تقي زاده

تقي زاده

Vingt-six soldats égyptiens ont été tués ou blessés vendredi dans une vague d'attaques, dont des attentats à la voiture piégée, contre plusieurs barrages dans le nord du Sinaï, a indiqué l'armée dans un communiqué.
 
date de publication : Friday 7 July 2017 16:09
Code d'article: 274267
 
Egypte: 26 soldats tués ou blessés dans le Sinaï
 

Elle a affirmé avoir tué 40 des assaillants lors des affrontements avec des combattants extrémistes dans la région où sévit la branche égyptienne du groupe Daech.

Des ambulances ont été dépêchées sur les lieux des attaques au sud de la localité de Rafah, proche de la frontière avec la bande de Gaza, ont précisé des responsables de la sécurité.

Depuis que l'armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les militaires et les policiers, tuant des centaines d'entre eux principalement dans la péninsule du Sinaï.

Des touristes et la communauté chrétienne copte ont également été la cible d'attaques meurtrières revendiquées par Daech dans le Sinaï et ailleurs en Egypte.
Le leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a appelé mercredi le Corps des Gardes de la révolution islamique (IRGC) d'Iran à renforcer le programme de missiles du pays."Travaillez autant que vous pouvez sur les missiles", a déclaré M.Khameneï au cours d'une rencontre avec les commandants de l'IRGC, selon le site officiel du leader suprême.
 
 "Vous pouvez constater à quel point l'ennemi se méfie des missiles de l'Iran. Cela devrait vous permettre de comprendre que votre travail sur les missiles est très important", a-t-il affirmé.

M. Khameneï a également salué le récent tir de missile de l'IRGC contre les positions de Daech à Deir-ez-Zor en Syrie.

L'IRGC a annoncé le 18 juin que les missiles de ses forces aérospatiales avaient pris pour cibles les centres de commandement de Daech à Deir-ez-Zor, afin de punir les "terroristes takfiristes" pour la récente double attaque commise à Téhéran, la capitale iranienne. Ce double attentat avait coûté la vie à 17 Iraniens.

« 24 heures sur 24, 97 navires de guerre de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique patrouillent dans les eaux du golfe Persique. Les Américains pensent que les capacités défensives des forces navales du CGRI se limitent à ce nombre restreint », a déclaré ce jeudi 6 juillet, l’amiral Ali Fadavi, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique, devant un parterre de journalistes iraniens dans la sainte ville de Machhad.

« Nous n’avons pas passé une seule journée sans penser à accroître les capacités des forces navales du CGRI face à la perpétuelle menace des ennemis, surtout celle des États-Unis », a-t-il poursuivi.

Et de préciser :

« Certes, je ne vous apprendrais rien en vous disant que depuis mars 1973, l’ennemi auquel le CGRI a été confronté n’était rien de moins que les États-Unis. C’est pour cette raison que le CGRI a toujours été prêt à tout. Nous avons acquis une véritable force de dissuasion et les Américains cherchent désormais à nous égaler en la matière. »

Dans une autre partie de son discours, l’amiral Fadavi a vanté les capacités du CGRI à faire face à toute menace et a affirmé :

« La situation est sous notre contrôle. Nous exerçons comme il se doit notre pouvoir et notre souveraineté en mer et notre situation s’améliore de jour en jour, mais nous ne sommes pas autorisés à dévoiler publiquement le niveau de nos capacités de réaction. Les Américains les connaîtront quand il sera déjà trop tard. Ce que les Américains connaissent de nos capacités est bien moindre que ce qu’ils ignorent, car ils croient naïvement que les navires dont nous disposons en mer se limitent aux 97 bateaux qu’ils voient 24 sur 24 heures. »

Douze personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre une milice et l’armée congolaise au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un bilan provisoire annoncé par l’armée mercredi.

« Le bilan partiel des combats entre les Maï-Maï Yakotumba et les FARDC (Forces armées de la RDC, NDLR) est de douze morts : deux militaires FARDC, neuf Maï-Maï et un civil tué par une balle perdue », a déclaré à l’AFP le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de l’armée au Sud-Kivu. « Nos éléments progressent vers le dernier verrou, la localité de Misisi », a-t-il confirmé.

« L’ennemi s’est retiré sur les collines qui surplombent cette localité » riche en minerais, a ajouté l’officier. « Quatre Maï-Maï ont été capturés et 5 armes lourdes récupérées ».

En deux jours de combats à l’arme lourde et légère, les FARDC avaient reconnu avoir perdu vendredi le contrôle de quatre localités du territoire de Fizi, occupées par des miliciens Maï-Maï Yakotumba.

Les Maï-Maï sont des « groupes d’autodéfense » constitués sur une base essentiellement ethnique.

Avec AFP

21 éléments du groupe terroriste Daech sont tombés dans les filets des services de renseignements iraniens à Machhad, dans le nord-ouest de l’Iran.

Selon le quotidien régional Khorassan, le procureur adjoint de la ville de Machhad a déclaré le mercredi 5 juillet que suite aux attaques terroristes de Téhéran le 7 juin dernier, qui se sont soldées par la mort de plusieurs innocents, les services de renseignement, communément connus sous le nom des « Soldats inconnus de l’imam Zaman », ont entamé d’importantes opérations de recherche dans la province du Khorassan.

« Les opérations de filature, à caractère préventif, sont entrées dans une nouvelle phase il y a un mois. Plusieurs individus suspects ont été placés sous haute surveillance par les services de renseignements. Les enquêtes ont montré qu’ils avaient suivi des entraînements auprès de Daech à l’étranger et réussi à entrer en Iran en se procurant de fausses cartes d’identité », a annoncé Hassan Heydari.

« Le bureau central du ministère des Renseignements et de la Sécurité nationale traquait 24 heures sur 24 les suspects avant leur arrestation. Au terme de vastes opérations coordonnées, 21 éléments de Daech, pris de court, sont tombés dans les filets de nos services. Selon le président de la juridiction de la Révolution islamique de Machhad, dès le début des enquêtes, les données ont été mises à la disposition des agents des services de renseignement de Machhad », a-t-il précisé. 

Évoquant l’extorsion d’aveux dès le premier interrogatoire, M. Heydari a indiqué que les terroristes envisageaient de commettre de nouveaux attentats suicides. Plusieurs des éléments capturés étaient en contact avec un terroriste en Irak qui a récemment trouvé la mort dans une opération suicide.

Le procureur adjoint de la ville de Machhad a précisé la nationalité des terroristes : « Certains sont des Iraniens et d’autres des Afghans qui sont entrés dans le pays avec de faux papiers. »

« La nation doit savoir que le système judiciaire agit scrupuleusement face aux terroristes de Daech et à tous les groupes affiliés, qu’ils soient implantés à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Les agents de nos services gardent constamment les yeux ouverts et sont en état de vigilance 24 heures sur 24 pour garantir la sécurité nationale », a-t-il ajouté.

Remerciant les services de renseignements de Machhad pour leur travail acharné, il a affirmé : « Les soldats sont continuellement sur la ligne de front pour assurer la sécurité. Ils arrivent à étouffer dans l’œuf le moindre élément suspect venant des groupuscules terroristes, des opposants au gouvernement ou de Daech. » 

« La capture des terroristes à Machhad témoigne de la puissance et de l’efficacité des forces de la Révolution islamique. Leur dévotion enlève à Daech toute occasion d’agir et de nuire à la sécurité du peuple », a conclu M. Heydari. 

À Barcelone, un assaillant a attaqué la police avec un fusil AK-47. Le dernier bilan fait état de deux policiers blessés.

Au moins deux policiers, âgés de 50 et 62 ans, ont été blessés lorsqu’un inconnu a ouvert le feu dans la ville espagnole de Barcelone.

L’assaillant a tenté de prendre la fuite, mais a finalement été appréhendé par la police.

Selon les sources locales, cette attaque n’est pas de nature terroriste.

L’un des policiers a été blessé au cou et est dans un état critique. L’autre a été blessé au pied.

Aucune information plus précise n’a encore été révélée.

 
 
 

Ce jeudi 6 juillet, les députés européens ont voté pour la suspension des discussions concernant l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

Lors de ce vote, 638 des 751 députés du Parlement européen ont participé au vote et la proposition de suspension du processus d’adhésion de la Turquie a été en fin de compte adoptée avec 477 votes pour et 64 contre.

Néanmoins, ce verdict du Parlement européen n’a aucune valeur contraignante ; c’est du moins ce que prétend le quotidien Daily Sabah. Cela est d’autant plus important lorsque l’on sait que la décision ne fait pas l’unanimité parmi les membres du bloc, certains mettant en avant la nécessité de poursuivre ces discussions.

Du côté turc, le Premier ministre, Binali Yildirim, qui n’a pas fait grand cas de cette décision, a réitéré la volonté d’Ankara d’intégrer l’UE.

Devant un groupe de journalistes, Yildirim a tenu ces propos :

« La décision du parlement européen n’a pas une grande importance et à nos yeux son verdict est nul et non avenu. »

Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé aujourd’hui, mercredi 5 juillet 2017 que l’Algérie et son peuple attendaient toujours une reconnaissance officielle par la France des souffrances subies par les Algériens dans le passé du fait des colonisateurs français.

En effet, à l’occasion du 55e anniversaire de la fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse, Bouteflika a déclaré dans un message à la nation : « De tels rappels ne sont porteurs d’aucune haine, même si notre peuple exige toujours une reconnaissance de ses souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France, avec laquelle l’Algérie a engagé la construction d’un partenariat d’exception qui se doit d’être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l’Histoire. »

Dans ce message publié via l’agence officielle algérienne, Bouteflika a indiqué : « La préservation de la mémoire nationale est aussi destinée à nos générations montantes, car elles pourront toujours y puiser pour ressourcer leur patriotisme face aux défis et aux épreuves et y trouveront un motif de fierté nationale pérenne. »

Le chef d’État algérien a également souligné : « À travers l’évocation de notre passé dramatique à la suite de l’invasion française, nous exerçons notre devoir de mémoire envers nos ancêtres, dont des millions sont tombés en résistants, des centaines de milliers d’autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d’Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens. Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale. »

Avec TSA Algérie

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a déclaré que la France devait reconnaître les vérités de l’Histoire, ce qui serait en faveur des deux parties.

Selon la chaîne Al Alam, dans un message adressé à la nation, à l’occasion du 55e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika a brossé un tableau plutôt réaliste de l’Algérie d’aujourd’hui, de son parcours et des défis qui l’attendent.

Abdelaziz Bouteflika président algérien. ©AFP

 

Il n’a pas manqué de souligner le drame humain qu’était la colonisation française, appelant la France à reconnaître les vérités de l’Histoire en vue de renforcer les liens bilatéraux.  

Abdelaziz Bouteflika a également appelé les Algériens à exercer leur «devoir de mémoire envers nos ancêtres dont des millions sont morts en résistants, des centaines de milliers d’autres ont été emprisonnés ou déportés, alors que des millions d’Algériens ont été dépossédés de leurs terres et de leurs biens».

Et il a ajouté : «Nous exerçons aussi notre devoir de mémoire envers notre peuple qui a sacrifié un million et demi de ses enfants pour le recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationale. Mais ces sacrifices ne sont porteurs d’aucune haine».

« Les Algériens attendent la reconnaissance de leurs souffrances de la part du colonisateur d’hier, la France. Mais cette attente légitime n’empêche pas la construction d’un partenariat d’exception qui se doit d’être mutuellement bénéfique, un partenariat qui gagnera en sérénité et en élan dans une reconnaissance des vérités de l’Histoire», a souligné le président de la République algérienne.

''Notre correspondant de guerre en Irak, Edouard Dufrasne, a pu filmer l'avancée des forces irakiennes dans la ville de Mossoul. Un endroit extrêmement dangereux, où les insurgés utilisent désormais des femmes comme kamikazes'' déclare une agence belge.
Les corps de femmes, d'enfants et de vieillards jonchent le sol. Une kamikaze s'est fait exploser au milieu de familles qui fuyaient les insurgés. Les membres de la défense civile irakienne récupèrent les corps des victimes. "C'est une femme russe qui s'est fait exploser. Les soldats forces spéciales étaient sur place. Ils lui ont parlé en arabe, mais elle ne comprenait rien. Au moment où ils se sont rendus compte qu'elle était étrangère, elle a fait exploser sa ceinture au milieu des civils", explique Ahmed, de la défense civile.

Jusqu'à présent, les soldats ordonnaient aux hommes de soulever leur chemise pour vérifier qu'ils ne portent pas de ceinture d'explosif. Impossible cependant de fouiller les femmes. Cela porterait atteinte à leur honneur, selon la tradition musulmane. Les militaires sont donc totalement impuissants face à cette nouvelle menace.


"Tous les généraux des forces spéciales de l'armée et de la police irakienne viennent de déclarer la défaite de Daech, comme le Premier ministre irakien l'avait fait il y a quelques jours. Mais cela ne signifie pas pour autant que Mossoul est libérée. La vieille ville est encore sous d'intenses combats. À à peine 50 mètres d'ici, on peut entendre des explosions, des frappes aériennes. La bataille pour la vieille ville de Mossoul continue pour le moment", décrit notre correspondant sur place, Edouard Dufrasne.


Mustafa a vécu 4 ans en Belgique, il est retourné à Mossoul chercher ses enfants

Au fur et à mesure que les combats avancent, les civils sortent. Parmi eux, Moustafa et un de ses fils. "J'habite à Anvers. Ça fait 4 ans que j'habite en Belgique. Je suis venu ici il y a un an pour récupérer mes deux fils, mais les insurgés n'ont pas voulu qu'on parte. Ils m'ont retenu. Là, ça fait un an que je suis ici, un an que je reste à la maison", témoigne-t-il.

Mustafa n'arrive plus à marcher, il est trop faible et ses jambes sont pleines d'éclats d'obus. "Un mortier a frappé notre maison il y a un mois. Mon beau-frère est mort, et j'ai été blessé", explique-t-il.


Entre 100 et 200 combattants

Il resterait à Mossoul entre 100 et 200 djihadistes. Certains tentent de fuir, mais les étrangers se battent jusqu'au bout.