تقي زاده

تقي زاده

Lorsque les captifs de Karbala (la famille Prophétique) arrivèrent à Damas, ils furent conduits, à travers le marché jusqu'à la grande mosquée des Omeyyades. Sur le trajet vers la cour de Calife tyran Yazid, un vieux syrien s’approcha des captifs et leur dit :

« Loué soit Allah, car Il vous a tué et détruit et éteint le feu de la révolte. »

Il exprima ensuite ses souhaits et se tut. Imam Zaynoul Abidine (as) lui dit :

« Avez-vous lu le Qur’an d’Allah ? »

L’homme répondit que oui. Imam lui demanda :

« Avez-vous lu ce verset : "Dis : je ne vous en demande aucun salaire si ce n’est l’affection eu égard à [nos liens] de parenté" » ? (Surah as-Shura, 42:23.)

L’homme répondit :

« Oui je l’ai lu. »

Imam (as) lui demanda ensuite :

« Avez-vous lu cet autre verset : "Et donne au proche parent ce qui lui est dû" » ? (Surah al-Isra, 17:26)

L’homme répondit :

« Oui, j’ai également lu celui-là. »

Imam Sajjad (as) dit alors :

« Nous sommes de cette famille là. »

Imam poursuivit :

« N’avez-vous pas entendu ce verset : "Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et veut vous purifier pleinement." » (Surah al-Ahzaab, 33:33).

L’homme répondit :

« Et pourquoi ne l’aurais-je pas lu ? »

Imam dit alors :

« Nous sommes ceux dont ce verset parle. »

En entendant cela, le syrien leva au ciel ses bras et dit :

« Ô mon Dieu ! Je me dissocie des ennemies et des assassins de la descendance de Muhammad (saww). Je lis fréquemment le Saint Qur’an mais je n’ai jamais médité [réfléchi] sur cela jusqu’à aujourd’hui. »

Avant d’être amenés devant la cour de Yazid, les captifs furent attachés avec des cordes. Une des extrémités de la corde fut enroulée autour du cou d’Imam Sajjad (as), ensuite elle fut enroulée autour du cou de Janabe Zaynab (ahs), Umme Khulsum ainsi qu’au cou de toutes les filles de la famille du Saint Prophète (saww). Chaque fois qu’ils ralentissaient leur pas, ils se faisaient fouetter. Ce supplice dura jusqu’à ce qu’ils soient devant Yazid, assis sur son trône. Ali ibn Houssayn (as) lui demanda :

« Comment penses-tu que le Saint Prophète (saww) réagirait en voyant l’état dans lequel nous sommes ? »

Tout le monde se mit à pleurer. Yazid ordonna à ce que les liens soient coupés. Les captifs furent ensuite alignés sur les escaliers de la mosquée (la Mosquée des Omeyyades) selon la coutume locale et les têtes sacrées des martyrs furent placés devant Yazid. Il se tourna ensuite vers al-Nu’man Ibn Bashir et dit :

« Louange à Allah qui l’a tué [en parlant d’Imam Houssayn (as)]. »

Al-Nu’man dit :

« Le commandeur des croyants Mu’awiyah a toujours été contre le fait de le tuer. »

Yazid rétorqua :

« Cela c’était avant qu’il se rebelle. S’il s’était rebellé contre le commandeur des croyants [Mu’awiyah], il l’aurait tué lui aussi. »

Yazid se tourna vers al-Sajjad (as) et lui demanda :

« Comment, toi Ali, considère ce qu’Allah a fait à ton père al-Houssayn ? »

Imam Sajjad (as) répondit :

« Je vois le décret d'Allah, l’Unique et le Seul Dieu, le plus Éxalté, avant la création des cieux et de la terre. »

Yazid consultat son entourage sur le sort d’Imam Sajjad (as). Il lui suggéra de le tuer. Imam al-Sajjad, Zayn al-’Abidin (as), dit alors:

« Ô Yazid! Ces hommes t’ont suggéré de faire le contraire de ce que la cour de Pharaon a conseillé à Pharaon en disant : « accorde lui et son frère un répit. » Ces gens qui te conseillent de nous tuer ont de bonnes raisons pour cela. »

Yazid demanda alors :

« Pourquoi et quelles seraient ces raisons ? »

Imam (as) répondit :

« Ils étaient [la cour de Pharaon] les fils de femmes sobres alors que ceux-ci sont les enfants de femmes impudiques. Personne, hormis des enfants illégitimes, ne souhaiterait la mort des Prophètes et de leurs progénitures. »


En entendant cela, Yazid baissa la tête (par honte) et resta contemplatif pendant un petit moment. Dans le Kitabe Hawiay, on raconte que Yazid but du vin et en aspergea sur la tête bénie d’Imam Houssayn (as). Son épouse, Hind, se leva alors et nettoya la tête et le parfuma avec de l’eau de rose. La nuit, en rêve, elle vit la « Maitresse des femmes des mondes », Sayyeda Fatema Zahra (ahs) et lui présenta ses excuses pour ce qu’on avait fait subir à la tête de son fils en sa présence. Shaikh Mufid raconte que Yazid se tourna ensuite vers Imam Zaynoul Abidine (as) et lui dit :

« Ton père a refusé toute relation avec moi et a refusé de reconnaître mon droit. Il a par ailleurs contesté le royaume. Et donc tu vois ce qu’Allah lui a fait subir. »

Imam (as) a répondit :

« Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah » (Surah al-Hadeed, 57:22).

Yazid se tourna vers son fils Khalid et lui demanda de répondre mais il refusa de s’exécuter. Yazid lui-même rétorqua :

« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. » (Surah ash-Shura, 42:30.)

Imam Sajjad (as) répondit :

« Sache que ce verset ne fait pas référence à nous. Ce qui a été révélé en notre honneur est la chose suivante : "Nul malheur n’atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l’ayons créé ; et cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné." (Surah al-Hadeed, 57:22-23.) Nous sommes ceux qui ne regrettent pas ce qui est advenu indépendamment de notre volonté et nous ne sommes pas non plus de ceux qui se réjouissent de ce qui nous est donné. »


On raconte dans Manaqib et d’autres livres d’histoire que Yazid s’est tourné vers Sayyada Zaynab (ahs) afin de l’inciter à prendre la parole. Mais elle fit un signe vers Imam Sajjad (as) en disant :

« Il est notre maître et l’orateur de notre communauté. »

Imam Sajjad (as) dit alors :

« Ne place pas la cupidité et la vénalité dans ton cœur à notre égard ; vous pourriez nous récompenser et nous pourrions vous honorer ; vous pourriez nous opprimer alors que nous pourrions éloigner de vous l’oppression. Allah est témoin que nous ne vous aimons pas et même que nous ne vous méprisons pas parce que vous ne nous aimez pas. »

Yazid dit alors :

« Ô fils ! Tu dis vrai. Ton père et ton grand-père ont plutôt voulu acquérir la souveraineté. Louange à Allah qui les a tués et répandus leur sang. »

Imam Répondit :

« La prophétie et l’imamat ont toujours été décrétés pour nos pères et nos ancêtres bien avant que tu sois né. »

On relate dans Biharul Anwar, tout comme l’auteur de Manaqib et d’autres le raconte, que Yazid ordonna qu’un pupitre soit préparé. Il appela ensuite un orateur. Il lui ordonna d’insulter Imam Houssayn (as) et Imam Ali (as) et de rendre compte de leurs actes devant l’assemblée. L’orateur avança vers le pupitre, pria et fit l’éloge d’Allah et insultât abondamment Imam Ali (as) et Imam Houssayn (as). Il continua en louant Mu'awiyah et Yazid, leur attribuant de nombreuses bonnes actions avant que Imam Zaynoul Abidine (as) l’interpelle vivement :

« Ô toi l’orateur ! Malheur à toi ! Tu as acheté la colère du Créateur en échange du plaisir de la créature. Tu auras ta place en Enfer. »


Il se tourna ensuite vers Yazid et dit :

« Me permets-tu d’aller à ce pupitre pour délivrer un discours pour le plaisir d’Allah le Grand qui apportera de bonnes récompenses aux gens dans l’assemblée ? »

Yazid refusa mais l’assemblée insista disant :

« Permets-lui de parler, peut-être apprendrons-nous quelque chose d’utile de sa part. »

Yazid répondit :

« Si je lui permets de s’exprimer il n’arrêtera pas avant de m’avoir humilié et la descendance d’Abou Sufyan. »

Son fils, Mu’awiyah, dit alors :

« O père. Que pourrait bien faire son sermon ? »

Yazid répondit :

« Il descend d’une famille qui a hérité du savoir et de l’éloquence, nourri depuis l’enfance par la sagesse en même temps que le lait. Et je crains que son sermon ne puisse engendrer la mutinerie et la révolte contre nous. »

Mais devant l’insistance croissante de l’assemblée, Yazid céda et autorisa Imam Sajjad (as) à prendre la parole.

« Louange à Allah qui n’a pas été engendré et l’Éternel qui n’a pas de fin. Il est le Premier dont le commencement n’a point de commencement et l’Ultime dont la fin n’a pas de fin. Tout est destiné à périr à part Lui. Il mesure les jours et les nuits et Il prépare les destinées. Béni soit Allah, l’Omnipotent et l’Omniscient. »

Imam continua ensuite :

« Ô vous les gens ! Allah nous a fait le don de six choses et nous a accordé sept faveurs. Allah nous a accordé le savoir, la patience, la mansuétude, l’éloquence, le courage et l’amour à notre égard dans le cœur des croyants. Et nous avons été honorés par le fait que le Prophète ayant autorité
 est des nôtres, son Vice-gérant est des nôtres, de même que le maître des martyrs (Hamza) et Ja’far, celui qui vole dans le Paradis tous comme les deux Sibtain (les deux Maîtres de la Jeunesse du Paradis) de cette nation sont des nôtres, tout comme le Mahdi (as) qui sera le pourfendeur de Dajjal.

O vous les gens ! Ceux qui me reconnaissent savent qui je suis et quant à ceux qui ne me connaissent pas, permettez-moi de leur dire qui je suis et de quelles lignée et ascendance je suis.

O vous les gens ! Je suis le fils de la Mecque et de Mina. Je suis le fils de Zamzam et de Safaa. Je suis le fils de celui qui a soulevai la pierre noire (rukn Hajar al-aswaad) avec l’aide de son manteau. Je suis le fils du meilleur homme qui ai orné les habits et qui ai effectué la circonvolution de la Kaabah (tawaf) et le Sa’ee. Je suis le fils du meilleur homme qui a effectué le Hajj et prononcé le Talbiyah. Je suis le fils de celui qui fut transporté la nuit sur le bouraq (coursier fantastique venu du Paradis) jusqu’au Masjid al Aqsa (durant l’ascension, Me’raj). Je suis le fils de celui qui fut emmené par l’Ange Gabriel jusqu’au Sidrat al Muntaha. Je suis le fils de celui qui s’est approché de son Maître et fut en attente (en référence à la nuit où le Saint Prophète [saww] est allé auprès d’Allah). Je suis le fils de celui qui était aussi proche que la mesure de deux arcs et encore moins l’Un face à l’autre. Je suis le fils de celui qui a conduit les anges des cieux durant les prières. Je suis le fils de celui à qui le Tout-Puissant a accordé la révélation de ce qu’Il a dévoilé.

Je suis le fils de celui qui a défendu le Messager d’Allah (saww) à Badr et à Hunayn et qui n’a jamais renié Allah même l’instant d’un battement de paupière. Je suis le fils du meilleur des croyants et du Sceau des prophètes, du dirigeant des musulmans et de la lumière de ceux qui ont effectué le jihad et du tueur des renégats et de ceux qui ont dévié du droit chemin. Je suis le fils du plus courageux et de celui qui possédait la détermination la plus ferme : tel était le père des petits-fils du Saint Prophète (saww), al-Hassan et al-Houssayn, tel était Ali Ibn Abu Talib (as).

Je suis le fils de Ali l’adoubé. Je suis le fils de Muhammad l’élu. Je suis le fils de Fatima al-Zahra (ahs) la maitresse des femmes des mondes et celui de Khadija al-Kubra. Je suis le fils de sidrat al Muntaha. Je suis le fils de l’arbre béni. Je suis le fils de Houssayn (as), celui qui fut massacré à Karbala. Je suis le fils de celui qui fut souillé par le sang et le sable mélangé. Je suis le fils de celui sur qui les jinns (génies) se lamentent dans l’obscurité de la nuit et pour qui les oiseaux dans le ciel pleurent. »


Lorsque le sermon arriva à ce stade, les pleurs et les lamentations des gens emplirent les lieux. Redoutant la dissension ou le début d’une révolte, Yazid ordonna au mu'ezzin d’entonner l’appel à la prière (athan). Ce dernier se leva et entonna :

« Allahu Akbar! »

Imam (as) dit :

« Allah est Grand et le plus Miséricordieux et le plus Honorable et le plus Magnanime de tout ce dont j’ai peur et de ce que j’évite. »

Le crieur continua :

« Ashadu an la ilaha illa-Allah! »

Imam continua :

« Oui ! Nul doute que je suis témoin avec les autres qu’il n’y a point de divinité autre qu’Allah et nul autre Maître que Lui, et je rejette tout être dans le déni. »

L’homme appelant à la prière poursuivit :

« Ashahadu anna Muhammadan rasul-Allah! »

Entendant cela, Imam (as) retira son turban de sa tête. Il se tourna vers le Mu'ezzin et lui dit :

« Je te demande au nom de Muhammad de garder le silence pendant un instant jusqu’à ce que je finisse de parler à cet homme. »

Puis il se tourna vers Yazid et lui demanda :

« L’honorable et le noble Messager d’Allah (swt) est-il ton grand-père ou le nôtre ? Si tu affirmes que c’est le tien alors toute cette assemblée sera témoin que tu es un menteur. Et si tu attestes que c’est mon grand-père alors pourquoi donc as-tu injustement assassiné d’une manière aussi tyrannique et piller sa richesse (ses enfants) et mené en captivité les femmes qui l’accompagnaient ? »

Après avoir dit cela, Imam (as) déchira son col et pleura. Puis il continua :

« Par Allah ! il n’y a personne autre que moi sur cette terre dont le grand-père fut le Saint Prophète de Dieu (saww). Pourquoi ces hommes ont-ils tué mon père aussi cruellement et nous ont arrêtés comme les Romains ? »

Puis il s’exclama :

« O Yazid ! Tu fais cela et après tu oses affirmer que Muhammad (saww) est le Prophète d’Allah (swt) et tu tournes ton visage vers la Qibla (pour les prières) ? Malheur à toi le jour du jugement lorsque mon Grand-père sera ton adversaire en colère contre toi ! »

Entendant cela, Yazid ordonna au Mu'ezzin de donner l’Iqamah pour les prières. Les gens commencèrent à murmurer et à s’agiter. Et un groupe de personnes fit la prière avec lui tandis que d’autres ne le firent pas pour finalement se disperser...!!!

samedi, 04 septembre 2021 20:14

Doua Al Hazin (L’invocation du Triste)

Doua Al Hazin (L’invocation du Triste)


Elle est une noble invocation que Imam Zeinulabidine Fils d'Imam Hussein as, a récité après la prière de la nuit(LA PRIÈRE DU WITR)  :

Bi-smi-llâhi ar-rahmâni ar-ra-hîmi.

Au Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-
Miséricordieux.

Unâjîka, yâ mawjûdann fl kulli makâninn, la'allaka tasma‘u nidâ’î, fa-qad ‘azhuma jurmî wa qalla hayâ’î.

Je me confie à Toi, ô Celui qui est présent en tout endroit, peut-être entendras-tu mon appel, mon crime est devenu immense et ma pudeur infime.

Mawlâya, yâ mawlâya, ayya-l-ahwâli atadhakkaru wa ayyahâ an-sâ, wa law lam yakun illâ-l-mawtu la-kafà, kayfa, wa mâ ba‘-da-l-mawti, a’zhamu wa ad’hâ.

Mon Maître, ô mon Maître, de quelles affres me souvenir et lesquelles oublier, et s’il n’y avait que la mort, cela suffirait, et que dire [sur ce qui va se passer] après la mort, [quoi] de plus grandiose et de plus terrible !

Mawlâya, yâ mawlâya, hattâ matâ, wa ilâ matâ aqûlu laka al-‘utbâ, marratann ba‘da ukhrâ thumma lâ tajidu ‘indî sidqann wa lâ wafâ’ann.

Mon Maître, ô mon Maître, jusqu’à quand, jusqu’à quand Te demander de me blâmer, une fois après l’autre, et ensuite Tu ne trouves en moi ni sincérité ni loyauté ?!

Fa-yâ ghawthâhu, thumma wâ ghawthâhu, bika yâ-Allâhu, min hawânn qad ghalabanî wa min ‘aduwwinn qadi-staklaba ‘alayya wa
min dunyâ qad tazayyanat lî, wa min nafsinn ammâratinn bi-s-sû’i illâ mâ rahima rabbi.

Alors, je T’appelle à mon secours, ensuite je T’appelle à mon secours, ô mon Dieu, contre une passion qui a triomphé de moi, un ennemi qui s’est rué sur moi, le monde d’ici-bas qui s’est enjolivé devant moi, et une âme investigatrice du mal, sauf celle à qui mon Seigneur a fait Miséricorde.

Mawlâya, yâ mawlâya, in kunta rahimta mithlî, fa-rhamnî, wa in kunta qabilta mithlî fa-qbalnî, yâ qâbila-s-saharati, aqbalnî.

Mon Maître, ô mon Maître, si Tu as eu pitié de quelqu’un semblable à moi alors prends pitié de moi, et si Tu as accueilli quelqu’un semblable à moi, alors accueille-moi, ô Celui qui a accueilli les magiciens, accueille-moi !

Yâ man lam azal ata'arrafu minhu-l-husnâ, yâ man
yughadhdhibanîbi-n-ni‘ami sabâhann wa masâ’ann,

Ô Celui dont je ne cesse de connaître les bontés, ô Celui
qui me nourrit de bienfaits matin et soir,

arhamnî yawma âtîka fardann, shâkhisann ilayka basarî muqalladann ‘amalî.

fais-moi Miséricorde le jour où je me présenterai à Toi,
seul, les yeux fixés sur Toi, mes actes accrochés (à mon cou).

Qad tabarra’a jamî'u-l-khalqi minnî, na‘am, wa abî wa ummî wa man kâna lahu kadday wa sa'yî

Déjà l’ensemble des créatures m’ont renié. Oui ! Et mon père et ma mère et celui pour qui je me suis fatigué et pour qui j’ai agi !

Fa-in lam tarhamnî fa-man yarhamunî, wa man yu’nisu fî-l-qabri wahshatî, wa man yuntiqu lisânî idhâ khalawtu bi-‘amalî wa sâ’altanî
‘ammâ anta a'lamu bihi minnî,

Alors, si Tu ne me fais pas Miséricorde, qui me fera miséricorde ? Qui me tiendra compagnie dans la solitude de la tombe ? Qui fera parler ma langue si je suis seul avec mes actes et que Tu m’interroges sur ce que Tu connais mieux que moi.

fa-in qultu na‘am, fa-ayna-l-mahrabu min ‘adlika, wa in qultu lam
afal, qulta : a-lam akun ash-shâhida ‘alayka.

Aussi, si je dis oui, où est l’échappatoire de Ta Justice ?
Et si je dis que je n’ai rien fait, Tu me diras : « Ne suis-Je pas Témoin contre toi? »

Fa-‘afûka ‘afûka, yâ mawlâya, qabla sarâbîli-l-qatirâni,

Alors, Ton Pardon, Ton Pardon, ô mon Maître, avant les chemises de goudrons,

‘ afûka, ‘ afuka, yâ mawlâya qabla jahannama wa-n-nîrâni, 'afûka,
‘afiûka yâ mawlâya qabla an tughalla-l-aydî ilâ-l-a'nâqi yâ arhama-r-râhimîna wa khayra-l-ghâfirîna.

Ton Pardon, Ton Pardon, ô mon Maître, avant l’enfer et
les feux. Ton Pardon, Ton Pardon, ô mon Maître, avant que mes mains ne soient attachées à mon cou, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux et le Meilleur de ceux qui pardonnent !

بسم الله الرحمن الرحیم

اُناجیكَ یا مَوْجُوداً فى كُلِّ مَكانٍ لَعَلَّكَ تَسْمَعُ نِدائى فَقَدْ عَظُمَ جُرْمى وَ قَلَّ حَیآئىمَوْلاىَ یا مَوْلاىَ اَىَّ الاَْهْوالِ اَتَذَكَّرُ وَ اَیَّها اَنْسى وَ لَوْلَمْ یَكُنْاِلا الْمَوْتُ لَكَفى كَیْفَ وَ ما بَعْدَ الْمَوْتِ اَعْظَمُ وَ اَدْهى مَوْلاىَ یا مَوْلاىَ حَتّى مَتى وَ اِلى مَتى اَقُولُ لَكَ الْعُتْبى مَرَّةً بَعْدَ اُخْرى ثُمَّ لا تَجِدُ عِنْدى صِدْقاً وَ لا وَفاءً فَیاغَوْثاهُ ثُمَّ واغَوْثاهُ بِكَ یا اَللَّهُ مِنْ هَوىً قَدْ غَلَبَنى وَ مِنْ عَدُوٍّ قَدِ اسْتَكْلَبَ عَلَىَّ وَ مِنْ دُنْیا قَدْ تَزَیَّنَتْ لى وَ مِنْ نَفْسٍ اَمّارَةٍ بِالسُّوءِ اِلاّ ما رَحِمَ رَبّى. مَوْلاىَ یا مَوْلاىَ اِنْ كُنْتَ رَحِمْتَ مِثْلى فَارْحَمْنى وَ اِنْ كُنْتَ قَبِلْتَ مِثْلى فَاقْبَلْنى یا قابِلَ السَحَّرَةِ اقْبَلْنى یا مَنْ لَمْ اَزَلْ اَتَعَّرَفُ مِنْهُ الْحُسْنى یا مَنْ یُغَذّینى باِلنِّعَمِ صَباحاً وَ مَسآءً اِرْحَمْنى یَوْمَ اتیكَ فَرْدَا شاخِصا اِلَیْكَ بَصَرى مُقَلِّداً عَمَلى قَدْ تَبَرَّءَ جَمیعُ الْخَلْقِ مِنّى نَعَمْ وَ اَبى وَ اُمّى وَ مَنْ كانَ لَهُ كَدّى وَ سَعْیى فَاِنْ لَمْ تَرْحَمْنى فَمَنْ یَرْحَمُنى وَ مَنْ یُونِسُ فِى الْقَبْرِ وَحْشَتى وَ مَنْ یُنْطِقُ لِسانى اِذا خَلَوْتُ بِعَمَلى وَ سآئَلْتَنى عَمّا اَنْتَ اَعْلَمُ بِهِ مِنّى فَاِنْ قُلْتُ نَعَمْ فَاَیْنَ الْمَهْرَبُ مِنْ عَدْلِكَ وَ اِنْ قُلْتُ لَمْ اَفْعَلْ قُلْتَ اَلَمْ اَكُنِ الشّاهِدَ عَلَیْكَ فَعَفوَكَ عَفْوَكَ یا مَوْلاىَ قَبْلَ سَرابیلِ الْقَطِرانِ عَفْوَكَ عَفْوَكَ یا مَوْلاىَ قَبْلَ جَهَنَّمَ وَالنّیرانِ عَفْوَكَ عَفْوَكَ یا مَوْلاىَ قَبْلَ اَنْ تُغَلَّ الاَْیْدى اِلَى الاَْعْناقِ یا اَرْحَمَ الرّاحِمینَ وَ خَیْرَ الْغافِرینَ.

samedi, 04 septembre 2021 20:11

LE PROPHETE IBRAHIM DANS LA SOURATE AL-BAQARA

*LE PROPHETE IBRAHIM DANS LA SOURATE AL-BAQARA*

*Le Coran cite le Prophète Ibrahim (°alayhi as-Salam) 69 fois dans 25 sourates du Coran. Ces citations nous présentent une image, d’une richesse éblouissante, des différentes étapes de sa vie. Le Coran ne regroupe pas ces ‘tableaux’ (et les présente donc dans différentes sourates), comme pour en faire ressortir plus clairement, à chaque fois, un message spécifique et unique.*
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*Dans les versets suivants, le close-up coranique nous fait part d’un moment de la recherche spirituelle du Prophète, et de son intimité avec le Seigneur.*
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*« 260. Et quand Abraham dit : « Seigneur !* *Montre-moi comment Tu ressuscites les morts », Dieu dit : « Ne crois-tu pas encore ? » « Si ! dit Abraham ; mais que mon cœur soit rassuré ». « Prends donc, dit Dieu, quatre oiseaux, apprivoise-les (et coupe-les) puis, sur des monts séparés, mets-en un fragment ensuite appelle-les : ils viendront à toi en toute hâte. Et sache que Dieu est Puissant et Sage. » (2)*
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*Il y a un lien entre ce type d’anecdotes et celles qui font la spécificité de la sourate ‘Al-Kahf’, par exemple le voyage du Prophète Moïse et de son serviteur vers le confluent des deux mers.* *Le but n’en est pas une compréhension rationnelle ; le Seigneur nous fait participer à un ‘espace-temps’ autre que celui de notre quotidien, c’est-à-dire celui de réalités spirituelles liées à la personnalité de Prophètes.*
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*Cette dimension spirituelle présente aussi l’amorce de récits plus larges et sous-entendus : dans les versets cités les quêtes prophétiques d’Ibrahim et de Moïse.* *Les prophètes s’y caractérisent par des capacités perspectives qui dépassent l’entendement humain normal.*
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*« 60.* *(Rappelle-toi) quand Moïse dit à son valet : « Je n’arrêterai pas avant d’avoir atteint le confluent des deux mers, dussé-je marcher de longues années ».  61.* *Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la mer.* *62. Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet :* *« Apporte-nous notre déjeuner : nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage ». 63. [Le valet lui] dit :* *« Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j’ai oublié le poisson –* *le Diable seul m’a fait oublier de (te) le rappeler –* *et il a curieusement pris son chemin dans la mer ». 64.* *[Moïse] dit : « Voilà ce que nous cherchions ». Puis,* *ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces. » (18)*
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*J’essaye dans mes articles, entre autres, de mieux comprendre le lien entre ‘perception’ (égotique et spirituelle) et ‘récit’.* *La perception doit s’élever vers une ‘vision spirituelle’.* *Le récit dépasse celui d’acteurs égotiques (‘noyés’ dans les récits de leurs ‘peuples’)* *vers celui des réalités spirituelles vécues par les Prophètes.

Qu’est-ce que le Do`â’ 

Partie.3

*La Valeur et  la Portée du Do`â’*

*Le Do`â’ est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus large du terme.*
*C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde.* *Or, le Do`â’ c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.*
*Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou”  mais l’homme se laisee souvent distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité.* *Pour pallier à cette distraction, la Charî`ah a pris un soin particulier du Do`â’ et elle a désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des Do`â’ spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu.*
*Ainsi, il y a un Do`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.*
       
*Tout en encourageant le croyant à* *L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doignt ceux qui se contentent de* *L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort:* *“Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui* *Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré...”*
                              
*(Coran XXXIX, 8)*

*Partant de là,*

*la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant* *Dieu et intimement les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins. En témoigne cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “* *Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent:* *“Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra...”.*
 
*Cette façon de prier pendant le Do`â’, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des autres plus qu'il ne s’occupe de lui-même.* *L’exemple le plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit:*
*<< Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé* *“pourquoi ne pries-tu pour toi-même?”, elle m’a répondu: “Le prochain (le voisin) avant soi-même” >>.*
*Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l'aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un serviteur?* *Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.*

L’Explication du Du'â' Kumayl 
Partie-2*
* Qu’est-ce que le Do`â’ *

*Le Prophète Mohammad (ç) a dit:*
*“Le meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Do`â’ ”.*
*Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de demande pour qu’Il les exacuce:* *“ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi!*  
*Alors que Je suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle.* *Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!”*
*(Coran, II, 186)*

*Et:*
*<< “Votre Seigneur a dit:* *“Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne”>>.* *(Coran XL, 60)*

*Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de Do`â’. Dans le premier verset,* *Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Do`â’ est présenté comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son terrible Châtiment.*

*Le Do`â’ apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.*
       
*Sans doute, le Do`â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset suivant:*  *“Dis:* *Mon Seigneur ne se soucie pas de vous parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au mensonge.* *Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable ”.* *(Coran XXV, 77)*

*II ressort de ce verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs proportionnellement au degré de lien qu’ils établissent avec Lui   par le Do`â’.*
 *La question qui se pose est comment un rite religieux acquiert une telle importance et comment il détermine, par son accomplissemnt, le rapport de l’homme avec son Seigneur? Pour   tenter d’esquisser un élément de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que le Do`â’ n’est pas un simple acte d’adoration ou une simple tradition religieuse formelle, mais l’expression vivante du sentiment de l’homme de son besoin constant de Dieu dans toutes ses affaires, et de la reconnaissance profonde de sa servitude, incarnée par sa convication intime de son attachement à Dieu et de la subordination totale de son existence à Lui.*
 
*II va de soi qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment et sans cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction intime de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une* *Force Absolue et Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de justifier son existence autrement que par la Volonté divine.*
 
*Notre besoin de Do`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment.*
*C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Do`â’ est “la moelle de l’adoration”,* *car il exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un corps sans âme;* *c’est pourquoi aussi, le Do`â’ sort du cadre d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans conscience. Pour que le Do`â’ produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de l’importance du Do`â’ et de sa signification générale.* 
*Selon l’Imam Ali,* *“ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”.* 
*De même, on peut lire dans le Do`â’ quotidien du mois de Rajab:* *“O Mon Dieu! Je te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient...”, ce qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Do`â’, est en soi, un factuer d’exaucement des demandes qui y sont formulées.*
 
*Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Do`â’, lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification.*
*Lire le Do`â’ est en soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Do`â’ pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.*

L’Explication du Du'â' Kumayl 
Partie-1
Qu’est-ce que le Do`â

*Le Do`â

*est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à touver le droit chemin et la paix intérieure. La portée du Do`â’ a toujours été, depuis Adam, l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants pieux pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et à supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé,* *Abraham,   Moise,  Ayyoub,   Zakariyyâ  et   d’autres messagers pratiquaient le Do`â’ surtout pendant les moments difficiles de leur vie, et il nous suggère par là-même de prendre conscience de la valeur du Do`â’ et de l’importance de cette forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y recouraient.*
*A suivre....*

Pourquoi la bienfaisance à l’égard de parents:*
*Avoir la repentance:*
*un homme est venu auprès du prophète sawas et lui a dit:*
*«Ô prophète de Dieu! y’a-t-il pas un vilain acte que je puisse commettre* *Est-ce que je peux espérer à une repentance? le prophète sawas lui a dit:* *«Est-ce qu’il te reste un parent vivant? il dit: «Oui, mon père est en vie.»* *Le prophète lui a dit: «Va et occupe-toi de lui.»* *Quand il est parti, le prophète a dit: «Si seulement c’était sa mère.»*

     * L’islam considère la  simple onomatopée «ouf» prononcée à l’égard de ses parents,*  *comme un acte de désobéissance.*
 
 
*Dieu le Très-Haut a créé l’homme, l’a fait descendre dans ce bas monde dans un récipient spécial qui est en parfaite harmonie avec son statut physique, spirituel et affectif.* *Pour que l’homme parvienne à ce monde, il doit passer par un ventre qui le protège et le nourrit d’une manière spéciale. Sans, ce mécanisme son passage vers notre monde serait impossible.*
*La première étape de voyage de l’homme:*
*commence par celle de goutte de sperme et un ovule,  qui devient ensuite un embrouillons, puis les os se forment, la chair et enfin il devient un être complet.* *Louange à Dieu le meilleur des créateurs.*
*Toutes les étapes d'embryons se passent à l’intérieur du ventre de la mère.* *Elle le porte et endure de nombreuses peines et fatigues pour protéger sa grossesse.* *Après tout cela, Dieu le Très-Haut a disposé une nourriture spéciale pour l’enfant dans la poitrine de sa mère, une nourriture qui correspond parfaitement avec la nature singulière de l’homme sans laquelle il court le risque d’une mort certaine.*
*Le père quant à lui, il est le responsable du foyer, celui qui s’occupe de ses enfants et veille à la satisfaction de leurs besoins, assure leur éducation et instruction. Le souci qu’il porte pour eux suffit comme preuve.*
 
*Les droits des parents:*
*Il est rapporté de l’Imam Zaiynul Abidine (paix sur lui):*  *«Le plus grand droit de*
*Dieu sur toi, est de l’adorer sans lui associer avec aucune autre.* *Si tu fais cela sincèrement, Dieu te suffira pour tous tes problèmes d’ici-bas et à l’au-delà».*
*Il dit:* *«Quant au droit de ta mère, c’est de reconnaitre qu’elle t’a porté dans*
*un endroit où on ne peut pas supporter un autre.*
J *Elle t’a donnée de son temps précieux,* *elle t’a nourrie quand elle avait faim, elle t’a donnée de l’eau alors*
*qu’elle avait soif, elle t’a habillée alors qu’elle en manquait, elle a veillé et s’est privée de sommeil à cause de toi, qu’il fasse froid ou bien chaud.* *Tu n’es pas en mesure de la remercier sauf par l’assistance du Très-Haut.»*
 

Le droit de ton père est de savoir qu’il est à ton origine, sans lui tu n’allais pas exister.* *Sache que ton père est à l’origine tous les biens qui t’arrivent remercie*
*alors ton seigneur pour tout ce qu’il t’a disposé.»*


*Les relations affectueuses et son rôle dans la vie de l’homme:*
*Parmi les bienfaits de Dieu le Très-Haut qu’il a mis à la disposition de l’homme, figure la chaine de relations sociales qui garantissent sa survie.* *À la naissance, l’homme entre dans le monde étant faible et lié aux autres. Il ne peut pas être indépendant ni solitaire.*
*Tous ses besoins en nourriture, boisson et habits, doivent provenir de ses parents en plus de conditions de confort et*
*d’autres besoins de la vie.*
*Dieu a mis dans le cœur de ses parents une affection spéciale pour lui, affection qu’on ne remarque nulle part à ailleurs.*
*C’est la même chose pendant la vieillesse après avoir perdu la vigueur de la jeunesse, la santé et le bien-être, il a besoin que l’on prenne soin de lui parce  qu’il retourne à nouveau à l’état de faiblesse, car sa force lui a été retirée. C’est là qu’intervient le rôle des enfants pour rendre tant soit peu, le droit de leurs parents sur eux. Dieu a établi l’affection particulière dans les cœurs des enfants pour leurs parents.* *Les enfants les aiment et ne les abandonnent pas même dans les moments les plus difficiles.* *Il est rare de voir que l’homme abandonne son humanité, ses valeurs et principes de la religion pour abandonner sa famille et tel que ça se passe en occident où le pays se voit dans l’obligation de créer des maisons de foyer pour les enfants et des hospices de vieillards.*
 
Pourquoi la bienfaisance à l’égard de parents?
 
*1. La longévité et l’augmentation de la portion de vivre:*
*Il est rapporté du prophète (paix sur lui):* *«Celui qui veut avoir une longue vie et plus de portions de vivre, qu’il améliore son lien de parenté, car en cela, il y a obéissance à Dieu.»*
*2. L’agrément de Dieu est dans la satisfaction des parents:*
*il est rapporté de prophète (paix sur lui et sur sa famille):*
*«Ô Ali, la satisfaction de Dieu est relative à celle des parents, il en est de même avec la colère de Dieu.»*
*Il est rapporté du saint prophète* *(paix sur lui et sa sainte famille) qu’il a dit:*
*«On dira à un désobéissant à l’égard de ses parents, agis comme tu veux, tu ne seras pas pardonné et on dira au bienfaiteur à ses parents:* *agis comme tu veux, tu seras pardonné.»*

*3. Alléger les supplices de la mort:*
*il est rapporté de l’imam  Jafar Sadiq (paix sur lui):*
*«Celui qui veut qu’Allah allège pour lui les supplices de la mort, qu’il consolide sesliens familiaux, qu’il soit bienfaisant envers ses parents.* *S’il agit de la sorte, il verra alléger les supplices de la mort et il ne goutera pas dans vie, la pauvreté.*

*Le respect envers sa maman:*
*Auweis al Qarni, était un Yéménite qui aimait ardemment le prophète de Dieu (paix sur lui et sa sainte famille).* *Sa passion pour le prophète le poussait d’aller à sa rencontre, mais sa mère était trop vieille qu’elle ne pouvait pas se séparer de son fils.* *Un jour, il a demandé la permission à sa mère afin d’aller visiter le prophète sawas.*
*Vu l’insistance de son fils, elle lui a dit:*
*«Je te permets d’aller le voir à condition*
*que tu n’y restes pas plus d’une demi-journée.* *Auweisi a accepté la condition de sa mère et a pris la route vers Médine.* *Arrivé à Médine, il s’est dirigé pour rencontrer le prophète, car il n’avait pas beaucoup de temps. Un homme lui a dit:*
*«Le prophète vient de quitter la ville de Médine pour ne rentrer qu’avant le crépuscule.* *Auwesi a regretté et éprouvé du remords pour toute la peine endurer sans succès parce qu’il ne pouvait pas patienter jusqu’au crépuscule, à cause de la condition de sa maman, qui l’avait demandé de ne pas rester au-delà de la moitié de la journée.*
*Auweisi est rentré au Yémen, souciant, désolé, avec un cœur brisé.*
*Le noble prophète de Dieu, à son retour à Médine, a dit:*
*«Quelle est cette lumière*qui brille dans la maison.»* *On lui a dit:* *«Un Arabe de Yémen est venu, son nom est Auweis, il a voulu te rencontrer, mais il n’a pu patienter et il est rentré.* *Quand le prophète a entendu cela, il a dit:* *«Certes, Auwesi a foulé le sol de notre maison et nous a laissé cette lumière.» Il a ajouté en disant:* *«Le parfum du paradis souffle du côté de Yémen, combien je désire te rencontrer,*
*Ô Auweisi! Celui qui le verra qu’il lui adresse une salutation de ma part.*
samedi, 04 septembre 2021 19:47

La douche rituelle du vendredi

 La douche rituelle  du vendredi*

*est une purification et une amende*

*compensatoire pour les péchés effectués entre les deux vendredis ».*

*- Des Imams al-Bâqer(a.s) & as-Sâdeq(a.s) Wasâ’il ash-Shî’at, vol.3 p315 H374*

*- Le Prophète Mohammed(s) disait à l’Imam ‘Alî(a.s) :*

*- « Ô ‘Alî ! Fais ta douche rituelle (les grandes ablutions) tous les vendredis.*

*- Si tu dois acheter l’eau avec l’argent de la nourriture de la journée.*

*- Car il n’y a pas d’acte recommandé plus grandiose que celui-là ».*

*- Celui qui fait la douche rituelle le vendredi et dit :*

*- J’atteste qu’il n’y a point de dieu autre que Dieu, uniquement Lui, point d’associé à Lui.*

*- J’atteste que Mohammed est Son serviteur et Son Messager.*

*- Mon Dieu ! Prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et place-moi parmi les repentants, parmi les purifiés.*

*- Reste pur du vendredi au vendredi suivant, c’est-à-dire pur de ses péchés, ou que ses actes se feront avec une pureté morale et seront acceptés.*

*- Et la précaution [implique] que l’on n’abandonne pas la douche rituelle du vendredi dans la mesure du possible.*

*- Le moment de la douche du vendredi se situe après le lever de l’aube jusqu’à midi (plus c’est proche de midi, mieux c’est).*

*(De l’Imam Jafar as-Sâdeq(a.s), Mafâtîh al-Jinân de Sheikh Abbas al-Qummî, p85 aux Editions BAA)*

Aujourd'hui, samedi 4 septembre, une source sécuritaire a rapporté que les sirènes avaient retenti et que le système C-RAM avait été activé à l'intérieur de l'ambassade américaine à Bagdad.

La source a déclaré à Alsumaria News : « L'ambassade des États-Unis à Bagdad testera le système CRM et fera retentir les sirènes exactement à une heure de l'après-midi pendant une période de deux heures. »

Elle a ajouté: « Le but est à des fins de test et de formation. » Dans le même contexte, les conseillers du Regional Security Office (RSO) de l'ambassade américaine à Bagdad ont publié un communiqué de clarification concernant l'activation du système C-RAM et des sirènes à l'intérieur de l'ambassade américaine à Bagdad.

 

Simultanément à l’intensification des opérations contre le régime sioniste en Cisjordanie un responsable israélien a décrit les missiles de précision tirés par la Résistance palestinienne comme une menace pour les installations vitales y compris les infrastructures électriques du régime, et a déclaré qu’Israël en adoptant des stratégies devrait réduire de tels risques dans d’éventuels futurs conflits.

Des combattants de la Résistance palestinienne ont tiré la nuit dernière sur des soldats sionistes aux alentours de Kafr Qaddum, village situé au sud de Naplouse.

Selon la chaîne arabophone iranienne Al-Alam, au cours de la semaine dernière les forces israéliennes ont attaqué à plusieurs reprises différentes zones de la ville de Jénine, la localité de Barqin, la ville de Naplouse, le camp de Balata près de Naplouse et la province de Tubas en Cisjordanie

Depuis le début de l’opération « Épée de Qods », déclenchée au mois de mai, les attaques contre les troupes israéliennes se sont multipliées ces derniers jours ; sans compter les violents affrontements des dernières semaines à Jénine et en Cisjordanie au cours desquels quatre combattants du bataillon Qassam dont Amjad Hosseinieh, ont été tués suite aux tirs des soldats israéliens.