sud-est du Niger attribuée à des combattants de Boko Haram par les autorités locales.
Avec Sputnik
Boko Haram enlève 37 femmes et tue 9 personnes au Niger
Des membres appartenant au groupe terroriste Boko Haram ont enlevé 39 femmes dans un village du sud-est du Niger, où ils ont également égorgé 9 personnes.
Boko Haram poursuit son œuvre de terreur. Le dimanche 2 juillet, des « éléments » du groupe terroriste ont enlevé 37 femmes et tué 9 personnes dans un village du sud-est du Niger, près de la frontière avec le Nigeria, a annoncé mardi le gouverneur de la région de Diffa au Niger.
Des poursuites ont été engagées par les forces de défense et de sécurité. Le gouverneur espère qu’elles permettront de « retrouver » et de « libérer » les femmes enlevées dans les prochains jours.
La région de Diffa subit depuis 2015 des attaques récurrentes de Boko Haram. Elle abrite plus de 300 000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent au milieu d’une population locale déjà très pauvre.
Mi-avril, l’armée nigérienne avait repoussé une offensive de Boko Haram, tuant une cinquantaine de terroristes près de la localité de Gueskérou, dans la même région. Depuis décembre, 150 terroristes nigériens de Boko Haram ont déposé les armes et se sont rendus aux autorités nigériennes, selon les autorités.
Avec AFP
Qods-Est : l’UNESCO condamne la politique d’occupation d’Israël
L’UNESCO a voté en faveur d’une motion condamnant Israël pour sa politique d’occupation dans la vieille ville de Qods.
« La décision de l'UNESCO adresse un message clair à la communauté internationale, comme quoi elle ne reconnaît pas l'occupation israélienne de Qods-Est et désapprouve ses mesures visant à judaïser la ville », a déclaré la ministre du Tourisme et des Antiquités de l'Autorité nationale palestinienne (ANP), Rula Ma'ayah.
La résolution qualifie Israël de puissance occupante et réaffirme les résolutions précédentes des Nations unies.
Elle fustige l’incapacité des autorités occupantes israéliennes à cesser les fouilles archéologiques, le creusement de tunnels, les travaux, les projets et autres pratiques illégales à Qods-Est, notamment dans et autour de la vieille ville de Qods, qui sont illégaux au regard du droit international.
La motion a été adoptée à dix voix contre trois, huit membres s'étant abstenus.
Les Palestiniens et le Royaume de Jordanie ont présenté mardi 4 juillet cette motion lors de la 41e session du Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO, qui se tient actuellement à Cracovie, en Pologne.
Par ailleurs, Talal Abu Zarifa, membre du Front démocratique pour la libération de la Palestine a réagi à cette résolution anti-israélienne de l'UNESCO en disant qu'elle constituait une nouvelle victoire pour la nation palestinienne, il a aussi insisté sur les droits des Palestiniens à Qods et à la mosquée d'al-Aqsa et qu'elle portait un nouveau coup dur contre le cabinet du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Au total, l'UNESCO a adopté 19 décisions au sujet de Qods, qui reconnaissent toutes le statut historique de la ville tel qu'il était avant l'annexion israélienne en 1967.
Avec Xinhua