تقي زاده

تقي زاده

La Russie vient de dévoiler son plus puissant brise-glace nucléaire au monde, Sibir, mis à l’eau à Saint-Pétersbourg. Et pour l’occasion, une cérémonie a été donnée.

Ce brise-glace est destiné à conduire des navires sur la Route maritime du Nord (Passage du Nord-Est). Il s’agit d’un brise-glace nucléaire à deux réacteurs d’une puissance de 60 MW, qui fait partie du projet 22220. Il fait 173,3 mètres de long et 34 mètres de large. Avec un poids de 33.500 tonnes, il peut briser une glace épaisse de 3 mètre à une vitesse de deux nœuds.

Les travaux de construction du Sibir devraient entièrement être terminés en 2020.

Alexeï Likhatchev, Directeur Général du groupe Rosatom a prononcé un discours à l’occasion durant lequel il a souhaité à cet engin de battre des records comme le Sibir mis à l’eau en 1977.

Ce dernier avait établi un record en atteignant le pôle Nord en mai.

La Russie avait déjà mis à l’eau l’Arktika en été 2016. L’Arktika, l’un des 3 brise-glace du projet 22220 destinés à renouveler la flotte russe de brise-glace nucléaires.

Le 3ème brise-glace, l’Oural, est actuellement en cale sèche. Les deux derniers navires seront mis en exploitation respectivement en mai-2019 et en novembre 2021.

Ces bâtiments à propulsion nucléaire, considérées communément comme les plus grands et les plus puissants au monde dans leur catégorie, font partie d’un grand projet destiné à permettre la navigation tout au long de l’année à travers le passage du Nord-Est, qui relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique par l’Arctique. Ceci dans le but notamment de simplifier pour la Russie la livraison d’hydrocarbures vers l’Asie du sud-est.

 

Source : Avec Sputnik et AFP

Le président iranien a adressé, au ministère des Affaires étrangères, deux nouvelles lois adoptées par le Parlement.

Dans une lettre adressée au ministère des Affaires étrangères, le président iranien Hassan Rohani a annoncé, à l’appareil diplomatique de la RII une loi exigeant les mesures nécessaires contre les violations des droits de l’Homme et l’aventurisme américains dans la région.

Il y a quelques jours de cela, le Président iranien a dénoncé les propos agressifs prononcés par le président américain Donald Trump à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

Lors de la 72e Assemblée générale de l’ONU, Trump a répété ses allégations contre l’accord sur le nucléaire iranien qu’il qualifie comme étant « la pire affaire de l’histoire des États-Unis ». Trump a également prétendu que l’Iran est un pays exportateur de la violence.

Ces allégations interviennent alors que le bilan des États-Unis dans les conflits et l’aventurisme au Moyen-Orient est bien lourd.

Le ministre nord-coréen des AE a déclaré que Washington avait déclaré la guerre à Pyongyang et que cette dernière se réserve donc le droit de frapper tous les chasseurs américains même ceux ne se trouvant pas dans l’espace aérien nord-coréen.

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères vient de donner une conférence de presse à New York dans laquelle il a abordé les tensions avec Washington. Et c’est ainsi que Ri Yung Hu a fait référence aux propos tenus par le président américain à l’encontre de Pyongyang en affirmant : « La semaine dernière, Trump a déclaré la guerre à la Corée du Nord. Ses propos faisaient clairement état d’une déclaration de guerre. »

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong Ho a ajouté : « Comme l’Amérique nous a déclaré la guerre, nous nous réservons, par conséquent, le droit de tirer sur les bombardiers américains, même ceux se trouvant en dehors de notre espace aérien. Toutes les options militaires demeurent effectivement sur la table de la Corée du Nord. »

Un mois après le début du nouvel exode des Rohingyas, le Bangladesh a désormais la lourde charge de 700.000 réfugiés et se trouve diplomatiquement désemparé face à cette crise humanitaire d'ampleur vouée à durer.
 
La communauté internationale a salué la décision de Dacca d'ouvrir ses frontières à la marée humaine de cette minorité musulmane persécutée dans l'ouest de la Birmanie. Cependant, estiment les spécialistes, la Première ministre Sheikh Hasina ne peut guère espérer d'aide de pays alliés pour gérer ces réfugiés ou persuader la Birmanie de les réadmettre.

Si une solution n'est pas trouvée, l'hospitalité du Bangladesh envers les Rohingyas pourrait très nettement se refroidir, préviennent-ils.

"Le Bangladesh ne peut pas gérer cette situation seul", prévient Champa Patel, directrice du programme Asie de l'institut britannique Chatham House.

"C'est densément peuplé, pauvre et historiquement déjà le refuge de déplacés de la communauté rohingya. Si (le pays) est actuellement avenant, cela pourrait changer si la situation se prolonge sans issue en vue", explique-t-elle.

Près de 430.000 réfugiés, principalement des musulmans rohingyas, ont fui la Birmanie depuis le 25 août pour échapper à une campagne de répression de l'armée consécutive à des attaques de la rébellion rohingya. L'ONU considère que l'armée birmane et les milices bouddhistes mènent une épuration ethnique.

Ces arrivées sont venues s'ajouter aux autres 300.000 Rohingyas au moins qui se trouvaient déjà dans des camps au Bangladesh, legs de vagues de violences précédentes.

Nourriture, eau, médicaments, tout manque dans le sud du Bangladesh. Les chemins autour des camps sont parsemés d'excréments humains, faisant craindre l'apparition d'épidémies et une catastrophe sanitaire.

La cause des Rohingyas a trouvé un écho favorable dans la société du Bangladesh, pays de 160 millions d'habitants à majorité musulmane.

Des cohortes de camions chargés d'aide humanitaire provenant de dons ou d'organisations internationales défilent quotidiennement dans la région de Cox's Bazar. Mais ils ne suffisent pas à satisfaire l'océan de besoins.

A l'Assemblée générale des Nations unies la semaine dernière, Mme Hasina a appelé à l'établissement de zones de sécurité supervisées par l'ONU en Birmanie pour permettre le retour des Rohingyas. La Birmanie n'a pas répondu à cette requête.

- Intérêts économiques -

Le Bangladesh espère que la pression internationale obligera la Birmanie à réadmettre les Rohingyas, communauté que Naypyidaw considère comme étrangère.

Mais ni Dacca ni les capitales occidentales qui se sont émues de la crise humanitaire n'ont de véritable prise sur la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi et la très puissante armée, à la manœuvre dans ce conflit.
Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
 
Dans un entretien avec l'agence Fars, l'ayatollah Araki a indiqué qu'une grande catastrophe est en train de  se dérouler au Myanmar. Concernant cette crise, le Conseil a condamné dans une déclaration les violences contre les musulmans en Birmanie et le groupe des jeunes du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques prépare des aides pour les musulmans opprimés du Myanmar, a-t-il précisé.

Tous les oulémas des nations islamiques doivent s'unir pour soutenir les musulmans de la Birmanie, a-t-il insisté.

Dans un monde le slogan de la protection des Droits de l'homme est partout entendu, des milliers de musulmans sont massacrés et brûlés; et on n'entend rien de la part des organisations qui prétendent défendre les Droite de l'homme. Les Occidentaux ferment les yeux face à ces violences, a-t-il déploré.
Le premier réacteur de la centrale nucléaire civile Barakah aux Emirats arabes unis, destinée à la production d'électricité, sera opérationnel en 2018, a confirmé lundi le ministre de l'Energie.
 
Le premier des quatre réacteurs sera "définitivement" mis en service l'année prochaine, a déclaré à la presse Souhail al-Mazrouei, confirmant des informations de l'agence de régulation du nucléaire civil aux Emirats.

"Le premier réacteur est achevé à 96%", a-t-il dit.

Il devait initialement être mis en service en 2017.

Le ministre a expliqué le retard par des contrôles de sécurité supplémentaires effectués par les régulateurs, précisant que les trois autres réacteurs sont respectivement achevés à hauteur de 86%, 76% et 54%.

Cette "énergie propre" représentera 27% du bouquet énergétique du pays en 2021, a encore indiqué le ministre.

"Environ 25% viendra du nucléaire" et 2% du solaire, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi, indiquant que l'objectif était d'atteindre "50% d'ici 2050" en matière d'énergies propres.

La centrale Barakah, à l'ouest d'Abou Dhabi --un projet de 20 milliards de dollars--, est construite par un consortium dirigé par Korea Electric Power Corp (KEPCO).

Lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, elle générera 5.600 mégawatts d'électricité.

Le gouvernement d'Abou Dhabi s'est lancé dans un programme nucléaire civil --le premier à être réalisé dans un pays arabe du golfe Persique-- en dépit des richesses pétrolières des Emirats.

Le Messager de Dieu (P) l’a dit au sujet de al-Hassan (p) et de al-Hussein (p) : « Celui qui les aime m’aime et celui qui m’aime aime Dieu. Celui qui les hait me hait et celui qui me hait hait Dieu ».
Il a dit aussi : « Hussein fait partie de moi, et moi je fais partie de Hussein ».

Nous continuons de par le temps, et tant que les années s’étendent de par le temps, de regarder al-Hussein (p). Al-Hussein (p) continue de rester dans nos raisons un Imâm dont l’obéissance que nous lui devons est une obligation. Un Imâm qui porte le Message, qui le communique aux hommes et qui en assume la responsabilité avec force, fidélité et loyauté. C’est parce que al-Hussein (p) a passé sa petite enfance dans le giron du Prophète (P). Ses paroles étaient issues des paroles du Prophète (P). Sa deuxième enfance, il l’a passée auprès de sa mère Fâtima az-Zahrâ’ (p), la Dame Immaculée et Infaillible, au sujet de laquelle le Messager de Dieu (P) a dit qu’elles est « La Mère de son Père », elle qui a vécu avec le Messager de Dieu (P) de tout son être, et qui a vécu avec ‘Alî (p) de toute la fidélité qu’elle lui vouait, avec tout l’amour qu’elle lui portait.

Al-Hussein (p) a passé sa jeunesse avec son frère al-Hassan (p) sur la voie de leur père, ‘Alî (p). Ils l’accompagnaient partout où il se dirigeait et suivaient son exemple dans tout ce qu’il faisait. Ils apprenaient auprès de lui comment, en tant qu’hommes libres et pour défendre l’Islam et les Musulmans, se prémunir de la patience face aux défis qu’on lui lançait. Ils vivaient avec lui toute sa pensée, toute sa sagesse, toute son invention et toute sa science. Ils scrutaient ses horions alors que lui, ‘Alî (p), voyait en eux les deux Imâms, les deux références des hommes.

Al-Hussein (p) n’est pas pour nous un homme qui s’est révolté contre l’injustice et rien d’autre. Al-Hussein (p) est un Imâm à la hauteur du Message. Dès que nous évoquons al-Hussein (p), nous évoquons le Message, nous vivons le Message, nous assumons la responsabilité du sacrifice pour le Message et nous supportons les supplices sur la voie du Message. Car al-Hussein (p) était tout entier fait du Message. Il est l’Imâm qui a hérité tous les messages des prophètes (p). C’est ce que nous récitons lorsque nous nous adressons à lui lors des visites que nous lui rendons : « Que la paix, soit sur toi, ô l’héritier d’Adam qui est l’Elu de Dieu ; l’héritier de Noé qui est le Prophète de Dieu ; l’héritier de Moïse qui est l’Interlocuteur de Dieu ; l’Héritier de Jésus qui est l’Esprit de Dieu ; l’héritier de Muhammad qui est le Bien-aimé de Dieu. Je témoigne que tu étais une lumière dans les corps éminents et les seins purifiés et que la Jâhiliyya ne t’a pas souillé de ses impuretés. Je témoigne que tu es l’Imâm charitable, pieux, pur et satisfait. Je témoigne que tu t’es acquitté de la prière et de la zakât, que tu as ordonné le bien et déconseillé le mal et que tu as lutté comme il se doit pour la cause de Dieu jusqu’à ce que tu as vue la certitude ».

Nous n’avons pas de rendez-vous particulièrement fixé avec al-Hussein (p). Notre rendez-vous avec lui est dans tout le temps. Nous l’évoquons toutes les heures et tous les jours. Nous l’aimons et le chérissons et nous nous fondons en lui même lorsque, de tristesse, nous nous fondons en larmes pour son drame. Nos larmes sont celles de l’amour et de la fidélité et non pas celles de la seule affliction. Elles sont les larmes de la cause vue à travers toutes ses valeurs.

La fidélité au Message

L’Imâm al-Hussein (p) s’est mis en action pour affirmer qu’il le fait par fidélité à la cause de son Grand-père, le Messager de Dieu (P). Il s’en est chargé pour la cause de la Nation. Il a appris de son père, le Commandeur des Croyants, ‘Alî (p), comment assumer ses responsabilités envers la Nation, comment vivre la responsabilité en assurant le salut de la Nation, comment endurer en se chargeant de cette responsabilité à l’exemple de son père lorsqu’il a été frustré de son droit qui lui a été octroyé par Dieu, par la bouche de Son Prophète (P) lorsqu’il a dit : « Celui qui me considère comme son maître doit considérer ’Ali comme son maître. Seigneur ! Sois l’ami de ses amis, sois l’ennemi de ses ennemis, assiste ceux qui l’assistent, abandonne ceux qui l’abandonnent et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige ».

Il a appris de son père (p) comment assister l’Islam lorsqu’il a été abandonné par certains Musulmans. Il disait à ce propos : « Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement ». Il a appris également de son père comment assumer les responsabilités de toute la Nation islamique malgré toutes les souffrances qu’il subissait et toutes les conditions dures et difficiles qui l’entouraient. Il le faisait car son but était d’assister le vrai. ‘Alî (p) l’a exprimé en disant : « J’ai craint au cas où je n’assiste pas l’Islam et les Musulmans d’y voir une faille ou une fissure qui constitueraient pour moi une catastrophe plus grande que celle qui s’abattrait sur moi en n’obtenant pas votre califat qui n’est autre que plaisir pour un nombre réduit de jours qui ne durent que pour peu de jours qui finissent par se dissiper comme le mirage ou les nuages. Alors je me suis mis en action jusqu’à l’établissement de la vérité et la chute de l’erreur ».

C’est sur la même voie que l’Imâm al-Hussein (p) a lancé ses appels pour le changement, pour l’abolition de la réalité corrompue : « O gens ! Le Messager de Dieu (P) a dit : ‘Celui qui voit un gouverneur injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Dieu, qui contredit la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les serviteurs de Dieu, sans qu’il s’oppose à lui ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce gouverneur. Sachez donc que ces gens-là ont choisi d’obéir au Diable et de désobéir à Dieu. Ils ont rendu légal ce que Dieu a interdit et ont interdit ce que Dieu a rendu légal. Ils se sont emparés des biens de la Nation ; ils ont bloqué l’application des lois divines et je suis le premier invité à agir pour le changement du fait que je suis proche du Messager de Dieu (P)’ ».

Il a demandé à la Nation d’assumer sa responsabilité dans le changement de la réalité corrompue qui s’écartait de l’authentique ligne islamique. Devant la Nation, il a pris la tête des révoltés et a fait face au pouvoir injuste en haussant la voix pour le changement et l’assainissement de la réalité islamique. Cette voix continue de retentir à travers le temps qui s’écoule. Elle continue d’exhorter toute la Nation Islamique de porter cette voix husseinite pour qu’elle retentisse dans l’espace, pour qu’elle se transmette de génération en génération afinde faire des Musulmans une Nation dynamique, combattante et ouverte au vrai à travers les causes de l’Islam et des Musulmans.

La responsabilité de l’assainissement

C’est à cette fin que l’Imâm al-Hussein (p) a dit : « Je ne me suis pas soulevé de gaîté de cœur ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon Grand-père, le Messager de Dieu (P) ». C’est à cette fin qu’il voulait écarter les méfaits de ceux qui « se sont partagés les biens appartenant à Dieu et qui ont transformé les serviteurs de Dieu en esclaves pour eux-mêmes ». Il a dit qu’il s’est révolté pour réformer la Nation de son Grand-père et non pas pour appeler les gens à faire la prière, le jeûne et le pèlerinage, car tout cela ils le font. Il a dit qu’il s’est révolté pour faire de la Nation une Nation de la justice, la Nation qui se range du côté du gouverneur juste et non pas du côté du gouverneur tyrannique. La Nation qui fonde le pouvoir sur la base de la légalité et qui ne suit pas la voie de l’illégalité. La Nation qui s’ouvre sur les causes de la liberté et de la dignité en concrétisant la parole divine qui dit : ((Vous étiez la meilleure nation suscitée pour les hommes ; vous ordonniez ce qui est convenable, vous interdisiez ce qui est blâmable, vous croyiez en Dieu. Si les Gens du Livre croyaient, ce serait meilleur pour eux. Il y en a qui sont croyants, mais la plupart d’entre eux sont des pervers)) (III, 110).

L’Imâm al-Hussein (p) voulait appeler les gens à la réforme et défier tous ceux qui suivaient la voie de la corruption. Il disait : « Je veux ordonner le bien et déconseiller le mal ».
L’Imâm al-Hussein (p) a dit qu’il ne s’est pas révolté pour combattre les gens, mais pour leur indiquer la voie à suivre ; qu’il ne s’est pas révolté injustement ni pour semer la corruption, car l’une des plus grandes corruptions est le fait pour les Musulmans d’être gouvernés par ceux qui ne connaissent pas le sens de l’Islam, le fait de ne pas être gouvernés par les branches de l’arbre maudit dont parle le Coran, par ceux dont les pères avaient tout fait contre le Messager de Dieu (P) et contre l’Islam tout entier.

L’Imâm al-Hussein (p) a dit aux gens : « Je me suis révolté pour la réforme de la Nation de mon grand-père, je veux ordonner le bien et déconseiller le mal. Celui qui m’accepte ne fait qu’accepter le vrai. Et c’est à Dieu que revient la rétribution pour le vrai, et si on ne m’accepte pas, je me résigne jusqu’à ce que Dieu sépare entre moi et les injustes en donnant Son juste jugement, Il est le meilleur des juges ».

Al-Hussein (P), l’Imâm du dialogue

C’est sur cette voie, et comme il était un porteur de Message, que l’Imâm al-Hussein (p) fut l’Imâm du dialogue. Il voulait dialoguer avec ceux qui, dont les cœurs penchaient vers lui et les épées étaient dégainées contre lui, et qui étaient envoyés pour le combattre. Il voulait leur indiquer la bonne voie et leur faire connaître le vrai. Il les appelait de temps à autre, dans l’espoir de dialoguer avec eux et de faire éclater la vérité. Mais, vendus au Diable, ils lui disaient : « Nous ne savons pas ce que tu dis, ô Fils de Fâtima ! Pourquoi ne te livres-tu pas à ton cousin ? ». Ils lui demandaient ainsi de reconnaître la légalité de Yazîd et d’Ibn Ziyâd, la légalité du gouverneur tyrannique qui a injustement mis sa main sur la Nation. La question étant arrivée à la ligne rouge, celle de reconnaître la légalité de celui qui n’avait rien de légal, al-Hussein (p) qui s’était révolté rien que pour faire valoir la légalité, leur a adressé les paroles qui continuent de retentir à travers les temps dans les consciences de tous les hommes épris de liberté. Il leur a dit : « Par Dieu ! Je ne me soumettrai pas à la manière des lâches et ne me baisserai pas comme le font les esclaves. Le bâtard, fils de bâtard, nous fait choisir entre deux choses : Entre la mort et l’humiliation. Loin de nous l’humiliation ! Dieu, Son Prophète et les croyants ne l’acceptent pas pour nous. Ne l’acceptent non plus pour nous des seins immaculés et des destinées purifiées. Nous ne préférons pas l’obéissance aux ignobles à la mort à la manière des personnes nobles ».

Al-Hussein (p) a donc insisté à vouloir vivre en homme libre. Il a affirmé devant tous et à l’intention de toutes les générations qu’il refusait l’illégalité. Il a affirmé qu’il refusait l’oppression et les écarts vis-à-vis de la voie tracée par le Messager de Dieu (P). Il a fait ce qu’il a fait pour que la Nation continue de suivre l’exemple du Messager de Dieu et de porter ses slogans, pour faire qu’à chaque étape, ‘Achourâ’ soit un nouveau combat pour le Message, une nouvelle Karbalâ’ pour la liberté.

C’est pour cela, chers frères, que nous devons, chaque fois que nous célébrons la mémoire de l’Imâm al-Hussein (p), savoir comment la célébrer, car al-Hussein (p) s’est mis en action pour le Message de son Grand-père, pour l’assainissement des affaires de la Nations de son Grand-père. Et maintenant, nous voyons comment toute la réalité islamique vit sous l’ombre de la corruption, des corrupteurs et des corrompus. Nous voyons le gouverneur injuste, tyrannique et dépourvu de légalité. Nous voyons les gouverneurs nommés par les arrogants internationaux et chargés de garder leurs intérêts. La phase que nous traversons maintenant dans la réalité islamique est la même que celle de l’Imâm al-Hussein (p), la même qu’il a voulu changer et assainir.

C’est pour cela que notre souci, nous les Chiites, les partisans de l’Imâm al-Hussein (p) qui lui sont fidèles, doit être celui de continuer à porter son Message dans le processus d’assainissement, et non pas de suivre l’exemple de ceux qui s’attachent aux traditions arriérées et qui se blessent la tête à coup d’épée. En quoi cela est-il utile pour l’Imâm al-Hussein (p) de nous mettre à nous blesser la tête à coup d’épée ?

Ce que al-Hussein (p) nous veut est d’asséner des coups d’épée au sionisme et à l’arrogance et non pas à nos propres têtes. C’est aux têtes des ennemis que nous devons asséner des coups. Al-Hussein (p) ne nous demande pas de nous fouetter ; il nous demande de fouetter les dos des arrogants. On nous invente tous les jours de nouvelles traditions. Il y en a ceux qui marchent la joue dans la poussière. Ceux qui enfonces des cadenas dans la chair. Et ceux qui marchent à quatre pattes. Est-ce ainsi qu’on marche avec al-Hussein ?! L’Imâm al-Hussein (p) s’était révolté afin de renverser Yazîd. Révoltons-nous pour renverser Bush et tous ceux qui le suivent.

C’est pour cela que nous devons, en tant que Nation fidèle et attachée à l’Imâm al-Hussein (p), nous élever au niveau de la cause pour laquelle l’imâm al-Hussein (p) a sacrifié sa vie. C’est pour cela que nous devons empêcher ceux qui tuent maintenant les enfants à Gaza en Palestine de commettre leurs crimes. Nous devons nous dresser, avec nos mains, nos âmes et nos raisons, nous dresser face à ceux qui ont tué ‘Abdullah, le Nourrisson. Ceux qui massacrent les enfants innocents.

Nous voulons nous mettre en action pour que notre Nation emprunte la voie du vrai. Nous devons nous élever vers les horizons de l’Imâm al-Hussein (p). Sinon, nous serons parmi ceux dont l’Imâm al-Hussein (p) a parlé lorsqu’il a dit : « Les gens sont les esclaves de ce bas-monde, alors que la religion est affaire de parole : Ils l’acceptent tant qu’ils trouvent leurs subsistances, mais une fois éprouvées, ils sont peu nombreux à être attachés à la religion ». Que la paix soit sur lui le jour où il est né, le jour où il est mort et le Jour où, vivant, il sera ressuscité. Et louange à Dieu, le Seigneur des Mondes.

Sayed Mohammad Husseine Fadlallah

Le cheikh Ghazi Honayneh, religieux sunnite libanais et secrétaire de l’Association pour le rapprochement des écoles islamiques, a qualifié les Etats-Unis et Israël, des Yazid de notre temps, affirmant que le message de l’imam Hussein (as) s’adressait à tous les musulmans sans tenir compte de toutes les confessions.
 
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, il a déclaré que les États-Unis et Israël qui soutiennent les groupes takfiristes, étaient « les Yazid » de notre époque et que le message de lutte contre l’oppression de l’Imam Hossein (as) s’adressait aux musulmans de toute confession. 
 
« L’Imam Hossein (as), a-t-il dit, était un Imam qui a invité à la lutte contre l’oppression, et son mouvement et sa révolte contre Yazid s’inspiraient du Coran et des enseignements du Prophète (psl) pour l’instauration de la justice.»
 
 Il a souligné : « Ce sont des enseignements que nous devons appliquer dans notre vie quotidienne et dans la lutte contre le front de l’arrogance dirigé par les Usa et le régime sioniste qui oppriment les pays islamiques et sont « les Yazid » de notre époque.»
 
Le cheikh Ghazi Honayneh a ajouté : « Ce sont eux qui soutiennent les groupes terroristes de Daesh et d’Al Nosra, et encouragent le meurtre et la division des musulmans. L’Imam Hossein (as) n’appartenait à aucun groupe et représentait l’islam authentique. Le prophète (as) a déclaré que ceux qui l’aiment entreront au paradis et que les ennemis de Hossein (as) étaient ses ennemis.»
 
« Tous les musulmans doivent participer aux cérémonies de deuil et de commémoration de son martyre et c’est ce que font les sunnites du Liban. Les médias islamiques, sans tenir compte des différentes tendances, doivent présenter les idées des religieux sur ce sujet car cela peut encourager la lutte contre l’oppression dans le monde et la présentation de l’islam et de ce mouvement islamique. Aujourd’hui, l’islam est confronté à de grands dangers et il faut que tous luttent contre cette injustice », a-t-il déclaré.  
dimanche, 24 septembre 2017 23:37

L’Iran entouré de foyers de conflits

Le général de brigade Hossein Salami, commandant adjoint du Corps des gardiens de la Révolution islamique (Sepah), a déclaré que l’Iran était actuellement entouré de « foyers de conflits », suscités par les États-Unis, le Royaume-Uni et certains régimes arabes du golfe Persique, dans le but de provoquer un changement géopolitique.

« La sécurité et la défense du pays sont notre priorité. Surtout qu’en ce moment, il est entouré de foyers de conflit. La stratégie des pays hégémoniques et étrangers tels que les États-Unis, le Royaume-Uni et les régimes arabes de la région, est de changer la carte géopolitique du monde », a-t-il indiqué, cité par Tasnim News.

Hossein Salami a fait savoir que pour renforcer le potentiel de défense du pays, des exercices militaires étaient organisés à cet effet. Il a ajouté :

« Notre priorité est la sécurité de nos frontières. Nous pouvons aussi bien combattre l’ennemi sur le terrain que faire la démonstration de notre force défensive.

L’organisation d’exercices des forces armées au mois de muharram nous apporte paix et sérénité et décourage l’ennemi. »

Il a souligné que l’important résidait dans la coordination entre les différentes unités de défense à savoir les forces populaires, les forces aériennes et l’artillerie.

En Irak, Falah al-Fayad, président de la délégation des Hachd al-Chaabi, a dénoncé le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien et estimé que son organisation aurait de « lourdes conséquences » pour les Kurdes.

Falah al-Fayad, qui assume également le rôle de conseiller à la sécurité nationale auprès du gouvernement irakien, a ajouté que le référendum était aussi une « provocation ».

« Le gouvernement central d’Irak se chargera de défendre tout seul l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays », a-t-il lancé.

L’Alliance irakienne unifiée s’est déjà opposée au référendum et a noté que les négociations à Bagdad avec la délégation venant du Kurdistan irakien avaient échoué.